- 22/04/12, 01:15 #1Apres un enième débat sur le québec c'est mieux que la France, et la France c'est mieux que le québec j'ai glissé dans un domaine ou j'ai un petit peu de connaissance la fiscalité. J'ai voulu comparer les deux formes d'imposition.
Cas pratique : Pour un revenu de 25000€, calculer les impots pris sur le salaire d'un francais, et d'un canadien (attention au taux de change).
En France nos impots sur le revenu sont pris en deux fois. Les charges salariales se composant de la CSG et CRDS, de la retraite, du chomage, et de la sécu. En sachant qu'un pourcentage supplémentaire peut etre pris pour une mutuelle complémentaire. En brut notre salarié gagne 2080€ pour 1625€ net. Ce salaire net sera ensuite soumis a l'impot sur le revenu. Si notre salarié est celibataire sans enfant il en aura pour 1118€ d'IR. On peut donc dire que notre francais va payer en charges et en IR pour
(2080-1625)*12 + 1118 = 6578€ au total
Maintenant le québecois. Au Québec il y a un impot sur le revenu prélevé a la source, tous les 15 jours. Caractéristique il ya deux impots sur le revenu le fédéral et le provincial. Et également des charges Retraite, assurance maladie obligatoire, chomage. En prenant un taux de change de 1,31$ CAD notre salarié gagne a l'année 32732,5$. Une fois calculé on obtient un IR provincial de 2880$, un fédéral de 2340$, et des charges de 2133$.
2880 + 2340 + 2133 = 7353$ soit en euro 5616€.
On constate donc une différence d'environ 1000€ entre les retenues sur salaire entre la france et le canada. Bien sur cette exercice peut etre complètement faussé a cause du taux de change. Il faut donc comparer en pourcentage pour plus de précision : au canada c'est a peu près 22,5% du salaire. En france de 26%. Soit 3,5% de difference.
Loin d'etre un paradis fiscale le québec permet de gagner un peu plus qu'en France. La vrai différence se fait donc sur l'utilisation de ces impôts : de la qualité du service public, et de la bonne gestion de l'état. Grosse différence entre les deux systèmes l'un a un service d'aides universelles (la France), et l'autre d'aides aux autochnones (le Québec). N'espérez donc pas avoir un rendu qualitatif de vos impots tant que vous n'obtiendrez pas votre résidence permanente.Dernière modification par Jeremy971 ; 25/04/12 à 11:16.
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- 22/04/12, 02:53 #2Ta discussion est intéressante. Je ne suis ni fiscaliste, ni économiste mais pour avoir déjà tenté plusieurs fois de faire ce genre de calcul, il me semble que c'est difficile de comparer, en fin de compte. Même si le taux d'imposition est apparemment plus bas ici, au Québec, ça ne signifie pas nécessairement que les français venant vivre ici auront plus d'argent dans leurs poches. Il s'agit d'une analyse très complexe, à mon avis, et ton calcul me semble simpliste. Tu ne tiens pas en compte le coût de la vie, le mode de vie et une foule d'autres facteurs qui font en sorte qu'un membre d'une société à un montant x dans son compte en banque à la fin de l'année.
Bien sûr, tu te concentres sur les déductions fiscales et les impôts mais il n'est pas certain que le Québec nous permet assurément de gagner plus d'argent.Dernière modification par rédactrice ; 22/04/12 à 04:00.
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- 22/04/12, 09:57 #3Complètement d'accord. Tu peux quand même te faire un avis sur le coût de la vie. Pour la consommation tu as les taxes. En France la TVA à 19,6% et au Québec la TPS + TVQ à 14,5%. En france la tva risque de se faire rajouter 5% de plus a cause de la TVA sociale soit 24,6% et il faut rajouter la TICPE qui taxe le kw/h, le gaz, l'essence des voitures.
Grosso modo les prélèvement obligatoires c'est à dire la somme cumulée de toutes les taxes et des impôts sont d'environ 45 à 50% en France. Là où au Canda, j'ai pas les chiffres du Québec, à 30 à 35%.
Après le coût de la vie est plus important en France car on importe quasiment tout ce qui se fait l'essence, comme les biens manufacturés, ainsi que les produits alimentaires. Les loyers au m² sont plus élevés sur Paris qu'à Montréal, taux de change compris. Bien sûr tout dépend de ton style de vie, et de ce que tu achètes. Tu peux aussi consulter l'indice des prix à la consommation pour te faire un avis, ceux du Québec , ceux de la France. Et un comparatif.
