J’ai dans un premier temps testé “partir en couple en PVT” fin 2005, quand je me suis envolée pour le Canada. Ensuite, je suis partie seule en WHV en Australie et je crois pouvoir dire, sans trop exagérer, que mes deux expériences n’ont eu en commun que le nom : j’ai bénéficié du Programme Vacances-Travail dans les deux cas, mais c’est tout !

Partir seul ou à deux ?

Qu’est-ce qui est le plus facile ? À deux ou seul ? Qu’est-ce qui est le plus pratique ? Le plus confortable ? Qu’est-ce qui laisse le plus de liberté ?

Quand j’attendais en salle d’embarquement, avant de partir en Australie, dans ma tête, il y avait un petit démon rouge et un petit ange blanc. Le démon m’affirmait que j’étais bête de partir, que j’allais avoir du mal à trouver un emploi. Et comment j’allais rencontrer du monde ? J’allais être seule, ça allait être dur et j’allais avoir le moral à zéro. L’ange lui coupait la parole pour me dire que j’avais quand même un niveau d’anglais décent qui me permettrait sans doute de trouver ne serait-ce qu’un petit boulot et de rencontrer des gens. Je partais seule, je vivais ma vie, je me lançais un défi, j’allais découvrir un nouveau pays, je partais à l’autre bout du monde, c’était tout sauf un mauvais choix. La battle entre les deux a duré plusieurs minutes et finalement, une hôtesse a appelé tous les passagers pour l’embarquement qui me ferait vivre la plus belle année de ma vie. Deux jours plus tard, j’avais 22 ans…

La plus belle année de ma vie

Quand je dis que cette année était la plus belle de ma vie, alors que je suis rentrée de ce voyage il y a maintenant plusieurs années, on pourrait croire que ma vie ne m’a récemment pas comblée… mais non, ce n’est pas ça.
Ces dernières années ont été vraiment réussies et je peux affirmer avec sincérité que je suis heureuse. Mais au fond, je pense que l’Australie y est pour quelque chose, que cette année Down Under a été comme un parcours d’initiation et qu’elle restera longtemps “la plus belle année de ma vie” pour ce qu’elle a représenté dans ma vie. C’est l’année qui m’a apporté ces choses que j’attendais sans le savoir, ces choses auxquelles je ne pensais même pas, celle qui m’a fait repousser mes limites, celle qui m’a fait me sentir plus vivante que jamais, celle qui a marqué le début d’autre chose… Pas évident d’écrire ces mots sans que ça soit trop cliché, mais c’est pendant cette année que je me suis vraiment découverte, dans des bons moments comme dans des moins bons. Cette année m’a libérée et je pense que si je n’étais pas partie seule, je n’aurais pas pu arriver à la même conclusion.

Pour en revenir au sujet principal de ce texte, partir à deux, c’est rassurant : on ne sera jamais seul, on osera plus aller vers les autres et on aura déjà sa place dans un groupe puisqu’on formera un duo. À deux, on se sent plus fort, on a moins peur de ne pas plaire, on s’entraide, on parle, on écoute, on se soutient. À deux, surtout avec un ami ou un amoureux, on vit des expériences qui souderont à jamais notre relation, on se constitue des souvenirs d’autant plus magiques qu’ils sont vécus avec une personne qu’on aime.
Mais à deux, on dépend de l’autre, de là où il veut aller, de ce qu’il veut faire, du budget qu’il a (et qu’on n’a peut-être pas, ou inversement), des amis qu’il se fait… Si on veut aller ailleurs ou faire autre chose et que son compagnon de route n’est pas partant, on hésite entre faire ce qu’on veut et le décevoir (parce que le deal, c’était de passer une année à deux) et passer à côté de son année en s’empêchant de faire ce qu’on rêve de faire.
À deux, on est dans le confort et on va souvent moins vers les autres. C’est vrai, parfois on a envie de rencontrer de nouvelles têtes, mais parfois non, on s’en fiche royalement, notre duo nous suffit amplement et c’est compréhensible. J’ai moi-même connu ce scénario pendant mon année australienne, avec cette Française rencontrée à Sydney, avec qui j’ai voyagé quelques mois et que je considère depuis ce jour comme ma meilleure amie.

