Discussion: Assurance PVT
- 22/10/18, 20:45 #1
Bonjour,
J'ai obtenu le PVT Canada. J'ai jusqu'au 9 Avril 2019 pour le "valider".
Je ne pourrais pas y aller avant cette date.
Je vais cependant aller en Amérique Latine en novembre pendant un mois.
Je pensais faire une escale au Canada afin de le valider, et donc pouvoir en profiter courant 2019.
Pensez-vous que ça peux le faire, la validation sur 2 jours d'escale?
Merci beaucoup
Charlotte
- 22/10/18, 21:27 #2
Bonjour Charlotte,
Oui, c'est possible. Par contre, tu vas payer une assurance dans le vent pendant quelques mois. En effet, pour avoir la durée de validité de PVT que tu souhaites, tu vas devoir présenter une assurance valide du moment où tu valides ton PVT, jusqu'à la fin prévue de validité de ton PVT. Par exemple, si tu veux que ton PVT dure 24 mois, il faudra fournir une preuve de 24 mois d'assurance dès novembre, au moment où tu valideras ton PVT.
On parle de cette question dans cet article : Tribune : n'acceptez pas votre invitation pour le PVT Canada si... - pvtistes.net
- 22/10/18, 22:01 #3 Merci de ta réponse.
Mais si j'ai un billet d'avion 2 jours après mon entrée pour le Mexique, et que 1 mois après j'ai un billet Mexique Paris.
Ils "verront" bien que je ne compte pas rester au Canada.
Tu penses qu'ils ne vont pas valider le PVT à cause de cette histoire d'assurance?
Dans ce cas là je ne vais pas pouvoir le valider...
Merci!
- 23/10/18, 00:09 #4 Voici ce que disent les autorités sur leur site Internet :
Source : L'arrivée au Canada - Expérience internationale Canada - Canada.caLorsque vous arrivez au point d’entrée, vous devez avoir une assurance maladie valide pendant toute la durée de votre séjour au Canada. Il ne suffit pas de détenir une carte d’assurance maladie provinciale valide, puisque le rapatriement n’est pas couvert par l’assurance maladie provinciale.Si votre contrat d’assurance ne couvre pas toute la durée de votre séjour, on vous délivrera un permis de travail qui expirera au même moment que votre assurance.
Dans ce cas, vous ne pourrez pas demander une modification des conditions associées à votre permis de travail à une date ultérieure.
Source : Expérience internationale Canada [R205(b)] (code de dispense C21) - Critères d'admissibilité au programme - Canada.caAssurance voyage ou maladie
Au moment de présenter leur demande, les demandeurs au titre d’EIC n’ont pas à prouver qu’ils ont une assurance maladie. (La seule exception concerne les demandeurs qui présentent une demande à partir du Canada en vue de prolonger la durée de validité d’un permis de travail lié à un employeur donné, selon ce qui est décrit au scénario 4.) Ils doivent cependant déclarer qu’ils souscriront une assurance maladie complète, y compris une assurance pour l’hospitalisation et le rapatriement, pour toute la durée de leur séjour autorisé au Canada. Il faut aviser les demandeurs qu’ils doivent souscrire leur assurance maladie seulement après avoir reçu leur lettre d’introduction.
Il est impératif que les demandeurs au titre d’EIC aient une assurance maladie au cours de leur séjour au Canada afin de ne pas représenter un fardeau excessif pour le système de soins de santé du Canada. Les agents des services frontaliers doivent vérifier si les demandeurs ont souscrit une assurance maladie avant de délivrer le permis de travail.
Les participants qui n’ont pas la couverture d’assurance requise pourraient se voir refuser l’entrée. Si la couverture d’assurance n’est pas valide pour toute la période pour laquelle le permis de travail est demandé, la durée de validité du permis pourrait être réduite en conséquence. Les participants dont la durée de validité du permis de travail est réduite en raison de la période de couverture de leur police d’assurance ne seront pas admissibles à une prolongation à une date ultérieure.
Remarque : Lorsqu’un agent des services frontaliers délivre un permis de travail pour une durée plus courte, il est important de verser au dossier des notes claires relativement à ce scénario dans le SMGC.
Source : Expérience internationale Canada [R205b)] (code de dispense C21) - Procédure de traitement des demandes - Canada.caPériode de validité
La période de validité d’un permis de travail au titre d’EIC ne peut pas excéder la durée maximale de séjour autorisé aux termes de l’entente ou de l’accord (p. ex. la durée de validité maximale du permis de travail délivré à des ressortissants australiens ne peut pas excéder 24 mois) ou la durée maximale de séjour autorisé par une OR qui aide le demandeur.
Certaines situations peuvent faire en sorte que la durée de validité d’un permis de travail est plus courte que le maximum autorisé :
- L’agent ne peut pas délivrer de permis de travail ni accorder le statut de travailleur temporaire pour une durée de validité supérieure à celle du passeport. Des exceptions s’appliquent en vertu du paragraphe 52(2) du RIPR.
