1. #1
    Avatar de ilpinturicchio
    Tiziano 28 ans

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    Bonjour,

    Je cherche à établir une liste de questions auxquelles je vais répondre le plus sincérement possible pour être convaincu ou non de faire un PVT (Australie ou NZ).
    Quelles questions vous vous êtes posez pour savoir si l'expatriation de manière générale est faite pour vous et est en cohérence avec ce vous voulez vraiment?

    Merci d'avance.

  2. #2
    Avatar de EnolaDLT
    Enola

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    Hello,

    De mon côté, je suis partie en Corée du Sud pour un PVT.

    Voici les questions/réflexions que je me faisais le plus avant mon départ et les questions qui après coup, je pense mériteraient d’être posé.

    La première question, je dirais c’est : pourquoi tu veux partir ? Même si je pense qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons de partir faire un PVT. Chacun entreprend et gère sa vie comme il le veut et surtout le peut. Mais je pense que c’est toujours bien quand même de savoir pourquoi on veut faire ça pour, par la suite, choisir l’expérience de PVT, voyage qui correspond le mieux à nos attentes.

    Ensuite, je dirais qu’il faut se demander combien de temps, tu veux partir ? Est-ce que ton envie de partir à l’étranger est de passage et finalement ne correspond pas plus à une envie de voyage de quelques semaines/mois où est-ce que tu veux une expérience vraiment plus longue qui englobe, le travail etc ?

    Je pense que cette question a du sens car elle entraine plusieurs autres questions :

    Est-ce que je suis capable d’être seul et de supporter cette solitude sur une assez grande durée ? Globalement, quand on entreprend d’aller vivre à l’étranger, même si on rencontre des gens, on est souvent beaucoup plus confronté à la solitude qu’en France (chaque expérience est différente mais c’est une info qu’il faut avoir en tête).

    Et aussi, est-ce que je suis capable de supporter la distance avec mes proches et le décalage horaire sur une grande période (grandes distances dans le cas de la NZ et l’Australie) ?

    Il y a aussi les questions pratiques, est-ce que financièrement je peux m’en sortir et est-ce que je me sens capable de gérer toutes les démarches sur place, dans un pays que je ne connais pas ?

    Et il va y avoir les questions liées au pays que tu envisages, donc les questions plus liées à la NZ et l’Australie. Est-ce que ces deux pays correspondent bien à ton projet et est-ce que c’est des pays dans lesquels tu sens que tu pourrais te sentir bien ?

    Sans avoir vraiment la réponse à toutes ses questions, les avoir en tête et y réfléchir, c’est déjà avoir conscience de la réalité de l’expatriation. Je pense que ce qui est important, c’est de ne pas idéaliser l’expérience en amont et de se préparer à vivre des moments pas toujours faciles et surtout à devoir sortir de sa zone de confort. Du coup nouvelle question : est-ce que je suis capable de « me faire violence » et de surmonter les moments plus difficiles ?

    Je conclurais en disant que dans tous les cas si ça ne se passe pas comme prévu, tu peux rentrer en France même avant la fin de ton PVT et ce n’est pas grave, tu auras tenté l’expérience et c’est déjà hyper bien.

    Stories - pvtistes.net Ici tu trouveras plein de témoignages de pvtistes et autres ça pourra aussi t'éclairer un peu.

    Enola


  3. #3
    Avatar de Mat
    Mat
    Mat est déconnecté
    Mathieu

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    Hello,

    Comme je le dis souvent aux personnes qui hésitent à partir en PVT, je pense qu'il n'y a que des atouts de partir en PVT peu importe la destination. La découverte d'un pays, de nouvelles personnes, d'une nouvelle culture, d'une nouvelle langue etc. ne peut-être que bénéfique pour ton enrichissement personnel. Pour moi, il n'y a pas d'échec possible car même si tu ne t'en sors pas sur place, tu ne peux ressortir qu'enrichie de cette expérience et tu en auras appris d'avantage sur toi. Franchement, le PVT est une énorme chance qu'il faut prendre !

    C'est normal de se poser plein de questions avant d'entreprendre un PVT, tous les pvtistes passent par là et ça fait parti de l'expérience. Vaut mieux avoir des remords que des regrets

    Des récits qui pourraient t'intéresser :
    Récit de PVTiste : face aux doutes/craintes avant le départ en PVT
    Récit de voyageur : la peur du départ à l'étranger (PVT...)
    Récit de pvtiste : partir seul·e en PVT (Programme Vacances-Travail)

    Et puis n'oublie pas, on est là pour t'aider
    Tu peux t'inscrire à notre atelier NZ : Atelier virtuel de préparation au départ pour la Nouvelle-Zélande


  4. #4
    Avatar de Morgane
    Morgane

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    Hello,

    Je n'ai pas lu les précédentes réponses pour répondre spontanément à cette question. Il est donc possible que certains éléments soient similaires aux différents témoignages.

