Salut Gally & bienvenu sur le forum...
Cependant , Je pense que c un état d'esprit complétement different par rapport à l'Europe.
Si tu arrives à saisir cette ouverture d'état d'esprit, tu seras sur la bonne voie.
Sur le continent Américain, les limites sont les tiennes...
Ta compétence (ou inversement) crée tes limites...
Si tu n'as pas de limite .... Bingo coco ...
En Europe, c le system lui meme qui te limite et t'oblige à rentrer dans un moule sans que l'on s'en rend compte.
Clin d'oeil pour la chanson "LàBas" de Goldmann
Je ne serais pas aussi catégorique que toi, car malgré un état d'esprit certes différent, le marché du travail reste relativement difficile à percer.
Je ne reviendrais pas sur les petits jobs, qui sont ici plus qu'ailleurs à profusion, mais si on veut chercher un tant soi peu dans sa branche, il faudra s'accrocher.
Pour paraphraser en gros les propos d'un article que j'ai lu ( ces propos sont à mettre au crédit de François Lubrina, délégué de l'assemblée des français à l'étranger et au Québec depuis 1973 ), "il existe une certaine tendance corporatiste dans une quarantaine de professions, les ordres professionnelles sont totalement souverains pour accorder ou refuser le droit d'exercer un métier, et la difficulté de faire reconnaître ses diplômes est réelle".
Donc patience, persévérance, adaptation, volonté et humilité sont de mises. ( et de la chance aussi )
Je ne dis pas cela pour décourager ceux qui s'apprêtent à partir, mais il vaut mieux être prudent avant de partir, ne pas se faire trop d'illusions quand à ce que l'on découvrir ici, il vaut mieux être surpris que déçu.
Le marché du travail est ouvert, les contacts se font rapidement ( sans aboutir forcément )l'offre est bien sûr importante, mais comme nous l'avons dit dans des discussions précédentes ( Gilles en parlait récemment ), nous avons un visa d'un an, nous sommes français avec des diplômes étrangers, nous ne sommes pas forcément tous bilingues, donc la concurrence est rude, et entre un français et un québécois, je vous laisse deviner de quel côté penchera la balance.
Je pense que l'image que donne le Québec est un peu surfaite, ça reste évidemment un très beau pays, avec des gens merveilleux ( sinon je ne serais pas venu

) mais avec des réalités économiques et sociales très présentes, donc il serait prudent de ne pas en attendre beaucoup, vous aurez le temps sur place d'apprécier, et de jauger à la vie canadienne, faite de surprises, de découvertes, de rencontres mais aussi parfois de désillusions.