Oh mince, désolée de lire ça. J'espère que tu n'as pas trop mal... @
Pliz, peut-être ?
Bonjour @
EAD,
Ouch! Je compatis.
Au-delà des frais, je te conseille de bien évaluer plusieurs éléments avant de prendre ta décision.
Déjà, la durée d'immobilisation post-opératoire (et si totale, partielle) et celle de la rééducation ensuite. Prévois une petite marge supplémentaire. Certains chirurgiens sont parfois trop optimistes.
Évalue tes besoins et ressources (humaines notamment... façon "Je choisis l'appel à un ami, Jean-Pierre") pour ces périodes et ton autonomie. Parmi les questions de base : auras-tu besoin de quelqu'un chez toi pour t'aider à l'appart (à cloche-pied ou à béquilles tout est vite plus difficile à effectuer voire impossible même en redoublant d'imagination et du système d), faire ton épicerie (l'option livraison peut aussi aider), t'accompagner à tes rdv etc.
Ton appart est-il praticable en condition de mobilité réduite? Les escaliers ont leur charme mais on peut rapidement les détester.
Côté financier, tu as déjà mentionné plusieurs exigences à respecter et limites. Regarde bien aussi le montant plafond au-delà duquel les frais de kiné (ce sera sûrement de la physio qui te sera prescrite au Québec. Ça n'a pas vraiment d'équivalent avec ce qu'on connaît comme pratique en France).
Chose à savoir : si l'hôpital où tu te fais opérée propose un service de physio gratuit... C'est loin d'être évident pour gérer le planning des séances (limite on t'appelle la veille pour le lendemain et te propose un créneau bien foireux). D'où le fait que pas mal de patients optent pour le privé.
Pour ce qui est de la qualité des soins ... les avis divergent mais à titre personnel, si mon cas n'avait pas relevé de l'urgence et si j'avais eu une boule de cristal pour visualiser à quoi allaient ressembler les longs mois qui ont suivi, je n'aurai pas hésité et me serais faite rapatriée au plus vite. Le système de santé français est certes perfectible (lequel ne l'est pas?) mais au moins, on le connaît, le patient est tenu au courant de son état et peut oser poser des questions sans craindre de vexer sa sainteté le docteur Machin.
Mon discours est clairement subjectif et consécutif à une mauvaise expérience m'ayant conduite à faire le choix de rentrer en France après une première prise en charge au Québec peu satisfaisante. Fort heureusement, ça peut se passer très bien au Québec aussi. Il faut dire que j'ai été particulièrement poissarde (le mot est faible).
Regarde aussi la prise en charge en France: quel statut as-tu actuellement au Canada ?