Discussion: Dur dur la réalité !
- 30/06/12, 02:48 #1Allo tous le monde,
Voila bientôt deux semaines à Montréal, et oui, aujourd'hui je comprend l'intérêt d'être bon en anglais, voir très bon ou même être totalement bilingue sous peine de louper de bonnes occasions.
À la base j'ai un BEP d'electrotechnicien mais mon intérêt pour le cinéma est plus fort que passer des câbles et raccorder des interrupteurs. J'ai travaillé deux ans dans un multiplex de 9 salles et depuis tout petit je fais des vidéos et j'ai donc appris à utiliser des logiciels professionnels comme (pour les connaisseurs) la suite master collection d'adobe, et le logiciel de modélisation et d'animation 3D Studio Max. J'ai également un diplôme canadien en tant que scénariste. Lors de ma demande de PVT, ma première ambition était de trouver à tout prix un job dans le milieu de l'audiovisuel.
Mais voilà, de l'acceptation de mon PVT à mon départ, six mois ont passé et je me vois donc dans un tout autre domaine que celui du cinéma. J'ai appris à mes dépens que le cinéma n'est rien d'autre que ma passion et que je ne veux pas en faire un métier. J'aime beaucoup écrire, j'aime filmer, j'aime diriger une équipe de tournage, j'aime monter et j'aime modéliser, mais ça, juste pour moi ou pour aider d'autres passionnés.
Alors qu'est-ce qui est plus fort qu'une passion qui nous tien à cœur ? ( Une autre passion peut être ?)
L'année dernière je suis aller dix jours à Vancouver est j'y est découvert des vélos tous aussi étrangent les uns que les autres. En rentrant en France, j'en est voulu un, alors avec mon père on se l'ai auto-construit car inaccessible financièrement. Le premier terminé (ah il y en a eu un autre alors ?!), je l'ai rentabilisé en faisant du bike to work et vendu ensuite pour en fabriquer un autre mais au top niveau à la limite du professionnel, il sera également bientôt vendu car je ne peux l'emmener ici. C'est seulement à partir du deuxième que l'intérêt pour le développement de se type de vélo m'a carrément rendu accro, toujours en gardant la même passion pour le cinéma. C'est là que le terme de passion prend tout son sens, le cinéma c'est ma passion, le vélo (de préférence dans ce type de vélo) c'est ça que je veux faire.
J'en vien maintenant à ce qui me semble être très difficile à vivre, une remise en question sur le PVT, et les réponses à mes candidatures (quand il y en a) n'arangent rien.
J'ai fais le tour de tous les cinémas que j'ai pu trouver dans Montréal, et pas moyen de voir les directeur ou propriétaires ou même un responsable. Tous les préposés à la clientèle (je crois que c'est le titre correspondant à hôtesse d'accueil), me disent que c'est impossible, qu'il faut obligatoirement postuler en ligne (ce que j'ai fais de france avant de venir, et refais depuis que je suis ici) PAS UN appel, même PAS UNE SEULE réponse à mes courriels. Il y a qu'au cinéma AMC Forum 22 qui n'est pas tout proche, où j'ai eu le droit de remplir une feuille de candidature redigée en anglais, recto verso. (Première mauvaise expérience avec l'anglais sans compter la fois où une anglaise m'a demandé un renseignement et que j'ai absolument rien compris, j'ai juste réussi et je sais pas comment, de lui dire que j'etais arrivée depuis une semaine et que je ne pouvais pas l'aider)
J'ai également donné mon curriculum vitae à plusieurs boîtes de prod et rien. (Mon cv est conforme aux exigences canadiennes).