Et au Québec le salaire horaire minimum est de 9,90$ brut, et le salaire horaire moyen de 18$ soit 2788$ brut par mois. En france, un salaire horaire minimum de 9,22€ brut pour un salaire horaire moyen de 13€ soit 1958€ brut.
La différence va résider selon moi pour le nouvel immigrant qu'il vienne du Canada ou de la France sur plusieurs points. Par exemple , en France l'étudiant canadien pourra bénéficier de l'Aide au logement ou de la bourse. Tandis que l'étudiant Français qui va au Canada devra faire un emprunt et travailler à coté. Le système de protection sociale parait donc plus avantageux en France pour le nouvel arrivant mais ça a un cout et il va très vite s'apercevoir que la moitié de son salaire part pour le financer. Là où au Canada le nouvel arrivant risque de se dire que la vie y est plus dure car sans aucune protection sociale mais après du sang et des larmes il ne sera imposé qu'à un tiers avec des chances de gagner plus pour un cout de la vie plus faible. Surtout qu'une fois intégré c'est à dire avec son visa de résident permanent il bénéficiera des mêmes aides que le citoyen canadien. L'immigrant français à haute qualification a aussi plutôt intéret à partir au Canada car il bénéficiera dun salaire plus élevé, d'une imposition plus basse, et d'un meilleur cout de la vie.
Enfin ce ne sont que des chiffres ça ne veut pas forcément dire grand chose. Mais ça donne quelques pistes.Dernière modification par Jeremy971 ; 22/04/12 à 16:24.
- 22/04/12, 16:18 #4Tenez cette question m'intérese énormément j'ai donc un peu fouiné sur le site du Budget du québec et j'ai trouvé des documents qui peuvent intéresser les futurs immigrés :
Le revenu des Québécois : les progrès accomplis (Budget 2009-2010)
Le revenu des Québécois : un revenu qui profite à tous (Budget 2012-2013)
C'est rapide à lire, pas trop compliqué et ça permet de se faire un avis relativement objectif sur la situation au québec. N'hésitez pas à aller sur le site du budget il y a plein d'autres documents riches en informations sur la sécurité sociale, l'aide aux familles, la retraite, ... Et comme ça, ça vous évitera de glisser dans les préjugés et les leçons de principe.
Conclusions tirées du rapport le revenu des québecois : les progrès accomplis :
Les familles avec enfants
Comparativement aux pays membres de l’OCDE, les familles québécoises
bénéficient d’un régime fiscal très avantageux.
⎯ La charge fiscale d’un couple ayant deux enfants et un revenu équivalent au
salaire brut moyen se situe au cinquième rang des pays de l’OCDE.
⎯ Pour une famille monoparentale ayant un revenu équivalent à 67 % du revenu
brut moyen, le Québec se situe au deuxième rang – juste après l’Irlande –,
tous les autres pays de l’OCDE ayant une fiscalité plus lourde.
Les personnes vivant seules
Comparativement aux autres pays de l’OCDE, le régime fiscal québécois est moins
avantageux pour ce qui est des personnes vivant seules, à moins qu’elles n’aient
un revenu inférieur à la moyenne.
⎯ Pour les personnes vivant seules et ayant un revenu équivalent à 67 % du
salaire brut moyen, le régime fiscal québécois place le Québec au huitième
rang parmi les pays de l’OCDE.
⎯ Par contre, lorsque le revenu est égal au salaire brut moyen, la fiscalité
québécoise est plus lourde que celle de la moyenne des pays de l’OCDEDernière modification par Jeremy971 ; 22/04/12 à 16:39.
- 24/04/12, 00:48 #5Je pense tout de même que ton discours manque de nuance. Tu es très bien documenté, je te félicite. Mais je reste sceptique face à ton analyse qui, il me semble, mérite d'être approfondie et tu dois tenir compte d'une foule d'autres facteurs. L'âge de la retraite, le montant des prestations, la valeur des services, les tarifs de services quotidiens tels qu'internet, le téléphone, le prix des produits de base (qui, dans beaucoup de cas, est moins élevé en France).
Il y a les chiffres, oui, mais il y a les facteurs indirects qui influe sur la qualité de vie. Le prix des transports par rapport à son efficacité ou encore l'assurance emploi et les règles encadrant le monde du travail.