    J'ai démarré mon PVT en Australie en avril 2022.
    Avant le départ voici les questions auxquelles je voulais répondre avant et/ou pendant mon voyage. Ce sont ces mêmes questions qui m'ont poussé à partir d'ailleurs.

    1/ Pourquoi je veux partir
    Je pense que c'est la première question qui m'est venu en tête. Et la réponse, je pense l'avoir trouvé avant le départ, mais l'aventure m'a permise de confirmer mes pensées. J'ai souhaité partir pour vivre une aventure avec un grand A. Partir pour me dépasser, me challenger et me rencontrer. Partir pour découvrir de nouvelles personnes et une nouvelle culture. Partir pour assouvir, un petit peu, mes pulsions liées au voyage.

    2/ Qu'est ce que je veux réaliser ? Et plus intimement, est-ce qu'avec ce voyage, je peux me réaliser ?
    Etant une personne plutôt très organisée. Je n'ai pas pu m'empêcher de lister "les choses à réaliser" pendant mon voyage. Alors au début, je l'avoue, cette liste était importante à mes yeux. Mais j'ai finalement pu m'en détacher pour comprendre, peu à peu que les moments avaient besoin d'être vécu plus que programmer.

    Je me suis mise une grosse pression également, pour savoir si ce voyage allait réellement me permettre d'avancer autant au niveau pro que perso.

    3/ Partir oui, mais pour combien de temps ?
    Sur cette question, il était important pour moi de tout de suite dédramatiser la chose. Je ne voulais pas me fixer de temporalité. Si c'est 12 mois, c'est ok. Si c'est plus, c'est ok. Si je ne me sens pas bien, eh bien, je rentre et je me fiche de ce que les gens peuvent en penser.

    4/ Est-ce que je vais réussir à vivre loin de mon confort, mes amis, ma famille ?
    Je crois que c'était ma plus grande peur. Sauter dans l'inconnu, loin de tout mes repères. C'est cette question qui m'a rendu la tâche difficile. Et pourtant, je me rends compte aujourd'hui que c'était la plus belle décision de ma vie.

    5/ Au fond, qu'est-ce que j'ai à perdre ?
    La réponse était simple : RIEN. Lorsqu'on prend du recul sur les choses, on se rend compte qu'on n'a rien à perdre. Je savais que je n'étais pas pied et poing liés avec ce départ, qu'il y aurait des solutions à tous les obstacles sur mon chemin.

    J'espère avoir répondu à ta question. Et j'espère que mon témoignage pourra t'aider


  5. #5
    Avatar de Annelise
    Annelise

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    Salut !

    Message de ilpinturicchio
    Je cherche à établir une liste de questions
    Je n'ai pas lu les réponses précédentes pour ne pas influencer la mienne, mais moi je pense qu'il ne faut pas se poser 1 000 questions... Si tu es ici, et si ce projet te trotte dans la tête depuis un moment, c'est qu'il faut te lancer.

    Mais, pour être un peu plus terre à terre, la seule question "pratique" à retenir serait : "ai-je suffisamment d'économies pour partir sereinement ?"
    Que ce soit en Australie ou en NZ, les petits boulots pour renflouer les caisses se trouvent facilement, donc pas trop d'inquiétudes de ce côté là, mais partir avec une somme correcte t'évitera pas mal de stress (à titre perso, je te conseillerais autour de 5 000 euros, une fois le billet d'avion, l'assurance et le logement pour les premiers jours payés).

    Au-delà de cette question financière, tes autres questionnements / doutes / peurs ne devraient presque pas entrer en compte. le PVT est une aventure unique, inoubliable et qui changera sans doute ta vie (oui, c'est un peu mélodramatique dit comme ça, mais ça a en tout cas été le cas pour moi, et pour de trèèèès nombreux autres pvtistes que j'ai eu l'occasion de rencontrer ces dernières années).
    Et ce que je dis toujours, c'est qu'il vaut mieux te lancer, quitte à rentrer si finalement ça ne te plaît pas plus que ça, que tourner et retourner tes questions dans ta tête pendant des années, ne jamais sauter le pas, dépasser l'âge limite puis le regretter tout le reste de ta vie !


  6. #6
    Avatar de camillelry47
    Camille

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    Bonjour,


    Pour répondre à ta question, je me permets de te partager ma réflexion qui m’a poussé à partir en PVT au Japon.


