Mon aventure a commencé fin août 2018
à destination de Montréal, je me retrouvais à l’aéroport seule avec mes deux valises, la marseillaise prête à affronter le grand froid ! Bien sûr plein de doutes en tête ! Je ne peux pas dire que j’étais sûre à 100% de la décision mais
avec tous les témoignages que j’ai lu, toutes ces personnes qui encouragent alors go pour 8h d’avion, les premières de ma vie !
L’arrivée s’est vite enchaînée, je passais mes journées à envoyer des messages
pour des appartements, colocations, je n’avais qu’une semaine pour trouver. J’ai pensé à repartir un grand nombre de fois quand j’ai vu que je mettais un pull en septembre ! Finalement j’ai trouvé un logement dans un quartier inconnu des québécois, à exactement 50 min du centre avec plusieurs changements, saint-léonard, quelle histoire ! Je n’ai pas eu la colocation souhaitée puisque je partageais l’appart' avec une personne de 67 ans. Au final entre nos horaires différents, c’est comme si j’avais un immense appart au calme pour moi toute seule.
Concernant le boulot, j’ai commencé un premier emploi en réception dans un petit hôtel un mois après être arrivée à Montréal. Et là mauvaise nouvelle : c’est la première fois pour moi qu’un travail s’arrête au bout de 2 semaines. Je n’ai pas compris ce qu’il se passait car tout le monde semblait ravi de mon travail mais le propriétaire québécois avait du mal avec moi et sans comprendre, il m’a jeté dehors comme c’est si facile au Québec. Là encore autre coup dur, de quoi vouloir rentrer en France.
J’ai trouvé mon second boulot grâce à pvtistes.net, une boutique de produits locaux dans un hôtel, job à temps partiel. En même temps que celui-ci, j’ai bossé à l’Intercontinental de Montréal, pareil temps partiel ou "sur appel" comme ils le disent si bien.
L’hiver est calme en hôtellerie, donc pas beaucoup d’heures alors
j’en ai profité pour voyager : Ottawa, Toronto, Chutes du Niagara, Québec, les parcs nationaux en automne, New York, Las Vegas et Cuba. Ensuite vient la haute saison et là je faisais des heures de malade par semaine entre les deux. J’ai forcément du en arrêter un des deux à un moment donné. J’ai gardé l’hôtel qui est mon métier de base. Il faut savoir que j’ai mis 6 mois à compléter ma formation de 400h car l’hiver, je le répète est vraiment calme.
Il y a plein de festivités à Montréal que ce soit l’hiver ou l’été, il y a toujours quelque chose à faire et c’est ce que je trouve de mieux à la ville. J’y ai rencontré pas mal de français venus seul ou à deux en PVT, dans l’espoir de vivre leur rêve américain. Je suis restée 11 mois à Montréal, presque 1 an, j’ai eu des hauts, des bas, des hauts, des bas, ce que je sais c’est que cette aventure nous fait grandir, devenir responsable, autonome, s’ouvrir l’esprit et affronter nos peurs. Malheureusement, je n’ai pas eu le coup de cœur pour Montréal à vouloir m’y installer pour de bon, alors je suis rentrée après ces 11 mois en ayant hâte de revoir ma famille et amis.
Je suis restée 3 mois en France, à profiter de l’Europe, mais l’aventure que je venais de vivre me manquait, les personnes rencontrées à Montréal me manquaient, j’avais l’envie de continuer mon PVT : j’avais 2 ans, il fallait que je la termine ! Mais pas au Québec, alors me voici pour
une nouvelle aventure à Vancouver, la suite à venir..
Si j’avais un dernier mot à dire, ce serait de foncer, peut importe les doutes, les bas (parce qu’il y en aura), ne pas avoir peur de l’inconnu, il faut profiter de chaque instant parce que l’aventure est géniale. Je n’ai pas pour projet de demander ma résidence mais je pense que je pourrais
faire un autre PVT, une fois celui-ci terminé.