1. #41

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    Perso je voudrais bien rester pour pouvoir me refaire une vraie situation, c'est sympa le PVT mais tout est temporaire et quand tu vois la situation actuelle, tu te dis, merde je perds mon temps ou je fais quoi la ? Je reste je rentres ? On va ailleurs après ?

    Ça va être galère pour nous aussi pour le taff, je vais me reconvertir en rentrant c'est sur, let peut être que l'on reviendra en RP, je croise les doigts !

    Je suis un peu perdue, un PVT c'est fun mais faut faire des choix et être branché sur le bon canal en venant ici cad avoir un vrai objectif : rester ? s'amuser ? Sinon on fait comme moi, ébullition neuronale, indecise !! Ca aide a mon avis pour un retour sans deprime ou je ne sais quel autre sentiment pourrit...

    Heureusement que je ne suis pas venue toute seule, ca aide d'avoir un cheri !

  2. #42

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    Merci pour ces témoignages, ressentis, très prenant en tout cas, une vraie mine d'or et super métaphore aussi. Un récit très bien conçu, une aventure extraordinairement bien raconté. Ecriture narrative fantastique. merci beaucoup.

  3. #43

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    Bnjour,

    gregory, en whv en nouvelle zelande apres l'australie, je sais, c'est pas le bon forum mais en fait si! laissez moi le temps, lisez la suite:

    Alors j'ai lu ce super sujet, tellement bien d'avoir pense a creer un forum special apres le vvt, parce que autant chacun cherche a preparer le depart et trouver des infos sur place, autant beaucoups ignorent le retour et les imperatifs qui en decoule!

    Bien profiter et utiliser son annee en vvt sur le plan personel et professionel c'est bien partir; c'est aussi bien preparer son retour, si bien sur on souhaite revenir.

    Donc j'ai deja fait l'equivalent vvt en australie et j'enchaine direct sur la nouvelle zelande, j'ai l'experience du retour puisque passe par une annee d'echange aux usa lors de mes etudes, et franchement le retour, c'est retourner en arriere, revenir dans les anciennes contraintes et renoncer a beaucoup de changements decouverts pendant quelques mois passes a l'etranger.

    Lorsque je suis revenu; je parle de cela, c'etait il y a 7 ans! Je suis revenu dans le systeme educatif francais avec une re adaptation que ne fut jamais complete, un esprit critique affute et plus adapte a la docilite requise pour la france; je crois que je souhaitais deja repartir ailleurs, verifier et revivre cette merveilleuse experience personelle.

    Un marche de l'emploi repulsif pour les jeunes diplomes superieurs et la lassitude de passer des entretiens bidons, tout en effectuant des jobs alimentaires; je me suis decider a quitter de nouveau la france en me promettant de ne revenir que le jour ou cela se presenterai mieux, ou que j'en aurai vraiment envie ! c'est aussi pour cela que j'enchaine les vvt, de plus vu que l'opportunite est limite a 30 ans pour l'australie, la nouvelle zelande et le japon, il me fallait me decider vite avant de la voir filer en quelques mois.

    Le retour fut donc pour moi quelque chose de douloureux, je serai bien reste si mon visa n'etait pas restreind a la duree de mon sejour et echange universitaire, j'ai meme a l'epoque paye quelques centaines de dollars pour m'inscrire a des cours afin de repousser le retour de quelques semaines.

    Bref, pour symboliser et donner une image, partir, c'etait liberer l'etau que j'avais autour de mon esprit, revenir ce fut retrouver les memes tracasseries qui m'avaient fait apprecier le systeme americain et les differences de cultures. L'horrible impresion de remettre la tenaille en place et de serrer trois tours de mieux!

    Maintenant en nouvelle zelande depuis six mois apres une annee en australie, je constate que prolonger, etendre, c'est ce qui me convient le mieux, changer de culture tout en gardant l'ouverture d'esprit et la mobilite, deux sacs et hop je change de decors, de boulot et de paysage en quelques heures.

