- 16/08/13, 10:22 #21
Une école de français qui va ouvrir à Hong-Kong, d'après sa directrice ils vont recruter prochainement :
French Courses in Hong Kong | Serious Fish Learning Centre
- 14/09/13, 22:02 #22
Je confirme que l'Amérique du sud est l'avenir... les gens aiment le français, veulent étudier en France, aller vivre au Canada. Le Mexique, le Brésil et le Pérou (Lima et Arequipa) sont de bons endroits pour trouver du travail. Par contre, à moins de donner des cours particuliers, il ne faut pas s'attendre à gagner des sommes mirobolantes. Moi, je gagne 2 euros de l'heure. Juste assez pour vivre si je fais bien attention
-
- 29/10/13, 13:04 #23
Bonjour à tous,
Je suis étudiante en FLES en Master 2, et j'aurais aimé avoir vos conseils sur quelques points, même si cette conversation m'aide déjà pas mal ! En fait je dois faire un stage (de 3 mois) en avril et du coup j'aimerais le faire au Québec, car j'ai étudié à Montréal l'année dernière et j'ai vraiment envie d'y retourner. Pour être honnête, c'est même cette année au Québec qui m'a donné envie de faire du FLE.
Bref, mes interrogations sont les suivantes:
Pensez vous qu'il soit possible de trouver un stage dans le domaine du FLE au Québc, et plus particulièrement à Montréal ?
Pensez vous que je doive passer l'examen médical en prévision, au cas où j'aurais à bosser avec des enfants/ados?
Enfin, après avoir validé ce stage, j'aimerais pouvoir travailler de manière régulière (afin de subvenir modestement à mes besoins), mais je sortirais tout juste d'un Master 2, avec comme seule expérience un stage de 3 mois...est-ce que ça vous paraît complètement idéaliste/suicidaire ?
Merci pour vos réponses
- 29/10/13, 13:36 #24Oui un stage est possible. Dans mon centre de formation, il y avait une française en master 2 qui faisait son stage avec nous. Après, je n'ai aucune idée du comment.
Pour la job, je vais tout de suite t'arrêter: oui il y en a, si tu as le brevet d'enseignement québécois !
C'est 4 ans d'étude au Québec ou 1 an de certificat en enseignement à Ottawa qu'ils peuvent reconnaitre.
Ils reconnaissaient avant les master FLE français, mais c'est plus le cas maintenant.
Désolée.
Si tu veux vraiment travailler avec juste ton master, il y a quelques écoles de langues privées à Montréal. Mais peu de jobs et des salaires souvent minables.
Bonjour à tous,
Je suis étudiante en FLES en Master 2, et j'aurais aimé avoir vos conseils sur quelques points, même si cette conversation m'aide déjà pas mal ! En fait je dois faire un stage (de 3 mois) en avril et du coup j'aimerais le faire au Québec, car j'ai étudié à Montréal l'année dernière et j'ai vraiment envie d'y retourner. Pour être honnête, c'est même cette année au Québec qui m'a donné envie de faire du FLE.
Bref, mes interrogations sont les suivantes:
Pensez vous qu'il soit possible de trouver un stage dans le domaine du FLE au Québc, et plus particulièrement à Montréal ?
Pensez vous que je doive passer l'examen médical en prévision, au cas où j'aurais à bosser avec des enfants/ados?
Enfin, après avoir validé ce stage, j'aimerais pouvoir travailler de manière régulière (afin de subvenir modestement à mes besoins), mais je sortirais tout juste d'un Master 2, avec comme seule expérience un stage de 3 mois...est-ce que ça vous paraît complètement idéaliste/suicidaire ?
Merci pour vos réponses
Envoyé depuis l'app pvtistes.net
-
- 17/11/13, 19:08 #25
Bonjour
J'ai été assistante de langue au Royaume Uni pendant un an: j'ai adoré cette expérience. Je n'ai pourtant pas fait des études pour faire professeur, mais j'ai vraiment aimé ce poste d'assistante de français.
Je souhaiterais savoir si ce type de poste existe aussi dans d'autres pays, notamment au Canada ? (et même plus précisément en Colombie Britannique et/ou Alberta ?) Il y a t-il un diplôme nécessaire ou faut il passer par un organisme ?
Merci d'avance pour votre réponse
- 17/11/13, 19:27 #26
Je pense que ce dossier pourra te donner quelques pistes : Enseigner au Canada
Tu peux aussi poser tes questions sur la discussion https://pvtistes.net/forum/generalit...au-canada.html
-
- 17/11/13, 19:46 #27
- 18/11/13, 00:49 #28
Tu peux regarder ici si tu veux : Etre assistant de français à l
-
- 19/11/13, 20:57 #29 Merci ! J'avais déjà pu jeter un coup d'oeil à ce dossier Je prends toujours les témoignages des gens qui ont pu être assistants au Canada, si il y en a dans le coin !
