La représentation de l’homosexualité n’est pas censurée au Japon et c’est pour cela qu’on la retrouve présente dans de nombreuses œuvres, et ce, depuis plusieurs siècles. Récemment, on a pu voir de plus en plus de personnalités publiques faire leur coming out. Les personnes LGBT sont donc progressivement de plus en plus représentées dans la culture et les médias japonais (même s’il faut reconnaître que leur nombre reste encore très faible).
Dans l’art traditionnel japonais
On retrouve dès l’époque Edo (1603-1868) des représentations de couples gays, et notamment des pratiques du nanshoku (les relations de deux hommes d’âges différents chez les samouraïs) dans de nombreuses estampes érotiques. On les appelle les « shunga » ce qui signifie « images du printemps » (subtile métaphore pour désigner l’acte sexuel n’est-il pas ?). Il était donc courant de représenter des amours masculines comme l’ont fait le poète Ihara Saikaku ou le peintre Nishikawa Sukenobu.
Dans la politique
Depuis le début des années 2000, plusieurs politiciens japonais ont fait leur coming out. Par exemple, Aya Kamikawa est devenue la première femme transgenre à remporter une élection en 2003 et la députée Kanako Otsuji a revélé son homosexualité en 2005. En 2022, Taiga Ishikawa, a été élu au sein de la Diète, parlement japonais, devenant le premier homme ouvertement gay à y sieger.
Dans les médias
Bon, au début du siècle, on ne va pas se mentir, la représentation des personnes LGBT était bien présente dans les médias japonais, mais clairement empreinte de stéréotypes. On peut penser au personnage de « Hard Gay », qui était en réalité un humoriste vêtu de sous-vêtements en cuir qui partait se trémousser devant des passants, entretenant des clichés péjoratifs.
Aujourd’hui, une personnalité importante de la télévision japonaise est Tanio Toshimi, première femme transgenre chroniqueuse pour une grande émission d’actualité.
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