    C'est un peu de l'interim sur du long terme, peu de contraintes et peu d'engagements, une vie de patachon en gros, l'impression de prolonger les plus belles annees que sont supposes etre celles des etudes, si vous voyez ce que je veux dire.

    Je suis en meme temps conscient de fuir quelque chose qui est suppose etre la norme : boulot en cdi, vie de couple, mariage, enfants, credits sur 20 ans: bref la "vie du francais moyen normal". Je sais pas pour vous, mais je me suis pose beaucoup de questions et j'ai eu le temps de reflechir pendant tous ces mois de balades, cette vie revee des cinqs semaines de vacances en conges payes et passee derriere un bureau ne m'attire plus vraiment; je suis en train de chercher la sorite du labyrinthe, trouver ma voie et ne plus suivre celle qui s'impose!

    Je crois que le vrai retour, c'est celui par lequel on utilise ce que l'on a decouvert sur soi-meme pour creer ces propres opportunites de vie, creer les changements pour atteindre et vivre selon notre desir propre. En fait on ne revient pas vraiment, je crois que l'on continue le voyage de l'interieur, notre esprit poursuit la voie ouverte physiquement, ce qui fait qu'on reste incompris par ceux qui sont restes sur place, ou n'ont jamais vecu quelque chose de similaire. Partir c'est avant tout choisir deja de vivre quelque chose de different et accepter d'etre transformer par ce voyage.

  4. #44

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    je trouve ton recit extremement realiste pour te rassurer sur tes choix qui pour ma part je partage , " je n'ai pas changé " comme dit iglesias je parle la de la france , il y a toujours cette atmosphere se sentiment d'etouffement , qu'il n'y a pas d'avenir veritable , on se croirait dans un" gaza dorée".
    partir a l'etranger permet d'echapper a cette angoisse du lendemain, aujourd hui un cdi c'est devenu une utopie presque, acheter son appart quand on voit le prix de l'immobilier faut gagner au loto.
    la france aujourd hui n'a a offrir que des contrat nouvel embauche et le rmi , et pour les plus chanceux devenir fonctionnaire.
    c'est triste

  5. #45

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    Je partage complètement votre avis et comme tu le dis saladin...c est triste.

  6. #46

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    ouai c triste je suis d'accord avec toi greglegrand, la mentalité française n'est pas très souple et ne fait rien pour engager les jeunes dans l'emploi. Mais quand certains font référence a Gaza je trouve ca un peu limite quand meme. La france, je lui reproche beaucoup de chose mais on a quand meme une bonne protection sociale, bien protégé par rapport à la misère, donc bon, moi je modère un peu l'avis sur la question. La France n'est pas pourrie non plus. Elle convient a certains, et pas a d'autres.

  7. #47

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    Salut les PVtistes,
    j'ai pris le temps de lire les messages de cette rubrique,et une chose est sûre,seul les PVtistes peuvent se comprendre. Apres avoir passé un an en angleterre en 2004,j'étais rentré en France assez déprimé mais c'est vite passé. Au début quand on rentre,nos amis sont très enthousiaste pour toi mais apres deux semaines on revient vite dans le rang et dans la vie française. La premiere envie que j'avais en rentrant en France etais de repartir à l'étranger. Le temps pour moi de refaire de l'argent en France et choisir un pays où partir,il m'a fallu un an entre le moment ou je suis rentré et le moment ou je suis reparti,au canada cette fois-ci pour un an en PVT.
    Je rentre en France qu'en septembre mais j'y pense déjà et ce que j'en pense c'est qu'il se passera la même chose que qu'en j'étais rentré d'angleterre, mes amis vont être content au début mais après tout le monde reprend sa petite vie et je voudrais déjà repartir. Chaque départ est un retour à zero mais chaque retour en france aussi,c'est pourquoi je pense de plus en plus à rester un an de plus içi( emploi de perf). c'est un peu repousser l'echeance d'un an ,mais j'aurai un an pour me preparer encore plus à ma prochaine destination. Je suis français et j'aime la france mais apres avoir vécu à l'etranger, on a pas envie de vivre en France(je suis pessimiste sur le sort de la France là!!); c'est peut être ce qu'on peut appeler le syndrome de l'expatrié, on est trop déçu de la France pour vouloir y faire sa vie; et comme le disais un Français expatrié au bresil il n'y a pas longtemps, le Français d'aujourd'hui veut soit devenir fonctionnaire, soit partir à l'étranger... je me suis reconnu dans cette phrase...
    merci de m'avoir lu

