Hello!
J'ai attrapé la maladie du voyage la première fois en Malaisie lors d'un stage de 6 mois. C'était un tout nouveau monde: la culture iranienne (je vivais chez une famille iranienne à Kuala Lumpur!), le mélange de culture malaisien - chinois, indien et malais, les découvertes, les voyages à travers le pays, les rencontres inoubliables etc. Bref j'étais tombé le charme de ce pays. Je suis rentrée après ça, j'ai passé ma soutenance, vu mes amis, ma famille mais c'était plus une escale qu'autre chose car je suis immédiatement partie avec un PVT au Canada où je suis restée 9 mois. Différent mais magique également! Beaucoup de rencontres dont beaucoup de français (haha), des voyages, un boulot que j'aimais. J'ai du rentrer en France plus tôt que prévu pour raisons familiales.
Les neufs mois à Paris ont été durs! Je retrouve le train train quotidien, le métro, je réalise qu'il y a comme un décalage avec mes amis, le boulot était correct malgré le dragon avec qui je bossais. Bref j'avais juste envie de repartir. Après les 9 mois de boulot à Paris, le projet était : Bornéo et Philippines pendant 2 mois avant d'enchaîner sur un poste génial en Malaisie! Inutile de vous dire que ça ne s'est pas passé comme prévu

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J'ai rencontré mon copain actuel au début de mon voyage, fait mes 2 mois de baroudage puis rejoint Derrick en Birmanie. On a voyagé ensemble pendant 4 mois en Asie du sud ouest. J'ai dépensé toutes mes économies et j'ai du rentrer illico en France. Je savais plus ou moins à quoi m'attendre en France. Là, c'était VRAIMENT déprimant! Les amis ahhh les amis! Ils ont juste eu l'habitude d'avancer sans moi malgré les échanges d'emails. Dur mais surmontable! Entre temps, Derrick m'avait rejoint à Paris mais on avait qu'une envie, c'était partir!
Visa en poche, on part au Canada, je retrouve mon ancien boulot. Lui en tant qu'australien a plus de mal à obtenir son visa. Cela prendra un police check, une visite médicale et un mois en plus avant de l'obtenir. Sauf qu'après 4 mois, il n'arrive toujours pas à trouver de travail malgré sa bonne volonté et sa motivation. Son point faible: ne pas parler le français. Je sais qu'on aurait pu changer de province mais pour être honnête, j'avais pas la motivation de rechercher un nouveau job et faire les démarches administratives. On est à l'heure actuelle, toujours à Montréal.
On part dans quelques jours en Australie, où "le soleil est éternel" - enfin c'est l'image que j'ai. En poche, un autre PVT et si la vie là bas me plaît, pourquoi pas demander la résidence permanente avec l'aide de Derrick! Mais pour le moment, pas de retour en France de prévu.
Cheers!
Cindy