Les compagnons de voyage

Quand on part à deux, je dirais qu’il faut faire attention à ne pas partir avec quelqu’un qu’on connait trop peu (une rencontre Internet, par exemple) ou du moins de fixer des règles dès le début. Pourquoi pas prendre le même avion et la même auberge de jeunesse mais pour la suite, on verra…

Attention à ne pas trop attendre de votre compagnon de voyage ou à ce que lui n’attende pas trop de vous. Vous allez chacun faire des rencontres, avoir des opportunités, des propositions, des envies, et elles ne seront pas toujours les mêmes. Le mieux reste, je pense, de se dire que si on n’a pas les mêmes envies au même moment, on peut se quitter pour mieux se retrouver par la suite. Pas forcément évident lorsqu’on a acheté un van ou une voiture à deux ceci dit… Le tout, c’est de ne pas se prendre trop la tête, vous n’êtes pas parti pour ça !

Partir à deux parce qu’on veut vivre quelque chose à deux, parce qu’on veut se créer des souvenirs en commun, c’est bien. Partir à deux pour ne pas partir seul, ça peut être foncer droit dans le mur et risquer de vivre une année en deçà de ses attentes.

Honnêtement, si vous avez ce projet seul, partez seul ! Les personnes qui partent seules en Australie (et c’est le cas dans beaucoup d’autres pays) le répètent constamment, elles n’ont finalement pas été seules du tout. Je pense pouvoir compter sur les doigts de la main les fois où j’ai été seule involontairement. La coloc, les amis, les auberges de jeunesse…

Working Holiday Visa experience as a solo traveler

… les nuits en cars, le voyage dans le van d’une copine, les boulots en fruit picking… Des rencontres, vous en ferez par centaines !

Certaines seront oubliées quelques jours après alors que d’autres resteront ancrées dans vos mémoires pendant des années et des années, même pour des relations éphémères de quelques semaines. C’est souvent ce qui résume le Working Holiday Visa en Australie : les gens bougent, arrivent, partent et repartent encore vers ailleurs. Les rencontres faites pendant cette année sont magiques. Vous qui vivez actuellement votre WHV en Australie, profitez de tout et de tout le monde. Je suis persuadée que vous le faites, et j’ai le sentiment de l’avoir fait moi-même, mais après coup, on se dit “non, je ne réalisais pas que 6, 10 et même 13 ans après, j’aurais un petit pincement au cœur en pensant à elle, à lui, à ce lieu, à ce jour…”.

Laisser place à l’imprévu…

Partir seul, dans mon cas, ça a été ça : prendre une coloc à Sydney, y vivre deux mois super, entre la ville et l’océan, à rencontrer des personnes géniales, dont des Français que je côtoie toujours aujourd’hui. C’est vivre sa vie par soi-même sans rendre de compte à personne, en prenant toutes les décisions qu’on veut. C’est quitter Sydney pour aller en Tasmanie avec sa mère qui vient en visite, c’est filer à Melbourne pour vivre une courte histoire d’amour avec ce Français rencontré à Sydney peu de temps avant.

C’est finalement quitter la ville car le projet de base était de parcourir le pays et non de s’installer à un endroit précis. C’est dormir dans un aéroport, appeler pour un boulot dès les bureaux ouverts, c’est être envoyé à Home Hill, un village du Queensland, pour y ramasser des melons, c’est vivre environ 2 mois dans une Working Hostel où on rencontrera des jeunes venus du monde entier et où on se créera des souvenirs inoubliables. C’est parcourir la côte est, découvrir la barrière de corail – impressionnante – et vivre un week-end à Nimbin avec 3 copains à qui on avait donné rendez-vous pour “Mardi Grass”.