  8. #48
    Avatar de hawhyenne
    hawhyenne

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    Beau post LQmontreal !!! merci pour ces mots... je m'y retrouve vraiment.

  9. #49

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    Message de LQmontreal
    et une chose est sûre,seul les PVtistes peuvent se comprendre.
    Enfin des gens qui me comprennent ! Juste un passage éclair...

    Ca fait un an que je suis rentrée et je ne sais plus du tout où j'en suis ! J'ai tout oublié de ce que j'ai gagné de mon année de PVT. Et j'étais vraiment revenue avec une rage d'enfer ! Professionnellement ça a porté ses fruits (heureusement), j'ai un stage inespéré sur Paris toujours en rapport avec le Canada. Mais intérieurement, je suis dévastée...
    Je n'ai ni le courage de repartir (le PVT c'est bien mais il faut tout construire), ni l'envie de rester dans cette France qui m'échappe. Voilà le bilan 394 jours après mon retour du Canada. Le seul espoir qu'il me reste c'est que ma boîte me recommande dans ses bureaux au Canada, et encore... je ne sais même pas si je serai prête à revivre un tel déchirement qu'est l'expatriation !

  10. #50

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    Interessant ! Riche ! etc.
    Merci pour vos témoignages.
    D'une certaine maniere vous portez en vous l'Avenir, un avenir fruit de toutes vos expériences, d'une "folie", d'une certaine utopie qui a du mal à s'éveiller, s'incarner en France. Peut-être, même si cela change, lentement c vrai !!!

    C cela l'effort à faire, notre défi, faire fusionner le monde d'Aujourd'hui et les valeurs d'un passé, du présent d'un peuple enfermé dans ses croyances, dans ses habitudes, sa puissance passée ...
    Bref comme une/des perfusions ! De l'intérieur et non par l'affrontement, ni le rejet.
    J'ai espoir, il faut du temps, de l'energie mais si cela a du sens.
    A côté, j'espere puiser dans mes ressources françaises car cela a du bon aussi (c mes racines)
    @Tony

  11. #51

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    Message de PVToronto
    Enfin des gens qui me comprennent ! Juste un passage éclair...

    Ca fait un an que je suis rentrée et je ne sais plus du tout où j'en suis ! J'ai tout oublié de ce que j'ai gagné de mon année de PVT. Et j'étais vraiment revenue avec une rage d'enfer ! Professionnellement ça a porté ses fruits (heureusement), j'ai un stage inespéré sur Paris toujours en rapport avec le Canada. Mais intérieurement, je suis dévastée...
    Je n'ai ni le courage de repartir (le PVT c'est bien mais il faut tout construire), ni l'envie de rester dans cette France qui m'échappe. Voilà le bilan 394 jours après mon retour du Canada. Le seul espoir qu'il me reste c'est que ma boîte me recommande dans ses bureaux au Canada, et encore... je ne sais même pas si je serai prête à revivre un tel déchirement qu'est l'expatriation !
    PVToronto... J'ai sentie la profonde sensibilité à travers tes mots qui ont beaucoup résonnés en moi parfois.
    Je pars le 1er Septembre prochain et... j'ignore pourquoi je pars ! lol
    Oui, comme tu dis, comme il est difficile de s'expatrier de nouveau, quand on sait tout ce que cela comporte d'inconnu et de possible sous toutes ses formes.

