1. Le quota du PVT Canada 2016 risque-t-il de baisser ? par Lilou

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    On vous en parlait au mois de janvier 2015, le Premier Ministre canadien Stephen Harper a menacé 24 de ces 32 pays ou régions de baisser significativement des quotas d’EIC 2016 s’ils n’essayaient pas d’attirer plus de Canadiens dans le cadre de leur accord de mobilité des jeunes.


  2. #2
    Avatar de Milie8813
    Emilie 35 ans

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    Super article, merci!

    Cela risque d'aggraver la situation des jeunes qui souhaitent partir au Canada mais comme je comprends le gouvernement canadien...il faut que leur population soit privilégier quand même...

    le PVT risque de devenir encore plus difficile que jamais surtout qu'une baisse de 50 à 99% c'est...pfou..incroyable... bon courage aux futurs pvtistes !!!

  3. #3
    Avatar de hng
    hng
    hng est déconnecté
    Hugo 36 ans

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    Pertinent article!

    Malheureusement cela devait arriver et c'est tout à fait compréhensible.

    Il ne faut pas se leurrer si les Français vont au Canada en PVT c'est pour pouvoir découvrir, visiter le pays tout en travaillant (temps plein ou partiel), voire même s'y installer. Et c'est franchement accessible dans une certaine mesure.
    Un Canadien qui va aller en France, pour un motif autre que les études, va faire quoi de son côté, découvrir, visiter et ensuite? Et cela surtout pendant un an (ou plus). Quand on sait à quel point il peut être difficile d'y trouver un emploi, même non qualifié, ça ne donne franchement pas envie.

    Croisons en tout cas les doigts pour que celle belle aventure qu'est le PVT continue! Bon courage aux futurs pvtistes, et j'espère être des votres encore l'année prochaine

    Merci pour cet article!

  4. #4
    Avatar de Marine_Po
    Marine 40 ans

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    Merci pour ce super article Lilou. Je cherchais des informations sur le positionnement du gouvernement Harper sur l'EIC. Du coup, ça tombe à pic! Je poursuis mes lectures avec tous ces liens

  5. #5
    Anonyme
    Article intéressant; je viens donner mes commentaires à titre de pvtiste canadienne assez familière avec EIC :

    - il y a beaucoup de promotion à l'intention des pvtistes étrangers pour venir au Canada et peu ou pas du tout de promotion à l'intention des Canadiens. À cet effet, je ferais remarquer que faire de la promotion dans les universités seulement n'est pas efficace et ne permet pas de rejoindre toute la population de 18 à 35 ans qui serait admissible

    - le processus pour obtenir un PVT pour certains plusieurs pays européens n'est souvent pas clairement expliqué dans le site web du consulat ou de l'ambassade, plusieurs pays européens, si ce n'est pas tous, utilisent encore des formulaires papiers et certains pays imposent des conditions à l'obtention du visa qui sont, à mon avis, contraire à l'esprit du PVT

    - comme c'est le cas pour le PVT France et Belgique, les pays-partenaires ne fournissent pas ou peu de de renseignements sur les formalités pour travailler et sur les démarches nécessaires pour régulariser sa situation à l'arrivée; il est assez rare que les employeurs et les autorités dans ces pays connaissent le PVT et ils sont généralement réticents à embaucher les gens qui ont ces visas

    - ces accords sont réciproques en théorie, mais la réalité est très différente; par exemple, les étrangers qui vont au Canada peuvent obtenir un numéro d'assurance sociale très rapidement et commencer à travailler dès le lendemain. Vous voulez savoir ce que les Canadiens et les autres pvtistes étrangers doivent faire pour pouvoir travailler en France? Lisez le Guide sur les formalités à l'embauche pour avoir une idée. J'ai créé ce Guide sur la base des expériences des pvtistes dans le forum et c'est la seule ressource qui existe en la matière (à ce que je sache), mais n'est-ce pas le rôle des autorités françaises de fournir ces renseignements et de les rendre facilement accessibles en ligne?

    - il n'y a pas de mécanisme de rétroaction qui permet aux Canadiens (ou aux pvtistes étrangers) de fournir des commentaires sur les problèmes les plus fréquents qu'ils ont rencontrés durant leur séjour. C'est bien beau de faire des politiques et de discuter entre homologues de haut niveau, mais les personnes les plus aptes à dire comment le programme pourrait être améliorer pour que les jeunes Canadiens puissent mieux en bénéficier, ce sont les anciens et actuels participants canadiens.

    - certains pays ''trichent'' dans l'utilisation du PVT; la Norvège, par exemple, encourage les étudiants Canadiens qui partent en échange académique à demander un PVT plutôt qu'un permis d'études. Ce qui m'amène au point suivant étant que la compréhension du PVT est très différente pour nous et pour vous. Vous n'avez que deux langues à maîtriser soit le français et l'anglais pour pouvoir fonctionner au Canada. Ce ne sont pas tous les pays européens qui permettent de fonctionner en anglais ou en français seulement. Dans les pays scandinaves par exemple, les gens parlent déjà très bien l'anglais et le marché de l'emploi et du logement est très restreint, donc il faut être prêt à faire du ''V'' et probablement pas de ''T''....mais ça, les pays partenaires ne le disent pas.