Enfin, la pire de toute, celle qui fait que je me pose tant de questions, j'ai postulé pour un poste de réparateur et vendeur de vélos électriques, j'ai eu un entretien le lendemain car j'y suis aller directement. Ça c'est super bien passé (mais ayant lu beaucoup de post à ce sujet, sur le bon feeling avec les recruteurs, je me suis pas dis c'est bon c'est gagné, c'était le patron en personne avec en plus le "manager", ils se regardaient, c'était ok) jusqu'à ce qu'il me dise, "te sent tu prêt ?" je lui ai dit répondu que oui quand il voulait. C'est alors qu'il rentre plus en détail dans les fonctions que je devrai assurer, et me parle même d'un projet qu'il démarre très prochainement, un projet ambitieux dont je serai au commande, que je vais rapidement bénéficier de formations (j'imagine du marketing et gestion) me permettant de gérer le projet pour l'exporter aux USA et au travers de tout le Canada. C'était super, le rêve, serrage de main comme pour signer le contrat, je me voyais commencer aussitôt et la tout bascule. Une question qu'il avait totalement oublier de me poser au début, "Tu parle tu anglais ?" !!! J'allais pas lui mentir (c'est pas mon genre et commence à me demander si c'est pas moi qui est trop franc). Alors je lui ai dis ce qu'il en est.
Ça a fini par, merci si on a besoin on te rappelle. (j'ai eu le sentiment d'être jeté comme une m**** de la boutique)
Voilà en gros, je me demande donc ce que je vais bien pouvoir faire, étant nul en anglais, n'ayant aucune ouverture même du côté du cinéma. J'ai également postulé après ça pour pas rester sur cette échec dans 9 autres boutiques de vélo mais sans réponse.
Ce qui fait qu'aujourd'hui je suis encore là, c'est que ma chérie à des ouvertures, elle commence la semaine prochaine dans la vente de chaussure. Je me laisse jusqu'a la fin juillet, donc un mois pour trouver quelque chose, mais j'ai besoin d'un job utile, qui apporte des compétences supplémentaires qui me seront utilent pour mon projet d'entreprise qui se fera je pense en France (j'ai rendez-vous le 5 juillet avec un organisme qui aide les jeunes entrepreneurs, pour connaître un peu le système canadien).
Enfin, tout ça fait qu'aujourd'hui je suis dans le brouillard. Ai-je envie de taper dans toutes mes économies sans savoir à quoi ça va mener ? Ou dois-je être raisonnable et garder cet argent pour mon projet d'entreprise ? Tout ça n'est pas simple et bien entendu je suis le seul à avoir la réponse. Mais je suis curieux d'avoir vos avis, connaître votre façon de penser, en prenant compte de l'évolution imprévisible des ambitions.
Les projets changent, évoluent et on ne sais jamais à quoi s'attendre.
Whoua !! J'ai écris tout ça, scuzé ! Quand je vous disais que j'aime écrire xD.
Merci a ceux qui ont lu mon "roman" à bientôt.Dernière modification par McMarty ; 01/07/12 à 19:43.
-
- 30/06/12, 14:51 #2C'est vrai que tu peux écrire pour le cinéma toi !
Ton projet est complexe et prendra du temps. Trouve un petit boulot ne serait ce qu'à temps partiel pour payer tes factures. L'anglais est super important à Montréal. Cette ville est bilingue (d'ailleurs, à mon boulot j'ai des collègues qui ne parle qu'anglais). Une astuce qui t'aidera vachement à apprendre l'anglais en complément d'une formation, c'est d'écouter les radios anglophones. :wink2:
Mais ne tape jamais trop dans tes économies avant d'avoir trouver une source de revenus (parole de comptable ^^).
-
- 30/06/12, 20:26 #3Il faut que tu clarifies tes priorités: rester ici ou ton projet d'entreprise?
Le deux peuvent se faire à terme, ou dans l'immédiat si t'as beaucoup de chance.
Mais on peut pas compter sur la chance.
Si ton projet est vraiment prioritaire, à toi de voir comment y arriver. Tu dis toi même que tu t'es donné une échéance pour trouver un job qui soit un minimum utile à ton projet.
Par contre, si rester ici est prioritaire, ce que dit Didier plus haut a du sens.
