1. #1

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    A tous ceux qui etudients au quebec, observez vous une différence de niveau importante entre votre cursus en france et celui que vous faites au quebec?

  2. #2
    Avatar de tribilbo
    Romain 36 ans

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    Pour ma part, je fais une maitrise "virologie et immunologie", je ne vois pas vraiment de différence , vu que je n'ai que très peu de cours et que le reste est surtout en labo. Mais je pense que mes deux années d'iut y sont pour beaucoup quand même.

  3. #3

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    Oki merci pour ta réponse. C'est vrai que malheuresement je ne trouve pas beaucoup de personnes qui étudients au québec et qui peuvent me répondre. Tu es a l'université de Montréal?

  4. #4
    Avatar de murielj
    Muriel 41 ans

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    En même temps, qu'entends tu par "niveau" ?

  5. #5

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    Par exemple un meme diplome préparé en france ou au quebec est il plus simple à obtenir dans l'un des deux pays

  6. #6

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    C'est un avis personnel mais j'ai l'impression que le bac (licence) en droit est plus facile à obtenir au Québec qu'en France. J'ai des notes ici que je n'avais même pas en rêve en France. Je pense que c'est du notamment au type de questions posées en examens, aux modalités des examens, aux attentes des professeurs... Pour les cours, il y a beaucoup plus de lectures à faire ici mais on ne va pas aussi loin dans l'analyse; on reste plus dans le pratico-pratique relativement simple.

    À nuancer tout de même par le fait qu'ici il ne "suffit" pas d'avoir son diplôme comme en France, il faut aussi avoir de bonnes notes. Donc au final, ça revient un peu au même.

    En revanche, il n'y a pas de rattrapages ici, ni de compensation entres matières même s'ils ont bien sur une moyenne générale. Si tu réussis 4 cours et que tu en foires 1, tu n'as que 12 crédits de validés alors qu'en France, tu pourrais avoir ton semestre. En plus, le système de notation fait qu'un D va descendre ta moyenne beaucoup plus qu'un A ne la montera.

    Je pense aussi que ça dépend de chacun, certains vont mieux réussir dans un système alors qu'il ne conviendra pas à d'autres.
    Dernière modification par Chupito ; 29/09/10 à 05:03.


  7. #7
    Anonyme
    Message de Chupito
    À nuancer tout de même par le fait qu'ici il ne "suffit" pas d'avoir son diplôme comme en France, il faut aussi avoir de bonnes notes. Donc au final, ça revient un peu au même.

    En revanche, il n'y a pas de rattrapages ici, ni de compensation entres matières même s'ils ont bien sur une moyenne générale. Si tu réussis 4 cours et que tu en foires 1, tu n'as que 12 crédits de validés alors qu'en France, tu pourrais avoir ton semestre. En plus, le système de notation fait qu'un D va descendre ta moyenne beaucoup plus qu'un A ne la montera.
    la grande différence entre le système scolaire nord americain et le système français, c'est que le système français laisse une grande place à la médiocrité:

    alors que le français sera diplômé grâce à une moyenne de 10 ou 10,01, il faudra forcément des bonnes notes au québecois ou à l'américain pour être sûr d'obtenir tous les cours pour avoir son diplôme

    c'est pour ça que beaucoup tombent des nues en arrivant en Amérique du Nord en pensant être bardés de diplômes et qu'ils doivent finalement repasser des cours pour avoir des crédits...

    beaucoup auraient des D ou obtiendraient F s'ils avaient leur niveau scolaire de France ici...


  8. #8

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    Ah oui ca je ne savais pas, oui donc finalement à l'arrivée cela demande quand même plus de travail et de régularité.

  9. #9
    Anonyme
    non seulement le système nord-américain te garantit une bonne connaissance de l'ensemble des cours dispensés, mais en plus, les étudiants vont chercher à avoir les meilleurs notes possibles pour augmenter leur GPA
    sachant que le GPA est pris en considération pour des bourses mais aussi parfois demandé par certains employeurs pour savoir avec quelle moyenne tu as gradué
    la plupart des employeurs qui utilisent TALEO comme plateforme RH demandent désormais le GPA dans le détail de la rubrique "études"

  10. #10

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    Et le GPA c'est quoi?

  11. #11
    Anonyme
    la moyenne, Grade Point Average
    c'est une vraie moyenne sans coefficient, chaque matière compte autant les unes que les autres

    les profs utilisent souvent une double notation: en lettres (A+, A, A-, B+....... F = Failing grade) et en pourcents, puis retranscrits

    au global, ca te donne un GPA

  12. #12

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    Ah ok merci pour toutes ces infos

  13. #13

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    Message de Jerry
    la grande différence entre le système scolaire nord americain et le système français, c'est que le système français laisse une grande place à la médiocrité:

    alors que le français sera diplômé grâce à une moyenne de 10 ou 10,01, il faudra forcément des bonnes notes au québecois ou à l'américain pour être sûr d'obtenir tous les cours pour avoir son diplôme

    c'est pour ça que beaucoup tombent des nues en arrivant en Amérique du Nord en pensant être bardés de diplômes et qu'ils doivent finalement repasser des cours pour avoir des crédits...

    beaucoup auraient des D ou obtiendraient F s'ils avaient leur niveau scolaire de France ici...
    Je pense plutôt l'inverse pour le droit.
    En France, il faut au moins 10 pour être diplômé, ce que n'aura pas un étudiant "médiocre" (je n'aime pas trop ce terme mais on se comprend) alors qu'au Québec il suffit d'avoir D ou 1.00/4.33 ce qui est facilement atteignable à mon avis. Mais on est d'accord, avec une moyenne de 1.00, l'étudiant n'ira pas bien loin dans la vie professionnelle.

