1. #81
    Avatar de arrimagetdonne
    Arrimage 44 ans

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    Bonjour,
    Dans le conseil qui sont donné sur ce blog, il y a beaucoup de chose très commune et ancrée dans la culture d'individualisme et du principe d'égalité de droit qui est même inscrit dans la constitution canadienne et québécoise. Tout ce qui est esprit d'autonomie, j'avoue que c'est presque dans tout le Canada et voire même dans toute l'Amérique du Nord.
    Ce qui est important à savoir, c'est de comprendre la culture de base canadienne pour que vous puissiez interpreter ces choses, ou pour mieux vous adapter. Je vous partage ici quelques points à savoir pour mieux juger les actes ou paroles des Canadiens à travers leur culture (Aux yeux culturels canadiens au lieu du votre car c'est ce qu'on appelle choc culturel) :
    1. Question l'approche (Conversation) :
    Je rencontre quelqu’un pour la première fois et je veux faire bonne impression. Quels seraient de bons sujets de discussion à aborder?
    Point de vue local :
    À votre première rencontre avec un Canadien, vous pourrez discuter de différents sujets. La première question qui vous sera sans doute posée portera sur votre occupation professionnelle car les Canadiens accordent beaucoup d’importance à leur vie professionnelle. Pour eux, il s’agit d’un marqueur social qui distingue et définit une personne par rapport à une autre. On s’informera également de votre domaine d’études et/ou de vos expériences de travail.
    Les Canadiens aiment voyager et sont par conséquent assez curieux concernant la géographie mondiale et la façon de vivre dans d’autres pays. Lorsque vous rencontrez un Canadien pour la première fois, vous pourrez être appelé à discuter d’endroits à visiter, au Canada ou à l’étranger. Ils s’intéressent aux autres pays, y compris les mets nationaux, les coutumes, la musique, l’environnement politique. Ces interactions peuvent varier selon la façon dont s’établit le contact. Par exemple, si vous rencontrez une personne pour discuter d’affaires, la conversation pourrait se limiter à des sujets neutres. Par contre, si vous rencontrez des Canadiens par le truchement d’amis ou d’associations, le contact peut se révéler beaucoup plus approfondi.
    De par leur nature, les Canadiens s’intéressent vivement aux « autres » et ils vous demanderont probablement en premier lieu de quel pays vous venez. Ce type de question favorise l’affirmation de l’identité et l’établissement de l’appartenance. Cette question est également posée aux Canadiens d’autres régions et aux nouveaux arrivants au Canada. Les Canadiens ont une forte tendance à exprimer leur identité par la différenciation, soit en soulignant les différences entre les provinces ou en affirmant leur différence avec leurs cousins américains.
    L’humour doit être pratiqué avec prudence au Canada, ainsi que dans d’autres pays, d’autant plus que le sens de rectitude politique est très marqué dans de nombreux cercles sociaux. Accordez-vous le temps d’observer afin de bien saisir les limites acceptables de l’humour qui peut être pratiqué et, ainsi, éviter d’offusquer vos interlocuteurs. Il est important de noter que le sens de l’humour peut varier d’une région à une autre et même d’une ville à une autre. Dans l’Est du Canada par exemple, l’humour peut être discret, la sensibilité des personnes moins aiguë et leurs limites de tolérance plus élevées. De la même façon, au Québec, les limites et le seuil du sens de l’humour sont différents.
    À la première rencontre, vous devrez éviter de parler d’argent, de salaire, de religion et de politique et, surtout, du mouvement séparatiste. Les nouveaux arrivants au Canada peuvent choisir les sujets de discussion à la lumière des répliques de leur interlocuteur canadien.
    Point de vue canadien :De bons sujets pour aborder une conversation sont : le travail, la spécialisation professionnelle, le temps qu’il fait (un excellent sujet pour briser la glace), sa maison, les vacances, les sports (et plus particulièrement le hockey, le football américain, le base-ball, les sports aquatiques et de plus en plus le soccer) ainsi que les activités de loisirs. En règle générale, les Canadiens ne parlent pas de leur salaire ou de leurs finances personnelles, ni de leurs émotions. Pour certains, le mariage et les enfants sont des sujets trop personnels pour en discuter avec un étranger.
    En règle générale, il est préférable de maintenir un niveau de conversation assez léger et, si possible, plutôt divertissant. Les personnes qui tiennent à discuter d’un sujet en profondeur poseront des questions en ce sens. Dans tous les cas, il vaut mieux ne pas discuter trop sérieusement d’un sujet.
    Les sujets de discussion appropriés varieront selon les interlocuteurs. La plupart des Canadiens sont assez bien informés sur la politique locale et nationale, mais plusieurs ne s’y intéressent absolument pas. Vous entendrez beaucoup de Canadiens se plaindre concernant la politique et les politiciens, mais ils n’en demeurent pas moins très sensibles à la perception qu’ont les étrangers de leur pays. Ainsi, il vaut mieux ne pas vous laisser aller à critiquer le Canada. Beaucoup de Canadiens ont voyagé à l’étranger et ont connu différents degrés d’exposition aux us et coutumes des autres pays. Plus ils ont voyagé, plus ils sont curieux de connaître les perceptions des étrangers sur leur pays. Je ne vous recommanderais pas cependant d’en faire le principal sujet de conversation.
    Les Canadiens sont souvent très fiers de la beauté des paysages de leur pays et de leur capacité de s’adapter à des températures parfois très froides. Les musiciens, écrivains, producteurs de cinéma et acteurs (humoristes plus particulièrement) constituent aussi une importante source de fierté nationale. Les hommes canadiens sont fiers de la bière canadienne et du hockey, et les femmes le deviennent de plus en plus. Les Canadiens, en général, n’apprécient pas qu’on les confonde avec les Américains.
    Si vous voulez impressionner des Canadiens, montrez-leur que vous avez bien cerné les différences entre eux et les Américains. La plupart des Canadiens se considèrent plus humbles, plus drôles, plus tolérants et moins agressifs que les Américains. Toutefois, je ne vous recommande pas de verser dans l’excès en critiquant les Américains. L’économie du Canada est largement tributaire de celle des États-Unis et d’importants liens culturels et historiques se sont tissés entre les deux pays. De plus, beaucoup de Canadiens ont des parents qui vivent aux États-Unis.
    Les Canadiens adoptent généralement un comportement de rectitude politique et accordent beaucoup d’importance au principe d’équité, quoique cela varie d’une région à une autre. Vous devrez présenter votre point de vue avec beaucoup de prudence lors des discussions portant sur les classes sociales, la discrimination raciale et autre, ainsi que le régime de soins de santé. Les Canadiens considèrent que leur société est très tolérante et qu’elle est davantage concernée par les questions sociales que la société américaine.
    Les généralisations concernant le peuple canadien peuvent aussi exacerber les sensibilités régionales. Les Canadiens de la région centrale du pays estiment représenter les intérêts de l’ensemble du pays. Les Québécois, les gens des provinces maritimes, du Nord, de la côte ouest, de l’Ouest et des Prairies défendent souvent des points de vue divergents et n’hésitent pas à relever les différences. On remarque une dynamique semblable entre Toronto et les villes de sa banlieue. On note également d’importantes différences culturelles avec les autres grandes villes.

