il est vrai que de nos jours, le culte de l'image et la manipulation que l'on peut en faire en est rendu à un tel paroxisme qu'il ne faut pas s'étonner de voir quelques réticences quant à la diffusion de certains clichés..
Bien entendu, la plulpart de ces clichés n'ont pas de réel vocation à la polémique; mais il peut arriver que la diffusion d'une photo gêne plus que passablement le sujet de la dite photo. Et lorsque je lis
"Puis si vous etes du genre a gueuler quand vous réalisez que vous devez figurer dans le cadrage d un photographe inconnu, allez donc crever! (Oui j ai la haine)"
je ne peut m'empécher de penser que la dite photo n'est pas un problème en soit, c'est sa diffusion qui peut géner.. que tu gueule pour une liberté de photographier, soit, mais vu le regain de l'utilisation (voir de la manipulation) de l'image, et vu la facilité de diffusion à grande échelle via le net ou autre de n'importe quelle image, comment voudrait tu pouvoir faire accépter à un individu lambda qui ne te connais pas, que tu es de bonne fois, que ton cliché ne sera pas retravaillé, qu'il ne sera pas sujet à polémique, que tu le diffusera en cercle restrain, etc??
au lieu de gueuler sur les sujets potentiels, il faudrait aussi s'interroger je pense sur le rôle qu'ont joué les professionnels de l'image au fil des années, en mettant au premier plan des clichés somme toute banal et en en faisant des clichés représentatif de tel ou tel mouvement, de telle ou telle époque, et en associant les sujets d'un cliché à un mode vie ou de penser ou autre auquel ils n'adhèrent pas forcément.. L'importance que l'on accorde à l'image aujourd'hui, et le relais potentiel que peut jouer une simple photographie entre un sujet anonyme et son accès à la notoriété dans des conditions qu'il ne gère absolument pas; font que le contrôle de l'image croît en même temps que son importance potentielle et que sa diffusion potentielle...
l'image étant devenu un tel marché il est compréhensible que les sujets veuillent en contrôler l'accès, quitte à virer dans un excès de protectionnisme au grand daim des photographes humanistes.