C’est finalement retourner à Homehill pour se remplir les poches, faire de nouvelles rencontres magiques, partir découvrir un bout de la Nouvelle-Zélande, en van, avec sa meilleure copine, et profiter d’elle encore un peu, avant son retour en France, le temps de parcourir le désert australien du sud au nord, et de voyager en Asie du sud-est pendant 3 mois.

C’est terminer par passer 3 mois pas trop loin de Darwin à remplir son compte en banque. C’est vivre dans un caravan park juste derrière le Road kill café d’où on part tous les matins planter des arbres, au soleil toute la journée, à l’air pur, en se disant que ce sont les derniers instants, en profitant des gens, des choses, des couchers de soleil australiens…

C’est prendre l’avion pour Singapour avant de s’envoler pour la France, la poitrine comprimée, les yeux pleins de larmes, avec la sensation qu’on ne va pas y arriver, qu’on ne peut pas quitter l’Australie, qu’on n’y arrivera pas. On y a vécu tant de choses, plus que dans toute sa vie, on a fait des choix, des bons, des mauvais, on a fait de bonnes choses, d’autres moins sensées, on a choisi d’aller ici ou là, avec lui, avec elle, en solo, on a changé d’avis, rechangé d’avis, et personne n’était là pour donner son avis sur tout ça.

Seul, on vit sa vie, on fait ses choix, on apprend des choses, on repousse ses limites, on se lance des challenges, parfois on a peur, on se demande vers quoi on va et on découvre finalement que c’est ça le voyage, aller vers l’inconnu et finalement très bien se débrouiller. Il y a des petits couacs, mais ça fait partie de l’expérience, on en apprend et on passe au jour suivant.

Mon année en Australie m’a appris énormément de choses sur moi, sur les autres, sur les relations, sur la vie, j’ai ressenti beaucoup de choses, j’ai aimé beaucoup de gens et j’ai eu les boules plus d’une fois. Voilà, l’Australie, c’était la plus belle année de ma vie, je me suis sentie vivante et libre comme jamais auparavant et c’est sans doute normal, on a sûrement tous besoin de partir seul à un moment donné de sa vie pour vivre tout ça et revenir plus confiant, plus serein, plus en adéquation avec soi.

Faites-le !

Si vous hésitez à partir seul en PVT, je vous invite à mettre votre anxiété de côté, à la garder dans un coin de votre tête mais à ne pas la laisser prendre le pas sur le désir de partir. Partir seule aura été la meilleure décision de ma vie. Je ne sais même pas si je le referai (pourquoi pas, ça dépend des occasions qui se présenteront !) mais je l’ai fait et je ne regrette rien.

Certains de vous craignent de partir seul à cause de l’anglais. Partir avec une autre personne ne vous aidera pas à vous améliorer. Partir à deux c’est pouvoir s’isoler à tout moment dans une zone de confort alors que seul, on se lance un peu plus et on s’améliore. On peut se faire des amis, voire des petits-amis anglophones (qui sont, je ne le dirais jamais assez, l’une des meilleures façons de s’améliorer en anglais :)) et get better and better.

Vous avez peur d’échouer ? De ne pas trouver d’emploi ? De devoir rentrer plus tôt que prévu ? De ne pas bien vivre l’éloignement ? Sachez que quoi qu’il arrive, ce voyage restera dans vos mémoires, qu’il vous aura apporté quelque chose, qu’il vous aura fait rencontrer quelqu’un. Comme je dis souvent, l’échec, ce n’est pas de rentrer plus tôt (contrairement à ce que peut parfois imaginer l’entourage d’un PVTiste qui rentre prématurément), c’est de ne pas partir du tout.

Depuis la création de pvtistes.net, vous avez été nombreux à nous faire part de vos craintes ou de votre joie de partir seul, je vais donc terminer ce « on a testé » par quelques liens :

Pour retrouver ces impressions et questionnements avant le départ (toutes destinations confondues), rendez-vous sur notre forum Les démarches et les questions avant le départ.