    2. Question sur le style de communication :

    Que dois-je savoir à propos des communications verbales et non-verbales?
    Point de vue local :Les Canadiens préservent jalousement leur « bulle » d’espace personnel ainsi que leur vie privée, ce qui fait d’eux des personnes généralement très réservées. Il leur faut un certain temps avant de s’ouvrir aux inconnus et aux nouveaux arrivants, ce qui ne signifie pas pour autant que le peuple canadien n’est pas un peuple accueillant. Les Canadiens sont en général polis et civilisés. Ainsi, la discussion au cours d’une première rencontre ne portera que très rarement sur des aspects personnels de leur vie, tels que leur salaire, leur poids corporel, leur régime alimentaire, leur condition de santé, etc., mais cela peut changer au fur et à mesure que la relation évolue ou si l’objet de la rencontre y est propice.
    Lorsqu’on fait la queue dans un endroit public, comme dans une banque, on garde une distance d’au moins 14 pouces entre soit et les autres et certaines personnes requièrent plus d’espace. Cette règle doit être observée lorsque l’on discute avec des Canadiens et plus particulièrement encore lorsqu’un homme s’adresse à une femme. Les hommes et les femmes protègent leur bulle, parfois en donnant un signal actif et d’autres fois par un langage du corps plus subtil qui peut être facilement observé en tout temps. Les règles varient selon la province. Par exemple, au Québec, les gens n’ont généralement pas besoin d’une si grande bulle et ils sont plus portés à se toucher que les autres Canadiens. Les Québécois et les Québécoises favorisent un accueil plus physique en se faisant des étreintes et des bises. Ils font la bise aux étrangers après seulement quelques rencontres.
    Les hommes ont tendance à gesticuler plus que les femmes en parlant et, de même, les jeunes gesticulent plus que les personnes d’un certain âge. D’une façon générale, les Canadiens respectent un certain décorum dans les endroits publics et n’enfreignent ce code que dans des situations exceptionnelles. Le contact visuel est perçu comme une manifestation de respect et de sincérité. Il confirme également un engagement sincère entre deux personnes. Les différents aspects de la communication, et plus particulièrement le ton de la voix et le contact visuel, s’inscrivent dans une dynamique complexe tenant compte du sexe de l’interlocuteur et de sa classe sociale. Les personnes qui jouissent d’un plus grand prestige peuvent se permettre d’enfreindre les règles et donnent en quelque sorte le ton de la rencontre.
    Point de vue canadien : Les Canadiens sont très différents les uns des autres. L’environnement ethnique et le lieu de résidence déterminent, dans une large mesure, le niveau d’aisance des Canadiens et des Canadiennes avec leur expression corporelle. Toutefois, d’une façon générale, les Canadiens s’attendent à un comportement poli et respectueux de la part des autres et envers la propriété d’autrui. Les gens sont en général très conscients de leur espace vital (ni plus, ni moins que la longueur d’un bras), et plus particulièrement lorsqu’ils se trouvent en présence de personnes qu’ils ne connaissent pas. Il est sage d’observer attentivement le degré d’aisance d’une personne en ce qui a trait au contact physique et sa préférence concernant l’espace à respecter entre elle et vous.
    Les Canadiens ne maintiennent pas un contact visuel constant. Ils considèrent toutefois comme un signe de malhonnêteté ou d’insécurité le fait qu’une personne refuse ou refrène un contact visuel.
    Les Canadiens méprisent quelques habitudes personnelles courantes dans certaines cultures comme se racler la gorge d’une façon agressive, ne pas porter de déodorant, roter en public, faire du bruit en buvant, mâcher en ouvrant la bouche, et cracher.
    Les Canadiens et les Canadiennes se saluent généralement en se serrant la main, particulièrement en public ou dans le milieu de travail. Dans certains cas, et plus particulièrement chez les francophones entretenant une relation d’amitié, les hommes et les femmes se font la bise sur chaque joue. Les anglophones, eux, sont parfois portés à se faire une accolade entre bons amis. Les hommes ne sont pas portés à se toucher au-delà de la traditionnelle poignée de mains, à moins d’avoir atteint un niveau élevé d’aisance avec cette personne ou de pratiquer un sport ensemble. Cette règle s’applique également pour les contacts entre hommes et femmes. Les femmes ont toutefois plus de latitude dans l’application de ces règles. Cependant, se tenir par la main ou maintenir un contact physique prolongé avec une personne est réservé aux relations intimes ou au milieu familial. Les membres de la famille maintiendront souvent un contact physique très proche avec les jeunes enfants.
    Beaucoup de Canadiens n’apprécient pas les gens qui gesticulent beaucoup lorsqu’ils parlent et associent même cette habitude à une manifestation d’insécurité. Les Canadiens s’attendent toutefois à ce que leurs interlocuteurs provenant d’une autre culture parlent davantage qu’eux avec leurs mains et leur corps. Le fait de mentionner la possible différence peut être une façon d’évaluer les réactions des gens.
    L’un des gestes à éviter est de bouger son index de gauche à droite car il est habituellement utilisé avec les enfants pour leur faire comprendre qu’ils ne doivent pas faire ceci ou cela.