    Je sens l'inmportance de définir pour quoi repartir à l'étranger, et même quand c'est posé, le travail continue intérieurement. Ca évolue vers des formes nouvelles.

    Quand je suis rentrée de ma première expatriation, j'ai passé du temps au chômage, mais j'avais les assedics, ouf ! C'est vrai que ça restait l'Europe, mais quand même !

    En Irlande aussi, on faisait la queue, bien disciplinés, pour prendre le bus ! lol
    Etrangement, j'ai vécu ce que j'avais à vivre humainement et intérieurement. Par contre, professionnellement, c'était léger, un petit job.

    Je suis rentrée fin 2003, et suis très souvent repartie pour des séjours de w-e ou pour 3 semaines, parfois en me demandant si je n'allais pas m'y installer de nouveau. Et puis finalement j'ai aussi voyagé ailleurs et il m'a fallu du temps et certains évènements douloureux pour m'arrêter et vraiment me poser en France.

    Ce temps aux assedics entrecoupés de travail avec les jeunes reliés à mes voyages et expatriation m'a permis d'assumer ce que j'étais vraiment. A prendre mon courage à 2 mains et me dire que oui à 24 - 25 ans je pouvais m'autoriser à faire un métier qu'on pense plus souvent faire à 40 ans passés (= moyenne d'âge des gens qui étaient dans mes formations).

    Pour moi, mon expatriation m'a fait comprendre qu'en France ou ailleurs, je ne pouvais pas me fuir moi-même. Idem pour la souffrance humaine qui est partout, autant que ses Joies merveilleuses et indicibles souvent. Ces moments où le Coeur s'ouvre et irradie...et ou on comprend que tout est bien, malgré tout.

    Parfois on a besoin de courir le monde pour le comprendre... Pour ma part, je me suis prouvée que je pouvais me prendre en charge seule, m'assumer, me débrouiller, et me sentir bien à l'étranger. J'avais aussi besoin de faire un break dans ma vie, c'était vital.

    Je savais bien que je ne partais pas pour faire le métier que je voulais, vu ma branche professionnelle déjà particulière, même en France, pour mon âge (j'ai commencé à 20 ans).
    Aujourd'hui encore, en partant au Canada, je ne suis pas assurée de pouvoir exercer... Et ça c'est un peu difficile.

    J'ai aussi peu gardé de contact de mes amitiés d'expatriation. Nous étions là l'un pour l'autre dans l'instant, pour nous soutenir. Ca n'avait plus lieu d'être ensuite, même si parfois on peut être déçu de ça.
    Aujourd'hui, je sais déjà un peu mieux à quoi m'en tenir à ce sujet.
    Même en France, il y a eu des amitiés qui se sont renforcées, transformées, d'autres qui ont cessées lors de mon expatriation. Ca a été douloureux des fois.

    Après tout ce temps depuis mon expatriation, je me demande : suis-je partie à l'étranger par impression que je ne pouvais pas trouver ce quelquechose en France ? OUI

    Au final, est-ce que le fait de quitter son pays natal n'est pas un moyen de s'autoriser soi-même à vivre certaines choses qu'on n'arive pas à vivre ici ? OUI

    En fait, POUR MOI aujourd'hui, il m'apparaît que les limites sont plus intérieures que liées à un endroit géographique. Ce que j'ai appris à l'étranger, je le garde en moi et le diffuse par toutes mes cellules en me disant que justement, la France a aussi besoin de ce renouveau... On est jeunes, et on est là pour construire la Vie que l'on souhaite pour nous-même !

    En revanche, je trouve merveilleux que des programmes comme les working Holiday Visas existent, car cela permet à des gens de réaliser des rêves d'explorations de nouveaux territoires inconnus, et de découverte de soi-même.

