1. #1
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    Bonjour,

    Ça fait maintenant quatre mois, bientôt cinq que je suis à Montréal. Comme j’expliquais dans l’un de mes messages, Montréal c’est comme n’importe où ailleurs, il faut le temps de s’adapter.
    Malheureusement l’adaptabilité ça n’est pas le fort de tous et l’effort de chacun.

    Le Canada n’a pas besoin de nous plus que d’autres migrants, mais les franco-canadiens un peu. Beaucoup même. En fait certains québécois ne l’avoueront pas mais l’espoir résident en nous français, algériens, malien…. Nous francophones de tout poil, de tout bord, de tout horizon. J’exagère ? Non, je désespère, regardez plutôt ces liens tout d’abords :


    Le déclin du français dans la région de Montréal - Amériquébec
    Nouvelles statistiques: la catastrophe du français à Montréal (ajout) | LouisPrefontaine.com
    Magazine MYSTERIOUS YANICK D (MYD)
    https://www.francophonie.org/Dans-le-monde.htm#h3b540b
    Historica
    L’enseignement du français langue seconde au Canada : points de vue du personnel enseignant | Rapports de recherche de l'ACPLS | Ressources et publications de l'ACPLS | Ce que fait l'ACPLS | L'ACPLS
    Personnes-ressources des organisations de soutien | Ressources Gnrales | Ressources pour enseignants

    Ce message s’adresse à vous francophone, sauvez la langue française ! Qu’on ne me parle pas de nationalisme, ça n’a rien à voir.

    Comment combattre au quotidien la fonte lente mais graduelle de la langue française? En exigent poliment avec le sourire un service en français. En parlant plus lentement à nos amis anglophones ou allophones qui font des efforts et ne pas passer à anglais pour le pratiquer, démontrer ses connaissances (pfff) ou simplement se montrer agréable. Vous ne les aidez en rien ! J’ai déjà vu faire ça, c’est en plus d’une totale impolitesse ! Sans compter tout les anglophones que j'ai croisés, qui apprennent le français mais se retrouvent vite à parler en anglais avec leurs amis... même francophones.

    Une connaissance québécoise, bilingue, couchsurfer et grand voyageur, membre du parti québécois me le disait encore : j’ai peur que mes enfants ne me parlent pas français. Il est le dernier à reprocher l’usage d’autres langues au contraire. Simplement cette habitude de vouloir faciliter la vie de l’autre… Par pitié, ne pensez pas que le français a et aura toujours sa place en Amérique, le temps est compté.

    Peut être vous demandez vous l’intérêt d’ouvrir un tel débat sur ce forum ? Qu’est ce qui a bien pu se passer pour que l’idée de venir vous en parler me germe à l’esprit ? D’abords parce que vous serez un bon pourcentage à vus installer définitivement ici. Mais c’est surtout ma visite au musée d’histoire de Montréal qui me pousse à vous écrire. Il n’y avait aucun parti pris lorsque le musée a décidé d’animer une exposition sur Les 300 ans de la rue Sainte-Catherine, sauf que j’ai eu un choque.

    Avant 1960, l’affichage au Québec de Rimouski à Montréal, de Trois-Rivières au Saguenay était en anglais et pourtant les francophones étaient bien plus nombreux. Si aujourd’hui la langue n’est pas morte, c’est que des personnalités comme René Levesque ou Maurice Richard n’ont pas baissé les bras. A leur manière, il se battait pour redonner une fierté à un peuple qui l’avait perdue.

    De bien grands mots me direz vous, pourtant de la frustration nait la haine. Beaucoup de québécois refusent l’indépendance ce que je conçois totalement mais la ferté francophone n’est pas indissociable de l’indépendance comme du nationalisme. De plus ce message n’est pas destiné aux futurs québécois mais aussi aux futurs ontariens, newfie, Yukonnais… Rien n’est gravé dans le marbre, tout est réversible. L’association franco-yukonnaise par exemple ne représente plus sa région à destination Canada, c’est le gouvernement anglophone qui s’en charge.