    D’abord, j’ai raisonné un peu en sens inverse et je me suis demandée : Quelles sont les raisons qui ne me poussent PAS à partir ?
    Et je me suis rendue compte que je n’en avais pas. Je venais de finir mes études et n’avait donc plus d’appartement, je n’avais pas d’enfant à charge, je savais que je pouvais garder contact avec mes ami-e-s français.


    Ensuite, je me suis demandée : Qu’est-ce que je veux accomplir pendant cette année ? Je n’avais pas d’objectifs précis chiffré (par exemple, écrire 200 pages d’un livre, obtenir le niveau JLPT N3 en japonais, etc). En revanche, je savais que je voulais en apprendre plus sur l’histoire et la culture du Japon, que je voulais progresser en japonais et prendre plus de temps pour dessiner. Souvent, dans la routine de travail, je manquais de temps pour pratiquer mes passions donc je voulais utiliser cette année de PVT pour m’améliorer dans les activités qui me tiennent à coeur.


    Egalement, j’ai réfléchi aux types d’expériences que je souhaitais vivre. Est-ce que j’avais envie de développer une routine dans une grande ville ? De faire un road trip ? De travailler dans une ferme à la campagne ? De travailler dans une entreprise japonaise ?
    Les réponses à ces questions ont été essentielles pour moi pour me permettre d’évaluer mes moyens financiers mais aussi pour définir ce à quoi je me sentais capable.


    Ma dernière réflexion a donc été : Ai-je les moyens financiers et matériels ? Ma personnalité est-elle compatible avec ce type de projet ?
    Ne pas parler du facteur argent serait mentir. Je pense que les économies demandées pour l’obtention de plusieurs Visa permettent de se rendre compte du coût de la vie. Néanmoins, en ayant réfléchi aux expériences que je souhaitais vivre, cela m’a permis d’évaluer le budget dont j’avais besoin.
    Au-delà de l’aspect financier, je me suis demandée : Est-ce que je suis capable de « survivre » sans voir ma famille et mes ami-e-s ? Est-ce que je suis prête à sortir de ma zone de confort et à expérimenter de nouvelles choses ? Est-ce que ma batterie sociale est assez chargée pour m’investir dans de nouvelles relations avec les personnes que je rencontrerai pendant mon voyage ?


    Pour conclure, lors d’un PVT : il n’y a rien à perdre mais tout à gagner. Au départ, on ne sait pas vraiment ce qu’on va y gagner mais on ne peut que rentrer plus enrichi. Même s’il peut y avoir des moments difficiles, on apprends toujours quelque chose : sur nous-même, sur les autres et sur la culture locale. Enfin, une question essentielle pour t’aider dans ta réflexion : Si je ne pars pas en PVT maintenant, est-ce que je le regretterai dans quelques années ?


  7. #7
    Avatar de Biskwi
    Pascaline 34 ans

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    Bonjour,

    En voila un sujet qui me parle tant cette question m'a hantée longtemps.
    J'ai cette envie de partir en PVT depuis des années, avant mes 18 ans. Une fois la majorité atteinte j'ai choisi de faire mes études en priorité pour moins traumatiser mes parents, particulièrement ma maman poule qui aurait clairement flippé de voir son premier poussin s'envoler à l'autre bout du monde et encore plus sans diplôme en poche.
    Oui mais voila, ladite maman poule est brutalement décédée l'année suivante et ça été très compliqué pour moi. Partir Down Under (parce que ça a toujours été l'Australie qui m'attirait le plus) en étant au fond du trou moralement parlant, ça m'a fait très peur. Trop. Alors j'ai remis ça à plus tard en me disant que je n'avais que 19 ans, plein de temps devant moi et accessoirement un BTS à terminer. Les années ont passé et par 3 fois je me suis dit "j'y vais". Par 3 fois je me suis auto sabotée, au niveau des économies notamment. Je manque cruellement de confiance en moi, encore aujourd'hui et j'était persuadée de ne pas en être capable. J'étais sure de me planter et de rentrer au bout de 3 semaines, la queue entre les jambes. Je ne voulais pas renvoyer cette image de la fille qui échoue tout ce qu'elle entreprend (ouais le syndrome de l'imposteur est sacrément costaud chez moi) alors je n'ai pas essayé. L'envie était présente mais la peur me retenait.