Ne manquez pas notre live sur les départs en PVT en solo !


Autre récit de Julie : Partir pour fuir, et alors ?

Et si vous avez encore besoin d’arguments pour partir seul(e) en PVT : 10 avantages à partir seul en PVT !

Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(117) Commentaires

Jordan I |

Merci Julie d’avoir partagé avec nous un petit bout de ton aventure. Ton écrit me parle autant qu’il doit parler à tellement d’autres.
J’ai 29 ans et je tenterais le PVT nouvelle-Zélande dans quelques mois. Je possède un caractère introverti et, trouver un compagnon de voyage m’a paru absolument nécéssaire. Au-delà de mes envies, de mes projets, j’avais tout simplement l’anxiété et la peur de faire ces choses seul. Ton écrit me remet un peu le idées en place. Si je rencontre une personne qui a les mêmes envies et projets que les miens, pourquoi pas, mais je ne ferais pas de concession sur mes envies profondes. Je me ferais confiance, à moi et à moi seul.

Merci, je pense que nous sommes nombreux à avoir trouvé réconfort dans ton écrit positif. J’espère que tu es très heureuse aujourd’hui. À très bientôt

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Johan I |

Salut Julie, merci pour cet article! Quelle émotion j’en ai les frissons… A vrai dire, j’ai la chance de peut-être pouvoir réaliser mon PVT NZ après la non possibilité d’atteindre le sol néo-zélandais. Je suis sous le « choc » d’avoir reçu ce mail de l’immigration.
Actuellement à 2 semaines de démarrer un nouveau job, j’ai cette flamme qui c’est rallumé et je suis entre l’excitation de prendre mon billet d’avion et de maintenir ces projets de vie qui me rendent également heureux et serein. Le temps passe et les années avec. Dans quelques jours je vais souffler ma 34ème bougie. Ton texte ma fait vibrer et comme écrit précédemment je ressens toute l’énergie de ton parcours. Merci!

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Julie I |

Merci pour ton message Johan et super nouvelle pour le PVT Nouvelle-Zélande pour ceux qui n’ont pas pu partir. Ça arrive un peu tard, maintenant que vous êtes nombreux à vous être créé de nouveaux projets. Je ne sais pas si je dois te conseiller de partir en Nouvelle-Zélande ou de savourer ta vie actuelle qui a l’air de te rendre heureux, le choix n’est pas évident et comme on dit, choisir c’est renoncer… Tu as 6 mois pour y réfléchir. En tout cas si le voyage t’appelle vraiment, j’aurais envie de te dire de partir 😀 (quitte à faire un PVT plus court, de quelques mois seulement)

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Thérèse I |

Bonjour, j’ai vraiment aimé ton article. J’ai lu hier mais comme il faut que je réprends petit à petit mes anciennes habitudes sur internet (les réseaux sociaux). D’après mon expérience, je me reconnais dans ton histoire. Quand j’avais voyagé seule, j’avais la parole plus facile même pour aller vers les autres. Tes histoires m’ont vraiment touché. Ça me motive encore plus pour bien préparer mon voyage seule à l’étranger. Merci d’avoir partagé ton histoire.

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Sophie I |

Bonjour Julie,

J’ai lu tous tes articles au sujet de tes départs en PVT et j’ai vraiment été touchée par tout ce que tu as écris.
Je voulais également te remercier parce que tu m’as aidé à franchir le pas. Vraiment merci.

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Julie I |

Merci Sophie, ton message me touche beaucoup.