Probablement qu'en regardant les chiffres tu pourras conclure qu'au Québec tu es avantagé financièrement. Pourtant, quand je compare ma liste de courses du Québec et de la France, le tarif de mon abonnement de portable au Québec et en France ou encore la qualité des services publics tels que le système de santé (mon oncle a attendu 20 heures la semaine dernière pour voir un médecin) ou la sécurité d'emploi (on m'a congédiée injustement dans deux de mes emplois sans avoir pu obtenir des indemnités de chômage), je n'ai pas l'impression d'être plus pauvre, au contraire. Quand je paie mes frais de scolarité québécois de 1600$ pour une session de trois mois alors que je paierais 200 euros pour un an à Paris ou encore quand je dois payer 70$ à l'unité des actes civils alors que c'est gratuit à la mairie de mon conjoint, j'ai l'impression d'en avoir plus pour mon argent, en France. Même si je donne 10% de plus, je pourrai me faire soigner quand je suis malade, j'aurai la moitié de ma carte de métro payée par mon employeur et je paierai 3 euros pour un bout de fromage que je payais 9$ au Québec ou 12 euros pour un roman que je payais 30$.
Certains français auront une qualité de vie supérieure au Québec mais le contraire est aussi vrai. Je juge avec ce que je connais, évidemment, mais je tenais à te démontrer que ce n'est pas tout noir ou tout blanc!Dernière modification par rédactrice ; 24/04/12 à 00:51.
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- 24/04/12, 10:35 #6Tu as raison aussi beaucoup de choses sont plus chers au Quebec qu'en france. Et le service public ici est gratuit et accessible. Quant au marché du travail ca a rien a voir. Je pense que si on part au Québec pour trouver mieux sur ces points on risque d'etre déçu. Bien que les rapports donnent un net avantage a la province je ne suis pas certain que pour un jeune, ou un nouvel immigré qu'il le voit vraiment. Meme une fois installé avec conjoint et enfant il y aura toujours des avantages et ces inconvénients.
Ca reste simplement des données macro économiques une fois ramené a l'échelle humaine ca n'a pas vraiment de sens. Je pense comme toi qu'il faut partir pour d'autres raisons et rester lucide sur ces deux pays.
Et les exemples que tu donnes sur le Québec je peux t'en donner des centaines sur la France par rapport au cout de la vie, aux impots, aux hopitaux, aux gens .... Il y aura toujours des bons et des mauvais cotés partout. Comme il y aura toujours des cons ou des gens sympa partout. Bref c'est pas évident de se faire un avis tranché sur le sujet.
Par exemple moi en France mon ex employeur a refusé de me verser 2000€ de prime car il n'avait pas digéré que je parte a la concurence. Pourtant j'ai été très correct j'ai démissionné, fait mon préavis, prévenu deux mois a l'avance. Je l'ai quand même poursuivi aux tribunaux il m'a versé mes 2000€ et a du payer des frais d'avocat. J'ai un ami qui n'a pas été payé par son employeur pendant trois mois, le temps de la procédure c'est a dire six mois il vivait avec rien, au final il a obtenu ses impayés et 50000€ de dommage et interets. J' ai une autre amie a qui on a proposé un nouveau poste dans sa boite avec un nouveau contrat de travail, ils l'ont viré pendant la période d'essai. Les problemes au travail ne sont pas liés a un pays mais plutot a des personnes. Ca peut etre plus dur en France malgré un droit du travail théoriquement protecteur. Comme tu dis faut nuancer les choses.Dernière modification par Jeremy971 ; 24/04/12 à 15:29.
- 24/04/12, 16:16 #7Oh il y a des abus dans le monde du travail en France, j'en suis persuadée. Il reste que ce sont des faits que je t'ai énuméré. Des faits que je connais grâce à mes expériences personnelles, certes, mais des faits tout de même. La loi du travail est beaucoup plus complète en France qu'au Québec, c'est indéniable.
Mais on s'éloigne du sujet initial! Je voulais juste te démontrer qu'il reste des facteurs indirects qui influent sur le mode de vie et que même si tu paies moins cher d'impôts au Québec qu'en France, ça ne veut pas dire que tu auras une qualité de vie supérieure et plus d'argent dans tes poches à la fin de l'année. Il faut faire attention car beaucoup de pvtistes viennent sur ce forum sans se documenter davantage et arrivent ici avec des attentes irréalistes.
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- 24/04/12, 16:53 #8Au moins si ce sujet peut leur permettre de s'informer tant mieux, et c'est clair que ce n'est pas un eldorado comme partout il faut du sang et des larmes pour réussir.