Envoyé depuis l'app pvtistes.net
- 20/11/13, 00:59 #30
Dans le Nord-Ouest de l'Ontario, le Conseil scolaire catholique est souvent à la recherche d'enseignant suppléant ou d'assistant en français. N'hésitez pas à vous lancer dans les provinces anglophones où l'on manque souvent d'enseignants en français que ce soient dans les écoles francophones ou anglophones qui ont des programmes d'immersion en français.
-
- 28/11/13, 11:06 #31 Je sais que certains n'aiment pas les Alliances Française mais au cas où URGENT : Recherche Professeur des Ecoles | Alliance Française de Perth.
L'Alliance Française de Perth cherche un professeur des écoles.
-
- 13/03/14, 12:03 #32
Bonjour tous :-)
J'ai rencontré ce témoignage extrait d'un article de 2013 lors de mes recherches et j'aimerais avoir l'opinion des enseignants par ici ^^
Pensez-vous qu'il s'agit d'une expérience malheureuse dans un pays spécifique ou bien d'une réalité globale ou encore simplement de la situation actuelle pour certains profils seulement?
Personnellement j'y trouve un bon sens qui m'effraie et comme je l'ai longuement (et "cafouilleusement") exposé par ici, j'ai peur d'être trop juste pour réaliser mon projet même avec tout le travail et le sérieux du monde. D'un autre côté, la sceptique en moi se dit que si elle lisait la même chose mais en mode positif, elle n'y croirait pas une seconde... Alors, ce tableau tout noir, vous les professeurs de FLE, yay or nay?
"le FLE est bouché, on crève la dalle, on est vacataire à vie, on aura jamais de maison ou de caisse, ni de famille vu ce qu'on gagne. On ira bientôt bosser pour 150 euros le mois à Hong Kong alors que le niveau de vie est super élevé là-bas et que les centres eux-mêmes te préviennent après les entretiens que le salaire ne couvre même pas 50% des frais de la vie quotidienne malgré les 40h de boulot, que les "gentils centres" qui nous autorisent à bosser pour d'autres le font parce qu'ils nous filent deux heures par semaine voire rien certains mois, nous débauchent à chaque période de vacances. Je signale par ailleurs que les AF ne recrutent même pas les gens diplômés de leur DAEFLE, conçu exprès pour les vaches à lait mères au foyer qui raquent au CNED car elles ont l’illusion qu’elles «peuvent étudier avec des enfants à la maison ». Le pré-requis est le BAC ! Et comment rattraper le niveau en phonétique, linguistique, didactique, langue étrangère, etc. ? S’il faut 4 ans minimum d’études à la fac, ce n’est pas pour rien. Plein de profs sont embauchés sans diplômes corrects dans les lycées français, les AF, les Instituts, les écoles publiques ou privées, parce qu' untel connait untel, que la « maman de pif ou pouf n'a pas de travail, oh la pauvre, on va la prendre comme prof de français », etc."
- 13/03/14, 16:23 #33 Je pense qu'il faut savoir tirer son épingle du jeu en évitant certains pièges. Les AF ne paient pas bien et ne donnent pas assez d'heures, c'est bien connu la plupart des profs qui y travaillent sont en situation de précarité.
Par contre je peux te dire qu'en Chine, si tu as un Master, du taf en université il y en a. C'est pas le Pérou niveau salaire, mais les conditions sont plus qu'acceptables.
Je ne sais pas pour les autres pays, par contre en France laisse tomber.
- 13/03/14, 17:23 #34 Je peux confirmer que le statut de prof (notamment quand on n'est pas titulaire) n'est pas particulièrement souhaitable en France. Salaire ridicule et absolument aucune reconnaissance...
1) De la part de la société : prof en France = t'es qu'un branleur tout le temps en vacances et qui ne bosse que 20 h / semaine (sauf que le gens oublient que ce sont les heures de cours et qu'il y a de la préparation et des corrections, ce qui ne correspond pas du tout au 35 h que eux connaissent).
2) De la part des élèves et surtout de leurs parents qui ne respectent pas (plus ?) les enseignants.
Et comme, bien sûr, les vocations de prof se perdent... Les rectorats engagent des enseignants remplaçants à partir de Bac+3 (n'importe quel domaine, aucune formation pédagogique spécifique) et, par exemple, la moyenne pour obtenir le concours d'instit a déjà été abaissée jusqu'à 3/20.
Bref, tout ça pour dire que la situation que tu décris n'est pas spécifique au FLE.
- 13/03/14, 18:10 #35
- 13/03/14, 18:41 #36 Huh? J'en étais restée à "nan, les mecs, Bac+3 c'est pas assez, il faut un Bac +5 pour passer nos concours, ce serait pas assez contre-productif si vous n'étiez pas totalement formaté aux normes universitaires avant qu'on vous demande de faire le taf radicalement différent d'enseigner de la mater au lycée".
(ok, ok, j'ai vu que maintenant y'avait un Master spécial enseignement, mais sincèrement, y'a toujours un concours après, c'est toujours aussi con et je crois toujours aussi peu au système)
Donc, tu es en train de dire que pour être prof, il faut non seulement s'éloigner de la réalité pendant 2 années supplémentaires pour ensuite avoir la gloire de se « gameller » au concours?
