Voici les critères d’admissibilité sous le PTHQCA.
L’expérience de travail
Vous devez avoir acquis au moins une année d’expérience dans un emploi de niveau de compétences FEER 0, 1, 2 ou 3 de la classification des professions du Canada.
- Les emplois de niveau de compétences FEER 0 : regroupent les professions dans le domaine de la gestion.
Exemples : directeur financier, gestionnaire des services informatiques, directeur d’école, gestionnaire en agriculture… - Les emplois de niveau de compétences FEER 1 : ces professions requièrent le plus souvent un niveau de compétence de type universitaire.
Exemples : analyste financier, professionnel en ressources humaines, professionnel en marketing, en communication et en relations publiques, biologiste, architecte paysagiste, analyste en informatique, ergothérapeute… - Les emplois de niveau de compétences FEER 2 : ces professions requièrent « une formation collégiale, ou un apprentissage de 2 ans ou plus, ou des tâches de supervision ».
Exemples : adjoint administratif, technicien à la gestion des documents, assureur, courtier maritime, mécanicien d’instruments industriel, technicien en réseau informatique… - Les emplois de niveau de compétences FEER 3 : ces professions requièrent « une formation collégiale, ou un apprentissage de moins de 2 ans, ou une formation en cours d’emploi de plus de 6 mois ».
Exemples : boulanger-pâtissier, assistant dentaire et auxiliaire dans les laboratoires dentaires…
L’expérience d’emploi doit avoir duré au moins 1 560 heures (ou 30 heures par semaine pendant une année) et doit avoir été réalisé au cours des trois dernières années. Elle doit avoir été effectuée dans une seule profession / un seul métier (même code de la CNP). Il n’est pas obligatoire que l’expérience de travail ait été effectuée avec un seul et unique employeur. Attention aussi, l’emploi doit avoir été rémunéré. Les autorités canadiennes ne prendront pas en compte les stages et les activités bénévoles. Enfin, l’emploi ne doit pas avoir été réalisé dans le cadre d’un travail autonome (par exemple en tant qu’auto-entrepreneur).
L’expérience de travail peut avoir été acquise au Canada ou en dehors du Canada. Il n’est pas nécessaire d’avoir un emploi au moment de la demande (mais vous aurez besoin d’une offre d’emploi d’un employeur dans une des 4 provinces). Si l’expérience a été acquise au Canada, vous deviez évidemment disposer des autorisations pour le faire (en travaillant sous un permis de travail, par exemple, et non illégalement).
Le niveau d’études
Vous devez disposez au moins d’un certificat, d’un diplôme ou d’un grade secondaire ou d’études postsecondaires canadiens (pour les personnes diplômées au Canada) que vous aurez fait évaluer par un rapport d’évaluation des diplômes d’études (EDE). Ce rapport devra démontrer que votre diplôme obtenu à l’étranger trouve un équivalent pour un diplôme secondaire ou postsecondaire au Canada.
Le rapport d’Évaluation des Diplômes d’études doit être réalisé par l’une des organisations agréées par le gouvernement canadien :
- Comparatif Education Service (Université de Toronto)
- Service canadien d’évaluation des documents scolaires internationaux
- World Education Service (WES)
- International Qualifications Assessment Service
- International Credential Evaluation Service
Notez que parmi toutes ces organisations, seul le Service canadien d’évaluation des documents scolaires internationaux propose des services en français. L’EDE doit avoir été réalisée au maximum 5 ans avant la présentation de la demande.
L’offre d’emploi
Vous devez disposer d’une offre d’emploi d’un employeur désigné par l’une des provinces de l’Atlantique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador ou Île-du-Prince-Édouard). L’employeur doit donc au préalable avoir contacté la province canadienne où se trouve son entreprise et doit avoir le souhait de recruter des travailleurs étrangers à plein temps. Les employeurs devront également travailler avec une organisation fournissant des services d’établissement dans la province de l’entreprise pour favoriser votre intégration une fois sur place. Chaque province est chargée de sélectionner les employeurs désignés.
Vous pouvez donner ces liens à un employeur qui souhaiterait vous embaucher via ce programme pour savoir comment devenir un employeur désigné :
- Sur le site du gouvernement canadien : en français / en anglais.
- Pour les employeurs situés sur l’Île-du-Prince-Édouard (anglais uniquement)
- Pour les employeurs situés au Nouveau-Brunswick : en français / en anglais
- Pour les employeurs situés en Nouvelle-Écosse : en français / en anglais
- Pour les employeurs situés à Terre-Neuve-et-Labrador : en français / en anglais
L’offre d’emploi doit être au moins de 30 heures rémunérées par semaine et ne doit pas être pour un poste saisonnier. L’offre d’emploi doit être un contrat d’au moins un an suivant l’obtention de votre résidence permanente. Enfin, l’offre d’emploi doit être appartenir au niveau de compétences FEER 0, 1, 2 ou 3 de la classification des professions.
