1. #1
    Avatar de Marie
    Marie 38 ans

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    Au vue des discussions actuelles et du fait qu'elles soient souvent très enflammées, je me permet ici de revenir sur ma propre expérience.
    Bon bien sûr, ça n'est pas un exercice de style de langue française (des fautes partout ou autre), mais le premier récit de mon voyage sous ses aspects positifs, et le récit de mon voyage sous une forme un peu plus négative.
    D'avance, désolée pour les fautes, mais je l'ai écris assez vite, même si cela faisait 2-3 jours que j'y pensais.

    L'état d'esprit dans lequel je suis partie :

    Je n'ai pas de diplôme intéressant (2 ans d'histoire, bah ça servira à rien là-bas de connaître l'histoire médiévale et antique) donc je sais que je n'aurais que des petits boulots. En même temps, c'est un peu ce que je veux.
    J'aime beaucoup ma vie en France (mon copain, une bonne bande de potes, une vie plutôt coolos à Paris). Je ne galère pas particulièrement, tout va bien, mais j'ai l'impression de m'ennuyer, qu'il me manque quelque chose (enfant gâtée de je suis )
    J'ai 20 piges au moment de partir, normal de ne pas avoir ni beaucoup d'expérience pro (des petits boulots depuis mes 16 ans, mais rien de fou fou ni de très régulier), ni de diplôme, ni vraiment d'expérience de la vie (jamais payé de loyer, un peu de factures, mais bon...). J'ai néanmoins déjà vécue seule et en collocation.
    Ce que j'espère trouver au Canada : de nouveaux horizons, m'amuser, sortir de la logique étudiante dans laquelle j'étais et découvrir ce que c'est d'être une grande .
    Dates initiallement prévue de mon voyage : juillet 2006 à juin 2007 (expiration de mon passeport le 30 juin 2007)
    Durée effective de mon voyage : octobre 2006 (oui, j'ai eu des rattrapages à passer en juin 2007 (bah oui, le passeport expirait toujours à cette date).

