[News] Un choc de visions entre la France et l'Acadie

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Un débat fait rage entre certains francophones de l'est du Canada : le consul de France aurait décidé d'envoyer ses enfants à l'école... anglaise.

source : Dbat : Un choc de visions entre la France et l'Acadie | Atlantique | Radio-Canada.ca

Un choc de visions entre la France et l'Acadie

Le nationaliste acadien Jean-Marie Nadeau dénonce le fait que des Français d'origine installés au Nouveau-Brunswick envoient leurs enfants à l'école anglaise.
M. Nadeau a expliqué son point de vue dans une chronique publiée dans le journal L'Étoile. Il y citait le consul général de France à Moncton, Gilles Courrègelongue.
« Je prenais pour acquis qu'un Français de France vient ici, au Nouveau-Brunswick, probablement parce qu'on lui a parlé que ça parlait aussi français. Et en venant s'installer ici, il décide d'envoyer ses enfants à l'école anglaise? Je ne comprends pas, c'est tout », s'étonne Jean-Marie Nadeau.
« L'article est un peu incohérent. Il commence à nous accuser d'être colonialistes et après, il nous accuse de ne pas intervenir », s'indigne Gilles Courrègelongue.
« Quand je vois ces amis Français arriver un peu avec un sentiment d'impérialisme et nous traiter un peu comme des colons, ils ne nous considèrent pas assez raffinés pour intégrer notre communauté, ils choisissent d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise, alors que l'anglais, ça s'attrape ici au Nouveau-Brunswick, je trouve ça maladroit de leur part », explique Jean-Marie Nadeau.
Le consul se défend. « Je suis un cas unique et je ne voudrais surtout pas que ce soit exploité pour rompre l'harmonie qui existe dans le bilinguisme », affirme Gilles Courrègelongue.
« Tout ce que je dis à nos amis Français, quand vous venez vous installer chez nous, ayez un peu de sensibilité et de solidarité avec notre combat, qui est justement pour l'épanouissement du fait français et du fait acadien », précise Jean-Marie Nadeau.
Gilles Courrègelongue voit les choses autrement. « Ça, c'est un peu le pendant des orangistes. Ils veulent le combat. C'est des autres époques. On les trouve, ces gens. On sait qu'ils sont âgés. C'est le cas du monsieur dont on parle. Ce n'est pas les jeunes », affirme le consul en ajoutant du même souffle que ce discours ne représente pas les Acadiens.

Dans sa chronique, M. Nadeau soutient qu'avec des amis français de la sorte, les Acadiens n'ont plus besoin d'ennemis pour les assimiler.

« Ennemi, le mot est peut-être un peu fort, mais ça revient un peu à la même chose. Arrêtons de tourner autour du pot. C'est sûr que si tu viens ici pour apprendre l'anglais et renforcer la communauté anglophone, tu affaiblis la mienne », explique M. Nadeau.
Gilles Courrègelongue juge qu'il s'agit là d'un discours comme celui qui a mené dans les années 1980 à l'ascension du Confederation of Regions, un parti antibilinguisme, au rang d'opposition officielle au Nouveau-Brunswick.
Jean-Marie Nadeau s'interroge pour sa part sur le rôle du consul général de France. « Depuis les quatre ou cinq derniers consuls, c'est devenu des marchands d'armes, des marchands de vin, des commerçants. Je ne sais pas si c'est la nouvelle politique française, mais je crois que l'on aurait tout intérêt à un moment donné, comme Acadiens, de s'asseoir avec la France et de clarifier ce qu'ils foutent chez nous », ajoute M. Nadeau.

source : Dbat : Un choc de visions entre la France et l'Acadie | Atlantique | Radio-Canada.ca

[Scurz]

J'avoue que les francophones canadiens ont raison de vouloir garder le français ds certaines parties du pays, mais de là à presque faire scandale là-dessus (ça n'en est pas un là, mais c'est assez "violent"..). Je ne comprends pas pourquoi les pro-francophones ne laissent pas aux autres la liberté de pouvoir parler/vivre en anglais même ds les parties francophones du Canada... d'accord ils défendent la langue, mais bon, je trouve ça parfois délirant!c Même si la personne en question vient de France, elle est où la liberté là-dedans? Celle liberté tant proclamée par les nords-américains.