1. #1
    Avatar de Elobel
    Elodie 42 ans

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    Aujourd'hui se déroule le Forum Destination Canada à Bruxelles et si je vous écris maintenant c'est que je n'ai malheureusement pas été reprise...
    Le journal "Le Soir" annonçait hier qu'il y avait 900 personnes sélectionnées sur 5479!! Ceci fait beaucoup d'appelés pour peu d'élus. Anyway.

    Je lance un appel à celles et ceux qui profitent de cette journée afin qu'ils viennent ici nous faire un compte-rendu de ce qu'ils ont appris.

    Je joins également l'article paru hier dans "Le Soir":
    NB: je note une erreur dans cet article: les programmes 2011 pour la Belgique ne sont pas encore ouverts!

    Bosser au Canada, une idée payante ?


    MARTIN,PASCAL
    Vendredi 19 novembre 2010
    Destination Canada, nouvelle édition ce samedi. L’engouement pour la Belle Province va crescendo. A raison ?


    C’est presque une tradition. Chaque année fin novembre, « Destination Canada » débarque à Bruxelles pour y recruter des candidats à l’expatriation temporaire ou permanente. Objectif : trouver des travailleurs formés et motivés pour s’inscrire dans le circuit du travail canadien, particulièrement généreux en termes d’offres et de perspectives.
    Le millésime 2010 ne déroge pas à la règle. L’événement réunira cette fois 900 des 5.479 candidats susceptibles de faire le grand saut dans les prochains mois. Ne vous précipitez pas : la manifestation se fera à guichets fermés. Sold out ! Mais les services publics de l’emploi (Forem, Actiris…) pourront toujours vous orienter vers les « postes non comblés » (non attribués). Le recrutement continue en outre via internet. Un programme Vacances-Travail est enfin ouvert aux jeunes de 18 à 30 ans.
    Travailler au Canada est dans l’air du temps. Au cours des trois dernières années, le nombre de Belges intéressés par la formule a doublé. Alors que la crise frappe le monde occidental, l’économie canadienne demande toujours plus de bras et de cerveaux. Ici, on parle de centaines de milliers d’emplois à pourvoir. Pas dans tous les secteurs bien sûr – mieux vaut être ingénieur que journaliste (pour prendre un exemple au hasard) – mais la gamme des possibilités est large qui va de la santé au tourisme en passant par la prospection aurifère.
    Bref, le Canada vous aime. Mais cela justifie-t-il d’émigrer, de s’arracher à ses racines ? Pour avoir parcouru le Canada d’est en ouest, pour avoir traversé la plupart de ses provinces, il faut bien admettre qu’on a croisé peu de Belges déçus.
    Home sweet home
    Il y a bien sûr des cas d’émigration malheureuse. Au Nouveau-Brunswick en mars dernier, nous avions rencontré une famille de Brabançons qui s’était successivement essayée au tourisme, à la viticulture et enfin à l’agroalimentaire. Elle y avait laissé ses économies et mettait en avant l’obstination de l’administration pour justifier de ses ennuis.
    « Le Québec, se souvient par ailleurs Louise Van Winkle, la cheville ouvrière de Destination Canada, a par le passé fait une étude sur les Français qui rentraient au pays. La principale raison était l’éloignement de la famille ».
    L’hiver canadien n’est pas le moindre des obstacles à surmonter. Mais il en est d’autres : les distances fatalement longues, les salaires à peine plus élevés qu’en Belgique, les soins de santé perfectibles, et la langue, si l’on opte pour une installation dans la partie anglophone du pays. Autre point noir : une équivalence des diplômes toujours problématique dans certains secteurs (ingénierie, santé…). Mais là où il y a de la demande, il y a forcément des solutions.
    Un avertissement : voir son profil sélectionné ici ne signifie pas qu’un emploi soit automatiquement vacant là-bas. Mieux vaut avoir un contrat avant de partir. L’administration canadienne exige d’ailleurs que le nouvel arrivant soit financièrement autonome au début, le temps de bénéficier d’une couverture sociale.
    Pour le reste, le Canada, c’est rien que du bonheur. Le pays est dynamique et développé. Le territoire est vaste et laisse à chacun le loisir de trouver sa place, notamment aux agriculteurs. Pour qui rêve enfin de travailler aux Etats-Unis, émigrer vers le Canada peut simplifier le passage en terres américaines. C’est enfin un pays jeune qui n’attend pas le nombre des années. « En Belgique, nous vivons en gérontocratie. Là-bas, pas besoin d’avoir cinquante ans pour être investi de responsabilités. C’est un pays pour les ambitieux », analyse Hubert Duroy, le fondateur de l’Union francophone des Belges à l’étranger (UFBE).
    Olivier, heureux au YUKON