    Il y a une place pour nous ici en français si nous restons vigilants.


  2. #2

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    Le Français n'a même plus sa place en France, ça fait 20 ans que nos élites souhaitent que l'anglais ne soit plus une langue étrangère, à partir de là, comment veux-tu que la langue Française puisse résister dans une province qui s'américanise de plus en plus ? Tes exemples de résistance n'y changeront rien.

  3. #3

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    Je trouve ton initiative très bonne. C'est un sujet intéressant. Je travaille dans une boutique de souvenir à Québec. Aujourd'hui, et pour quelques jours encore, c'est le Carnaval de Québec. En fin de journée, à force de parler anglais avec les canadiens (des autres régions) et les américains; j'ai parler en anglais à des québécois et j'ai changer de langue durant la conversation. Je trouve ça affligeant, que ça soit au Québec ou ailleurs, dans les grandes villes touristiques, que les touristes ne parle pas un mots de la langue locale. Que l'anglais prenne une place de plus en plus importante, les raisons sont nombreuses, mais des canadiens où américains des États-Unis qui ne répondent pas "Bonjour" quand on leur parle, qui font comme si je leur parlaient dans un dialecte régional, cela m'énerve vraiment! C'est un problème de civisme me diront certains, d'éducation pour d'autres, mais c'est aussi une volonté affichée de montrer que le français n'est pas une langue appréciée et utilisée.
    Je suis, tout comme toi, très inquiet du peu de révolte que cette montée de l'anglicisme provoque dans cette région. Le peuple québécois est un peuple soumis et peu enclin à la révolte mais quand même. Se rendent-ils vraiment compte de ce qu'ils vont perdre.
    Quelle tristesse cet anglicisme! Déjà que le québécois vulgarise beaucoup le français, je leur souhaite bon courage aux québécois pour nous désigner leur singularité et leur "identité nationale" dans 25 ans!
    Car la langue c'est la base de toute culture,non?

  4. #4
    Avatar de jayo2k
    joaquim

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    Bof,
    C'est cette obdsession avec le Français-anglais qui à fait que Montréal est passé de la première ville Canadiènne et une ville puissante d'amérique du nord, à la 2eme ville canadienne et une ville banal d'amérique du nord...

    Ce truc de français en perdition est un mythe... Depuis l'intauration de la lois 101 dans les années 70, l'anglais n'à fait que de régresser a Montréal, il y a de moins en moins d'anglophonne...

    Ceux qui disent que l'anglais prend de l'importance sont ceux qui ne connaissent tout simplement pas montréal et qui pense que le coté anglais de Ville Marie représente tout Montréal... Seul quelque quartier à Montréal sont en majorité anglophone, le rest et la très grande majorité est Francophone.

    Certe l'anglais est le plus utilisé au centre ville (mes 2 boulots au centre ville, très peu parlaient français), mais dans la majorité, c'est le Français.

    ---------- Message ajouté à 05h54 ---------- message précédent à 05h51 ----------

    A force de se battre contre l'anglais, ils ont fini par oublier de dévelloper la ville.. Résultat, les institutions financières on migré vers toronto, la majorité aisé anglaise quite peut à peut le québec... Il y à plein de problème d'urbanisme à Montréal (il suffit de voir n'importe quel ville d'ontario), mais l'obsession sur l'anglais fait que l'on oublie les problème les plus importants et parlon que de l'anglais qui est en DIMINUTION à Montréal... Soit les polititiens sont incompétent, soit c'est un écran de fumé pour eviter de s'attaquer au vrais problème...

    Ceux qui pensent que montréal devien de plus en plus anglophonne sont ceux qui n'ont jamais quité le coin "ghetto Mgill" de ville marie...

