Extension de PVT vers un autre visa

[JoB3]

Bonjour à tous !

Je viens à vous en espérant avoir un peu une solution miracle ^^. Pour résumer simplement ma situation, je suis actuellement PVTiste et j'ai fais la grosse erreur de ne prendre qu'1 an d'assurance et qui dit 1an d'assurance dis 1an de PVT. ( Celui ci prend fin en Septembre prochain )
Je viens d'être acceptée pour un poste de Graphiste dans une agence qui m'a imposée comme condition d'embauche de leur fournir une solution pour l'obtention d'un visa qui prolongerait mon expérience au delà de mon PVT actuel.

Je pensais pouvoir faire la demande d'un visa jeune pro mais je n'y ai pas accès vu que j'ai déjà eu un PVT... et l'agence n'est pas prête à engager des frais pour un visa travail fermé ...

Quelqu'un aurait-il une solution miracle ? j'ai peur de passer à côté d'un poste qui me fait rêver.

Merci à ceux qui m'aiderons à y voir un peu plus clair.
Johanna

[Marie]

Bonjour à tous !

Je viens à vous en espérant avoir un peu une solution miracle ^^. Pour résumer simplement ma situation, je suis actuellement PVTiste et j'ai fais la grosse erreur de ne prendre qu'1 an d'assurance et qui dit 1an d'assurance dis 1an de PVT. ( Celui ci prend fin en Septembre prochain )
Je viens d'être acceptée pour un poste de Graphiste dans une agence qui m'a imposée comme condition d'embauche de leur fournir une solution pour l'obtention d'un visa qui prolongerait mon expérience au delà de mon PVT actuel.

Je pensais pouvoir faire la demande d'un visa jeune pro mais je n'y ai pas accès vu que j'ai déjà eu un PVT... et l'agence n'est pas prête à engager des frais pour un visa travail fermé ...

Quelqu'un aurait-il une solution miracle ? j'ai peur de passer à côté d'un poste qui me fait rêver.

Merci à ceux qui m'aiderons à y voir un peu plus clair.
Johanna

Salut Johanna,

Tout d'abord, il ne s'agit pas de visa, mais de permis de travail. Les Français, pour aller au Canada, n'ont pas besoin de visa. En revanche, s'ils veulent travailler, ils ont besoin d'un permis de travail.

Dans ton cas, je ne pense pas qu'il y ait 36 solution. Si tu as été embauchée au Québec et que tu souhaites y rester, je ne vois qu'une seule solution : un permis de travail "classique" avec EIMT. Cela s'appelle le "Programme des Travailleurs Étrangers Temporaires". Et c'est un permis de travail fermé.

En gros, ton employeur va devoir obtenir une Étude d'Impact sur le Marché du Travail (EIMT). Il va devoir démontrer qu'il n'arrive pas à embaucher de Canadiens ou de Résidents permanents canadiens pour faire le job (est-ce que c'est le cas, je l'ignore). En gros, il va devoir prouver que soit il n'a pas reçu de candidatures de Canadiens ou de Résidents permanents canadiens en rechercher d'emploi, ou que les profils qu'il a reçu ne correspondaient pas et que toi seule peut occuper ce job.
Cette démarche a un coût pour l'employeur : 1000 $CA. Par ailleurs, si l'immigration juge que si, il y avait des Canadiens ou des Résidents permanents en recherche d'emploi et suffisamment qualifiés pour faire le job, sa demande d'EIMT pourrait être refusée et il ne pourrait pas obtenir de remboursement sur les 1000 $CA engagés.
Si la demande d'EIMT est approuvée, alors tu pourras présenter une demande de permis de travail fermé lié à cet employeur.

Là, si ta boîte n'est même pas prête pour un permis de travail fermé comme le Jeune Pro, je les imagine mal faire des démarches pour un permis de travail fermé avec une EIMT à obtenir...

Autre solution, si tu veux rester au Canada, mais pas forcément à Montréal et plus généralement au Québec : quitter le Québec pour une province anglophone et essayer de chercher dans une autre province un boulot de graphiste auprès d'un autre employeur. S'il souhaite te garder, tu pourras présenter une demande sous Mobilité francophone, un permis de travail qui ne nécessite pas d'EIMT (ni toutes les autres démarches relous) et qui vise à promouvoir la francophonie en dehors du Québec en recrutant des francophones pour des emplois qualifiés EN DEHORS DU QUÉBEC.

[JoB3]

Salut Johanna,

Tout d'abord, il ne s'agit pas de visa, mais de permis de travail. Les Français, pour aller au Canada, n'ont pas besoin de visa. En revanche, s'ils veulent travailler, ils ont besoin d'un permis de travail.

Dans ton cas, je ne pense pas qu'il y ait 36 solution. Si tu as été embauchée au Québec et que tu souhaites y rester, je ne vois qu'une seule solution : un permis de travail "classique" avec EIMT. Cela s'appelle le "Programme des Travailleurs Étrangers Temporaires". Et c'est un permis de travail fermé.

En gros, ton employeur va devoir obtenir une Étude d'Impact sur le Marché du Travail (EIMT). Il va devoir démontrer qu'il n'arrive pas à embaucher de Canadiens ou de Résidents permanents canadiens pour faire le job (est-ce que c'est le cas, je l'ignore). En gros, il va devoir prouver que soit il n'a pas reçu de candidatures de Canadiens ou de Résidents permanents canadiens en rechercher d'emploi, ou que les profils qu'il a reçu ne correspondaient pas et que toi seule peut occuper ce job.
Cette démarche a un coût pour l'employeur : 1000 $CA. Par ailleurs, si l'immigration juge que si, il y avait des Canadiens ou des Résidents permanents en recherche d'emploi et suffisamment qualifiés pour faire le job, sa demande d'EIMT pourrait être refusée et il ne pourrait pas obtenir de remboursement sur les 1000 $CA engagés.
Si la demande d'EIMT est approuvée, alors tu pourras présenter une demande de permis de travail fermé lié à cet employeur.

Là, si ta boîte n'est même pas prête pour un permis de travail fermé comme le Jeune Pro, je les imagine mal faire des démarches pour un permis de travail fermé avec une EIMT à obtenir...

Autre solution, si tu veux rester au Canada, mais pas forcément à Montréal et plus généralement au Québec : quitter le Québec pour une province anglophone et essayer de chercher dans une autre province un boulot de graphiste auprès d'un autre employeur. S'il souhaite te garder, tu pourras présenter une demande sous Mobilité francophone, un permis de travail qui ne nécessite pas d'EIMT (ni toutes les autres démarches relous) et qui vise à promouvoir la francophonie en dehors du Québec en recrutant des francophones pour des emplois qualifiés EN DEHORS DU QUÉBEC.

Hello Marie,
Tout d'abord, je te remercie d'avoir pris le temps de me répondre

Tout ce que tu viens de me dire confirme en effet les doutes que j'avais !
Je continue de penser que tout n'est pas perdu, mais toutes ces nouvelles m'ont foutu un sacré coup au moral.
J'ai enfin réalisé la situation périlleuse dans laquelle je me trouve ><

Merci encore.

Johanna