Discussion: Répartition du loyer
- 02/04/19, 17:56 #1Hello !
Je voulais vous faire part de mon expérience en coloc à Montréal.
J'habite sur le Plateau et on est 3 colocs.
Il y a seulement mon coloc qui est sur le bail, donc on a rien signé.
Après quelques mois passés dans l'appart, on a commencé à s'interroger sur le montant total du loyer de l'appartement.
On s'est rendu compte que notre coloc payait 200$ de moins que nous. Il a justifié ça en disant que comme ça faisait longtemps qu'il était là, il avait décidé de répartir le loyer comme ça. Il nous a aussi dit qu'il faisait pas d'argent sur les chambres alors qu'il pourrait en faire s'il les louait via Airbnb.
Bref, pour moi ces arguments sont vraiment pas corrects mais j'ai l'impression qu'à Montréal, ça se passe beaucoup comme ça, étant donné que souvent on voit jamais le bail.
Ma question est : que devons nous faire ? Est ce qu'il faut accepter de payer + ou lui dire qu'on accepte pas la situation au risque de changer d'appart ?
Merci pour vos retours !
- 02/04/19, 22:34 #2Bonjour,
Il n'y a rien d'illégal au fait que vous ne payiez pas tous la même part et vous avez accepté un prix pour une chambre, qui est conforme à ce que vous avez.
Ce qui a l'air de vous déranger, ce n'est pas tant le prix en soit mais le fait que vous ne payiez pas tous pareil.
Du coup, c'est à vous de voir si vous payez, si vous essayez de négocier (mais fallait y penser avant d'accepter le prix, s'il ne vous semblait pas juste) ou si vous partez.
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- 04/04/19, 16:25 #3Comme le dit Muriel, il n'y a rien d'illegal ni d'anormal même.
- 05/04/19, 18:05 #4
- 05/04/19, 18:12 #5Bien écoute, c'est lui qui est sur le bail. Donc il ne peut pas partir quand il veut ou il doit trouver un autre locataire pour reprendre le bail. Il est le seul responsable. Cela fait qu'il a moins de flexibilité par rapport à ce logement, car il a un engagement.
Toi tu n'es pas sur le bail, tu paies ta part de loyer, mais tu es libre de partir quand ça te plaît. Je suis d'avis que cette flexibilité a un coût, dixit le loyer plus élevé.
Si tu tiens à payer le même loyer que ton coloc, bien fais ajouter ton nom sur le bail...
- 05/04/19, 18:28 #6C'est fixé au bon vouloir du bailleur surtout.
Il n'y a pas de règlementation spécifique là-dessus.
Comme le dit Larousse : c'est lui qui s'emmerde avec un bail et à trouver des colocs.
Et, encore une fois, visiblement ce qui te dérange ce n'est pas le prix en lui-même (sinon tu ne l'aurais pas accepté) mais le sentiment que tu as soudainement de vivre une injustice.
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- 06/08/19, 20:00 #7Je reviens vers vous car après plusieurs retours de la part de québécois, je confirme le fait que la personne qui est sur le bail n'a pas à payer moins que les autres sous prétexte qu'elle est sur le bail. Ce n'est pas honnête ni correct pour ses colocataires et c'est comme ça qu'on se retrouve à payer des chambres en coloc à 700$ à Montréal. Donc pensez à demander le loyer total avant d'emménager quelque part, sous peine de vous retrouver à payer les 3/4 du loyer à vous tout seul (expérience vécue).
- 06/08/19, 20:12 #8Là dessus, tout le monde était assez d'accord je crois même si nous ne l'avons peut-être pas bien exprimé.
Mais ça n'a cependant rien d'illégal
Tout à fait : tes messages précédents ne laissaient pas deviner que tu payais les 3/4 du loyer à toi seule, ce qui nous aurait sans doute fair réagir plus clairement.
Dans tous les cas, on ne peut de toute façon que recommander de bien se renseigner avant de louer
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- 06/08/19, 20:39 #9Bonjour Bérénice,
Il n'en demeure pas moins que si ça reste légal.
Si tu veux bénéficier des droits d'un locataire et pouvoir éventuellement négocier les conditions de partage du loyer, encore faut-il se soustraire aux obligations qui viennent avec, ce qui commence par signer un bail.
Non. Si on en arrive à de telles situations avec des loyers excessifs c'est surtout car il y a beaucoup trop de potentiels locataires qui acceptent tout et n'importe quoi. C'est notamment (pas exclusivement) le cas de certains nouveaux arrivants qui ne se sont pas ou trop peu renseignés sur les règlementations en vigueur ni sur le marché locatif local.
Tant qu'il y aura des pigeons prêts à se faire plumer, il y aura des pratiques abusives. C'est malheureux mais c'est comme ça.
Mais la situation n'est pas irrémédiable. Moins les offres pour des colocs ou apparts aux loyers disproportionnés ou aux conditions limites trouveront preneurs, moins il y en aura. Donc même si ça devient de plus en plus galère de se loger à Montréal, il faut oser refuser ces offres.
Edit : je n'avais pas vu a réponse @murielj ^^
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