1. #1
    Avatar de Delph
    Delphine 43 ans

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    Quand on immigre dans un pays étranger, qui plus est en résidence permanente, on se dit qu'avec le temps et de la persévérance on finira bien par trouver un emploi qui corresponde à notre expérience et nos diplômes... Au pire, pour quelques semaines/mois on peut faire n'importe quel autre job, ce n'est pas bien grave.

    Cela dit quand au bout de 6 mois, vous n'avez aucune piste pour un job qui vous correspond, qu'il n'y a quasiment jamais d'offres qui paraissent et que même les emplois temporaires via des agences de placement se font rares, vous commencez à désespérer! L'argent vient à manquer, vous remettez en question votre CV, vos compétences, le choix de votre domaine (l'édition dans mon cas) et chaque dimanche soir vous aimeriez être dégoûté d'avoir à retourner au travail le lendemain plutôt que de vous demander comment vous allez payer vos factures.

    Les postes permanents sont pourtant nombreux dans la vente, le secrétariat, la restauration, etc. mais à la base vous ne vouliez pas vous engager sur du long terme, histoire d'être libre le jour où l'on vous appellerez pour LE job qui vous intéresse.
    Seulement il faut bien se rendre à l'évidence, ce jour-là n'arrive pas. Ainsi il faut se résoudre à postuler aux postes permanents de standardiste par exemple, encore qu'être bilingue serait un plus, car l'air de rien une standardiste peut bien gagner sa vie ici. Oui mais est-ce que vous avez envie de faire ça pour les 365 prochains jours?? Et l'avenir alors, est-il complètement bouché?

    Le plus drôle dans l'histoire c'est que tout le monde aura un conseil à vous donner: déplace-toi en personne, appelle après avoir envoyé un CV, fais-toi un réseau, etc. Vous croyez que je n'y ai pas pensé?

    PS: je ne regrette en aucun cas de vivre à Montréal mais parfois une petite complainte du sans emploi ne fait pas de mal!

  2. #2

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    Salut !

    Message de Delph
    Le plus drôle dans l'histoire c'est que tout le monde aura un conseil à vous donner: déplace-toi en personne, appelle après avoir envoyé un CV, fais-toi un réseau, etc. Vous croyez que je n'y ai pas pensé?
    Je ne me permettrais pas, je suis trop mal placée pour ça (ça fait 3 ans que je veux changer de boulot sans succès). Par contre j'ai une petite question...

    Message de Delph
    histoire d'être libre le jour où l'on vous appellerez pour LE job qui vous intéresse.
    Sais-tu déjà quel est LE job qui t'intéresse ??

  3. #3
    Avatar de Delph
    Delphine 43 ans

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    Message de psycalo


    Sais-tu déjà quel est LE job qui t'intéresse ??
    Dans l'absolu éditrice, par extension correctrice/réviseure de français et par défaut tout ce qui se rapporte au texte (en gros). Mais j'ai aussi postulé pour être standardiste dans une maison d'édition, histoire d'avoir un pied dedans et on ne m'a pas retenu....

  4. #4

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    Message de Delph
    par extension correctrice/réviseure de français et par défaut tout ce qui se rapporte au texte (en gros).
    bah tente plutot Winnipeg ou Montréal pour ce genre de poste car ils y ecrivent le francais comme des porcs et il y a tres souvent des jobs de correcteurs, surtout dans le domaine de la pub ou l'audio visuel, pour ce qui est accroches ou baseline... apres pour ce qui est des postes long terme... bonne question et pi...c'est un pays anglo quoi... ya pas de la pige dans ce genre de job ?

    sinon ya toujours la solution toute simple : d'aller la ou il y a du boulo en postulant pour le pays en entier ! chose bcp plus facile a faire quand on est un electron libre ! et avec RP ou PVT, c'est generalement le cas

    fin c juste une suggestion !

    anyway, bon courage
    Dernière modification par Yanaki ; 20/10/08 à 18:22.

  5. #5
    Avatar de Katy
    Catherine

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    Faut dire que l'édition ce n'est le secteur qui embauche le plus, en France en tout cas, mais d'après ce que tu dis, ça a l'air pareil au Québec. J'ai une amie qui connaît bien le milieu en France (de l'extérieur d'abord, et depuis quelques mois, de l'intérieur mais en bénévole, pour le plaisir, donc ça ne règle pas le problème des factures) et elle dit que ce sont, je cite, "des chiens".
    Je suis désolée, je ne dois pas trop te remonter le moral là, ce n'était pas mon but... Le côté positif, c'est que le fait que tu ne trouves pas de boulot ne remet pas en cause tes capacités et le meilleur conseil que je puisse te donner c'est de continuer à entretenir ton réseau et à frapper aux portes en attendant de tomber sur la bonne personne...
    Et comme dit Yanaki, il n'y a pas un système de pige ou de free-lance qui te permettrait de proposer tes services à des agences de communication (genre qui font des magazines d'entreprise ou des sites web) pour payer les factures? mais tu as peut-être déjà essayé aussi...
    Dans tous les cas, courage!

  6. #6

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    Message de Delph
    Dans l'absolu éditrice, par extension correctrice/réviseure de français et par défaut tout ce qui se rapporte au texte (en gros).
    Toujours pas de conseil pour toi mais juste un point pour relativiser. Je trouve que les gens qui savent ce qu'ils veulent faire professionnellement de leur vie ont une chance folle !!! Ils peuvent agir pour tenter d'arriver à leurs fins (j'ai bien dit tenter pas forcément réussir, je te le concède). Quand on ne sait rien, on entre dans un espèce de status quo pas toujours agréable non plus et ce, même si on travaille, même si on ne galère pas en fin de mois et même si on râle le lundi matin.