Remarque : si votre profession est réglementée dans la province où vous souhaitez immigrer, vous pourriez avoir besoin de faire reconnaître vos diplômes et vos compétences au sein d’un ordre professionnel. Dans le cadre du programme de l’immigration au Canada atlantique, il n’est pas nécessaire d’avoir déjà fait ces démarches pour pouvoir postuler. Attention toutefois, si vous n’avez pas fait les démarches pour rejoindre l’ordre ou l’association professionnelle à votre arrivée au Canada après avoir obtenu votre résidence permanente, vous pourriez ne pas être en mesure d’exercer immédiatement votre profession.
Le niveau de langue
Vous devez prouver que vous maîtriser suffisamment l’anglais ou le français pour pouvoir favoriser votre intégration une fois sur place. Pour cela, vous devrez passer un test de langue.
Pour faire évaluer votre niveau de français, vous devrez passer le TEF : Test d’évaluation du français.
Pour faire évaluer votre niveau d’anglais, vous devrez passer l’IELTS ou le CELPIP – Général (ce dernier ne peut être passé que depuis le Canada).
Pour être éligible au Programme des travailleurs hautement qualifiés du Canada atlantique, vous devez démontrer que vous disposez au moins d’un niveau 4 des niveaux de compétences linguistiques canadiens (NCLC) en français OU au moins d’un niveau 4 du Canadian Language Benchmark (CLB) en anglais.
- Pour le TEF, un NCLC de niveau 4 correspond à des notes de 121 à 150 en compréhension de l’écrit, 181-225 en expression écrite, 145-180 en compréhension orale, 181-225 en expression orale.
- Pour l’IELTS : un CLB de niveau 4 correspond à une note de 3,5 en compréhension de l’écrit, 4 en expression écrite, 4,5 en compréhension de l’oral et 4 en expression orale.
- Pour le CELPIP-Général : un CLB de niveau 4 correspond à une note de 4 pour la compréhension de l’écrit, l’expression écrite, la compréhension orale et l’expression orale.
Remarque : comme ce programme d’immigration ne repose pas sur un système de point, il n’est pas nécessaire de passer un test d’anglais ET un test de français pour multiplier vos chances d’être reçu. Vous pouvez donc choisir de passer un test dans l’une des deux langues. Si le français est votre langue maternelle, nous vous recommandons de passer les tests en français.
Preuve de fonds
Vous devez disposer d’économies suffisantes pour subvenir à vos besoins quand vous arriverez au Canada. Cette preuve n’est pas nécessaire si vous vivez déjà au Canada et que vous occupez un emploi. La somme demandée dépend de la taille de la famille.
- Pour une personne seule, vous devez disposer au moins de 3 303 $CA (ou son équivalent)
- Pour un couple, vous devez disposer au moins de 4 112 $CA (ou son équivalent)
- Pour un couple avec un enfant, vous devez disposer au moins de 5 055 $CA (ou son équivalent)
- Pour un couple avec deux enfants, vous devez disposer au moins de 6 138 $CA (ou son équivalent)
Pour en savoir plus sur les fonds nécessaires, vous pouvez consulter cette page des autorités canadiennes.
(16)Commentaires
J'ai déplacé ton message ici.
Malheureusement, je ne pourrai pas t'aider car je n'en ai aucune idée J'espère que quelqu'un du forum pourra te venir en aide !
Autrement, sans doute que @Marie sera mieux informée que moi pour te répondre à ce sujet
En statut implicite, je vais envoyer ma demande de RP de conjoint de fait et PTO (projet pilote) avant la lettre de refus de prolongation de mon PVT.
Ma question le rétablissement de statut travailleur dois-je le mettre aussi dans la même enveloppe même si je n’aurai pas reçu le refus ?
Ou le rétablissement je le fais en ligne (ou papier) mais au moment du refus de prolongation, donc après l'envoie de ma demande de RP?
Deuxièment au niveau de frais :
Frais RP + permis de travail ouvert (projet pilote) + rétablissement de statut travailleur (200+155) ou Retablissement du Statut Visiteur (200)
Donc dois je payer deux fois les frais de permis de travail, si je fais un rétablissement de statut travailleur ?
Merci de vos réponses
Des q uatres provinces la nouvelle ecosse est celle qui peut bien me convenir
On ne peut pas juste te faire une longue liste. De plus, les provinces recrutent leur immigrants en partie de façon personnalisée et selon les besoins locaux et les profils des candidats.
Je me débrouille pas mal dans les deux langues juste la province ou le territoire qui pourra m offrir des possibilites
Merci
Bonjour
Est il possible de connaître ces différents organismes?
Merci
Merci muriel pour koi pas en tante la chance ici , noublie pas que tout est possible
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