    Il y a aussi des révélations pour certains, qui finalement décident de rester vivre dans le pays en question. Mais avouons-le, c'est assez rare.

    Alors... Partir pour mieux revenir ? Mystère...

  12. #52

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    C’est exactement ça l’angoisse ! Se dire qu’après une telle année de folie il faut reprendre un peu de sérieux, une vie de vieux, enfin la vie d’avant normale, l’âge en plus quoi. J’ai adoré cette année car comme tu l’écris si bien, j’étais enfin celle que j’ai toujours voulu être. Je me rappelle d’un copain qui avait profité du fait d’être loin de ses parents pour se faire faire un piercing… Mais quand on rentre, au bout de quelques mois toutes les chaînes intérieures et extérieures qu’ont avaient rompues se resserrent à nouveau…


    Tu soulèves une question qui reste pour moi sans réponse… Est-ce une année à part ? Une année qui ne sera jamais l’équivalent de notre vie réelle. Je me voyais à l’époque vivre un échantillon de ma future vie d’adulte. « Voilà Steph ça sera comme ça plus tard, trouver un boulot, un appart, entraîne toi cette année, apprends de tes erreurs. » Mais maintenant, je le comprends, la vie en France elle ne ressemble à rien de tout ça, encore moins à une année PVT euphorique. C’est une autre planète, un simple souvenir…


    J’ai adoré mon année, mais c’est vrai qu’avec plus d’un an de recul, à quoi ça servait réellement ? Comme tu l’indiques pour beaucoup de monde c’est une fuite, un besoin vital, une envie plus forte que tout de voir autre chose. Mais revenir, c’est comme si on n’était jamais parti. A part l’enrichissement personnel, le trie dans les amis au retour, on se marginalise à jamais quelque part, car il y a quelque chose en nous, qu’on ne perçoit à peine plus comme un souvenir réel, qui fait qu’on sera à jamais différent des autres. Et pas facile d’être différent en France !


    Et je ne parle pas là que de la découverte d’une autre culture, mais des liens qui se créent, qui se déchirent. Des gens qu’on croyait amis au Canada, dont vous disparaissez vite du carnet d’adresses, loin des yeux, loin du cœur… Et les potes d’enfance restés dans leur cocon frenchy qu’on ne supporte plus au retour et avec qui on coupe les ponts. Aussi d’une mentalité, une hargne, qui ferait pâlir pas mal de « jamais contents » !


    Et puis les entretiens d’embauche, avec tous mes anciens potes PVT rentrés en même temps que moi, le même constat, ça n’a pas du tout boosté notre carrière ! Déjà, les RH n’imaginent pas tout ce que représente une telle aventure, donc n’en parlent pas pendant l'entretien et ensuite comme ce n’est pas une expérience française, on n’interroge pas sur le boulot réalisé là-bas. Hallucinant !!! Et mes potes aussi sont tombés en déprime au retour pour les raisons évoquées plus au dessus ! Contagieux ?


    Enfin bref, je ne vois plus cette expérience comme une ouverture mais un enfermement. Je suis tombée dans mon propre piège ! Je n’aurai pas dû rentrer et pourtant je n’aurai pas su rester… Je ne regrette rien, mais il y a toujours cette partie de moi qui veux repartir encore et pourtant l’autre qui crie « mais Steph, soit honnête, ça fait déjà 5 fois, pour quoi faire ? »… Parce que là bas je reste jeune ! En France, je prends 10 ans…
    Dernière modification par PVToronto ; 17/07/06 à 14:33. Motif: Ortho

  13. #53

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    merci ca donne de la motivation pour partir vos impressions ! merci de nous les faire partager ...