    3. Question sur l'expression des émotions:

    Les démonstrations d'affection, de colère ou d'autres émotions sont-elles acceptables en public?
    Point de vue local :Dans la logique du sens marqué de la bulle personnelle et de la prudence protestante, les Canadiens ne sont généralement pas portés à exprimer des marques d’affection en public. En fait, des personnes que je ne connaissais pas m’ont déjà reproché verbalement d’avoir embrassé mon amoureux dans la rue.
    Les Canadiens acceptent implicitement les marques d’affection « positives, mais neutres » comme, par exemple, lorsque de vieux amis se retrouvent après un certain temps, les félicitations pour les réussites, etc. Les Canadiens n’ont pas l’habitude de crier en public à moins qu’ils soient en état d’ébriété ou qu’ils fassent une crise de rage au volant. Les gens n’hésitent pas à faire intervenir la police dans les cas de violence ou d’attaque (verbale ou physique). Ils évitent en général les conflits et les confrontations et ne sont pas portés à intervenir directement.
    Les règles régissant les réactions et l’expression d’émotions et de marques d’affection sont à peu près les mêmes dans le milieu de travail (secteur public ou privé). Les Canadiens apprécient beaucoup le décorum, ce qui pose des limites quant aux types de marques d’affection que l’on peut donner en public. Les Canadiens et les Canadiennes se saluent en se donnant une poignée de main, sans considération au sexe ou au rang social. Les collègues de travail qui se connaissent bien se permettent parfois des marques d’affection plus ouvertes, dont la bise (habituellement deux bises, à savoir une sur chaque joue).
    Point de vue canadien :Les Canadiens n’apprécient généralement pas l’agressivité au volant ni les personnes qui démontrent un comportement agressif. Ils sont peu tolérants à l’endroit des personnes qui crient après les autres ou qui manifestent leurs émotions de façon déplacée en public. Beaucoup d’anglophones ne sont pas à l’aise avec les débordements d’émotions, surtout lorsqu’ils ne connaissent pas bien la personne. Au Québec et dans diverses communautés d’immigrants, les émotions sont généralement plus librement exprimées.

    4. Question sur le code vestimentaire, ponctualité et la formalité (Protocole social)


    Que dois-je savoir à propos du milieu de travail (la tenue vestimentaire, les délais, la formalité, etc.)?
    Point de vue local :D’une façon générale, le Canada est un pays où les rapports entre les gens sont relativement informels et décontractés. Les employés féminins et masculins portent des vêtements de ville ou de style assez décontracté. Les citadins s’habillent en général d’une façon plus élégante que les gens qui habitent dans les régions rurales. Les femmes portent un maquillage assez léger et leurs vêtements sont de style assez conservateur et confortable. Il n’est pas rare de voir les jeunes femmes porter des vêtements décolletés et flatteurs, surtout à l’école. Les jeunes hommes s’en tiennent aux tenues acceptées, telles kakis et chinos, mais adoptent également le veston sport et la veste. En général, les Canadiens portent des vêtement très foncés et sobres. Pendant l’été, le blanc et les couleurs vives sont acceptés.
    Tout en tenant compte de l’attitude décontractée mais réservée des gens du pays, certaines règles de base s’appliquent lorsqu’on rencontre un Canadien ou une Canadienne pour la première fois. Ces règles sont les suivantes :

    • s’adresser à la personne en disant Monsieur ou Madame suivi de son nom de famille et utiliser, lorsqu’il y a lieu, son titre (p. ex. Docteur) et ce, tant que cette personne ne vous invitera pas à vous adresser à elle d’une façon moins formelle;
    • vous présenter à l’heure aux rendez-vous (si possible, 5 à 10 minutes à l’avance). Les Canadiens accordent beaucoup d’importance à la ponctualité et les retards laissent une mauvaise impression, sauf lorsqu’il y a des circonstances atténuantes;
    • parler d’une façon directe et affirmative pour éviter les malentendus, sans pour autant être agressif.

    Ces formalités céderont graduellement la place à une relation plus détendue. Les Canadiens et les Canadiennes d’un plus jeune âge, qui ont tendance à établir une relation plus égalitaire, s’adresseront dans de nombreux cas à leurs directeurs et supérieurs par leur prénom. Plus souvent qu’autrement, le niveau de conformisme de la relation est déterminé par la personne qui occupe un rang supérieur.
    Les Canadiens accordent aussi beaucoup d’importance au respect des délais – un incontournable dans ce pays.
    Point de vue canadien :Les habitudes et le rythme de travail varient selon les endroits, mais il est important d’être propre. La plupart des Canadiens et des Canadiennes travaillent dans des environnements assez décontractés en termes de code vestimentaire et de formalités. Toutefois, le port de culottes courtes et de jeans n’est pas courant dans les lieux de travail. Les femmes s’abstiennent généralement de porter des vêtements très moulants ou révélateurs, bien que cela dépende des individus, du lieu de travail et du secteur d’activités.
    Les Canadiens ont tendance à s’adresser à une autre personne par son prénom, mais il vaut mieux s’adresser à une personne qu’on ne connaît pas ou peu, et plus particulièrement à ses supérieurs, en utilisant l’expression Monsieur ou Madame (ou Docteur) suivi du nom de famille. En anglais, l’expression « Ms. » est utilisée dans le cas d’une personne dont on ne connaît pas l’état civil (qui est d’ailleurs considéré privé). En français, on dit simplement « Madame » à toutes les femmes. En anglais, il ne faut jamais s’adresser à une femme en disant « Madam ou Madame », car ce mot est souvent utilisé d’une façon sarcastique et irrespectueuse et désigne par surcroît la gérante d’une maison close!
    La culture québécoise est plus hiérarchisée que la culture anglo-canadienne. Le vouvoiement est souvent utilisé pour s’adresser à une personne que l’on ne connaît pas ou peu et à une personne plus âgée (surtout dans les milieux ruraux). Par contre, le tutoiement, une forme plus familière, est plus couramment utilisé au Québec qu’en France et dans d’autres pays d’expression francophone.
    Beaucoup de lieux de travail permettent un certain degré de latitude quant aux heures de travail et à la ponctualité. Toutefois, les Canadiens sont en général diligents au travail et les discussions de couloir sont associées à un comportement délinquant. Il est considéré qu’on ne doit pas perdre indûment le temps pour lequel l’employeur nous paie. Les Canadiens accordent beaucoup d’importance au service à la clientèle qui doit être rapide, courtois et efficace. On s’attend souvent à ce que les employés fassent des heures supplémentaires, surtout ceux qui occupent des postes de direction. Les retards ne sont pas bien perçus mais, cela dépend du lieu de travail. Un retard occasionnel de 5 ou 10 minutes (avec une bonne justification) est toléré.