Julie I |

Je me permets de copier/coller ici le témoignage de Moh sur le forum (https://pvtistes.net/forum/vos-impressions-et-questionnements-avant-le-depart/117611-recit-de-pvtiste-partir-seul-en-pvt-3.html#post1280621) :

Voyager seule ou a deux ? bonne question ! qui n’a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Ça dépend de son caractère, de se qu’on recherche en voyage (pour ceux qui le savent ou qui recherchent quelque chose), ça dépend des personnes avec qui on décide de partir.
Pour ma part j’ai fait les deux, y a des avantages et des inconvénients dans les deux cas.
Seule, c’est la liberté de faire ce qu’on veut où on veut, que ça soit planifié ou sur un coup de tête, l’opportunité de vivre des expériences auxquelles on ne s’attendait vraiment pas. On rencontre du monde plus facilement même si les rencontres sont souvent éphémères, on partage avec des gens (voyageurs ou locaux) sur le moment moins sur le long terme. Y a un petit coté challenge qui fiche un peu la trouille : « est-ce que je suis capable de me débrouiller toute seule ? »
Perso en étant toute seule, dans un endroit loin ou personne ne me connait, je ne me sentais pas jugée ou je m’en moquais, du coup je pouvais être moi-même sans pression !

A deux, c’est plus rassurant, on a quelqu’un sur qui on peut compter, quelqu’un avec qui partager et ça c’est plutôt cool ! On rencontre un peu moins de monde, à deux on a moins « ce besoin » d’aller vers les autres.
En fonction des envies de chacun, parfois il faut faire des compromis. Il y aura des disputes ! Être en voyage en dehors de son petit confort 24/7 ce n’est pas toujours évident à gérer tout seul alors à deux ça peut se compliquer, mais du moment que chacun respecte l’espace de l’autre tout se passe bien (je suis partie avec ma meilleure amie, on avait bien discuté avant de partir histoire d’être sûre qu’on était sur la même longueur d’onde et oui on s’est disputé parce qu’on n’était pas toujours d’accord mais on a toujours réussi à régler nos différents rapidement, et on est toujours amis aujourd’hui).

C’est à chacun de voir ce qu’il préfère, seul ou a deux !

De mon côté, je suis dans les starting-blocks pour mon troisième PVT, départ pour le Canada dès que la situation mondiale se sera améliorée. Et je pars seule ! C’est ce qui me correspond le plus !!

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Geoffrey I |

Salut à toi ! Je pars en janvier pour mon premier pvt en Australie et à travers ton récit j’ai ressentie toutes l’émotion que tu y a mis et j’en ai finis les larmes aux yeux et plus je lis les commentaires et récit de ce site plus je suis convaincu que partir est la meilleure chose que j’ai à faire dans ma vie et bientôt je partagerais mon expérience également !

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Julie I |

Salut Geoffrey, merci pour ton message, ça me fait plaisir 🙂 Et oui c’est sûr que le cap peut être plus dur à passer mais l’expérience vaut le coup 🙂

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Geoffrey I |

Salut, je t’en prie ! Bah moi je suis surtout pressé de partir et de vivre ça !

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Francois I |

Très bel article dans lequel je m’y retrouve à plusieurs reprises 🙂

Je suis parti seul et pour la première fois en NZ avec mon anglais de base, après avoir un peu « tout plaqué ». Beaucoup de craintes mais à force de me dire qu’il ne saurait pas m’arriver grand chose, j’ai beaucoup relativisé et au final ce premier PVT restera le plus aventureux de tous.

Je me suis redécouvert, j’ai affronté énormément de choses seuls mais j’ai rencontré également des personnes fantastiques, aussi bien des kiwi que d’autres PVtistes avec qui j’ai gardé d’excellents contacts.

J’ai toujours voulu partir seul et je confirme que si c’est votre envie, n’ayez crainte 🙂

Et si comme moi, vous voulez (ou devez) rentré plus tôt, il n’y a rien de bien grave. On vous octroie 1 an, mais chacun est libre selon ses besoins ou envies. Perso je suis resté « que » 7 mois, le manque et ce sentiment « d’avoir fait le tour » m’ont fait prendre la décision de rentrer mais ça reste l’expérience la plus enrichissante que j’ai eu jusqu’à ce jour 🙂