Et je vais enfoncer le clou: si tu veux construire un truc ici, trouve toi un boulot qui te fait au moins vivre, peu importe le domaine.
Oublie tes critères de "il faut que ça me soit utile" ou "dans tel domaine". Ton critère c'est d'avoir de quoi vivre en faisant un job légal et qui ne te bouffe pas la vie. Tout le reste c'est bonus.
Une fois que tu as de quoi vivre tu peux travailler autour vers un autre objectif.
A ce moment là n'oublie pas de:
1/ Rencontrer des gens, te détendre, profiter de l'expérience (et puis ça fait du résautage)
2/ Améliorer activement ton anglais
Quand je dis activement, je veux dire prendre des cours si possible mais il y a d'autre trucs: lire a voix haute, parler tout seul en anglais, répéter les mots courants qui te sont difficiles jusqu'a les prononcer correctement, apprendre des listes de vocabulaire (tu peux les faire toi même en notant chaque fois où tu n'as pas su dire un truc), traduire des petits textes de l'anglais vers le français, etc... A toi de voir ce qui te convient.
Tout ça en plus des choses un peu plus passives: télé, films, journal, radio en anglais. Rien, rien en français, reste pas dans ta zone de confort.
Si tu peux pratiquer l'anglais au travail ou avec des connaissances anglophone, c'est le top.
Bref, question de priorités.Dernière modification par MrBungle ; 30/06/12 à 20:29.
- 30/06/12, 23:44 #4Tout d'abors merci d'avoir pris le temps de lire.
En ce concerne l'anglais, je sors juste de mon premier cours, d'après ma prof j'ai pas mal de vocabulaire, mais pour faire des vrais phrases c'est pas la joie et pire pour comprendre. Mais je retiens surtout dans tout ça que j'ai du vocabulaire xd, donc j'ai les mots, plus qu'à faire des phrases avec maintenant. En pratiquant ça viendra vite, j'ai la faculté d'enregistrer vite, mais j'ai plutôt une dent ou une gêne je sais pas, contre l'anglais. Elle m'a conseillé comme vous les radios, séries, films, livres en anglais.
Et je vais enfoncer le clou: si tu veux construire un truc ici, trouve toi un boulot qui te fait au moins vivre, peu importe le domaine.
Oublie tes critères de "il faut que ça me soit utile" ou "dans tel domaine". Ton critère c'est d'avoir de quoi vivre en faisant un job légal et qui ne te bouffe pas la vie. Tout le reste c'est bonus.
Une fois que tu as de quoi vivre tu peux travailler autour vers un autre objectif.
La je suis plutôt en mode attente, je postule par ci par là sans vraiment de conviction, j'apprend l'anglais et j'attend mon rendez-vous du 5 juillet pour en savoir d'avantage. Je vous dis pas comment que ça chauffe en hautDernière modification par McMarty ; 01/07/12 à 19:46.
- 01/07/12, 02:06 #5De la conviction, il va falloir que tu en aie, même pour un petit boulot. Tu est Français en PVT donc tu part avec un handicap, et en plus ton timing est assez serré. Et on truc qu'on dit pas assez c'est que le taux de chômage est plus élevé à Montréal qu'à Paris (11.2 % contre 8.4 % pour Paris)... Donc il te faudra pas mal de conviction. ^^
- 01/07/12, 03:10 #6Quand je travail quelque part je donne toujours tout ce que j'ai, mais malgré ça, je pense pas que ça va me faire rester, c'est de cette conviction la que je parle. Mais je m'autorise un certain temps pour juger et décider de mes actions futurs.
- 09/09/12, 22:35 #7
- 09/09/12, 22:45 #8Je comprends ton envie de t'installer au canada afin de travailler dans un milieu qui te plait, mais si l'anglais pose problème pourquoi ne pas aller dans une ville canadienne qui est anglophone ?