    5. Question sur la manière de gérer les situations ou les choses :

    Quelles sont les qualités les plus recherchées chez un supérieur/directeur local? Comment saurais-je de quelle façon mon personnel me perçoit?
    Point de vue local :Le Canada est un pays où l’innovation et l’engagement au travail sont hautement valorisés, tant dans le milieu de travail qu’à l’extérieur de celui-ci. La combinaison gagnante pour les directeurs/supérieurs comporte un niveau élevé d’études, une solide expérience, l’engagement au travail et un certain charisme. Comme dans les autres grands pays industrialisés, les Canadiens accordent de plus en plus d’importance au fait d’avoir plusieurs diplômes. Ainsi, il n’est pas rare de rencontrer des jeunes gestionnaires et des gestionnaires d’expérience comptant deux ou trois diplômes universitaires et certains sentiront le besoin d’aller chercher une formation d’appoint pour demeurer concurrentiels sur le marché du travail et augmenter leurs perspectives d’emploi et de promotion. Ainsi, les nouveaux arrivants au Canada auront plus de chances de se démarquer sur le marché du travail s’ils ont les diplômes pertinents en poche.
    Pour pouvoir faire sa marque et relever convenablement les défis posés par une culture nouvelle dotée d’une éthique du travail et de codes comportementaux différents, le gestionnaire doit avoir du charisme, faire preuve de diplomatie et de tact et de sensibilité culturelle. Le directeur saura ce que ses employés pensent de lui selon le degré d’ouverture des employés, le nombre d’employés et la culture de l’organisation. Certains milieux de travail convoquent régulièrement des réunions de tout le personnel dans le cadre desquelles les employés expriment leurs opinions à l’égard d’une décision ou d’une mesure prise par la direction. Lorsque la question est de nature délicate, certains employés exprimeront leurs opinions tandis que d’autres n’oseront le faire de crainte de compromettre leur sécurité d’emploi. Le franc-parler et l’assurance des Canadiens doivent être utilisés de façon stratégique dans les situations difficiles.
    Les Canadiens et les Canadiennes s’attendent de leur gestionnaire qu’il règle les conflits d’une façon constructive de manière à minimiser les interruptions de travail. En leur qualité de personnes investies du pouvoir, les gestionnaires doivent prêcher par l’exemple. Ils doivent respecter les délais impartis et suivre à la lettre les procédures et les règlements.
    Point de vue canadien :Les compétences professionnelles et académiques sont des atouts importants dans les milieux professionnels canadiens mais l’expérience compte beaucoup également. Vous serez jugé en fonction de votre performance et de votre capacité à bien faire votre travail. Les Canadiens accordent relativement peu d’importance à l’âge, au statut social et au réseau de connaissances, mais il ne faut pas pour autant en sous-estimer l’importance.
    Le travail d’équipe est souvent considéré comme la forme de travail idéale. Une personne qui agit comme si elle savait tout sera souvent considérée comme une personne qui manque de collaboration, voire arrogante et inflexible. La confiance en soi est importante mais il faut également une certaine dose d’humilité et une bonne capacité d’écoute. Les Canadiens et les Canadiennes apprécient davantage un style de gestion basé sur l’accessibilité et la volonté de régler les problèmes, qu’un style de gestion autoritaire.
    Les mêmes qualités s’appliquent à un directeur non canadien. Les employés canadiens s’attendront toutefois à ce que le directeur non canadien s’adapte à l’environnement canadien étant donné qu’ils ne font pas vraiment la distinction entre les étrangers et les immigrants.

    6. Question hiérarchie et la prise de décision :

    Au travail, comment sont prises les décisions et qui les prend? Est-il convenable d’aller consulter mon superviseur immédiat pour obtenir des réponses ou de la rétroaction?
    Point de vue local :En règle générale, les décisions importantes sont prises par les gestionnaires. Certaines entreprises consultent au préalable leurs employés et tiennent parfois compte de leurs opinions, ce qui n’empêche pas ces derniers de contester les décisions prises s’ils ne sont pas d’accord avec celles-ci. Le cas échéant, les gestionnaires veilleront à tenir compte des nouveaux points de vue exprimés.
    Tant les employés que les membres de la direction proposent des pistes de solution ou de décision. Ces pistes sont généralement formulées dans le cadre d’une réunion, d’une consultation ou d’un sondage. Beaucoup d’employeurs valorisent et récompensent la participation et l’initiative qui peuvent prendre la forme de questions ou de suggestions ou encore l’offre d’une solution de rechange. Toutefois, même si la participation est encouragée, celle-ci peut être limitée par la structure de l’organisation, surtout là où la culture des hiérarchies est plus prononcée (celle-ci étant généralement tributaire des niveaux de scolarité et de l’expérience).
    Les employés d’un jeune âge s’attendent à pouvoir compter sur une personne, un mentor en quelque sorte, qui les aidera à cheminer dans leur carrière. Ils s’attendent également à ce qu’on valorise leurs contributions et leurs idées, même si les occasions, comme nous l’avons vu, sont parfois assez limitées.
    Les organisations non gouvernementales (ONG) font des efforts pour niveler leurs structures hiérarchiques et travaillent autant que possible en consensus. Ce type de situation est plus recherché qu’il n’existe en pratique. Les Canadiens estiment que l’autorité peut être remise en question et n’hésitent pas à soulever des objections lorsqu’il y a lieu de le faire. Le succès de ces interventions dépend dans une très large mesure de la crainte/du respect de l’opinion publique.