Enjoy and follow your heart <3

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Lou I |

Salut ,
Ton article est juste magnifique !
Je part seul en Australie à l’âge de 23 ans je décolle le 9 avril et ton article me rassure beaucoup , tout est dit et on sens à travers tes mots que cette expérience t’a énormément apportée !
J’espère pouvoir en dire autant à mon retour, en tout cas un réel plaisir de lire ton texte 🙂

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Julie I |

Salut Lou,
Merci pour ton message, ça me fait super plaisir 🙂
Je reprends l’avion dans deux jours, toute seule, pour aller en Nouvelle-Zélande, je promets pas d’avoir un peu peur en montant dans l’avion, comme toi le 9 avril, mais ça fait partie du voyage j’imagine ahah !
Amuse-toi bien 🙂

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Lou I |

Je te souhaite un super voyage et une super expérience Mais tu à l’habitude des long vols ca devrais le faire 🙂
Profite bien surtout ! Moi hâte le 9 avril ?
Bonne continuation à toi j’attend ton prochains texte sur ton expérience en Nouvelle Zélande ^^.

Julie I |

Merci t’es mignonne 😉 J’espère que la Nouvelle-Zélande m’inspirera autant que l’Australie 🙂

Guillaume I |

Chapeau bas, aujourd’hui encore je doute que je puisse me lancer de cette manière, je suis partagé entre le désir de découvrir autre chose et la crainte de me vautrer la gueule comme une merde, c’est d’ailleurs assez cocasse de me retrouver dans cette bulle.
D’ailleurs, j’espère sincèrement pouvoir un jour voyager et découvrir autre chose, mais à ce jour, je crains que mon parcours ne puisse me permettre de faire un pvt comme vous l’avez vécu, j’en suis à la fois résigné et déçu, ma foi, cet article me donne le sourire, les commentaires ci-dessus également, ces souvenirs que vous avez partagés sont si forts qu’on se sentirait presque à votre place, comme si je les avais vécus moi-même.
Merci pour cet article et pour l’entretien d’un tel site, à titre personnel, vous me donnez l’espoir qu’un peut-être viendra mon tour.

Julie I |

Salut Guillaume,

Merci pour ton message plein de plein de choses 🙂
J’ai quelques questions pour toi : dans quel scénario tu te « vautrerais la gueule » ?
Tu partirais avec des attentes précises ou juste comme ça ? Tu partirais dans l’idée de bosser dans un domaine spécifique ? Ou plutôt dans l’idée de voyager, découvrir, vivre des trucs cool ? Tu aimerais partir où idéalement ? Tes craintes, c’est le taf ? La langue ? L’argent ?
Quand je saurai ça, je pourrai activer mon mode « conviction » ahah 🙂

Guillaume I |

Yo Lilou,

Je pense que j’ai toutes mes chances pour réussir (Comme tout le monde sur le papier), mon niveau en anglais n’est certes pas parfait mais il est loin d’être ridicule, oui c’est vrai que ça pourrait devenir compliquer d’avoir un dialogue sur un sujet particulier (Peut-être commencer par du bénévolat), je pense être quelqu’un de débrouillard même si je peux me laisser aller (Une journée où je suis en mode repos), Ce qui me motive à partir loin c’est la découverte, l’exploration anime l’esprit, on ne sait pas ce qui va nous tomber dessus ni sur quoi on va tomber, pépin comme euphorie, c’est ça la découverte, du bon et du mauvais mais assemblés il n’y a pas meilleur résultat.

Mes craintes sont surtout liées à la langue et l’argent, tu peux être économe et avoir fait ce qu’il fallait et pour autant ne pas réussir à t’adapter à l’économie du pays que tu visites (Bon, ok je veux bien que ça puisse paraître paradoxal comme avis) et si ta compréhension de langue n’est que « correcte » je pense (Je dis ça sans avoir franchi le cap..) que ça peut causer un frein à ton voyage, la communication est l’une des choses que je pratique le mien, à condition de comprendre son vis-à-vis, même si j’aime à penser que ça s’améliorera sur le terrain, la pratique est maîtresse de réussite, néanmoins j’appréhende ces deux aspects.