Il est reconnu de tous que la meilleure façon d'apprendre l'anglais c'est de vivre dans un endroit anglophone où tu pourras progresser très vite puisque tu n'auras pas le choix : personne ne comprend le français !
Tu peux y aller un temps (4 mois par exemple ?) histoire de te familiariser davantage avec la langue et d'être plus à l'aise, de savoir comprendre et t'exprimer sans trop de problème, et ensuite tu retournes à Montréal où l'anglais ne sera plus un problème !
En si peu de temps tu ne seras probablement pas bilingue, mais tu auras toujours une connaissance plus solide qui te permettra de t'exprimer en anglais lors de ton travail...
- 09/09/12, 23:40 #9Cela vient du fait que la majorité des habitants de Paris sont des personnes à haut revenus et occupant des postes qualifiés. Tu ne peux pas comparer la population de Paris à celle de Montréal et donc que tu ne peux pas comparer le taux de chômage non plus, Paris est totalement inaccessible financièrement pour la plupart des gens...Montreal non
Et pour répondre au sujet initial, il est impensable d’espérer occuper ce genre de poste sans parler anglais...Démographiquement, le Québec francophone représente à peine 2% de la population Nord Américaine. Tu auras forcément des sous traitants, des fournisseurs ou des clients anglophones.Dernière modification par Izeut ; 09/09/12 à 23:47.
- 10/09/12, 02:08 #10Quelques précisions en rapport avec les chiffres avancés plus haut dans la discussion par Didier. Selon les articles ci-bas le taux de chômage était de 8,5% en juillet 2012 à Montréal et Toronto (régions métropolitaines). À noter que c'était (coïncidence) le même taux qui pévalait en Île-de-France au 1er trimestre de 2012. En gros, le taux de chômage est à peu près équivalent à Montréal, Toronto et Paris en 2012.
https://research.tdwaterhouse.ca/res...1H5C2K8H25I8EB
Une métropole qui traîne | Rudy Le Cours | Québec
Insee Ile-de-France - Taux de chmage
- 10/09/12, 09:24 #11Paris je connais bien, j'y vis depuis presque 4 ans. Et effectivement, c'est inabordable financièrement. Moi et ma conjointe, 4500 euros à deux par moi, on vit dans ..... 40m2. J'espère qu'à Montréal on a un peu plus de place lol
- 10/09/12, 13:54 #12Où en es-tu de ton projet et de ta réflexion Mc Marty? (car le 1er post datait de juin, pour ceux qui ne l'auraient pas vu!).
- 10/09/12, 17:28 #13Ca faisait un moment que je n'etais pas venu sur ce forum, en tout cas plus de 5 minutes.
(Veuillez m'excuser du fait qu'il n'y aura aucun C cédille dans mon texte, je le trouve pas sur le clavier QWERTY) lool
Tout d'abord je tenais à remercier les personnes qui ont réagi lors de mon premier post, mais aussi ma famille (de loin) et ma chérie. Il est clair que ca était un moment relativement difficile, et sans les différents conseils avisés dont j'ai bénéficié, je serai rentré en juillet.
Au début je me disais qu'il n'y avait rien pour moi ici, imaginez la déception pour moi quand j'ai appris que je ne pourrai pas conduire une Mustang parce que je n'ai pas 25 ans. xD
Blague à part (même si c'est tout à fait sérieux),
bientôt trois mois ici, et déjà appris tant de chose sur moi même.
Tout d'abord, j'ai appris ce qu'est l'humilité, c'est certainement ce qui a été le plus dur à comprendre, je ne suis qu'un Francais de plus, qui malgré toutes ses expériences de travail en France, ne connait pas grand chose du véritable fonctionnement ici. Il m'a falu tout reconciderer, tout remettre dans l'ordre et chaque chose à sa place. Notamment la place que j'occupe au sein de cette société riche et multiculturelle.