    Point de vue canadien :Les décisions sont généralement prises par les gestionnaires. Il peut exister une corrélation directe entre l’importance de la question et le niveau d’autorité auquel la décision doit être prise. Le consensus est apprécié, mais non obligatoire.
    La société canadienne a généralement la perception que ce sont les jeunes qui ont beaucoup d’idées, mais que les personnes plus âgées ont plus d’expérience et peut-être aussi plus de connaissances. L’initiative est fréquemment valorisée, surtout dans le secteur privé où les employés sont encouragés à présenter et développer leurs idées. La latitude accordée aux employés dépend toutefois du secteur, de l’importance du travail ou de l’idée, de la taille de l’entreprise ou de l’organisation ainsi que du style de gestion du gestionnaire. Les superviseurs font souvent fonction de répartiteur et de filtre d’idées.
    Il est tout à fait acceptable de consulter son superviseur pour obtenir des réponses ou de la rétroaction, mais attendez-vous à être au préalable invité à présenter votre propre analyse de la situation. Dans certains cas, le superviseur s’attendra à ce que vous fassiez preuve d’initiative et que vous soyez capable d’effectuer le travail avec un minimum de supervision. La situation variera selon le lieu de travail et le gestionnaire et vous auriez avantage à demander dès le départ ce qu’on attend de vous.

    7. Question sur la religion, la classe, l'ethnicité et le sexe (Rapport de genre ou rapport d'hiérarchie homme femme, on dit souvent sexe le genre masculin ou feminin)

    Décrivez brièvement l’attitude des gens de l’endroit à l’égard des facteurs suivants et leurs répercussions en milieu de travail : L’égalité des sexes, la religion, les classes sociales, et l’origine ethnique.
    Point de vue local :Le Canada est très diversifié au point de vue ethnique et religieux. Presque tous les pays du monde sont représentés dans la mosaïque canadienne. Malgré cette diversité, le Canada est un pays où les conflits sont relativement inexistants. La population en général fait preuve de grande tolérance à l’endroit de la diversité et a une approche très libérale face aux enjeux sociaux et politiques. Il ne faut pas pour autant conclure qu’il n’existe aucun conflit ni controverse ou, encore, que la population a un point de vue unanime sur toutes les questions.
    Égalité des sexes :
    Les grandes villes démontrent une plus grande tolérance et même un plus grand soutien à l’égard des différentes orientations sexuelles, y compris à l’endroit des couples de même sexe ou de la Journée de la fierté gay. La même attitude s’applique vis-à-vis des femmes et des hommes qui occupent des emplois non traditionnels. Malgré cette évolution de la mentalité, les femmes demeurent encore aux prises avec ce qu’on appelle les barrières invisibles qui limitent leur accès à certains postes de cadres.
    Religion :
    L’environnement de la plupart des milieux de travail est laïque et la religion est une question strictement personnelle. La plupart des congés fériés au Canada sont directement liés à la religion chrétienne. Toutefois, les personnes d’autres confessions sont autorisées à prendre congé pour observer les congés religieux dictés par leur religion.
    Classe :
    Il existe au Canada des classes sociales tacites. Ainsi, les personnes appartenant aux classes sociales de bas niveau sont souvent reléguées à des emplois peu rémunérateurs qui les maintiennent dans leur condition sociale. On observe un degré élevé de civilité dans le milieu de travail en ce sens qu’aucune personne ne sera traitée comme un employé de troisième ordre en raison de sa condition socio-économique. Toutefois, la division des classes est plus marquée en dehors du milieu de travail et les liens sociaux et les amitiés de bureau sont généralement plus horizontaux que verticaux (vers le haut ou vers le bas). Le profil n’est pas toujours aussi classique en ce sens qu’il n’est pas figé dans le béton et peut varier selon le niveau d’instruction et d’autres facteurs.
    Origine ethnique :
    En ce qui concerne l’origine ethnique, la situation est encore plus compliquée. Les minorités visibles (qui sont au Canada les personnes qui ne descendent pas directement des Européens) sont de plus en plus intégrées dans le tissu social canadien. On trouvera des membres de ces minorités dans les secteurs public et privé, et d’importants efforts sont actuellement investis pour augmenter leur taux de représentation dans les postes de direction. Un peu comme pour les femmes, les membres des minorités visibles font face à un obstacle invisible à leur promotion ainsi qu’à des formes de discrimination voilée. Des politiques ont été adoptées et des mesures mises en place pour remédier à cette situation et de grands progrès ont été accomplis même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
    Un employé appartenant à l’une ou l’autre des minorités visibles peut s’attendre à obtenir les mêmes services que les descendants européens de la part des gouvernements, des banques, des hôpitaux et des maisons d’enseignement. De plus, il existe un mécanisme pour dénoncer toute situation d’abus ou de discrimination, le cas échéant.
    Point de vue canadien :Égalité des sexes :
    Il n’est pas rare de voir des femmes occuper des postes aux différents niveaux de la hiérarchie, quoique certaines soient encore confinées dans les emplois plus précaires, moins bien rémunérés et moins spécialisés. Le traitement diffère énormément entre les secteurs et les lieux de travail. Les femmes hautement diplômées et ambitieuses sont encore confrontées aux réseaux des « vieux copains » qui occupent les échelons plus élevés. On compte quand même un nombre assez imposant de femmes à des postes de décision. Dans de nombreux milieux de travail, femmes et hommes sont encouragés à faire preuve d’initiative et à prendre des décisions.
    Les avances sexuelles en milieu de travail sont considérées déplacées et menaçantes et peuvent donner lieu à des plaintes au criminel et à des poursuites judiciaires; la loi protège les femmes à cet égard. Il est donc sage d’éviter toute référence à la sexualité ou à l’apparence, à moins d’être assez intime avec la personne.
    Religion :
    On note de plus en plus au Canada une très grande diversité de croyances religieuses. De fait, la Constitution du pays a donné à certaines religions le droit de fréquenter des écoles confessionnelles publiques. Avec l’évolution de la société canadienne et l’arrivée de nouveaux groupes confessionnels on assiste à des revendications de la part de certains groupes.
    Il est sage d’être respectueux et de faire preuve de sensibilité en toute circonstance vis-à-vis de cette diversité. La plupart des Canadiens considèrent qu’il est important de respecter les autres quelle que soit leur appartenance religieuse, et considèrent que la croyance religieuse est un sujet privé. Les Canadiens ont tendance à faire une distinction marquée entre le travail et la vie privée et toute discussion de nature religieuse est généralement évitée. De nombreux Canadiens, peu importe leur héritage religieux, ne sont pas pratiquants.
    Classe :
    Beaucoup de Canadiens sont très incommodés lors de discussions au sujet des classes sociales et préfèrent de loin s’identifier à la classe moyenne, qu’ils y appartiennent ou non. La classe sociale d’une personne est essentiellement en fonction de son niveau de scolarité et de son revenu, quoique le réseau de connaissances est important pour les membres de la classe moyenne supérieure et supérieure. L’environnement de travail est habituellement organisé suivant une certaine hiérarchie et ceux qui se trouvent aux échelons supérieurs de la hiérarchie sont généralement plus instruits que ceux qui se trouvent à des échelons inférieurs. Dans tous les cas, on s’attend à ce que le traitement réservé aux différents employés soit équitable.
    Origine ethnique :
    Au Canada, l’origine ethnique est un concept qui a beaucoup évolué et peut référer aux deux peuples fondateurs (les Anglais et les Français – la division dépassant le cadre linguistique), à la différence entre les Canadiens de descendance européenne/colons et les autochtones et, plus récemment encore, aux « Blancs » ou Canadiens d’origine européenne par rapport aux Canadiens d’origine non européenne. Les politiques canadiennes envers l’immigration ont créé une diversité ethnique incroyable, surtout dans les centres urbains.
    Dans les lieux de travail bilingues (anglais-français), la langue est probablement le principal facteur de division. La socialisation se fait souvent entre personnes de même expression linguistique. Dans les milieux de travail unilingues, qui soit dit en passant sont majoritaires, la région, les considérations culturelles et les attentes concernant les capacités linguistiques détermineront en grande partie jusqu’à quel point les anglophones et les francophones se verront travailler ensemble. La maîtrise des deux langues officielles constitue maintenant un important critère d’embauche à la Fonction publique fédérale.
    Personnellement, ayant essentiellement travaillé dans des milieux « blancs », je ne saurais dire dans quelle mesure l’origine ethnique constitue un problème en milieu de travail, sinon qu’il s’agit d’une question assez complexe. Il existe certainement dans le milieu de travail de la discrimination fondée sur la race ou sur l’ethnie. Dans de nombreux cas, la composition ethnique d’un milieu de travail dépend du secteur, certains secteurs étant considérés plus ou moins accessibles à certaines minorités visibles. Le gouvernement fédéral s’efforce actuellement d’augmenter la représentation des minorités visibles dans la fonction publique. Auparavant, les minorités ethniques ne bénéficiaient pas des mêmes réseaux de personnes d’influence et de contacts que les personnes de descendance européenne. Cette situation semble changer rapidement avec l’augmentation dans la population active de la représentation de membres qualifiés appartenant à des minorités ethniques. La vulnérabilité relative des minorités ethniques dans le milieu de travail est assez pernicieuse et passe relativement inaperçue.
    La situation des peuples autochtones au Canada est davantage problématique et complexe.