    De mon point de vue, la solution serait que les pays partenaires:

    - fassent plus de promotion et diversifient leur méthodes de communication pour rejoindre le plus grand nombre de Canadiens admissibles
    - automatisent le processus de demande et réduisent les délais de traitement; la demande de PVT pour la Suède par exemple prends deux à quatre mois parce que la demande est traitée en Suède, la Belgique c'est quatre à six semaines. Certains diront que ce n'est rien en comparaison du PVT Canada, mais je précise que c'est deux à quatre mois qu'une personne doit passée sans passeport, donc que doit faire cette personnes si une situation d'urgence exige qu'elle se déplace à l'étranger pendant le traitement de sa demande? Il serait préférable que les demandes puissent être faites en ligne.
    - fournissent des renseignements plus clairs et plus détaillés sur ce à quoi les Canadiens qui souhaitent obtenir un visa peuvent s'attendre, les démarches à l'arrivée et les formalités d'embauche; s'assurent que les autorités du pays soient informés de la validité du visa
    - consultent les anciens et actuels participants Canadiens pour identifier les difficultés rencontrées et trouver des moyens concrets de réduire ou d'éliminer complètement les barrières administratives


  6. #6
    Avatar de Lilou
    Julie

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    Nous avons eu un autre retour d'expérience sur Facebook, je me permets de le coller ici :

    Je suis québécoise... quand j'étais dans mes études post-secondaire, les professeurs nous ont annoncé que des étudiants français viendraient nous rejoindre en classe et faire leur stage au Québec. Jamais il nous a été dit que nous pouvions faire l'inverse. Aussi la plupart des gens avaient déjà des pré-ententes avec des employeurs pour être engagés dès l'obtention du diplôme... alors pas question de rater sa chance d'avoir un bon emploi pour aller faire une expérience touristique en Europe... probablement que c'est plus tentant pour les français de venir ici car c'est moins simple pour eux de décrocher un emploi alors ils ont plus de latitude? En tout cas c'est vrai qu'il n'y a pas de promotion pour ce type de parcours fait auprès des québécois... j'en connais aucun qui l'a fait.


  7. #7
    Avatar de christinek
    christ 42 ans

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    C'est dommage le manque de promotion pour les canadiens, en plus qui sont intéressés, dommage qu'ils ont pas les mêmes événements qu'on a en france comme destination Canada , ou web conférence etc . Est-ce que la France a envie de promouvoir notre pays Et attirer du monde? Je me pose la question

  8. #8
    Anonyme
    Ma réponse à ce commentaire est la suivante :

    - Vous voulez voyager et travailler à l'étranger comme ces personnes? Demandez aux gens en vertu de quel programme ils sont venus et allez vous renseignez vous-mêmes. Si vous êtes intéressé, n'attendez pas qu'on vous le propose, posez des questions et démontrez de l'initiative. Visitez le site jeunesse.gc.ca, visitez les centres locaux d'emploi pour les jeunes, .....faites des recherches dans Internet. Si votre université a un centre de carrières, allez faire un tour et consultez les ressources à l'intention des personnes qui souhaitent voyager et travaillez à l'étranger.

    - Déterminez le type d'expérience que vous souhaitez avoir et faites vos recherches. Un PVT peut être une expérience touristique en Europe, mais ça peut aussi être une expérience professionnelle (rémunérée ou pas) ce qui nécessite plus de préparations. Encore là, faites vos recherches et renseignez-vous.

    Message de christinek
    C'est dommage le manque de promotion pour les canadiens, en plus qui sont intéressés, dommage qu'ils ont pas les mêmes événements qu'on a en français comme destination Canada , ou web conférence etc . Est-ce que la France a envie de promouvoir notre pays Et attirer du monde? Je me pose la question
    Je pense que certains pays et CIC, qui administre EIC, participent à des événements comme le Study and Go Abroad Fair. Le problème c'est que cet événement se produit une fois par année, n'est pas bien publicisé et a lieu durant le jour quand la plupart des gens sont au travail ou en cours. Pour ce qui est des présentations, ça pourrait être une bonne idée, mais si c'est pour vendre du rêve comme celles de l'ambassade du Canada, je préférerais qu'on s'en passe.


  9. #9

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    Les jeunes de 18-35 ans sont sur internet. Des campagnes publicitaires sur Facebook, Twitter, YouTube serait une bonne façon de faire connaître le PVT aux Canadiens.

    Des reportages, des articles publiés dans les médias aussi.

    Faire la promotion dans les cégep et universités est une idée, mais on rejoint alors que les 18-24 ans (principalement) et on met de côté ceux qui ne sont plus étudiants.

    Et pour avoir moi-même cherché des infos sur les PVT sur divers sites d'ambassade, je dois dire qu'il n'y a absolument aucun pays qui fait autant d'effort que le Canada pour offrir une procédure claire, explicite, détaillée et complète sur leurs sites web.