    J’ai émigré au Canada par coup de cœur plus que par raison. Les paysages, les espaces, les arbres, les rivières… Ici on a de vrais hivers.
    J’ai fait mon immigration à partir de la province du Québec. Cette province accepte assez facilement les francophones. J’ai pris un vol à destination de Montréal en août 2007. Une fois ma carte de résident obtenue, j’ai traversé tout le Canada direction le Yukon.
    Durant l’hiver 2007-2008, j’ai été handler (aidant) pour un musher qui faisait des courses de chiens de traîneau. Puis, j’ai été embauché par un géomètre (NDLR : Olivier est ingénieur). Cet été, j’ai travaillé pour la prospection minière. La compagnie cherche les dépôts d’or en sous-sol. L’hiver, j’entraîne mes propres chiens à me tirer sur des skis. On appelle ça du skijoring.
    J’aime ce style de vie qui me donne des périodes sans travail. Je n’ai pas de contrainte de la part d’employeurs. Je dépense l’hiver l’argent que j’ai gagné l’été. Je peux aussi avoir des chiens et la neige pour les entraîner. Je vis dans une cabane rustique qui ne me coûte pas trop chère.
    L’été, il est assez facile de trouver des emplois pour autant que l’on travaille de longues journées. L’avantage est que l’on peut faire vite beaucoup d’argent. Mais je dois faire attention en hiver à ne pas trop dépenser.
    Les a priori qu’ont les gens en Europe sur mon parcours n’ont pas cours ici. En Europe, certains ne comprennent pas que j’aie tourné le dos à mon beau diplôme universitaire pour partir à l’aventure. Ici, suivre un rêve est davantage dans les mentalités. Après tout, c’est comme ça que l’Amérique a été colonisée : par des aventuriers. (P. Ma)
    Leslie, dans l’expectative À white horse

    J’ai 28 ans et viens de Morlanwelz. J’ai un diplôme d’institutrice maternelle. Je suis passée par Montréal en 2004 car il est plus simple pour un francophone d’entrer par le Québec. L’année suivante, j’ai mis le cap sur le Yukon et la petite ville de White Horse. Je cherchais le calme.
    J’ai trouvé un job d’éducatrice en garderie. Puis, j’ai été enceinte et j’ai pris un an de congé de maternité en bénéficiant des allocations de chômage. Mais, cela mis entre parenthèses, il faut savoir que l’on n’a que deux semaines de congé par an. Heureusement, au Yukon, les distances sont telles que les employeurs comprennent qu’on a besoin de temps pour voyager. On peut partir sans être payé, mais aussi sans perdre son boulot. La vie professionnelle est d’une grande flexibilité. Même sans grand diplôme, on peut aussi trouver un chouette boulot.
    Vous me demandez si je passerai ma vie au Canada ? Je ne crois pas. C’est le bébé qui en décidera. Ici, on vit sans dettes. Mais si nous devions retourner au Québec, il serait très coûteux de se loger. Certains sont déjà repartis car il n’y a pas assez de logements. Une maison coûte cher : 300.000 dollars canadiens (216.200 euros, Ndlr).
    Il y a encore d’autres inconvénients : nous vivons loin de tout, l’hiver est long et rigoureux, voyager coûte cher. Mais il y a ici une réelle qualité de vie, pas de stress. A White Horse, il existe une structure qui permet aux francophones de se sentir rassurés alors que nous sommes en pays anglophone. Il n’y a pas en vérité d’animosité de l’autre communauté. On nous pardonne nos fautes d’anglais. (P. Ma).
    Bosser au Canada, une ide payante ?

  2. #2

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    Hello!
    J'y étais et personnellement je n'ai rien appris de plus que tout se qui se trouve déjà sur les sites des provinces et territoires et immigration, sauf peut -être que finalement seul le Québec se pose en "minorité" alors qu'ailleurs les francophones pourtant bien moins nombreux s'appellent des "communautés".
    L'article a raison, mieux vaut être informaticien ou ingénieur ou travailler dans les métiers de la santé pour trouver rapidement et un visa et un travail. D'ailleurs les kiosques présents concernaient surtout ces secteurs-là.
    Pour le reste, comme je l'ai déjà dit, si l'on a un minimum de débrouillardise, tout est online.
    Voili voilou Bonnes recherches !