  5. #5
    Anonyme
    ca fait 10 ans que la plupart des études chiffrées montrent que le nombre d'anglophones progresse au québec au détriment des francophones et donc tu es le seul à affirmer le contraire...

    je serai curieux de savoir sur quoi tu te bases pour affirmer cela ?

    en plus il n'y a aucune correlation entre urbanisme et pluri/mono-linguisme

  6. #6
    Avatar de jayo2k
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    Message de secondcup
    ca fait 10 ans que la plupart des études chiffrées montrent que le nombre d'anglophones progresse au québec au détriment des francophones et donc tu es le seul à affirmer le contraire...

    je serai curieux de savoir sur quoi tu te bases pour affirmer cela ?

    en plus il n'y a aucune correlation entre urbanisme et pluri/mono-linguisme
    Les anglophones du Québec ont toujours formé une minorité puissante qui se comportait souvent comme une majorité. Depuis quelques décennies, cette minorité s'est vu imposer un statut de minoritaire, ce qui n'a pas fait l'affaire de tous les membres de cette communauté. Beaucoup sont partis pour l'Ontario, particulièrement durant les années 1970 lors de l'instauration des lois linguistiques (1974 et 1977) et l'élection d'un parti souverainiste au Québec (1976). Lors du recensement de 2006, les anglophones formaient 7,7 % de la population du Québec. En principe, il y a des anglophones dans toute les régions de la province, mais la plupart des anglophones sont concentrés dans quelques régions.

    La question dmographique (Qubec)

    montre ton étude qui dit que les anglophone progresse...

    regarde l'histoire de montréal, sais tu pourquoi les banques et institutions financières (et donc l'argent) ont quitté montréal...?
    Tout simplement à cause de cette guguere francophone contre anglophone

  7. #7
    Anonyme
    les banques, ce n'est pas de l'urbanisme, ça s'appelle des entreprises

    la plupart des sièges d'entreprises sont à toronto, toutefois, la faible progression de l'urbanisme à Montréal ne s'explique pas l'opposition linguistique

    par ailleurs, les études, il y en a plein, les articles de presse qui en parlent aussi

    Le recul du pouvoir francophone | Mouvement Montréal français
    Langues vivantes : Le franais en progression dans le monde | Socit | Radio-Canada.ca
    Unis contre le recul du français | Le Devoir
    24h Montral Actualits - La Loi 101 pour contrer le recul du franais Montral
    L'Action nationale - Le recul du pouvoir francophone


    Le 5 décembre 2007, les nouvelles données du recensement de 2006 sur la langue ont confirmé l’évolution déclinante du français depuis 25 ans : les francophones, tels que définis selon la principale langue d’usage à la maison, ont connu un recul saisissant de leur poids au Canada. Par rapport à 1971, ce poids est passé de 26 % à 21 % en 2006. La même cause produisant le même effet, le poids des francophones a aussi diminué dans l’ensemble du Québec, passant de 83,1 % en 1971 à 81,8 % en 2006, soit une diminution de 1,3 % en 25 ans. En regard de la langue maternelle, le poids des francophones n’a même jamais été aussi bas depuis 1931. À 79,6 % en 2006, il est dorénavant tombé en-deçà du seuil des 80 %. Simplement entre 2006 et 2001, sur l’île de Montréal, le français défini selon la langue maternelle a connu un recul spectaculaire de 3,4 %. Représentant 49,8 % de la population insulaire, les francophones n’y sont maintenant plus majoritaires. Même les gains découlant des substitutions linguistiques en faveur du français n’y peuvent rien : selon la langue parlée le plus souvent à la maison, on observe un recul de 2,1 % de 2001 à 2006, alors que la proportion de francophones passait de 56,4% à 54,3%.