J'ai également trouvé quelque chose de rigolo sur le site de l'OCDE, c'est un indice mesurant le bonheur des pays membres en fonction de plusieurs critères : Logement, Revenu, Emploi, ... Ca s'appelle Better Life. Bon le Canada explose la France dans quasiment tous les domaines mais je ne vais pas trop en faire, je suis pas encore canadien :geek:
CANADA Comment va la vie?
Le Canada obtient d'excellents résultats sur les indicateurs du bien-être, il figure d'ailleurs parmi les pays les plus performants sur de nombreux critères de l'indicateur du vivre mieux.
S’il ne fait pas le bonheur, l’argent est tout de même important pour obtenir un meilleur niveau de vie. Au Canada, un ménage moyen gagnait 27 015 USD en 2008, soit plus que la moyenne dans les pays de l'OCDE.
En termes d'emploi, près de 72 % des 15-64 ans sont salariés. Les actifs au Canada travaillent 1 699 heures par an, autrement dit moins que dans la plupart des pays de l'OCDE. Au total, 71 % des mères travaillent lorsque leurs enfants sont scolarisés, ce qui donne à penser que les femmes parviennent à concilier vie de famille et carrière professionnelle.
Pour trouver un emploi, il est essentiel d'avoir fait de bonnes études. Au Canada, 87 % des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent, soit bien plus que la moyenne de l'OCDE. Le Canada est l'un des pays les plus performants pour ce qui est de la qualité de son système éducatif. En moyenne, les élèves ont obtenu une note de 524 sur 600 aux derniers tests du PISA à l'écrit, c'est-à-dire plus que la moyenne dans l'OCDE.
En termes de santé, l'espérance de vie à la naissance au Canada est de 80,7 ans, soit plus d'un an de plus qu'en moyenne dans l'OCDE. La concentration de PM10 (fines particules atmosphériques polluantes qui peuvent pénétrer et endommager les poumons) est de 15 microgrammes par mètre cube, un niveau inférieur à ceux enregistrés dans la plupart des pays de l'OCDE.
En ce qui concerne la sphère publique, le sentiment d'appartenance est fort, mais le degré de participation du public est modéré au Canada. Dans l'ensemble, 95 % des habitants pensent connaître quelqu'un sur qui compter en cas de besoin, contre 91 % en moyenne dans l'OCDE. Le taux de participation électorale, qui traduit la confiance du public à l'égard des autorités ainsi que la participation des citoyens au processus politique, s'est élevé à 60 % lors des dernières élections, soit moins que le taux moyen de 72 % dans l'OCDE. En ce qui concerne la criminalité, 1 % seulement des personnes déclare avoir été victime d'une agression au cours des 12 derniers mois.
Lorsqu’on les interroge, 78 % des Canadiens se disent satisfaits de leur vie, un pourcentage nettement supérieur à la moyenne de l’OCDE (59 %).
FRANCE Comment va la vie?
La France obtient de très bons résultats sur de nombreux indicateurs du bien-être, elle figure d'ailleurs parmi les dix premiers pays sur plusieurs des critères de l'indicateur du vivre mieux.
S’il ne fait pas le bonheur, l’argent est tout de même important pour obtenir un meilleur niveau de vie. En France, un ménage moyen gagnait 27 508 USD en 2008, soit plus que la moyenne dans les pays de l'OCDE.
En termes d'emploi, près de 64 % des 15-64 ans sont salariés. Les actifs en France travaillent 1 554 heures par an, autrement dit bien moins que dans d’autres pays de l'OCDE. Au total, 66 % des mères travaillent lorsque leurs enfants sont scolarisés, le même taux qu'en moyenne dans l'OCDE, ce qui donne à penser que les femmes parviennent à concilier vie de famille et carrière professionnelle.
Pour trouver un emploi, il est essentiel d'avoir fait de bonnes études. En France, 70 % des 25-64 ans sont diplômés du deuxième cycle du secondaire ou équivalent, soit plus que la moyenne de l'OCDE. S'agissant de la qualité du système éducatif national, les élèves ont obtenu en moyenne une note de 496 sur 600 aux derniers tests du PISA à l'écrit, c'est-à-dire légèrement au-dessus de la moyenne de l'OCDE.
En termes de santé, l'espérance de vie à la naissance en France est de 81 ans, soit plus d'un an de plus qu'en moyenne dans l'OCDE. La concentration de PM10 (fines particules atmosphériques polluantes qui peuvent pénétrer et endommager les poumons) est de 13 microgrammes par mètre cube, un niveau nettement inférieur à ceux enregistrés dans la plupart des pays de l'OCDE.