    ---------- Message ajouté à 23h04 ---------- message précédent à 23h01 ----------

    PS) Pas d'erreur sur le PVT, le journaliste mentionne ici le programme de manière générale (donc depuis sa mise en route en 2007) ;-)


  3. #3
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    Elodie 42 ans

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    Hello!
    Merci pour ta réponse Amjen!
    Message de Amjen
    Pas d'erreur sur le PVT, le journaliste mentionne ici le programme de manière générale (donc depuis sa mise en route en 2007) ;-)
    Je ne l'avais pas compris dans ce sens là! Je comprends mieux maintenant!

  4. #4
    Avatar de MiloOo
    Marie-Laure 44 ans

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    Hello, hello,

    Avec un peu de retard, voici mes impressions de cette édition "Destination Canada 2010".

    Personnellement, ce que j'en retiens, c'est que suite à l’intervention des représentants des différentes Provinces du Canada,
    Ils m'ont donné l'envie de visiter chacune des différentes Provinces du Canada alors qu'avant je m'était plutôt fixée comme obectif de découvrir principalement le Québec.
    Mais j'ai surtout réalisé, je n'aurais pas assez d'un an pour tout faire et tout visiter !
    Du Manitoba à la Colombie Britannique en passant par le Yukon, je pense que chaque Province vaut le détour!
    Tout dépend de ce que l'on attend et de ce que l'on a envie de rencontrer ou de découvrir là-bas, tant d'un point de vue privé, que professionnel.

    Les territoires du Nord, sont plus intéressants d'un point de vue salarial, moins de taxes, etc..., mais il faut savoir qu'il y a beaucoup moins d'habitants au km2, si on aime le dépaysement, les grandes étendues sauvages et les petites communautés, c'est l'idéal!

    Dans certaines provinces anglophones (Nouveau Brunswick, Manitoba,...) les francophones peuvent avoir des cours d'anglais gratuits...dépend du statut, PVtiste, résidents permanents, etc..

    La communauté francophone est de plus en plus active dans les différentes Provinces du Canada.
    Pour plus d'infos visitez le site de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada :Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada

    Ce que j'ai aussi appris d’intéressant, c'est qu'au Canada, on peut se reconvertir dans un autre secteur professionnel beaucoup plus facilement qu'en Belgique ou en France.
    En effet, de part nos différentes compétences professionnelles mais aussi HUMAINES, on peut nous créer un poste à notre image, du sur mesure en quelque sorte, et je trouve que c'est une démarche très positive quand on a pas forcément envie de continuer sur la même voie professionnelle que celle que l'on avait dans son pays d'origine

    Voir aussi l'article concernant la journée Destination Canada à Bruxelles :

    "Tournée Destination Canada 2010 : la FCFA et les communautés se démarquent auprès de plus de 3 000 immigrants potentiels"
    Tournée Destination Canada 2010 : la FCFA et les communautés se démarquent auprès de plus de 3 000 immigrants potentiels


    Voici le lien du site de Destination Canada.
    Destination Canada 2010 - Forum emploi

    Voici le lien où vous pourrez trouvez les différentes offres d'emplois de Destination Canada 2010 :

    Destination Canada 2010 - Forum emploi


    Cette année encore, de nombreux ingénieurs en tout genre étaient recherchés.
    Malheureusement étant infographiste, je n'ai pu donner un seul CV, car aucune offre d’emploi ne concernait ce domaine,
    j'ai néanmoins pu parler avec de nombreuses personnes qui m'ont donné de bons conseils quant à la préparation de mon futur voyage au Canada.


    J'espère avoir pu donner ne serait-ce qu'une bonne info à quelqu'un, si vous avez des questions, n'hésitez pas, je me ferais un plaisir de vous répondre

    Pour conclure "Destination Canada" m'a confirmé mon envie de partir dans ce pays où il fait s'y bon vivre!!!

    Me réjouis déjà d'y être et peut-être que nous aurons l'occasion de nous y croiser

    A bientôt.

    Marie-Laure (future petite belge PVTiste pour 2011)