  14. #54
    Avatar de Lilou
    Julie

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    Salut Steph, retour en France et retour sur pvtistes aussi, je t'avoue que c'est toujours tres interessant de te lire, mais cette fois assez angoissant, je pense que tu as raison dans ce que tu dis, nous on a decidé de rester une annee de plus, est ce qu'on repousse ce qui va forcement arriver, le retour en france? Suffisamment de recul pour se poser des questions sur le pourquoi de ces 2 ans au Canada? Ou alors va-t-on decider de rester ici et finalement se faire "vieux", pour reprendre tes mots, dans ce nouveau pays, arg, j'aime pas trop penser a tout ca...

    Mais toi si tu te sens si "mal" aujourd'hui, fais en sorte de bouger, je sais qu'il faut bien se poser un jour, comme tout le monde dit, mais quand on le peut, faisons en sorte de pas se sentir enfermé dans sa propre vie, tu me sembles triste et dans ce cas, jte conseille de bouger, pour plus longtemps peut etre cette fois non? (deja pas facile de faire ses choix soi meme, alors pas facile de te conseiller alors que je te connais mal...)

  15. #55

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    Justement, j'ai toujours été "fair" et je n'ai jamais écrit ce que les gens voulaient entendre sur cette expérience. Et honnêtement je me demande si ça n’est pas mieux justement de rester plus longtemps et moins ravageant pour le retour. Un an dans une vie, ça n’est rien. Si déjà au bout d’un an j’ai presque tout oublié de cette année, je n’imagine même pas dans 10 !!! Mais rester plus, c’est une vraie partie de ta vie là, pas une goutte d’eau dans un océan d’événements… C’est sûr que tout ce que j’ai appris sur moi est une richesses éternelle, mais pour le reste, c’était du vent, ça je peux vous l’assurer !

    Par contre vraiment, je crois que rester plus longtemps, ça a une signification dans la vie ! Et c’est pour ça que dans mon blog perso j’écris que je dois choisir mon camp. Partir pour de bon (quelques années) ou rester pour de bon et fonder une famille en France. Ce sont les allers-retours qui m’ont cassée, pas l’expérience en elle-même. Et il ne faut pas oublier que j’ai dû rentrer en France contre mon gré pour finir ma dernière année d’études…

    La vie de vieux elle est en France crois moi, pas en Amérique du Nord. Il me semble en plus que Toronto est en plein essor et je ne désespère pas qu’avec mon stage actuel je décrocherai un job là-bas, grâce aux contacts et recommandations de ma boîte qui est reconnue par tout le pays dans mon industrie. Enfin, je croise les doigts. Mais en attendant il faut attendre 2007, observer ce monde qui m’entoure et qui m’échappe ou plutôt non, à qui j’échappe, pleurer cette année qui me parait si loin.

    Oui, je suis malheureuse, mais « life goes on », alors on va essayer de changer tout ça ! Ca n'est pas faute d'avoir essayé de bouger mais les DOM-TOM n'ont pas voulu de moi. Enfin, je ne m’en sors pas mal quand même, j’ai pu rentrer dans une entreprise canadienne en France, ça me laisse une nouvelle chance de conquérir le continent et j’en suis très heureuse. Mais en attendant la fin de mon stage, fin 2006, je suis coincée… (même si je découvre Paris et que j’adore !).

    C’est fou, ce pays, ce continent, cette vie sont en moi, mais c’est tellement de déchirements en même temps que je ne sais pas quoi choisir. Je précise qu’en plus on m’a offert un poste en France pour après mon stage. Alors partir au Canada pour tout recommencer alors que j’ai tout ici, ça n’est pas une décision facile à prendre… Si vous y êtes bien, faut pas rentrer, elle est simple la solution au problème du retour

    Good luck and take care...

  16. #56

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    solution simple : rester sur place. C'est sur que quand tu rentres et que tu recois des propositions intéréessantes, le choix de repartir semble etre bien difficile. maintenant tu es sur Paris ( la plus belle ville du monde, la mienne) mais qui sait peut etre retourneras tu sur torronto dans quelqus temps !! ou ailleurs peut etre . D'ailleurs j'ai vu que tu avais plusieurs expériences à l'étranger ... Quelles étaient les destinations ?