    8. Question : Comment établir une bonne relation avec les Canadiens?

    À quel point est-il important d’établir une relation personnelle avec un collègue ou un client avant de faire des affaires avec cette personne?

    Point de vue local :Il est très important d’établir et de cultiver de bonnes relations avec les personnes avec lesquelles on souhaite faire affaires. Le type et la profondeur de ces rapports varieront selon le type de l’entreprise. Cela se fait souvent par moyen d’une invitation à un repas et c’est la personne qui invite qui paie habituellement l’addition. Certaines sociétés/institutions font passer les entrevues d’embauche au restaurant et assument le coût du repas. Un fournisseur qui rencontre son client au restaurant prendra généralement l’addition à sa charge.
    D’une façon générale, le restaurant constitue un bon endroit pour entrer en relation avec des Canadiens. La plupart des Canadiens s’attendent à assumer le coût de leur repas au restaurant. Les restaurants sont considérés comme un territoire neutre, tout comme les cinémas et les salles de concert. Il est important d’établir dès le départ les limites afin d’éviter tout malentendu. On ne doit accepter une invitation à la résidence d’une personne ou l’inviter à sa résidence que lorsque les limites de la relation sont très bien définies et comprises. Les hommes et les femmes doivent être conscients du risque d’accusations pour harcèlement sexuel ou autre type de comportement inapproprié.
    Il est également important d’établir de bonnes relations avec différents membres de l’organisation, allant du concierge aux gestionnaires; ils forment tous un important réseau de soutien dans le milieu de travail. Pour entrer en relation avec les concierges, par exemple, il suffit de les saluer à votre arrivée ou à votre départ du bureau et de jaser à l’occasion avec eux. On peut également les inviter aux activités spéciales organisées par le bureau. Pour arriver à établir un bon rapport avec une adjointe ou un adjoint administratif (l’expression secrétaire n’est plus considérée politiquement correcte au Canada), il est important de leur exprimer d’une façon régulière notre appréciation pour leur travail et leur contribution.
    Point de vue canadien :Il est important lorsque l’on se présente à un collègue ou à un client de bien communiquer les motifs de notre présence. Cette introduction doit être brève et sera rapidement suivie par la discussion d’affaires. Un peu de bavardage peut contribuer à briser la glace.
    Les relations en milieu de travail, qui se tissent essentiellement entre collègues, sont souvent tenues bien à part des relations personnelles. Les gens font cette distinction afin de protéger leur vie privée. Une relation personnelle avec un client (par opposition à de bons rapports professionnels) serait inhabituelle dans beaucoup de milieux de travail canadiens.