    Version positive : Un voyage enrichissant faits de petits boulots faciles à obtenir, une vie de "grande" que j'avais voulue ! :
    J'arrive en octobre 2006 à Toronto où j'avais décidé de passer pas mal de temps. J'avais tout de même le projet de me faire la traversée en stop et peut-être finir mon voyage à Vancouver.
    Je pars en laissant mon copain, ma mère et mes frères à l'aéroport. Le départ se fait évidemment dans les larmes. Dans l'avion, c'était la déprime, je me demandais pourquoi je quittais une vie bien sympa en France pour l'inconnu au Canada.
    Pour autant, lorsque j'ai commencé à voir les côtes canadiennes et l'arrivée à Toronto, j'ai commencé à me dire que j'y étais, que maintenant, c'était moi qui choisissais vraiment ce que je voulais faire. Toronto est une grande ville nord-américaine. On ne peut pas dire que c'est beau ni chaleureux, mais cette ville me plait et en plus, ça tombe bien, je voulais vivre dans une ville type nord-américaine !
    J'étais accueillie chez une amie de ma mère pendant le premier mois de mon arrivée. Je me suis donc d'abord tournée vers la recherche d'emploi avant celle du logement. Mes prétentions n'étaient pas bien élevées. Après une semaine de balade dans la ville, je refais un peu mon CV et pars prospecter. Je vois une annonce sur le site de Pvtistes pour un boulot chez un marchand de journaux. Chic, je vais postuler et comme ils recherchent des gens parlant aussi français, je suis prise.
    Je commence donc ce boulot. Les horaires, c'est pas ça (milieu d'après-midi jusqu'à 23h00 -minuit), mais bon, ça met du beurre dans les épinards.
    Je commence donc la recherche d'un logement. En parlant avec la pvtiste que je remplace au boulot, j'apprend qu'elle quitte aussi son appart pour rentrer en France. Je récupère donc sa job et son logement et j'emménage un mois environ après mon arrivée.`
    Je me retrouve donc en colloc avec 4 Canadiens super gentils : un frère (proprio) et sa soeur, un étudiant et un autre mec qui a quitté Halifax pour essayer de percer à Toronto (musique, cinéma, acteu.. ce qui tombera sous la main...). Ma chambre coûte 500 dollars par mois et je suis tout près du centre dans un quartier qui m'avait plu dès le moment où j'y avais mis les pieds : Kensington Market
    Une petite vie et un quotidien s'organise et c'est ce que je recherchais. Je travail assez tardivement donc je perd un peu mes journées, je sors peu, mais bon, on va pas s'arrêter à si peu.
    Mon copain me rejoint 2 mois après mon arrivée pour les vacances de noel. J'obtiens des congés de mon boulot (un peu payés en plus ) et je pars le rejoindre au Québec. J'y étais déjà allée en week-end quelques jours après mon arrivée pour aller voir des pvtistes que j'avais connues en France et qui m'ont un peu fait découvrir la ville. Le voyage avec mon copain se passe super bien. On va à Québec, on va sur l'île d'Orléans, on fait du chien de traineaux. C'est trop chouette mais les vacances doivent parfois se terminer. Mon homme rentre en France et je retourne à mon boulot à Toronto.
    Etant un peu ric-rac niveau tunes, je me trouve un autre boulot dans un call center. Il ne me plait pas trop, donc je ne persiste pas dans cette voie.
    Ayant tout de même toujours des soucis d'argent (c'est pas la mort non plus), je démissionne de mon boulot actuel 3 semaines après mes congés et je me prend une petite semaine de vacances pendant lesquelles je vais pour la première fois aux E.U. et à Niagara falls (enfin, je passe la frontière américaine pour aller boire un verre de l'autre côté....). Trop contente, je récupère mon premier dollars américain. Un billet porte-bonheur selon moi (je n'y crois pas, mais c'est vrai que quand je l'ai obtenu, mon PVT a quelque peu changer....). Le soir où je rentre de Niagara (avec ce petit dollars que j'ai d'ailleurs toujours dans mon porte-feuille), j'ai un mail d'un pote pvtiste français qui m'avait parlé de son boulot de serveur plutôt bien payée. Il m'annonce dans son mail qu'une place s'est libérée à son boulot. Chic chic chic, je vais postuler et je suis prise. Mes horaires changent énormément : je travaillais en fin d'après-midi et en soirée, je travaille désormais assez tôt le matin et suis dispo vers 14-15 heures. En plus, mon niveau de vie s'améliore bien plus grâce au salaire pas mirobolant, mais avec des tips qui me permettent de ne plus trop me poser des questions d'argent. Je ne vais pas m'acheter une maison, un cheval et un cabriolet avec ça, mais j'ai trouvé le boulot qui me plaisait (des clients assez habitués, très gentils, des collègues très sympa, une bonne ambiance de travail... Je me permet même d'aller faire une petit aller-retour pendant 3 jours à New York, ville que je ne connaissais pas et au combien impressionnante !!!!! J'y passe 3 jours fabuleux où je m'émerveille de toute la ville !
    N'arrivant pas à vraiment créer des liens avec des Canadiens et ayant quand même des passages où je me sens pas mal seule (la fameuse crise des trois mois et la remise en cause du voyage), je vais un peu plus aux rencontres pvtistes, je rencontre des Français super sympas, et on fait de belles sorties, on passe de très bonnes soirées, bref, tout se passe très bien. Ne partageant pas du tout le même parcours de vie avec eux, je sais que je n'aurais jamais cottoyée voir même rencontrer ces personnes en France en fait. Je suis vraiment contente de les avoir rencontrées et avoir pu échanger avec elle sur plein de choses différentes des échanges que je peux avoir avec ma bande de potes en France
    En mars, je fait un petit aller retour en France où je vais voir mon copain, mes potes, ma famille. Tout se passe hyper bien en France, mais je suis aussi très contente de revenir au Canada finir mon séjour (qui hélas, arrive à grands pas). C'est un peu devenu mon chez-moi quand même et je m'y sens vraiment bien. J'ai mes petites habitudes, mes bons plans pas chers dans mon quartier...
    Je suis de nouveau rentrée dans un petit quotidien, et celui-ci est super agréable. En plus, les journées se sont réchauffées, je n'ai plus besoin de mettre un quart d'heure pour me préparer à sortir à l'extérieur, c'est plutôt chouette !!!!
    Ma maman me retrouve pour les 15 derniers jours de mon voyage. Je déménage de chez mes collocs qui sont absents au moment où je rentre. Hélas, je ne les reverrais pas, mais je leur laisse des petits mots dans la coloc pour les remercier de ces quelques mois passés ensemble.

    Avec ma maman, on pars pour un petit road trip dans le nord-est américain (où elle n'était jamais allée). Nous allons à Montréal, Boston, Philadelphie, New York et avec un retour à Toronto par Niagara falls.