J'ai également appris à être plus jeune dans ma tête, je vais prendre 23 ans et je dois profiter plus de ma jeunesse, mon entreprise de vélos je souhaite la monter plus que tout autre chose, mais aujourd'hui je suis là, ca peut bien attendre un peu non ? De toute facon cette experience m'aura permis de me rendre compte, que je n'avais pas encore l'étoffe d'un patron avant de venir ici. Il est vrai que j'ai arrêté l'école à 18 ans et je me suis mis à travailler aussitôt et depuis je n'ai pensé qu'à ca.
Et aujourd'hui quand est-il ? Et bien je dirai que, la determination dont je fais preuve tous les jours, la volonté de tout donner pour ce que j'ai entrepris, et le fait de me surpasser pour atteindre cet ou ces objectifs (Il y a une belle citation qui dit qu'il est essentiel de se fixer un but à atteindre, mais que ce but n'est pas forcemment une obligation, car cela permet de t'indiquer la direction à suivre, et de laisser place à un nouvel objectif. Je ne sais plus de qui elle est.).
Je me sens grandi, aujourd'hui je sais que je rentrerai en France un moment ou un autre, à ce moment là, je serai capable de tout faire en France, rien ne pourra m'arrêter.
Actuellement j'entame ma quatrième semaine dans une entreprise de saisie de données pour une grande banque. L'entreprise est basée à Angrignon, ma chérie bosse également à Angrignon et actuellement nous sommes à Crémazie (je parle en station), elle a une heure et moi une heure 15 de bus et métro, on compte se rapprocher dans les prochains jours. C'est un post qui ne necessite pas de parler anglais, mes collègues le sont quasiment tous, c'est un 20h semaine du soir. J'ai dû ruser pour pouvoir postuler, car ils n'acceptaient pas les francais en pvt car beaucoup leur ont fait défault. Après trois entretiens, la place m'a été accordé.
Mon premier post sur ce forum date effectivement du 30 Juin. Mon premier poste dans une entreprise date du 20 Août.
J'ai continué et continu encore à donner le meilleur de moi même chaque jours, mais je profite aussi au maxium de cette expèrience.
Je me remet à la recherche d'un second poste, en temps partiel pour complèter avec le premier et pouvoir économiser pour faire Québec et les chute de montmorency, sans ma Mustang New York, Boston et bien d'autre.
Il y a un Francais que je souhaite remercier, il se reconnaitra s'il passe par là, car nous étions dans la même galère au même moment et le soutien mutelle à également encouragé le fait que nous sommes encore là. Mais je sais aussi que nous ne sommes absolument pas les seules et qu'il y en aura d'autre dont je me ferai un plaisir d'aider.
(J'ai convaincu deux amis Francais à faire le PVT 2013, car c'est une expèrience enrichissante).... Mais dur lolDernière modification par McMarty ; 10/09/12 à 17:32.
-
- 10/09/12, 18:26 #14C'est intéressant d'entendre un autre son de cloche que celui du "Le Canada c'est de la balle, le PVT fingers in the nose!)
En tout cas ça met bien dans l'ambiance de ce que peut-être un PVT compliqué et une ville comme Montréal. Je pense que beaucoup trop pensent arriver en obtenant leur job de rêve directement (moi le premier d'ailleurs), un pays qui leur tend les bras à l'Américaine, sauf que notre époque est différente d'il y a 30ans.
Ton témoignage est franchement intéressant, savoir être humble et patient.
Bon courage pour la suite en tout cas!
-
- 10/09/12, 18:40 #15C'est un très beau témoignage que beaucoup devraient lire avant de partir c'est très intéressant !
je trouve ça important de savoir que, même si on part en PVT dans l'objectif d'obtenir un visa permanent, on reste un élément non indispensable et qu'il faut parfois descendre de son piédestal... on est pas tout seul et la vie existait déjà avant qu'on arrive et elle continuera aussi une fois qu'on sera parti
-
- 10/09/12, 19:22 #16Merci, si on positive, malgré toutes ces complications (Finalement normal non ?), on se rend compte que ce n'est pas le canada qui est de la balle, mais le PVT en général, peu importe le lieu, c'est avantageux.