En effet, ça semble tellement scandaleux que ce n'est même pas drôle :/
Je ne vois pas l’intérêt de gonfler les exigences en niveau de formation pour brader le concours ; surtout que même s’il y a le nouveau Master, tu peux toujours te présenter avec n’importe quel Master, donc au final les gens ne sont pas plus formés au métier, juste plus gradés. Et à côté de ça, des gens comme moi avec une formation moindre mais pertinente sont amalgamés avec des gens qui n’ont même pas de formation en rapport avec ce qu’ils enseignent et jetés dans la fosse au détriment des chanceux qui ont pu se vouer entièrement à leur formation ?
Au moins je confirme mon projet d’exil, je préfère être enseignante précaire dans un pays qui parle une langue que j’aime et où si je m’accroche j’ai un espoir de pouvoir construire une humble petite existence, que de rester ici à faire quelque chose que je n’aime pas car il n’y a tout simplement aucun espoir pour ma vocation.
-
- 14/03/14, 13:33 #37 Je ne peux pas parler pour les profs "normaux», car je suis dans le FLE qui est une voie à part. Mais en effet, il semble que ce soit pas la joie chez eux non plus...
Pour les profs de FLE en France, tu n'es tout simplement pas reconnu par l'éducation nationale, car tu n'as pas passé leur foutu concours, tu n'as que ton Master FLE. Donc tu peux pas bosser en école, les postes soit disant ouverts aux profs de FLE pour aider les étudiants immigrants à apprendre le français sont confiés aux profs titulaires de l'éducation nationale.
Reste les écoles de langue en France qui embauchent en vacataire, jamais de CDI, paye minable pour ton niveau d'étude (mais après tout, cela devient le cas pour beaucoup de métiers malheureusement) et surtout beaucoup d'appelés pour peu d'élus. Il y a trop de gens avec un diplôme FLE en France par rapport au nombre de places disponibles sur le marché du travail.
Selon moi, c'est insensé de faire un diplôme FLE pour bosser en France. C'est complètement bouché comme le dit la personne dans l'article que tu mentionnes. Le FLE c'est pour les gens qui veulent aller bosser à l'étranger. Certains pays sont aussi bouchés, d'autres pas du tout.
Après comme je l'ai dit, à l'étranger tu trouveras toutes sortes de situations différentes selon ton profil et selon le pays où tu es. En Chine, j'ai dit qu'il te fallait un Master, car c'est une condition sine qua non pour obtenir le visa de travail. Dans beaucoup de pays à présent, on exige des profs de FLE un Master et/ou deux ans d'expérience pour obtenir un visa.
-
- 14/03/14, 13:43 #38 Comme moi je ne peux pas parler du FLE spécifiquement.
Pour faire une parenthèse, je signale juste la sortie du film documentaire La Cour de Babel de Julie Bertuccelli qui suit une classe d'accueil à Paris.
Même s'il est plutôt question de FLS (français langue seconde) dans les CLA (classes d'accueil), ce n'est pas sans lien avec le FLE.
Le film a d'excellents critiques pour le moment.
- 19/03/14, 15:03 #39 Merci beaucoup meleo33 pour les précisions, en effet, il ne m'était pas venu à l’esprit que le Master pouvait être un pré-requis au niveau de l'immigration.
Je comprends la logique de ne pas avoir de concours pour le FLE, l’Éducation Nationale d’un pays exclusivement francophone a vocation à enseigner à ses natifs, donc à des francophones, donc pas de raison que l’état « valide » des professionnels qui vont se vouer aux étrangers.
Par contre, apporter notre langue et notre culture aux gens à qui on a soit disant ouvert nos bras étant la moindre des choses, il devrait y avoir une reconnaissance et des subventions. Il est plus que temps de briser le statut unique.
Je te rejoins entièrement sur la nature du FLE, si je ne me suis pas formée au moment de ma Licence c'est parce que je ne comptais pas m'expatrier à l'époque. Quant au Master, je l'ai quitté après quelques semaines car c'était vraiment orienté recherche pure et cela n'a jamais été mon but, d'où mon angoisse quand je lis que c'est de plus en plus demandé, mais bon, je ferai avec cette réalité :-)
Je pense qu'ici beaucoup de diplômés sont de "faux" candidats à l'enseignement du FLE en tant que tel, c'est une sorte de glissement qu'on voit dans d'autres domaines effectivement, je connais beaucoup de de diplômés de Master qui occupent des postes d'assistants (alors qu'ils sont parfaitement capables d'être le manager qu'on assiste) et du coup les assistants formés à ces métiers spécifiques n'ont pas de travail. Cercle vicieux.
Merci Jop pour le point cinéma ;-)
- 21/03/14, 12:03 #40 Bonjour!
je suis contente de trouver un sujet dédié aux profs de FLE!
Pour ma part, tout juste diplômée de Master, je suis assistante dans cinq lycées d'Auckland en 2014.
Un stage d'un an quoi... Mais avec plein d'avantages
-
Identifiez-vous pour répondre
Pour accéder à cette fonctionnalité, vous devez vous inscrire au préalable ou vous identifier grâce au formulaire ci-dessous.