Le sentiment d'appartenance et le degré de participation du public sont élevés en France. Dans l'ensemble, 94 % des habitants pensent connaître quelqu'un sur qui compter en cas de besoin, contre 91 % en moyenne dans l'OCDE. Le taux de participation électorale, qui traduit la confiance du public à l'égard des autorités ainsi que la participation des citoyens au processus politique, s'est élevé à 84 % lors des dernières élections, soit plus que le taux moyen de 72 % dans l'OCDE. En ce qui concerne la criminalité, 5 % des personnes déclarent avoir été victimes d'une agression au cours des 12 derniers mois.
Lorsqu’on les interroge, 51 % des Français se disent satisfaits de leur vie, un pourcentage inférieur à la moyenne de l’OCDE (59 %).
Dernière modification par Jeremy971 ; 24/04/12 à 16:59.
- 25/04/12, 01:44 #9Je trouve que la France ne s'en sort vraiment pas si mal! Certains chiffres sont légèrement en dessous de la moyenne mais rien de dramatique! En ce qui concerne le pourcentage qui établi le nombre de français qui se disent heureux de leur vie, on sait pourquoi il est moins élevé qu'au Canada! Et aussi faire la distinction entre le Québec et le reste du Canada. Les autres provinces sont beaucoup plus riches, paient moins d'impôts, bref, sont plus performantes. C'est important de le considérer!
27 015 au Canada contre 27 508 en France, ça vient pas un peu détruire tes arguments? :P
- 25/04/12, 09:25 #10Lol oui oui. Pour les revenus cependant le Canada arrive 6ème sur 34, et la France 11 sur 34. La croissance des revenus est également plus forte au Canada. La différence doit peut être venir du taux de change vu qu'ils l'ont exprimé en dollar USD. En 2008 1€ valait 1,6 USD maintenant il en vaut 1,3 USD. La crise de l'euro est passé par là entre temps. Le revenu exprimé prend en compte également les prestations sociales qui sont plus importantes en France. La preuve en est qu'il y a moins d'actifs en France. Moi ce que j'ai remarqué surtout c'est que les actifs français travaillent 150H de moins que les canadiens à peu près un mois de moins. Donc je suis d'accord avec toi pour dire qu'en France on bosse moins avec des salaires corrects et ce grâce à la semaine des 35H.
Depuis le départ je ne dis pas que la France est un enfer, il y a juste des différences entre les deux modèles sur plusieurs points : imposition, droit du travail, système social, ... La France a de nombreux avantages par rapport au Québec qui d'ailleurs n'est plus la région la plus imposée d'Amérique du Nord après les réformes de Charest. En prenant en parallèle les réformes fiscales de Charest, et celles de Sarkozy on constate que l'imposition des classes moyennes s'est allégée au Québec, là où celles des classes à haut revenu s'est allégée en France. Les classes moyennes Françaises ayant vu leur imposition augmentait.
Canada Tendances clés
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il permet assurément d’obtenir un meilleur niveau de vie et donc plus de bien-être. Des ressources plus importantes peuvent également faciliter l’accès à une instruction de qualité, à des services de santé plus performants et à un meilleur logement.
Le revenu disponible ajusté net des ménages est la somme dont dispose un ménage chaque année après impôts. Il représente le montant maximum qu’un ménage peut affecter à l’acquisition de biens ou de services. Au Canada, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages est de 27 015 USD par an, plus élevé que la moyenne de l’OCDE, de 22 284 USD.Le patrimoine financier d’un ménage représente la valeur totale de la richesse financière du ménage. Au Canada, le patrimoine moyen des ménages est estimé à 59 479 USD, plus élevé que la moyenne de l’OCDE, de 36 808 USD. En principe, les indicateurs du patrimoine des ménages doivent inclure les biens immobiliers (terrains et logements, par ex.), mais ces informations ne sont actuellement disponibles que pour un nombre restreint de pays de l’OCDE.
Avoir un emploi comporte de nombreux avantages, notamment obtenir une source de revenu, améliorer son insertion sociale, réaliser ses aspirations, améliorer son estime de soi et perfectionner ses qualifications et ses compétences. Au Canada, près de 72 % de la population en âge de travailler (15-64 ans) occupent un emploi rémunéré. Ce taux est plus élevé que la moyenne de l’OCDE, de 65 %.Les chômeurs sont définis comme des personnes actuellement sans emploi mais souhaitant travailler et recherchant activement un emploi. Le chômage de longue durée peut avoir des effets délétères sur le sentiment de bien-être et sur l’amour-propre, et il peut entraîner une perte de compétences et réduire encore l’aptitude à l’emploi. Au Canada, le pourcentage de la main-d’œuvre au chômage depuis un an ou plus est actuellement de 0,97 %, ce qui est moins élevé que la moyenne de l’OCDE.