Je dois admettre que je ne serai pas contre un départ en solitaire mais avec de meilleures garanties que moi seul puisse m’apporter, bien que je ne sois pas contre un départ en binôme à condition de pratiquer la langue du pays où j’atterrirai via les démarches à réaliser sur place ou les différents contacts avec les locaux/back anglophones.

Mes destinations idéales ne sont pas très originales mais ça suit un peu le concept de première fois du pvtiste, ce serait l’Oz ou la nz, ça me fait rêver depuis quelques années déjà, j’ai même fait un passeport récemment pour ne plus me donner l’excuse de rejoindre des amis sur place, quitte à venir 2-3 semaines dans un premier temps, histoire de tâter le terrain avant la peut-être grande aventure, ce qui n’arrange rien à l’histoire c’est que je me torture l’esprit en visionnant les photos de backs partout dans le monde car j’ai rejoint nombre de groupes liés aux voyages (Asie/Amérique/Eu), ça me motive et me démoralise à la fois, mais j’irai, reste à savoir quand.

Merci pour ta réponse d’ailleurs.

Romane I |

Hello ! Cela fait plusieurs fois que je tombe sur ton article et le relis. J’ai pour projet de partir seule en PVT d’ici 1 an. Le fait de partir seule ne me fait pas peur (j’ai vraiment envie d’une aventure pour moi!) par contre je doute sur la destination. Je vois de plus en plus de témoignages qui ont l’air de dire que les Australiens sont arrogants, que la vie là-bas est difficile, que c’est difficile de trouver un job, que tout est calculé quand tu loges chez l’habitant, etc. Est-ce que tu confirmes ? Quand je lis que ça a été la meilleure année de ta vie, j’imagine que non, mais on ne sait jamais…!

Merci 🙂

julien I |

Personnellement je suis actuellement en nouvelle Zélande j’ai rencontré pas mal de gens qui venaient d’Australie et les Français sont vraiment très mal vus la bas… Dans certains endroits il y a même des magasins interdits au français… Du fait de notre irrespect et manière à voler etc… Je n’y aie pas été mais trouve cela bien dommage que notre image aie été salué comme cela…

Julie I |

Salut Romane, en fait tu peux rencontrer toute sorte de personnes en voyage mais je suis globalement très bien tombés. Je n’ai pas spécialement ressenti d’arrogance mais comme le dit Julien en commentaire de ton message, certains Australiens ont aussi des a priori sur nous, mais pas tous heureusement 🙂
C’est pour ça que je trouve ça bien de se lancer et de voir sur qui tu tombes une fois sur place, peut-être que tu rencontreras des Australiens qui te feront aimer ce peuple et que tu feras aimer les Français à des Australiens car toi, tu te comporteras bien.

Il faut juste faire gaffe dans tout ce qui est rapport à l’argent, boulot, logement, il y a des gens qui ont bien compris que les pvtistes arrivent par dizaines de milliers chaque année et qu’il y a du business à faire…

Florent I |

Bullshit. Les australiens sont sympa comme tout et les francais sont adorés. Jai fait 50000 bornes, tout le pays, et franchement, je n’ai jamais eu de probleme. Tout depend de comment tu te comportes.

Romane I |

Merci pour ta réponse ! Je pense que finalement ça dépendra juste de MA manière de me comporter vis-à-vis d’eux 🙂 J’en profite pour te demander comme tu trouves la NZ ? Les paysages ont l’air magnifiques mais j’ai l’impression qu’il y a moins « d’animation » qu’en Australie !

Romane I |

Merci pour ta réponse Julie 🙂 Je vais continuer mes recherches pour justement éviter les pièges. Pour le reste, je me laisserai porter et me ferai mon propre avis sur le pays et les gens alors ! (tant qu’ils ne sont pas aussi râleurs que les français aha)