Discussion: De l'utilité d'avoir une assurance rapatriement
- 11/08/15, 16:23 #1Les parents d'un jeune homme rapatrié du Malawi doivent rembourser l'Etat français 87 000 euros pour son rapatriement.
Parti au Malawi pour y exercer le métier de cuisinier, il a attrapé le paludisme là-bas. Les choses ne se sont pas hyper bien passées et la famille a décidé d'organiser un rapatriement (le plus près possible du Malawi : à la Réunion). Le Ministère des Affaires étrangères a avancé les frais du rapatriement, mais la famille doit maintenant tout rembourser avant le 15 septembre.
Parti travailler au Malawi en Afrique, Matthieu Jacquet, 28 ans, a dû se faire rapatrier d'urgence en avril dernier, alors qu'il n'avait pas d'assurance. Ses parents doivent maintenant régler la facture. Ils ont lancé un appel aux dons sur Internet.
Claude et Patricia Jacquet n'en reviennent toujours pas. Faute d'avoir contracté une assurance rapatriement pour leur fils, ce couple de Vendéens se retrouve à devoir payer plus de 87.000 euros au fisc. L'équivalent de la somme avancée par le ministère des Affaires étrangères pour que le jeune homme de 28 ans puisse être rapatrié d'urgence pour raisons médicales.
Tout commence en septembre 2014. Matthieu Jacquet part travailler en qualité de cuisinier au Malawi, État d'Afrique australe situé entre la Zambie, la Tanzanie et le Mozambique. En novembre 2014, il tombe malade une première fois. Fièvres, diarrhées, ...il découvre qu'il a attrapé le paludisme, aussi appelé «malaria». Il se fait soigner dans un dispensaire mais fait une rechute quelques mois plus tard en février. Début avril, son cas s'aggrave. Transporté à l'hôpital de la capitale Blantyre, Matthieu finit par tomber dans le coma. Le consulat de France prévient ses parents qui transfèrent 2000 euros sur le compte bancaire de Matthieu pour couvrir les frais de santé sur place. Mais les soins sont insuffisants. Son pronostic vital est engagé. Mi-avril, décision est prise de le rapatrier sur l'Île de la Réunion, destination française la plus proche.
«C'était ça ou notre fils allait mourir»
Dans la foulée, le ministère des Affaires étrangères propose à la famille Jacquet que Matthieu soit rapatrié dans un avion médicalisé par l'affréteur «SOS International». Coût de l'opération: 87.596 euros. Le couple apprend alors que cette somme est à sa charge. «On pensait que l'assurance rapatriement de la carte Visa de notre fils fonctionnerait, explique Claude Jacquet, le père de Matthieu. Ce que nous ne savions pas, c'est qu'elle n'était valable que pour une durée de séjour de 90 jours». Faute d'assurance, le Quai d'Orsay leur demande de signer une reconnaissance de dettes, sans quoi, l'avion ne décollera pas.
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- 11/08/15, 20:49 #2
- 12/08/15, 08:50 #3
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