    9
    Question :

    Dans ce pays, j’aimerais en savoir plus sur la culture et sur le peuple. Quelles activités pouvez-vous me suggérer?
    Point de vue local :

    En raison de son caractère multiculturel, le Canada offre une multitude de possibilités et d’expériences culturelles. Les plus visibles sont des expressions culinaires et culturelles (écriture, musique, cinéma, vêtements). Au Canada, on peut facilement prendre un petit-déjeuner chinois (dim sum), un déjeuner (aussi appelé dîner et lunch) libanais (shawarma) et un dîner (aussi appelé souper) italien (fettuccini Alfredo ou Risotto aux champignons). Ceux et celles qui préfèrent des mets plus régionaux trouveront d’excellents restaurants pour déguster des moules, un bon poisson, un homard, un fish’n chips (poisson et frites) des Maritimes ou une généreuse portion de poutine du Québec. Bien que ce ne soit pas tout le monde qui le fait, de façon générale, les Canadiens et les Canadiennes célèbrent en famille l’Action de Grâces, Noël et Pâques à l’occasion desquelles fêtes ils servent une bonne dinde bien juteuse avec sauce aux canneberges et, dans de nombreux cas, du riz sauvage ou de la farce.

    Le canotage constitue également un incontournable au Canada. En été, les amateurs de plein air font aussi du « portage » qui consiste à faire du canotage sur de longues distances et à transporter parfois le canot à dos pour passer à un autre cours d’eau. On trouve de nombreux parcs nationaux et provinciaux ainsi que des réserves fauniques avec installations de camping pour les campeurs amateurs et plus expérimentés.

    Bien sûr, vous ne pouvez penser faire un séjour au Canada sans assister à une partie de hockey, le sport national des Canadiens! Un autre incontournable canadien!

    La chanson « Summertime » de Gershwin contient une phrase qui dit « Summertime, when the living is easy » (l’été, il fait bon vivre). Cette phrase décrit bien la vie canadienne. Après un long hiver (6 à 8 mois), le Canada s’ouvre à une période très active de festivals musicaux et culturels. À Calgary, par exemple, on assiste au Stampede où des cow-boys chevauchent des taureaux et des chevaux sauvages. On pourra également assister à Montréal, à Toronto, à Vancouver, à Ottawa et à Edmonton à un bon festival de jazz, celui de Montréal étant de loin le plus important. Les amateurs d’humour apprécieront le festival « Juste pour rire » de Montréal et le festival « Ha-Ha » de Halifax. Il y a également la parade de la fierté gaie de Toronto qui se déroule en août de chaque année. Cette parade inaugure une série de journées d’activités culturelles dont le point culminant est la fête des Caraïbes, la plus grande fête en son genre de toute l’Amérique du Nord.

    Au niveau de la radio et de la télévision, je recommande la chaîne CBC (Canadian Broadcasting Corporation). Personnellement, au niveau de la radio, j’apprécie tout particulièrement « The House : the week on national politics », l’émission du matin de la radio (qui varie d’une ville à l’autre) – « As it happens », « the current », « The Vinyl Café » – pour ne nommer que ces émissions. À la télévision, mes émissions préférées sont « This Hour has 22 minutes », « Made in Canada », « The Nature of Things » et, bien sûr, « The National » avec Peter Mansbridge. Il faut bien sûr écouter les émissions dans les deux langues officielles du pays. CBC (réseau d’expression anglophone) et Radio-Canada (réseau d’expression francophone) constituent les meilleures sources d’information sur la culture canadienne et sur les grands enjeux de l’heure. Ces réseaux constituent aussi une alternative à l’omniprésence de la culture, des nouvelles et des émissions américaines à la télévision canadienne.
    Point de vue canadien :

    Les Canadiens sont de grands amateurs de sport. Ils apprécient également la vie de chalet et le camping. Vous pourrez facilement vous faire des amis canadiens en faisant partie d’une équipe ou un club sportif. Les Canadiens sont également très fiers de leurs musiciens et apprécient que des étrangers s’intéressent à leur musique. Les paroles des chansons pourront vous aider à comprendre comment les Canadiens se définissent. La littérature canadienne vous permettra également de découvrir l’histoire du pays, sa culture et la vie de ses habitants.

    Si vous allez au Québec, ne manquez pas l’expérience d’un repas à la cabane à sucre. Le festival de jazz de Montréal et les fêtes de la St-Jean (24 juin) rendront mémorable votre séjour à Montréal. Par ailleurs, aucune ville au pays ne fête aussi bien qu’Ottawa la Fête du Canada (1er juillet). Le Stampede de Calgary, qui se déroule au mois de juillet de chaque année, constitue également une attraction qui vaut le détour. Enfin, si vous visitez l’Île-du-Prince-Édouard, ne manquez pas la production Anne-of-Green-Gables (Anne aux pignons verts).

    En somme, les différentes parties du Canada ont chacune leur charme, leurs attractions et de magnifiques sites naturels à découvrir. Pour beaucoup d’étrangers, le Canada évoque la neige, des rivières, des forêts, et des montagnes. Même si le tourisme d’aventure est extrêmement populaire au Canada, j’encourage les non-Canadiens à visiter les petites et les grandes villes du pays et à s’imprégner de la diversité et de la grande beauté du pays. Ceci dit, ne laissez pas filer l’occasion de faire du canot-camping ou de louer, pendant quelques jours, un chalet près d’un lac et de vous y prélasser.Il est assez difficile de nommer les mets qui sont typiquement et exclusivement canadiens, car ces mets varient d’une région à une autre. La tourtière est un mets traditionnel québécois, et la fameuse « poutine » que vous devrez absolument goûter si vous allez au Québec. Les crêpes au sirop d’érable, le maïs en épi (ou blé d’Inde), et les tomates des champs (en été) sont des mets traditionnels. Une pâtisserie assaisonnée de sucre à la cannelle appelée « queue de castor » vaut le détour, tout comme les tartes maison, les tartelettes au beurre, les barres Nanaimo et les gâteaux au fromage. Mais moi, ce que je préfère avant tout, ce sont les biscuits aux brisures de chocolat!