    Aujourd'hui j'ai 34 ans, j'en aurai même 35 à la fin de l'année. Et je suis ultra fière de dire que j'ai obtenu mon visa vendredi dernier. Je pars le 16 octobre. Est-ce que je flippe ? Totalement ! C'est un grand saut dans l'inconnu. Mais j'ai pris le problème autrement. J'atteint la limite max pour obtenir ce visa. Si je ne le fait pas, est ce que je ne vais pas regretter tout ma vie ? Si je le fais et que je me plante, est ce que c'est si grave ? J'aurai essayé, après tout et la vie m'a montré qu'on retire toujours quelque chose des expériences que l'on fait, y compris et surtout les échecs. Au pire, quoi ? Je rentre, je retrouve ma famille et mes amis en France et je reprend le cours de ma vie. L'avantage de partir en étant plus âgée c'est aussi que j'ai eu l'occasion de me bâtir un CV que je pense intéressant. Je travaille dans un domaine que l'on sait porteur en Australie (l'hôtellerie) et j'ai la chance d'avoir travaillé pour de très grosses boites, très connues. Mon employeur actuel est même prêt à me reprendre à mon retour. C'est une sécurité que peu de PVTistes ont je crois et je mesure ma chance, croyez moi.

    Outre cette question du "est ce que je vais regretter" il y a aussi "qu'est ce que j'attend de cette expérience/qu'est ce que je vais en tirer ?".
    Je l'ai dit, je manque énormément de confiance en moi. J'ai besoin de me prouver que j'en suis capable. Pas forcément de rester un an, même si j'aimerai, mais de franchir ce cap. De faire taire cette petite voix dans ma tête qui me souffle que je n'y arriverai pas, que je suis nulle et incapable, parce que je l'écoute beaucoup trop, même en ayant passé la trentaine. Je veux sortir de ce stade ou je me sens encore comme l'ado/jeune adulte de 19 ans qui à perdu tout ses repères en l'espace de quelques heures. Je ne suis plus cette personne. L'expérience à été atrocement douloureuse mais j'ai tellement grandit et apprit, depuis. Ca a fait 15 ans tout récemment et quand je me retourne pour contempler ces 15 dernières années, je suis bien obligée de me rendre compte, syndrome de l'imposteur ou non, que j'ai fais du chemin. Mais je pense que pour continuer ce chemin, j'ai besoin de me prouver que je peux le faire. Surtout que si la distance sera là, on en a fait des progrès en communication longue distance. Plus besoin de payer des appels ultra cher pour avoir des news, un petit appel WhatsApp et hop ! Le mal du pays sera sans doute toujours là, a faire une apparition de temps en temps mais je dois pouvoir vivre avec. Les retrouvailles n'en seront que plus belles.

    Il y a aussi le "qu'est ce que je vais là bas ?". Bon, pour le coup la réponse est multiple et plus je me renseigne et plus j'ai envie de faire de chose, c'est un enfer ! L'Australie est un pays immense avec quantité de chose à voir et à faire. Je me rend bien compte que je n'aurai pas le temps et sans doute pas les moyens de faire tout ce qui me fait envie mais qu'est ce qui est pire ? Tenter de faire de belles expériences/rencontres/randonnées etc ou ne rien faire du tout ? On en revient un peu à cette histoire de regret finalement mais c'est tellement lié.

    La dernière question c'est sans doute "qu'est ce qui me retient ?". La réponse ? Pas grand chose. A priori, ma famille sera toujours là à mon retour. Sur ce point, ma plus grosse peur c'est ma grand mère de 92 ans. Mais comme mon père me l'a très justement fait remarqué, que je sois là ou pas, ce qui doit se passer arrivera. Ma présence ne l'empêchera pas de mourir si c'est son heure. Et j'ai une solution pour me rassurer : certaines assurances proposent le financement d'un aller/retour en cas d'hospitalisation ou décès d'un proche. Pouvoir me dire que si besoin je pourrai rentrer pour assister aux obsèques si le pire devait se passer, c'est peut être bête mais ça me rassure.
    L'autre point à émergé la semaine dernière : j'ai appris que je vais avoir un neveu ou une nièce très prochainement et ce pour la première fois. Ma sœur à quand même un bon timing puisqu'elle accouche normalement 2 semaines avant mon départ, j'aurai donc l'occasion de rencontrer ce bébé avant de partir. Et je lui ai fait jurer de m'envoyer plein de photos. Certes, ce n'est pas pareil mais cette fois ci c'est ma sœur qui m'a fait remarqué que mon neveu ou ma nièce n'aura aucun souvenir de sa première année de vie. Il/elle ne se souviendra pas de mon absence. Et avoir une tante avec une telle expérience, de tels souvenir à raconter et sur qui s'appuyer si jamais c'est quelque chose qui le/la tente... C'est de l'or.

    J'en ai donc finit de me trouver de bonnes excuses. Ne pas réaliser ses rêves parce qu'on a peur que tout ne se passe pas comme prévu c'est, au mieux, dommage. Personnellement je préfère vivre en me disant "au moins j'ai tenté cette experience" que de me dire dans quelques années/décennies "je regrette tellement de ne pas avoir essayé".