  8. #8
    Avatar de jayo2k
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    Message de secondcup
    les banques, ce n'est pas de l'urbanisme, ça s'appelle des entreprises

    la plupart des sièges d'entreprises sont à toronto, toutefois, la faible progression de l'urbanisme à Montréal ne s'explique pas l'opposition linguistique

    par ailleurs, les études, il y en a plein, les articles de presse qui en parlent aussi

    Le recul du pouvoir francophone | Mouvement Montréal français
    Langues vivantes : Le franais en progression dans le monde | Socit | Radio-Canada.ca
    Unis contre le recul du français | Le Devoir
    24h Montral Actualits - La Loi 101 pour contrer le recul du franais Montral
    L'Action nationale - Le recul du pouvoir francophone


    Le 5 décembre 2007, les nouvelles données du recensement de 2006 sur la langue ont confirmé l’évolution déclinante du français depuis 25 ans : les francophones, tels que définis selon la principale langue d’usage à la maison, ont connu un recul saisissant de leur poids au Canada. Par rapport à 1971, ce poids est passé de 26 % à 21 % en 2006. La même cause produisant le même effet, le poids des francophones a aussi diminué dans l’ensemble du Québec, passant de 83,1 % en 1971 à 81,8 % en 2006, soit une diminution de 1,3 % en 25 ans. En regard de la langue maternelle, le poids des francophones n’a même jamais été aussi bas depuis 1931. À 79,6 % en 2006, il est dorénavant tombé en-deçà du seuil des 80 %. Simplement entre 2006 et 2001, sur l’île de Montréal, le français défini selon la langue maternelle a connu un recul spectaculaire de 3,4 %. Représentant 49,8 % de la population insulaire, les francophones n’y sont maintenant plus majoritaires. Même les gains découlant des substitutions linguistiques en faveur du français n’y peuvent rien : selon la langue parlée le plus souvent à la maison, on observe un recul de 2,1 % de 2001 à 2006, alors que la proportion de francophones passait de 56,4% à 54,3%.
    la partie que tu à quoté ici montre très bien l'amalgame que font les "pro français"... Ceci est pour montrer la progression de l'anglais or que dans ton quote, il n'y a le mot anglais nule part...
    Cette baisse du français utilisé A LA MAISON est tout simplement dûe au fait qu'il y à plus de nouveau arrivant surtout à Montréal qui parle leur langue maternelle chez eux (arabe, lingala, swaïli....).
    Prend une population 100% Francophone, fait immigrer des gens venant du magrheb ou de l'afrique Francophone, et le %age de personne parlant français chez eux va automatiquement diminuer car ces immigrants parlent arabes, wolof, ou suniké chez eux..."
    Rien qu'avec le passage que tu a sélectionné tu démonte toi même ton argument.
    Faut savoir analyser les chiffres et prendre en compte l'évolution démographique...
    + d'immigrants = plus de langues maternel = proportions de personnes parlant français CHEZ EUX diminue...

    Et lis bien tes liens, nul part on dit que l'anglais augmente, on dit que le français comme langue maternel recule et ceci est normal comme je l'ai dis plus haut avec la hausse de l'immigration et donc des langues maternel venant d'ailleur...
    Et pour l'urbanisme.. tu ne semble pas avoir compris ce que j'ai dis... J'ai dis que le fait que l'on se focalise sur la guéguere linguistique, on oublie les vrais problèmes de sociétés tel que l'urbanisme....
    Je me trompe peut etre mais le fait est que ont fait (gouvernement séparatiste...) des débats et débats sur le français au lieu de se concentrer sur les états des routes, sur comment garder les immigrés qui pour une très grande partie, après quelque années au québec finissent par partir dans le canada anglais...

  9. #9
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    Nous allons de nouveau rentrer dans un débat polémique (et sans issue) mais je pense que les québécois francophones aiment leur langue maternelle. Bien évidemment, ils sont conscients que le reste de l'Amérique du nord parle anglais (et ensuite espagnols ou... chinois !). Qu'importe, ils aiment leur langue et souhaite la protéger autant que ce peut.