France Tendances clés
L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il permet assurément d’obtenir un meilleur niveau de vie et donc plus de bien-être. Des ressources plus importantes peuvent également faciliter l’accès à une instruction de qualité, à des services de santé plus performants et à un meilleur logement.
Le revenu disponible ajusté net des ménages est la somme dont dispose un ménage chaque année après impôts. Il représente le montant maximum qu’un ménage peut affecter à l’acquisition de biens ou de services. En France, le revenu moyen disponible ajusté net des ménages est de 27 508 USD par an, plus élevé que la moyenne de l’OCDE, de 22 284 USD.Le patrimoine financier d’un ménage représente la valeur totale de la richesse financière du ménage. En France, le patrimoine moyen des ménages est estimé à 42 253 USD, plus élevé que la moyenne de l’OCDE, de 36 808 USD. En principe, les indicateurs du patrimoine des ménages doivent inclure les biens immobiliers (terrains et logements, par ex.), mais ces informations ne sont actuellement disponibles que pour un nombre restreint de pays de l’OCDE.
Avoir un emploi comporte de nombreux avantages, notamment obtenir une source de revenu, améliorer son insertion sociale, réaliser ses aspirations, améliorer son estime de soi et perfectionner ses qualifications et ses compétences. En France,près de 64 % de la population en âge de travailler (15-64 ans) occupent un emploi rémunéré. Ce taux est légèrement moins élevé que la moyenne de l’OCDE, de 65 %.Les chômeurs sont définis comme des personnes actuellement sans emploi mais souhaitant travailler et recherchant activement un emploi. Le chômage de longue durée peut avoir des effets délétères sur le sentiment de bien-être et sur l’amour-propre, et il peut entraîner une perte de compétences et réduire encore l’aptitude à l’emploi. En France, le pourcentage de la main-d’œuvre au chômage depuis un an ou plus est actuellement de 3,75 %, ce qui est plus élevé que la moyenne de l’OCDE.
Dernière modification par Jeremy971 ; 25/04/12 à 12:05.
- 25/04/12, 12:28 #11Désolé mais quand je vois la différence de prix des logements entres L'île de France et Montréal .... il n'y a même pas à réfléchir plus de deux secondes.
- 25/04/12, 15:05 #12Quand je paie mes frais de scolarité québécois de 1600$ pour une session de trois mois alors que je paierais 200 euros pour un an à Paris ou encore quand je dois payer 70$ à l'unité
Tout d'abord en ce qui concerne la reprise d'étude, une fois sorti du milieu scolaire il est très difficle de reprendre ses études. Tu peux faire au mieux des formations professionnelles avec le Pôle Emploi ou des formations continue si ton employeur accepte. Et au pire tu peux les payer comme au Canada, et là c'est trois à quatre fois plus cher que chez vous. Ensuite au niveau des structures, aujourd'hui en france je dirai qu'on est gangréné par le syndrôme "grande école". Ces grandes écoles sont hyper sélectives, il faut faire des années préparatoires de un ou deux ans pour y rentrer, et ont généralement un coût assez élevé. Après on peut toujours faire une école d'alternance ou une université mais les diplômes font souvent le salarié en France, et mis à part Paris Dauphine, René Descartes, Sorbonne la plupart sont mal vus ou banalisés.
Enfin on constate que de plus en plus d'étudiants français partent au Québec obtenir leurs diplômes car à parcours équivalent en France ça peut leur revenir beaucoup moins cher. Une école d'ingé en intial en France ça peut faire mal au portefeuille là où au Québec ça ne va couter que 1600$.
Le système éducatif est clairement à deux vitesses en France avec des études au rabais, et des études hyper sélectives inabordables sans prêt étudiant ou soutien financier des parents. On a déjà le système éducatif nord américain mais sans les moyens et sans les débouchés à la fin.
Trop d'étudiants français au Québec
Il y a huit fois plus d'étudiants français dans la Belle Province que de Québécois dans l'Hexagone. Un déséquilibre qui s'accélère et qu'un éditorialiste de Montréal explique par le mauvais état de notre système universitaire.