  14. #14

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    Et tous les employeurs demandent la moyenne que l'on aura eu pour notre diplome?

  15. #15

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    De mon côté ce n'est pas comparable.

    Prof en France = licence + maitrise + capes (je crois que c'est ça maintenant)
    Québec = 4 ans de baccalauréat (=licence) et une fois le diplôme obtenu, aucun concours à passer, nous sommes enseignants !

    MAIS! Ce n'est pas comparable non plus au niveau de la reconnaissance. Je serai prof' au Québec certes, mais pas en France. Mon diplôme ne vaudra pas grand chose là bas.

    Ca tombe bien, si je suis venue étudier au Québec, c'est pour y rester. Et si un jour le mal du pays est trop fort, peut-être devrais-je penser à un changement de carrière.

  16. #16
    Anonyme
    Message de alssnmar
    Et si un jour le mal du pays est trop fort, peut-être devrais-je penser à un changement de carrière.
    Pas forcément. Tu pourras sûrement travailler dans les écoles internationales, ou les écoles américaines/anglaises...
    Ce n'est pas la sécurité de l'emploi mais le privé, ça reste quand même avantageux!


  17. #17
    Avatar de flo1338
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    A mon tour d'apporter mon petit témoignage.
    Je suis étudiant en certificat en archivistique à Montréal ( formation en un an à temps plein ), donc l'équivalent soit d'une première, une deuxième ou troisième année de licence étant donné qu'un bac peut s'obtenir par cumul.
    Auparavant j'ai fait une licence en Histoire en France ou j'étais un élève intéressé mais pas spécialement travailleur. Ce qui fait que j'ai été un élève moyen, obtenant ma licence avec environ 11,5 de moyenne générale. ( Des 16 dans certaines matières ne permettent pas non plus de relever des 5 dans d'autres. Mais certes, ils permettent de valider la session). Moyenne qui accessoirement n'a pas suffit pour rentrer dans un programme de maitrise au québec, alors que j'étais pris en France.

    Bref, au premier semestre de mon certificat, ma moyenne générale représentait l'équivalent d'un 18/20 en France. Autant vous dire que c'était purement impossible d'avoir ça dans mon domaine dans l'hexagone . Ou alors il fallait sortir du cadre purement scolaire ...

    Après avoir sorti le champomy , je me suis demandé si j'avais peut être été plus attentif ou plus bosseur qu'en licence. Pas spécialement
    Procrastinateur dans l'âme et n'ayant pas changé depuis pour autant ( je l'assume pleinement ) je pense que la différence principale que j'ai relevé se situe dans les types d'examens.
    Licence en histoire rime avec dissertation, exposé oraux, et dans certains cas, la matière entière est évalué par une dissertation en fin de session donc pour celle-ci, l'erreur ne pardonne pas ... Certificat en archivistique, qui est certes un domaine différent car plus pratico-pratique, rime avec devoir court à la maison, travail long à la maison ( pour un minimum de 50 jusqu'à 70 % de la moyenne totale le reste étant "réservé" pour l'examen final. Examen consistant en des vrai/faux, des phrases à trou, et quelques questions à développement court) Donc difficile de juger de la pertinence d'un écart de niveau devant tant de divergence sur les travaux, mais en tout cas, je trouve que la notation est quand même plus souple et moins assassine qu'en France.

    Pour pouvoir vraiment analyser les différences il faudrait connaitre quelqu'un, qui a pu faire deux formations équivalentes, une licence en France et un Bac au Québec, dans le même champ d'étude. Ce qui à mon avis sera difficile à trouver.
    Dernière modification par flo1338 ; 15/10/10 à 07:49.


  18. #18

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    Tu es dans quelle université? Je pars moi aussi faire un certificat mais en gestion des ressources humaines à l'université de sherbrooke

  19. #19
    Avatar de flo1338
    Flo 38 ans

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    Je suis à l'Université de Montréal.

  20. #20
    Avatar de tribilbo
    Romain 36 ans

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    Il y a une autre composante à prendre en compte est le faite que chaque université décide du programme des différents cursus. Il y a autant de "types" de cursus que d'universités, même si, apriori, se sont les mêmes domaines abordés.
    Ce qui, par conséquent, donne plus de liberté sur la façon de sanctionner un diplôme: certaines seront plus accès sur des "travaux pratiques", d'autres des cours magistraux…

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