Coucou,
Je me réponds à moi-même :
sur la réglementation / non réglementation du métier de traducteur, voir le site du
Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers. Voilà ce que ça dit pour la
traduction dans la région de Van :
Puis-je immigrer au Canada et occuper cette profession?
Vous pouvez être admissible à présenter une demande au titre de la catégorie des travailleurs qualifiés (fédéral) si vous possédez une offre d'emploi permanent d'un employeur canadien, ou
si vous habitez légalement au Canada depuis un an à titre d'étudiant étranger ou
de travailleur étranger temporaire. Renseignez-vous sur les critères d'admissibilité pour présenter une demande dans la section sur les travailleurs qualifiés (fédéral).
What the hell ?! La condition requise pour être "
admissible à présenter une demande au titre de la catégorie des travailleurs qualifiés" est d'être déjà présent sur le territoire depuis un an ! Donc mort pour un pvtiste, quoi...
Alors voilà, j'ai cherché les mêmes infos sur différentes professions et il s'est avéré que l'intitulé (ce que j'ai mis en gras) était toujours exactement le même... Et puis j'ai réfléchi un peu mieux, et de fait, en lisant mieux, la question posée sur la page n'était pas "
Puis-je occuper cette profession quand je serai au Canada?" mais bien "
Puis-je immigrer au Canada pour occuper ensuite cette profession?".
Donc en résumé, pour un pvtiste, la seule question qui importait sur cette page, c'était "
Est-ce une profession réglementée?". Et donc pas de souci pour être traducteur à Vancouver !
Sinon pour les histoires d'impôts / URSAFF / inscription au registre des travailleurs autonomes canadiens... Je vais parler pour moi : je n'ai jamais travaillé comme free-lance en France, donc ce serait une première inscription. Et comme a priori, en tant que pvtistes, on est immatriculés comme non résidents fiscaux par les impôts (corrigez-moi si je me trompe, les "anciens"...), on doit payer nos impôts dans notre pays de résidence, à savoir le Canada, et donc être matriculé au Canada. C'est ce que je pense, en tout cas, à moins qu'il n'y ait des dérogations en argumentant qu'on ne reste qu'une année... À vérifier plus du côté des impôts que de l'URSAFF, à mon avis en tout cas !
PS : en m'immatriculant au Canada, j'y gagne côté paperasse vu que c'est beaucoup plus simple et rapide... Par contre je ne sais pas de quel côté c'est plus avantageux question impôts.