    Donc selon mon critère, tu as de la chance même si tu galères en ce moment.
    Alors pour répondre à ta question... Quand baisser les bras ? Jamais ou en tout cas pas tant que tu as un objectif !

  7. #7

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    Message de Delph
    Cela dit quand au bout de 6 mois, vous n'avez aucune piste pour un job qui vous correspond, qu'il n'y a quasiment jamais d'offres qui paraissent et que même les emplois temporaires via des agences de placement se font rares, vous commencez à désespérer! L'argent vient à manquer, vous remettez en question votre CV, vos compétences, le choix de votre domaine (l'édition dans mon cas) et chaque dimanche soir vous aimeriez être dégoûté d'avoir à retourner au travail le lendemain plutôt que de vous demander comment vous allez payer vos factures.
    Ben, c'est ce que je vis au quotidien ici en France. Perso, je suis infographiste et je cherche depuis deux longues années. Même en étant mobile, en cherchant sur la France entière, en deux ans, AUCUNE entreprise ne m'a répondue favorablement.

    J'ai réécris ma lettre de motivation pleins de fois, mon CV a été refait à six reprises, rien ne bouge...

    Le plus drôle dans l'histoire c'est que tout le monde aura un conseil à vous donner: déplace-toi en personne, appelle après avoir envoyé un CV, fais-toi un réseau, etc. Vous croyez que je n'y ai pas pensé?
    Ouais, alors ça aussi je l'ai fais, bonjour les kilomètres parcourus !

    Là, j'avais un contrat pour un poste administratif à des années lumières de ma formation... demain soir, je suis au chômage. Mon CDD n'est pas renouvelé, mon poste ne l'est même pas non plus. Là où je suis, nous voyons quotidiennement des centaines et des centaines (voire des milliers) de français avec leur problèmes quotidiens, et ben là on voit très clairement combien la France marche à l'envers, combien les choses se font n'importe comment...

    Bon, mon cas perso concerne le marché de l'emploi français. Si je peux partir pour le Canada en 2009, j'ose espérer que les choses s'accélèreront...

  8. #8
    Avatar de Delph
    Delphine 43 ans

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    Pour répondre à Yanaki, j'ai fait un peu de pige mais en ce moment il n'y a rien (du moins pour moi) et pour bouger hors de Montréal j'ai pas envie. J'ai choisi de vivre ici en sachant que ça ne serait pas forcément facile donc la priorité c'est apprécier mon lieu de vie. Et puis mon chum ne serait peut-être pas d'avis d'aller à Winnipeg!

    Katy, c'est clair qu'en France non plus ce n'est pas un milieu facile à intégrer mais comme j'y avais fait des stages et des études, j'avais plus de facilité à avoir des contacts et des accés aux offres "fantômes"...

    Psycalo, c'est clair que quand tu ne sais pas ce que tu veux faire, c'est plus difficile de se bouger pour l'obtenir mais bon même avec un objectif on finit par baisser les bras.

    Seb' bon courage! Cela dit ici j'ai l'impression d'en voir des offres pour des graphistes/infographistes donc peut-être que ça serait plus facile pour toi au Canada...
    Mais il faut prendre en compte le bilinguisme, beaucoup d'offres le demandent...

  9. #9

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    Salut Delph!

    je te comprends , j'ai vécu la meme chose , j'ai mis pratiquement deux ans pour trouver la job que j'ai en comptabilité et j'avoue que je me sens vraiment soulagée.

    Vu que tu sais dans quelle compagnie je travaille, je vais aller me renseigner avec la responsable des ressources humaines pour savoir si je peux trouver un poste pour toi comme correctrice car je vois souvent des factures de pigistes de correcteurs

    Je te tiens au courant

  10. #10

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    oue j'avoue quand t'es en couple c'est vachement mois evident, je compatis !

  11. #11
    Avatar de coolsteph
    Steph 46 ans

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    C'est une très bonne question...

    et finalement, quand est ce qu'on les baisse les bras alors ?

    pour l'instant je continue à chercher dans mon domaine mais c'est une question que je me suis déjà posée...

    bon courage Delph en tt cas !

  12. #12
    Avatar de ellixia
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    moi j'ai baissé les bras au bout de 2 mois mais mon but premier n'était forcément de trouver un job dans ma branche.

    A la question : quand est ce qu'on les baisse les bras? Je dirai que tout dépend de la personne et de son caractère. Je sais cela ne fait pas avancer le schimlblic mais je me suis posée ces questions : qu'est-ce que je suis prête à "sacrifier"? ma santé morale (pression...)? mes économies? Pour mon cas ça été les économies car il n'y a pas de problème je trouvais toujours une truc à faire!

  13. #13
    Avatar de Delph
    Delphine 43 ans

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    Ce qui est drôle, c'est que plus ça va, plus je postule à des choses très éloignées de mon domaine! Mais bon, je remanie mon CV à chaque fois pour faire croire que je suis super forte en rédaction ou dans le Web, etc., alors qu'à la base, je n'ai souvent aucune expérience pertinente avec l'offre! Mais bon, j'ai rien d'autre à faire de toute manière.
    Pour les économies, c'est clair qu'elles baissent beaucoup, surtout que les impôts français me réclament 1500 euros! Il ne manquait plus que ça!

  14. #14
    Avatar de Sel
    Sel
    Sel est déconnecté
    Sel

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    Tu peux peut etre faire du freelance pour le gouv de l'ontario, ils recherchent souvent des personnes avec ton profil. En tous cas courage car je sais perso a quel point ca n'est pas facile ...

  15. #15

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    J'ai peut etre une bonne nouvelle pour toi Delphine, je t'envoie un mail