  2. #82
    Anonyme
    Bonsoir à tous , j'ai une petite question qui me turlupine ahah.

    Voila 2 semaines que je rencontre des Québecois, tout ce passe bien on passe un bon moment , tous me demande si l'on va se revoir et ont l'air extrêmement ravie par ma réponse affirmative.
    Où est le problème me direz vous !? Et bien après ces jeunes hommes me font le coup du silence radio , 2 eme fois !
    Alors est ce une procédure dans la culture Québécoise ou bien dois je juste avoir conscience que leurs élans à mon égare n'était pas si intéresser que cela

    Merci à tous

  3. #83
    Avatar de Moumina
    49 ans

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    Message de Melozyva
    Excellente cette chanson!
    Bonjour
    comme je ne sais pas trop dans quel poste écrire, j’écris ici, car c’est un peu dans le même sujet. Mon ami et moi vivons en suisse et lui va partir deux semaines avec sa fille de 4 ans pour voir son frère qui a élu domicile au Canada. Mon ami est un grand et beau gar d’orgine Camerounaise et assez porté sur les femmes et ce qui en découle... j’ai vu que les femmes canadiennes draguaient beaucoup même dans la rue, abordaient sans soucis et donc j’omagine que les tentations doivent être grandes pour un homme avec une certaine libido. Loin de moi l’idée de pouvoir contrôler quoi que ce soit, c’est impossible mais je me demandais dans quel mesure ce qu’on m’a dit était vrai, sur les femmes canadiennes, parce que mes amis m’ont dit qu’en je ferais mieux de me separer de mon ami avant qu’il parte pour ne pas souffrir après... je sais qu’il m’aime et quand je lui ai proposer que tout ce qui se passe en vacances reste en vacances et qu’on peut faire une pause couple durant son séjour, il m’a dit que c’etait Hors de question mais je pense qu’ils n’a pas eu des amis comme moi pour lui parler des femmes canadiennes. Enfin bref, je suis une grande fille et je sais bien que les choses se passerons comme elles doivent se passer mais est-ce que mes amis disent la vérité ou est-ce qu’ils exagèrent juste pour me faire flipper? Est-ce que j’ai beaucoup de chance que mon ami perde la tête là-bas, contrairement à chez nous où c’est un mec dont j’en peux avoir confiance.
    Désolée, je me rend bien compte que c’est infantil et que je dois faire confiance et blablabla mais j’ai juste besoin d’avoir des opinions surtout sur ce que mes amis ont dit ... merci de ne pas me juger, je le fais déjà très bien toute seule 😉

  4. #84
    Avatar de Laulatousha
    Laula 31 ans

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    Salut,

    jai toruvee ton article super super et très intéressant

    je voulais te demander Montréal ça compte?

    Pck j’en ai rencontrer un et c exactement ce que tu expose
    il aime pas quand je dicte ou fais une petite jalousie
    et ne veux pas se mettre en couple mais ma parler de « Frenquenter « au début je pensais que il fais sa pour juste avoir ce qu’il veux mais non il me dis que il dois bien réfléchir avant et que c sérieux il lui faut minimum 1 mois c choquant tu trouve pas ?

    Tu pense que je perd mon temps où que il son comme ça ainsi que leur personnalité ?
    Help please je comprend pas du tt cette idée en faite ça me fais peur lol ca ressemble à sex friends .. on se rend pas des compte on se vois et puis au revoir et il parle jamais par msg et appel c frustrant..#perdu

  5. #85
    Avatar de Crocomax
    Karim 48 ans

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    Montréal, QC, Canada
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    Message de Moumina
    Bonjour
    comme je ne sais pas trop dans quel poste écrire, j’écris ici, car c’est un peu dans le même sujet. Mon ami et moi vivons en suisse et lui va partir deux semaines avec sa fille de 4 ans pour voir son frère qui a élu domicile au Canada. Mon ami est un grand et beau gar d’orgine Camerounaise et assez porté sur les femmes et ce qui en découle... j’ai vu que les femmes canadiennes draguaient beaucoup même dans la rue, abordaient sans soucis et donc j’omagine que les tentations doivent être grandes pour un homme avec une certaine libido. Loin de moi l’idée de pouvoir contrôler quoi que ce soit, c’est impossible mais je me demandais dans quel mesure ce qu’on m’a dit était vrai, sur les femmes canadiennes, parce que mes amis m’ont dit qu’en je ferais mieux de me separer de mon ami avant qu’il parte pour ne pas souffrir après... je sais qu’il m’aime et quand je lui ai proposer que tout ce qui se passe en vacances reste en vacances et qu’on peut faire une pause couple durant son séjour, il m’a dit que c’etait Hors de question mais je pense qu’ils n’a pas eu des amis comme moi pour lui parler des femmes canadiennes. Enfin bref, je suis une grande fille et je sais bien que les choses se passerons comme elles doivent se passer mais est-ce que mes amis disent la vérité ou est-ce qu’ils exagèrent juste pour me faire flipper? Est-ce que j’ai beaucoup de chance que mon ami perde la tête là-bas, contrairement à chez nous où c’est un mec dont j’en peux avoir confiance.
    Désolée, je me rend bien compte que c’est infantil et que je dois faire confiance et blablabla mais j’ai juste besoin d’avoir des opinions surtout sur ce que mes amis ont dit ... merci de ne pas me juger, je le fais déjà très bien toute seule 😉
    Je vis au Canada depuis plusieurs années et je peux vous rassurer que les canadiens femmes et hommes ne draguent pas dans la rue et que c'est très mal vu et pas du tout apprécié. Encore moins dans les lieux de travail et pour faire connaissance, les canadiens sortent dans les bars, les boites de nuit ou les clubs de sport(rarement).

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