Discussion: AVE 6 mois budget + billet AR
- 09/07/22, 09:34 #1Bonjour,
Au vu du reste de places pour le PVT, je m'organise à partir avec une AVE.
J'ai plusieurs questions,
Voilà je souhaiterais partir 6 mois en AVE. Si je prends un billet AR et qu'à la frontière on m'oblige à rentrer en France avant les 6 mois, le nouveau billet sera à ma charge j'imagine ?
Est-ce que ça arrive souvent qu'un agent frontalier raccourcisse le voyage ?
Et si mon voyage de 6 mois est validé, à votre avis j'aurai besoin de combien d'argent pour mon budget ?
Merci de votre aide
- 10/07/22, 02:27 #2Oui. Si le billet est modifiable, ils vont contacter le transporteur pour le retour hâtif.Est-ce que ça arrive souvent qu'un agent frontalier raccourcisse le voyage ?
Et si mon voyage de 6 mois est validé, à votre avis j'aurai besoin de combien d'argent pour mon budget ?
AVE est une autorisation de voyage aérien, ça ne donne aucun droit d’entrée au Canada et encore moins le droit de travailler.
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- 10/07/22, 09:19 #3Merci pour toutes tes réponses. Je réponds à la tienne :
Une amie va m'héberger pendant tout le temps de mon voyage. Elle habite à Québec. Elle a une association, je comptais l'aider en faisant du bénévolat (je pense que c'est possible avec l'AVE) et je souhaitais prendre des cours de courte durée pour apprendre l'anglais (j'avais lu quelque part que c'était possible avec l'AVE) et mon amie m'aidera à parfaire mon anglais.
- 10/07/22, 17:39 #4Bonjour,
Pour l'anglais, c'est tout à fait possible, pas besoin de permis d'études pour des études inférieures à 6 mois.
Pour le bénévolat, c'est un peu plus compliqué, au Canada c'est considéré comme un travail (puisque ça donne une expérience professionnelle qui a une valeur). Ça ne doit pas être la raison principale de ton séjour non plus.
Exemples d’activités considérées comme du « travail » (liste non exhaustive) :
un travail non rémunéré entrepris dans le but d’avoir de l’expérience de travail, comme un stage, un internat, ou des travaux pratiques normalement effectués par un étudiant.
Exemples d’activités considérées comme du « travail » (liste non exhaustive) :
un technicien étranger venu réparer une machine, en d’autres termes, remplir un contrat, même dans le cas où il ne serait pas payé directement par la compagnie canadienne pour laquelle il accomplit le travail;
un travail indépendant, qui pourrait constituer une activité économique concurrentielle comme l’ouverture d’un atelier de nettoyage à sec ou d’une franchise de restauration rapide. (Les travailleurs autonomes peuvent aussi être considérés comme travailleurs s’ils reçoivent une commission ou sont payés pour leurs services);
un travail non rémunéré entrepris dans le but d’avoir de l’expérience de travail, comme un stage, un internat, ou des travaux pratiques normalement effectués par un étudiant.
Quelles activités ne sont pas considérées comme du « travail »?
Une activité qui ne diminue pas vraiment, pour les Canadiens ou résidents permanents, les occasions d’avoir de l’emploi ou de l’expérience dans le marché du travail ne sont pas considérées comme du « travail » au sens de la définition.
Exemples d’activités pour lesquelles une personne ne recevrait normalement pas de rémunération ou ne serait pas en concurrence directe avec les citoyens canadiens ou les résidents permanents sur le marché du travail canadien et qui seraient normalement accomplies à temps partiel ou liées aux motifs de la présence de la personne au Canada (liste non exhaustive) :
travail bénévole pour lequel une personne ne serait pas normalement rémunérée, comme le fait de siéger au conseil d’une institution religieuse ou de bienfaisance; d’être un « grand frère » ou une « grande sœur » d’un enfant, faire de la téléassistance à un centre d’aide aux victimes d’agression sexuelle (normalement cette activité se ferait à temps partiel et ne découle pas de la raison principale de la présence de la personne au Canada);
aide non rémunérée d’un ami ou d’un membre de la famille durant une visite, comme une mère qui aide sa fille dans la garde de son enfant ou un oncle qui aide son neveu à construire son propre chalet;
- 11/07/22, 09:59 #5Bonjour,
Merci de cette réponse détaillée, j'en prends note.
J'ai un dernier questionnement après je ne t'embête plus, je sais que dans le cadre du PVT et du visa d'études, on doit pouvoir prouver aux agents frontaliers qu'on a suffisamment d'argent sur un compte pour subvenir à nos besoins pendant la période de notre voyage, est-ce qu'il y a la même exigence pour un voyage touristique avec AVE ?
L'argent frontalier exigera-t-il que je lui prouve que j'ai suffisamment d'argent sur mon compte pour la durée de mon voyage ?
(j'ai cherché partout mais je n'ai pas trouvé de réponse à cette question)
Merci d'avance
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- 11/07/22, 16:56 #6Absolument. C'est une exigence conformément à l'article 39 de la Loi sur l'immigration :
Motifs financiers
39 Emporte interdiction de territoire pour motifs financiers l’incapacité de l’étranger ou son absence de volonté de subvenir, tant actuellement que pour l’avenir, à ses propres besoins et à ceux des personnes à sa charge, ainsi que son défaut de convaincre l’agent que les dispositions nécessaires — autres que le recours à l’aide sociale — ont été prises pour couvrir leurs besoins et les siens.L'argent frontalier exigera-t-il que je lui prouve que j'ai suffisamment d'argent sur mon compte pour la durée de mon voyage ?
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- 11/07/22, 22:29 #7
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