    Nous ne vivons pas ici depuis assez longtemps - et nous ne sommes pas non plus québécois - il est donc très difficile de comprendre tous les tenants de ce débat au Québec. On ne voit que la partie immergée de l'iceberg avec nos références historiques, culturelles, sociétales ou politiques.

    Si déclin du québécois il y a, il ne disparaîtra pas de notre vivant. La disparition d'une langue prend plusieurs dizaines de génération. Ceci dit, c'est tout à fait compréhensible qu'une partie de la population francophone du Québec soit soucieuse de cela et cherche à enrayer - sinon ralentir - sa chute.

    J'ai eu de nombreuses discussions avec des amis et collègues québécois au sujet de l'avenir de leur langue. Et si j'avoue être pessimiste pour eux, je comprends leur refus de céder. Pour moi, le problème est un simple constat de masse : l'état de force entre anglophone et francophone en Nord-Amérique est trop déséquilibré. Ce sera inexorable sauf bouleversement majeur dans la société ou le continent.


  10. #10

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    Message de mat2969
    Je trouve ton initiative très bonne. C'est un sujet intéressant. Je travaille dans une boutique de souvenir à Québec. Aujourd'hui, et pour quelques jours encore, c'est le Carnaval de Québec. En fin de journée, à force de parler anglais avec les canadiens (des autres régions) et les américains; j'ai parler en anglais à des québécois et j'ai changer de langue durant la conversation. Je trouve ça affligeant, que ça soit au Québec ou ailleurs, dans les grandes villes touristiques, que les touristes ne parle pas un mots de la langue locale. Que l'anglais prenne une place de plus en plus importante, les raisons sont nombreuses, mais des canadiens où américains des États-Unis qui ne répondent pas "Bonjour" quand on leur parle, qui font comme si je leur parlaient dans un dialecte régional, cela m'énerve vraiment! C'est un problème de civisme me diront certains, d'éducation pour d'autres, mais c'est aussi une volonté affichée de montrer que le français n'est pas une langue appréciée et utilisée.
    Je suis, tout comme toi, très inquiet du peu de révolte que cette montée de l'anglicisme provoque dans cette région. Le peuple québécois est un peuple soumis et peu enclin à la révolte mais quand même. Se rendent-ils vraiment compte de ce qu'ils vont perdre.
    Quelle tristesse cet anglicisme! Déjà que le québécois vulgarise beaucoup le français, je leur souhaite bon courage aux québécois pour nous désigner leur singularité et leur "identité nationale" dans 25 ans!
    Car la langue c'est la base de toute culture,non?

    Bonjour,


    La problématique ne date pas d'hier et avant de juger un peuple il faut connaitre son histoire!! Première des choses: je me souviens d'être né sous le lys et d'avoir vécu sous la rose. Nous étions une colonie française jusqu'en 1760. Depuis lors, nous somme une colonie anglaise (d'où la rose). Et qui écrit l'histoire d'après vous? Les vainqueurs bien entendu. On parle beaucoup de la victoire des anglais sur les plaines d'Abraham dans la ville de Québec, ceci pour nous rappeler notre plus grosse défaite. Mais, en réalité les canadiens-français réussirent durant l'hiver à reprendre contrôle de la ville en attendant les renforts de leur compatriote. Il n'y eu aucun renfort, la France a abdiqué. Pourquoi se battre pour "quelques arpents de neige"(Voltaire)?


    On a voulu nous assimiler, mais sans grand succès: nous étions trop nombreux pour l'occupation militaire anglaise qui ne parlait pas français. Il y avait un gouverneur qui parlait au nom de la couronne anglaise qui avait un droit absolu sur la colonie. Il y eu des patriotes en 1837-1838 qui ont fait une rébellion pour changer les choses et avoir plus de droit, mais au bout du compte ils se sont fait pendre pour la majorité pour montrer l'exemple.