  17. #57

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    PV, tu as tres bien cernee la question....on part et quand on revient on est un etranger chez soi...pour moi ca n'a pas ete facile. Je ne peux simplement plus vivre en France, j'adore la France c'est mon pays mais je suis deconnectee....depuis 9 ans.

    Le Canada n'est pas mieux ou pire que la France, c'est juste different, tout depend de ce qu'on est venu y chercher. Je pense que le fait d'etre dans un environnement different, tu t'ouvres a des experiences differentes, tu rencontres des gens differents "que tu n'aurais pas calcules avant" grace a cet etat d'esprit..et bien pourquoi ne pas garder ca quand on rentre?
    Dernière modification par ckrissie ; 29/07/06 à 02:27.

  18. #58

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    message de t....

    je viens de lire avec attention cette section dediée au retour du pvt.
    là, je suis derrière mon petit bureau et j'ai tout simplement l'esprit chamboulé....
    Les différentes réactions dénotent une certaine note de tristesse qui je l'avoue me fait enormement doutée . Nous sommes a un un peu moins d'un mois et demi de notre départ et je me demande si je n'ai pas fais une erreur en allant explorer cette section?
    fallait il mieu me cacher la verité?
    je ne sais vraiment pas quoi en penser.l'excitation qui etait en moi, a vite prit place aux doutes et aux multiples questions.
    Il est vrai que chaque experience est unique et que chacun vit la sienne a sa manière.
    Pour ma part le PVT etait un besoin de faire un petit break avec ma vie ici, qui je l'avoue ne m'excitait pas particulièrement , je ne cherche en aucun point a fuir , juste connaitre autre chose....j'espère vraiment qu'a notre retour , notre constat sera plus positif , que nous n'aurons pas été obligé de faire un tri selectif dans nos amis,que notre anglais aura evolué et que nous ne rammenerons pas avec nous ce sentiments qui a l'air de faire l'unanimité, celui d'etre un peu un etranger dans sa propre maison...

    Je voudrais quand meme vous remerciez pour vos temoignages, car il peut servir a remettre les pieds sur terre a beaucoup de personnes (a commencer par moi), qui peut etre aurait penser que l'année de pvt ne serait que du bonheur....
    ++++PeAcE+++++

  19. #59

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    a tout les pvtistes de cette rubrique : Vous n'avez pas envie de revenir ??????

  20. #60

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    Que de réactions ! Merci d'avoir lancé le débat.
    Il m'a semblé lire à plusieurs reprises que la perception que nous avons du PVT dépend des motivations de chacun...et j'ai précisément mesuré cela lors de ma toute première rencontre avec les autres pvtistes Montréalais cette semaine.
    Pour ma part je suis venue pour "partir à l'aventure" , ou encore "faire un break"... mais avec la conviction que cela serait limité dans le temps. Je ne croyais pas qu'autant de gens pensaient immédiatemment "résidence permanente". Mais c'est précisément cela que je trouve magique : à partir d'un même programme chacun fait sa petite cuisine.
    Anyway, pour ceux qui rentreront...j'ai la conviction qu'un retour doit se préparer matériellement et surtout psychologiquement autant (et voire plus) qu'un départ. Le mieux et d'avoir un job, un stage, n'importe quoi qui nous attend pour ne pas décrocher... et vouloir taper tous ses petits compatriotes ! Ceci n'est basé que sur un constat personnel à la suite d'une année Erasmus.
    Mais je rejoins tout à fait la réflexion de certain(e)s...dans le fond la France, c'est pas pire ! Je veux dire c'est nous qui ferons la France de demain. Si mon pays doit bouger je voudrais que ce soit avec moi. Grande optimiste ???

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