    Je rentre en juin 2007, super contente de mon séjour, et un peu déprimée de rentrer. J'ai pu en profiter pour améliorer mon anglais (que j'ai énormément perdu depuis). Même si je suis un peu triste de rentrer en France, je suis heureuse d'y retrouver mon copain, mes amis, ma famille. Je fais également de nouvelles rencontres, qu'on me présent en disant "tiens voici untel, bah ça va être ton pote maintenant"
    J'ai véritablement aimé mon séjour au Canada, c'était une chouette expérience.

    Misez tout sur les réseaux (même de Français en fait...). J'ai pu faire pas mal de sorties, j'ai trouvé mes boulots et mon logement grâce à ça, donc ça vaut pas mal le coup. Ca n'était bien évidemment pas des réseaux intéressés ou autre... Mais les choses se sont un peu présentées comme ça et j'ai su les saisir au bon moment.
    Version plus négative :
    J'arrive donc en octobre 2006 à Toronto où j'avais décidé de passer pas mal de temps. J'avais tout de même le projet de me faire la traversée en stop et peut-être finir mon voyage à Vancouver.
    Je pars en laissant mon copain, ma mère et mes frères à l'aéroport. Le départ se fait évidemment dans les larmes. Dans l'avion, c'était la déprime, je me demandais pourquoi je quittais une vie bien sympa en France pour l'inconnu au Canada.
    A l'arrivée à Toronto : c'est un sacré changement d'achitecture. Tout est très neuf, assez froid en fait, un peu inhumain.
    J'ai la chance d'être logée chez une amie de ma mère. L'appart est très chouette, mais il est hyper loin du centre de Toronto. Ok, ya les métro, mais bon, c'est un peu relou au départ (ok, je fais un peu trop l'enfant gâtée ici )
    N'ayant pas masse de tunes, je cherche un boulot rapidement. J'en trouve un dans un magasin de journaux. L'ambiance n'y est pas top : les collègues se tirent tous un peu dans les pates, parlent dans le dos les uns des autres, on me dit "cool, t'es une fille, tu vas pouvoir faire le ménage" alors que j'occupe et fait les mêmes activités que les mecs (payée pareil bien évidemment). Je me tue le dos à monter des descdendre des revues de la réserve. Enfin, je suis mal payée (8 dollars de l'heure). Par ailleurs, j'ai des semaines et des horaires très variables qui ne me permettent pas de voir sur le long terme. Je vais parfois bosser 44 heure et parfois seulement 20. Je n'ai pas vraiment de congés. Heureusement, la plupart des clients sont gentils, mis à part quelques morues qui me prennent pour une conne quand je ne comprend pas ce qu'elles me demandent (bah oui, le fonctionnement du loto canadien n'est pas inné pour les pvtistes français qui n'ont jamais joué au loto même en France).
    Heureusement, un voyage avec mon copain au Québec vient comme un bon bol d'air frais dans ce début de voyage. On passe quelques jours agréables à Montréal, on n'accroche pas du tout avec Québec (au point limite de s'y ennuyer alors qu'on y était pendant une seule journée (bon, ok, c'était le 25 décembre, donc c'était férié et calme...). On va sur une île pas loin où on aura l'occasion de voir une première tempête de neige et de faire du chien de traineau. Le retour à Québec pour récupérer le bus est galère vu que le stop semble assez difficile. On marche pendant genre 1 heure dans le froid et la neige avant de se faire enfin prendre. Je quitte mon homme qui doit rentrer en France et retourne directement au boulot.
    Nayant pas assez de revenus, je tâche de bosser dans un call center. Sur les conseils d'une pvtistes, je vais postuler dans une boite. Mais c'est juste horrible : plein de gens assis dans des petits box à se tuer les yeux devant un écran. Je galère aussi bien à parler anglais (j'ai quand même eu une dame qui m'a fait : "excusez moi mademoiselle mais je ne comprend absolument rien à ce que vous me dites") qu'avec les Québecois. Je reste trois jours puis n'y retourne plus : trop fatigant, trop mal aux yeux, trop galère... J'aime définitivement pas mon premier emploi (où je serais resté trois mois et demi quand même....) et le salaire ne me permet pas de faire grand chose (je sors peu à cause des horaires, mais aussi à cause du manque d'argent). je n'en peut vraiment plus de l'ambiance de travail (qui on peut le dire est une ambiance de merde), de la mauvaise paye.
    Je passe un entretien en groupe qui s'était super mal passé pour un magasin de fringues dans le centre. J'avais trouvé hallucinante l'hypocrisie totale des postulants sur les différentes questions posées.
    Je démissionne sans avoir de nouveau boulot de mon premier emploi : Je me prend une semaine pour voir ce que je veux faire. j'en profite pour aller à Niagara falls. Bon c'est beau hein, pas de soucis là-dessus. Mais c'est tellement gâché par le décors de Disneyland qu'il y a derrière que ça casse un peu la beauté du site. En plus, il fait froid, et on galère avec une copine à passer la douane américaine, mais bon, au moins, j'ai pu y entrer.
    Le froid m'embête un peu. Enfin, je n'ai pas si froid que ça, je pensais que ça serait pire. : ça m'énerve de devoir prendre un quart d'heure pour bien te couvrir quand tu veux sortir. J'ai des chaussures moches, un manteau moche, et je suis sappée comme un sac pour pas avoir froid. Les journées sont hyper courtes... Il fait nuit vers 4 heures de l'après-midi. Autant dire que je ne profite même pas du soleil (vu que quand même, les journées sont ensoleillées).
    Je reviens et j'ai un copain qui m'annonce qu'il a un boulot à me proposer. C'est serveuse. Je n'aurais aucun salaire qui dépassera les 8,5 dollars de l'heure mais je comprend l'intérêt des tips que je donne depuis le début au Canada vu qu'ils me permettent d'avoir (enfin) un revenu tout à fait convenable.
    C'est plus loin de chez moi, je dois me lever tous les matins à 6 heure du matin , mais bon, c'est quand même mieux qu'avant.