    Depuis ce jour et jusque dans les années soixante, nous étions considéré comme étant les "nègres blanc d'Amérique". Pourquoi? Parce que l'église et les dirigeants anglais ont conclu un pacte. Les anglais nous laisserait tranquille en échange d'une servitude quasi totale de la part des canadiens-français. Nous devions retourner au travail manuel de la terre, du bois, journalier, etc. Nous avions aussi des médecins et des avocats, mais nous ne pouvions pas exercer aucun emploi relié a la finance ni au commerce. D'où l'expression "être né pour un petit pain". Le seul bon côté de ce pacte a été que notre taux de natalité a monté en flèche et nous a permit de survivre a l'assimilation pendant plus d'un siècle.


    Personne ou presque ne parlait anglais, car l'éducation n'était pas très valorisée, mais tout était affiché en anglais! Même s'il y avait moins de 1% d'anglophone dans certaines villes de la province. Cela fait seulement 34 ans que "La Charte de la langue française" a été adoptée. Moins d'une génération nous sépare de cette loi fondamentale définissant les droits linguistiques de tous les citoyens du Québec. Aux yeux du reste du Canada nous sommes et resterons toujours comme étant une minorité parmi tant d'autres au même titre que les chinois en Colombie-Britannique .... Pourquoi se forcer a parler une langue quand tout le monde comprend l'anglais?


    Nous sommes une nation, mais pas un pays. Nous sommes une province du Canada. Nous avons fait 2 référendums dont un, celui de 1995, qui a été perdu de seulement 1%. Il nous a été volé par le fédéral, mais bon c'est une autre histoire! Je ne trouve pas ça si soumis que ça, en rapport avec notre histoire.


    Tu parlais du fait que tu avais beaucoup de clients anglophones... C'est normal tu es dans la partie la plus touristique de tout le Québec..le plus drôle c'est que les Américains vont se forcer beaucoup plus que les Ontariens pour parler Français en général, même s'ils n'ont pas comme deuxième langue officiel le français. Je m'imagine en France près de la tour Eiffel, je suis pas mal certain que l'on parle beaucoup l'anglais dans ce secteur. Crois tu que c'est une volonté affichée de montrer que le français n'est pas une langue appréciée et utilisée. La montée de l'anglicisme se fait partout dans le monde et au cas tu ne le savais pas le Québec est entouré de régions anglophones, encore une fois nous ne sommes pas un pays et nos droits constitutionnels sont restreints. Si tu vas en Corse vas tu leur parler en Français?


    La langue est en train de se perdre, mais c'est un peu le cas partout a travers le monde: même en France!! J'ai bien hâte de comparer nos identités nationales dans 25 ans! L'un parlant anglais et l'autre arabe.


    Tu dis que c'est la langue qui est a la base de toute culture. Moi je dis que c'est l'histoire qui est la base de toute culture. Je crois que la chose la plus importante que nous avons perdu dans toutes ces années, c'est notre liberté et ce en 1760 quand la France a décidé de laisser tomber ses colonies en nouvelle-France. Nous avons réussi tant bien que mal à survivre pendant deux siècles et demi à l'assimilation et nous venons tout juste de sortir de notre torpeur. Nous avons encore les mains liées, mais si un troisième référendum se concrétise....



    Louis-Gabriel


  11. #11
    Anonyme
    merci pour ton point de vue de québecois, ça remet les pendules à l'heure

  12. #12
    Avatar de fonclea
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    des franco-canadiens, on disait qu'ils n'étaient que "des porteurs d'eau et des sccieurs de bois". Cela vous donne un apperçu de la considération des anglais.

    Nombreux sont les anglophones a parler français, ne tombez pas dans la systématique du "je te parle anglais puisque t'es anglais". J'ai même vu un ontarien porter fièrement un T-shirt au couleurs du Québec.

    On aime les images fortes, les peuples de caractère: Kabyle, corse, bsque, inuit, catalan, peule, maya... et bien participons à la protection des racines franco-canadiennes. Parlons français !