C'est un très beau témoignage que beaucoup devraient lire avant de partir c'est très intéressant !
je trouve ça important de savoir que, même si on part en PVT dans l'objectif d'obtenir un visa permanent, on reste un élément non indispensable et qu'il faut parfois descendre de son piédestal... on est pas tout seul et la vie existait déjà avant qu'on arrive et elle continuera aussi une fois qu'on sera partiDernière modification par McMarty ; 10/09/12 à 20:54.
- 10/09/12, 21:24 #17Merci de ton témoignage, honnête et sans fards! Comme tu dis "je ne suis qu'un français parmi d'autres", c'est important de le reconnaître. Je ne sais pas si c'est ça qui a pêché à ton arrivée, mais j'ai vu ça chez certains qui sont arrivés en PVT en même temps que moi et la claque a été rude.
Tu m'as l'air d'être plein de bon sens, et d'avoir un recul suffisant, à ce jour, pour pouvoir réaliser tous les beaux rêves que tu as en tête. Promis, si ça se fait, non pardon, promis quand ça sera fait, j'irai m'acheter un vélo chez toi!
Je ne te connais pas et c'est sans doute très bête de ma part, mais je suis fière de toi et super émue de voir le chemin parcouru depuis ton arrivée!
Le chemin va être beau, peu importe où il te mènera, j'en suis sure!
- 10/09/12, 23:32 #18Merci beaucoup, je suis content que tant de personne comprennent ce que je cherche à montrer. Oui ca n'a pas aidé, le fait est que l'on pense que parce qu'on a tout quitté et traversé l'océan (pas à la nage xD...quoi que ca pourrai ce faire), on nous doit presque quelque chose, or, ils ne sont pas obligés de nous fournir du travail car nous sommes des inconnus, totalement étrangé et ils ne soubconnaient meme pas notre existence. J'aime faire la comparaison de là où je viens et d'où je suis aujourd'hui, avant dans une petite province où il n'y a pas grand chose et de 20000 habitants, maintenant dans une grande ville bien vivante de plus d'un million 700000 personnes. Ca me fait pensé un peu à un indien dans la ville, je ne suis pas chez moi, je dois les remerciers de m'offrir la chance de pouvoir fouler leur territoire et me permettre d'y trouver ma place.
Apres qu'on y soit bien ou non, il ne faut pas le prendre pour une reussite ou un echec mais plutôt comme un goût, un ressenti ou une chance et ne pas se prendre la tête.
Dans toute mes décisions présentes ou futurs, je me répète ceci :
C'est quelque chose qu'on fait, ces quelque chose qui nous a marqué, maintenant il faut se laissé guider, un jour viendra où le choix ne se posera même pas, ainsi ce sera quelque chose qu'on aura fait et il n'y aura rien à regretter.
Il n'y a rien de bête dans le fait d'être touché, fière de quelqu'un qu'on ne connait pas, car "dans le fond" (C'est pas mal canadien ca) on cherche tous la même chose. Moi même je suis le premier à être fière de la réussite des gens, quand c'est fait intelligement, que ca lui appris des choses et que c'est fait pour venir en aide aux autres. Je n'aime pas les réussites uniquement personnelles qui desservent les autres au profit d'une seule personne.
Ok, pour le vélo, pas de problème, sache que ce sont des tricycles couchés, je sais pas si tu as fait attention à ce détail xD.
En tout cas merci à tous, quel aventure !
-
- 10/09/12, 23:37 #19ça sera l'occasion d'essayer un nouveau truc, j'en ai jamais fait avant bien entendu! On le fera sponsoriser par le forum!
-
- 10/09/12, 23:39 #20
Identifiez-vous pour répondre
Pour accéder à cette fonctionnalité, vous devez vous inscrire au préalable ou vous identifier grâce au formulaire ci-dessous.