    Rentrage en France, un peu de retour au chaud. Mes amis, mon copain et ma famille me manquaient terriblement et ça fait vraiment du bien de revenir
    en France. Tous mes potes étudient, je me rend compte que ça me manque pas mal quand même de plus être en court, mais c'est vrai que je les reprendrais l'année prochaine.
    Je reviens au Canada, on est au mois d'avril, j'ai laissé mon gros manteau en France, pensant qu'il ne ferait plus froid, et pourtant, je caille encore. Heureusement, ça va se réchauffer peu à peu, pour que tout d'un coup, il fasse hyper beau et hyper chaud. La chaleur ne me dérange pas trop, mais j'ai des allergies solaires (oui oui, c'est relou). J'ai beau chercher dans toutes les pharmacies ou autre, aucun pharmacien ne me propose un truc contre ça. J'ai bien des trucs contre les allergies, mais moi je veux un truc du type oenobiole et évidemment, ils n'en ont pas. Bon, tant pis, après tout, je rentre en juin, il ne fait pas si chaud.
    La vie dans ma colloc se passe plutôt bien, mais c'est pas pareil qu'en France... J'étais en colloc avec une copine, donc on passait pas mal de temps ensemble. En plus, il y a la barrière de la langue. Je les comprends sans trop de souci, mais pour avoir de grandes (ou même petites) discussions, ça reste assez galère. Là, on passe du temps ensemble, mais pas plus que ça en fait...
    En fait, j'ai même du mal à créer des liens avec des Canadiens. Mis à part au boulot ou avec mes colocs, je n'en rencontre pratiquement pas... ou du moins, je ne tisse pas plus de liens avec eux. Je voulais rencontrer des gens différents, d'une nationalité différente, mais ça n'est pas vraiment le cas.
    Des trucs importants se passent en France, et évidemment, je les rate. Ca m'emmerde de râter des trucs chouettes que font mes amis.

    Ma maman me retrouve pour les 15 derniers jours de mon voyage. Je déménage de chez mes collocs qui sont absents au moment où je rentre. Hélas, je ne les reverrais pas, mais je leur laisse des petits mots dans la coloc pour les remercier de ces quelques mois passés ensemble.

    Avec ma maman, on pars pour un petit road trip dans le nord-est américain (où elle n'était jamais allée). Nous allons à Montréal, Boston, Philadelphie, New York et avec un retour à Toronto par Niagara falls.
    Voici donc le récit de mon voyage, rapidement fait, j'ai zappé des trucs, mais je pourrais rajouter des anecdotes interprétées de deux façons différentes (comme la fois où, un peu trop ivre en rentrant chez moi, je me suis endormie dans le bus, me suis retrouvée au terminus au nord de chez moi, ait sauté du bus pour en prendre un nouveau qui, je le pensais alors, repartais au sud... Mais non, je loose et pars vers l'est en fait ).
    Le Canada est selon moi un pays avec plein de bisounours dedans. C'est mon avis et il n'engage que moi. C'est plaisant et en même temps énervant selon moi. En revanche, ça n'est pas Bisounoursland. Ca n'est pas parce que les gens sont très gentils (mon impression) que tout est simple et facile.
    Mon PVT n'a pas été un long fleuve tranquille. J'ai eu un gros passage à vide 3-4 mois après mon arrivée qui m'ont conduit à penser à rentrer en France. J'ai pris un billet aller-retour en France (pas aller simple, je comptais revenir) pour y souffler un peu, j'ai changé de boulot et ça m'a fait vachement de bien
    J'ai eu des hauts et des bas comme tout le monde je pense. Ensuite, cela dépend de l'interprétation que vous en faites et bien entendu de ce que vous vouliez avoir au début. Je l'ai écris plus haut : je n'avais pas des objectifs professionnels très élevés, j'était tout à fait prête à connaître la galère. Je ne suis pas partie dans l'optique de réussir au Canada ou de m'y installer. J'y suis allée dans l'optique juste de vivre dans un autre pays, de changer un peu des logiques qui dirigeaient ma vie en France. C'est ce changement qui m'a plu.
    Je tiens à signaler que les 2 récits contiennent les sentiments que j'ai ressenti pendant mon voyage, de façon plus ou moins fortes, de façon plus ou moins amplifiée. Ce sont donc selon moi les façons de voir les choses, des les appréhender qui déterminent pour beaucoup la façon dont on voit une ville, quelques mois de sa vie, son PVT.