Depuis 1978, en vertu d'une entente entre la France et le Québec, les étudiants français inscrits dans une université québécoise paient les mêmes droits de scolarité que les étudiants québécois. Ils sont exemptés des primes imposées aux étrangers. De la même façon, les Québécois qui étudient en France jouissent de la gratuité universitaire. Mais au fil des ans, l'échange est devenu inégal. L'idée d'étudier en France, très populaire il y a trente ans, a perdu de son attrait, tant et si bien que le nombre d'étudiants québécois en France stagne : 1 043 en 2006 et 1 093 en 2010. En revanche, le nombre d'étudiants français au Québec a littéralement bondi. Ils étaient 6 418 en 2006 ; 7 862 en 2009 ; 8 798 en 2010. Soit 37 % de plus en quatre ans. Et, surtout, ils sont presque neuf fois plus nombreux que les Québécois qui traversent l'Atlantique dans l'autre sens.
Cette inversion du flux provoque toutes sortes de paradoxes. Le principal, c'est que l'exemption dont jouissent les étudiants français nous coûte une petite fortune et que le Québec se retrouve ainsi à subventionner les Français ! Combien ça coûte ? Ces jeunes Français paient les mêmes 2 167 dollars canadiens [1 570 euros] par an que les Québécois. Ils n'ont donc pas à verser les droits supplémentaires imposés aux étudiants étrangers, qui varient de 12 393 à 17 031 dollars canadiens [de 8 980 à 12 330 euros] selon les programmes. Cela équivaut, en gros, à 90 millions par année, dont il faut soustraire la quinzaine de millions que le Québec économise en envoyant un millier d'étudiants en France. Avec ses rabais pour les étudiants français, le Québec se trouve à verser une subvention de 75 millions [55 millions d'euros] à la France. Un pays qui ne fait pourtant pas partie des nations nécessitant de l'aide internationale. Il y a là une anomalie à corriger.
Avant de grimper aux rideaux, il faut tenir compte de toutes les années où le Québec était gagnant avec ce programme. Et, surtout, il faut évaluer cette entente dans son contexte, l'ensemble des programmes et initiatives qui lient le Québec et la France. Il faut aussi se demander pourquoi la migration estudiantine a changé de sens. Cela tient largement à la nature du système universitaire français, un réseau à deux vitesses : des universités traditionnelles, gratuites, mais souvent bondées, où l'accès aux professeurs est difficile et qui n'ont rien d'attrayant pour les Québécois (surtout au premier cycle) ; de grandes écoles, payantes, difficiles d'accès. Un Québécois qui s'inscrit à HEC Paris devra débourser 11 900 euros par an (16 500 dollars canadiens) au lieu de 2 167 dollars canadiens pour HEC Montréal. Sept fois plus. Pour les Français, c'est le contraire, sept fois moins. Pas étonnant qu'ils débarquent en masse. A cela s'ajoutent les autres facteurs d'attraction de Montréal pour un jeune, son mode de vie, le faible coût de la vie, le taux de chômage bas.
Mais aussi le fait que Montréal est en Amérique. Et c'est ainsi que quelques centaines d'entre eux choisissent des universités anglophones, pour apprendre ou perfectionner leur anglais. Cela donne de l'urticaire aux Québécois plus nationalistes. Mais n'oublions pas qu'un des grands arguments de vente du Québec en France, c'est d'être une porte d'entrée en Amérique. Cette ouverture sur le continent est rendue possible par le fait que Montréal est un lieu de rencontre de deux cultures, notamment grâce à son double réseau universitaire. Mais le véritable enjeu, c'est le coût de ces échanges pour le Québec. Et une bonne façon de le réduire, c'est de tenter de garder le plus possible ces jeunes Français chez nous. Ce sont des immigrants rêvés : jeunes, francophones, diplômés, déjà intégrés grâce à leurs années d'études ici... et parfois bilingues !
28.11.2011 | Alain Dubuc | La Presse
Dernière modification par Jeremy971 ; 25/04/12 à 15:11.
- 25/04/12, 16:44 #13ça n'a plus rien à voir avec ton sujet initial mais j'aimerais que tu discutes du prix par rapport à la qualité de l'éducation dans les universités du Québec avec les étudiants actuellement en grève depuis des semaines...
Je ne tentais pas de te démontrer que le Québec est moins bien que la France mais que ça revient au même, dans la plupart des cas, au niveau financier. Je trouvais que tes arguments étaient quelque peu biaisés par ton amour inconditionnel pour mon pays.
Je reconnais que beaucoup de choses sont géniales chez moi et elles me manqueront certainement. Mais vous n'êtes pas à plaindre du tout en France! Beaucoup ne le réalisent pas.
