1. #1
    Avatar de Lapinous
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    Bonjour à tous !

    Ce n'est qu'au stade de projet... nous vivons depuis bientôt 2 ans en Martinique et l'espace insulaire commence à nous paraître parfois un peu limité.
    Un mois passé en vacances au Québec, voir la vie de potes expat là-bas... nous ont redonné l'envie de grands espaces et peut-être aussi de certains côtés mieux organisés pour la vie quotidienne, ou plus trivialement le bordel inhérent aux Antilles a son charme mais finit par taper un peu sur le système si l'on n'a qu'assez peu de temps à dispo. Au-delà de ça le marché de l'emploi est vraiment restreint, ce qui pose problème pour bosser tous les deux (on se retrouve vite à postuler chez le concurrent direct de la boîte du conjoint, ce qui freine voire bloque les employeurs de même que l'embauche de personnes en couple).

    Bref, on a des envies d'expatriation au Québec pour découvrir autre chose. Et on se pose des questions sur les demandes de visas dans notre cas : 33 et 34 ans, pacsés, une fille de 2 ans, cadres dans l'informatique avec une petite dizaine d'années d'expérience pro.
    Ce que l'on pense savoir après avoir glané des infos à droite ou à gauche (certaines sont peut-être à revoir) :

    - le PVT : beaucoup de demandes pour peu d'élus, premiers arrivés premiers servis, valable 24 mois à partir de 2015, 3 campagnes d'attributions par an, frais de 150$, permet de chercher un boulot sur place ou à distance mais avec une étiquette assez négative de "candidat instable" pour une recherche d'emploi de cadre...

    - le permis de travail obtenu avec une promesse d'embauche d'une entreprise québécoise : quasi utopique de trouver à distance une job dans une entreprise qui accepte de faire les démarches administratives, puis ensuite le permis n'est renouvelé que tant que l'entreprise cautionne donc très forte dépendance du salarié parce que le jour où elle décide de plus cautionner... bye bye

    - le permis de résidence permanente : 2 ans de délai d'obtention depuis la France... c'est trop long par rapport à nos souhaits, même si en faire la demande maintenant laisserait une porte ouverte à long terme

    - le permis JT (jeunes travailleurs, jusqu'à 35 ans) : apparemment une nouveauté, on ne comprend pas bien la différence avec le PVT à part que ce sont d'autres quotas, et qu'il faut une promesse d'embauche donc on en déduit que c'est pour décharger l'employeur des formalités d'immigration de son côté ?

    Concrètement il faudrait plutôt partir sur quelle(s) option(s) ? Et suffit-il d'un seul "élu" pour que conjoint pacsé et enfant aient leur sésame également ?
    Par ailleurs une fois un éventuel PVT ou PJT obtenu est-il utopique de postuler à des offres d'emploi sans être sur place mais depuis la Martinique ?

    Avis de tous horizons bienvenus !

    Nico

  2. #2
    Avatar de sam75
    samuel 44 ans

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    Slt,

    Le pays manque d'informaticiens et les employeurs savent dérouler le tapis rouge pour les métiers en pénurie. Les infirmières en sont in bon exemple (3 à 4) mois et les choses sont réglées. Même au Québec on te demandera l'anglais. Si vous avez des contacts sur place sollicitez les car le réseau prend tout son sens là bas et pas comme en France (je te pistonne mais j'attends un retour). Vous pourriez soit prendre contact avec la délégation du Québec à Paris soit faire un voyage exploratoire. Autre solution passée par le programme des candidats des provinces anglophones qui sont demandeurs de francophones sachant se débrouiller en anglais. Les choses vont assez vite. Un permis de travail fermé ou une RP accélérée vous sont délivrées. Regarder la presse économique canadienne, les autorités fédérales mettent en garde les immigrants francophones qui se limitent uniquement au Québec.
    le PVT est bien mais beaucoup d'employeurs sont frileux mis à part pour les petits jobs. Rien est impossible mais avoir la RP c'est mieux à moins que ta profession doit en pénurie.
    Duernière option, si un de tes anciens employeurs est présent des deux côtés de l'atlantique c'est le top.