    Si vous voulez des récits plus sur le moment de mon voyage (pour y voir les impressions) :
    https://pvtistes.net/forum/vos-impre...29/index2.html
    2 mois après : https://pvtistes.net/forum/vos-impre...tml#post108403
    https://pvtistes.net/forum/anciens-r...n-arrivee.html
    https://pvtistes.net/forum/anciens-r...2-il-y-un.html


  2. #2
    Avatar de Cyndy
    Cyndy

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    Sympa les deux versions

  3. #3
    Avatar de malima
    halima 46 ans

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    Ouais très sympa

  4. #4
    Avatar de viviane
    viviane 44 ans

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    énorme !
    j'adore les deux versions : comme quoi, une même histoire peut être ressentie différemment ...
    j'adore !
    mais une question : ton histoire est un mix des deux ?
    donc, pour ceux qui ne sont pas encore au Canada : c'est bien de lire les impressions des autres, mais c'est mieux de les vivre soit même !

  5. #5
    Anonyme
    Merci Marie pour ces retours d'expériences avec 2 angles différents
    Tu dis que tu n'as pas trop cotôyer de Canadiens au final à un moment... Ça s'est arrangé par la suite où tes sorties et connaissances étaient uniquement pvtistes ?

    Message de Marie
    on n'accroche pas du tout avec Québec (au point limite de s'y ennuyer alors qu'on y était pendant une seule journée
    Tu parles de la ville de Québec ou du Québec en général

  6. #6
    Avatar de virginie777
    Virginie 37 ans

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    On se reconnaît dans tes récits. Moment de doute, manque de ceux qu'on a laissé derrière nous à l'aéroport...
    Sympa à lire!

  7. #7
    Avatar de Marie
    Marie 38 ans

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    énorme !
    j'adore les deux versions : comme quoi, une même histoire peut être ressentie différemment ...
    j'adore !
    mais une question : ton histoire est un mix des deux ?
    donc, pour ceux qui ne sont pas encore au Canada : c'est bien de lire les impressions des autres, mais c'est mieux de les vivre soit même !
    Oui, c'est un mix des deux. Les sentiments sont souvent partagés. Le ressenti va alors dépendre de l'importance qu'on donne à tel ou tel sentiment.
    Tu dis que tu n'as pas trop cotôyer de Canadiens au final à un moment... Ça s'est arrangé par la suite où tes sorties et connaissances étaient uniquement pvtistes ?
    Ca ne s'est pas arrangé par la suite et c'est sans doute l'un de mes plus gros regrets : n'avoir pas plus vraiment créer des liens avec des Canadiens. Le second regret est de ne m'être pas bougée le cul pour bouger réellement de Toronto (pour partir vers l'ouest), mais j'y étais vraiment bien...

    Tu parles de la ville de Québec ou du Québec en général
    La ville de Québec.
    Mais il faut imaginer le truc : départ le 25 décembre très tôt. Arrivée je crois vers 10-11 heures à la gare routière de Québec. Le bas est totalement vide, tout est fermé parce que c'est le 25 décembre et donc la ville nous apparait comme complètement morte. On galère même pour trouver un lieu où manger alors qu'on remontait vers le haut de Québec.
    Ensuite, on y est resté seulement quelques heures car notre destination n'était pas Québec et c'était vraiment sur un premier sentiment...
    Dernière modification par Marie ; 23/12/10 à 13:35.

  8. #8

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    Merci à tous de nous faire partager vos expériences, cela nous aide encore plus à appréhender nos réactions !