En ce qui concerne le prix des loyers, effectivement, certains sont moins cher en France lorsque l'on compare les dimensions des apparts par rapport au prix. Mais ce n'est pas ce qui me ferait dire que la France n'est pas aussi bien que le Québec.
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- 26/04/12, 22:03 #14Toi qui nous a lancés dans le cout de la vie, et le cout des études est important. C'est vrai que je suis parti d'un constat simple et j'essaie de donner plus d'infos autour. La France a beaucoup d'avantages après rdv dans 5 ans pour savoir si le Québec en a autant. Malgré un système fiscal, scolaire, ou un pouvoir d'achat plus bas on peut réussir et etre heureux en france. Sur ce point on est tous les deux d'accord, la France reste un très bon pays pour vivre ! Meme si il y a eu 40% d'augmentation des loyers depuis dix ans. Sinon je suis pas du genre chauvin...
Dernière modification par Jeremy971 ; 26/04/12 à 22:31.
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- 19/12/12, 01:52 #15Salut Jérémy,
j'aimerais te demander comment tu arrives à 22,5% d'impôt alors que le site du gouvernement donne: Quels sont les taux de l'impôt sur le revenu au Canada?
15% d'impôt fédéral pour un revenu annuel inférieur à 42707$
16% d'impôt provincial au Qc pour un revenu annuel inférieur à 39060$
Soit un total de 31%.
Une question que je me demande est, étant donné que pour un revenu inférieur à 20.000$ brut le gouvernement indique qu'on ne paye pas (ou très peu) d'impôt, doit t'on considérer qu'il y a un palier dont on ne tient pas compte pour le calcul du % d'imposition?
Je m'explique, dans l'absolu, disons que nous gagnons 100.000$ brut annuel, doit on considérer les premiers 10000, 15000, 20000 dans le calcul du pourcentage d'impôt payé?
Merci d'avance pour vos réponse, je prévoirai mes économies en conséquence.
Jonathan
- 19/12/12, 02:58 #16Il faut savoir que tu as un crédit d'impôt non-remboursable de 15% (au fédéral) et 20% (au Québec) sur environs 10 000$. Pour simplifier, on peut dire que tu n'es pas imposé sur tes 10 000$ premiers dollars.
(NB : ceci n'est pas forcément vrai si tu ne résides pas au Canada toute l'année...)
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- 19/12/12, 14:44 #17Merci Denis,
c'est ce qui me semblait, surtout après avoir lu ceci: https://www.desjardins.com/fr/partic...uebec_2012.pdf
Jonathan
- 12/02/13, 19:45 #18C'est marrant parce que sans réfléchir, j'aurais dit qu'on payait plus au Québec.
Mais la vrai différence c'est la complexité de la déclaration, tout le monde fait appel à des comptables pour la rédaction puis il y a tous ces sites pour l'aide fiscale comme:
Avocat fiscaliste à Montréal
ou Défenseurs Fiscaux inc...
Un autre point c'est la prise en charge de la santé qui n'est pas complètement inclus dans l'impôt, le reste étant du crédit d'impôt, il faut le prendre en compte dans la comparaison.
- 20/06/15, 19:28 #19Bonjour à tous, Après 3 mois jour pour jour suite à l'envoi de ma déclaration d'impôts à Revenus Québec, je n'ai toujours pas mon remboursement... suis je le seul dans ce cas ?? après pas mal d'appels, on me répond que mon dossier a été reçu mais pas encore traité, ils me disent que je suis dans les temps "Entre 8 et 10 semaines" euh chez moi 3 mois ça fait "12 semaines...."
Disons que je ne suis pas forcément rassuré... si vous pouviez me dire ce qu'il en était pour vous...
Merci...
- 02/08/15, 18:07 #20Bonjour à tous,
Permettez moi de venir vers vous vous demander conseil par rapport au dilemme que je vis actuellement
_ j'ai la possibilité de venir au québec avec un loyer évoluant entre 950 et 1700 dollars de brut et j'ai 2 enfants de moins de 5ans
_D'un autre côté,aller travailler en france avec un salaire brut de 1800 dollars
Je suis confuse entre les 2cas et aimerais avoir votre opinion quant à la meilleure alternative pour mes filles et moi
Noter que nous aurons une aide mensuelle sûre de 300 euros tous les mois versés par leur papa.
A
Aidez moi svp car je n'ai que deux mois pour répondre sans quoi je perds les deux occasions d'emploi.
Merci d'avance!
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