- Si l’assurance médicale du participant n’est pas valide pour toute la période pour laquelle un permis est demandé, la durée de validité du permis de travail doit être raccourcie pour correspondre à la durée de validité de l’assurance médicale. Si le client reçoit un permis de travail valide pour une plus courte période en raison de sa police d’assurance, il ne peut pas présenter de demande de prolongation plus tard. Pour obtenir plus d’information, veuillez consulter le scénario 3 : Prolongation de la durée de validité des permis de travail au titre du programme Expérience internationale Canada.
Et justement, ce scénario 3 :
Source : Programme de mobilité internationale : Intérêts canadiens - Emploi réciproque - Prolongation de la durée de validité des permis de travail au titre du programme Expérience internationale Canada - Canada.caScénario 3 – La période de validité de l’assurance maladie est inférieure à celle de l’offre d’emploi
L’étranger a obtenu un permis de travail dont la validité correspond à la validité de son assurance maladie, laquelle est inférieure à la validité de l’offre d’emploi ou, dans le cas d’un permis de travail ouvert délivré au titre de la catégorie Vacances-travail, inférieure à la durée indiquée dans les remarques au SMGC.
Remarque : Selon ce scénario, c’est au participant d’EIC que revient la décision de ne pas souscrire une assurance maladie pour couvrir la durée de la validité de l’offre d’emploi, ou, dans le cas d’un permis de travail ouvert délivré au titre de la catégorie Vacances-travail, la durée prévue de son séjour au Canada.
- IRCC ne permettra pas au client de présenter une demande pour faire modifier la durée de validité de son permis de travail jusqu’à concurrence de la durée maximale autorisée au titre de l’entente ou de l’accord bilatéraux.
- Le demandeur n’est pas parvenu à obtenir une assurance voyage qui couvre entièrement la durée prévue de son séjour au Canada, telle qu’elle est indiquée dans sa lettre d’introduction; par conséquent, sa demande de permis de travail sera automatiquement refusée.
- Le participant d’EIC ne peut pas prolonger la durée de validité de son permis de travail. S’il obtient un permis de travail dont la validité est écourtée en raison de la durée de sa couverture d’assurance, il ne peut pas présenter une demande pour prolonger la durée de validité de son permis de travail à une date ultérieure.
- Il est possible qu’il puisse créer un nouveau profil EIC en vue d’une deuxième participation :
- si son pays de citoyenneté permet plusieurs participations;
- s’il répond toujours aux critères d’admissibilité à EIC.
- Il est également possible que le client soit en mesure de présenter une demande de permis de travail en dehors du programme EIC. S’il présente effectivement une demande pour un nouveau permis de travail au titre d’un autre programme (obligation d’obtenir une EIMT ou dispense de cette obligation), il doit le faire au moins 30 jours avant la date d’expiration de son permis de travail au titre d’EIC pour pouvoir présenter sa demande depuis le Canada.
Que tu partes au bout d'une journée, d'une semaine, d'un mois ou de 6 mois, c'est la même problématique : tu dois, pour valider ton PVT, présenter une assurance pour la durée totale de ton séjour. Comme on le dit dans l'article, les autorités canadiennes n'ont aucun moyen de vérifier que tu vas repartir, ni si tu auras une assurance à ton retour. À partir de là, tu as plusieurs choix :
- Soit tu valides en novembre ton PVT, mais dans ce cas là, il vaut mieux souscrire à une assurance pour la durée totale de ton séjour envisagé là-bas. Admettons que tu souhaites y passer 6 mois à partir de mai prochain, il faudra que tu souscrives pour la période de novembre à mai et de mai à octobre, soit en gros 11-12 mois par exemple. Dans ce cas, ton PVT serait valide jusqu'à octobre/novembre 2019.
Si tu veux 24 mois (donc un PVT valide de novembre 2018 à novembre 2020), là, tu devras souscrire à une assurance pour 24 mois.
- Soit tu te dis que tu peux essayer, d'ici avril, de valider ton PVT, même en faisant un aller-retour lors de tes jours de congés. C'est ardu, tu payes vraiment un aller-retour en avion + des mois d'assurance pour rien, mais tu en payes peut-être un peu moins, l'escale pour le Mexique te coûtera peut-être un peu moins cher.
- Soit tu ne valides effectivement pas ton PVT avant avril prochain. Dans ce cas, ton PVT Canada sera perdu pour toujours. Tu ne pourras plus faire de demande pour le PVT Canada à l'avenir, ni pour le permis Jeunes Professionnels. En effet, tu seras considérée comme participante, que tu aies validé ton PVT ou non. En revanche, rien ne t'empêchera, si tu es éligible, à présenter une demande de PVT pour un autre pays. Dans ton cas, si tu as 32 ans, tu pourras par exemple faire une demande pour le PVT argentine, et, si la France accepte le passage à 35 ans pour le PVT Australie, un PVT Australie.
C'est à toi de voir.
- 23/10/18, 00:10 #5
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