Bon ben un message de soutien de plus... je trouve cela navrant.
Ma plus belle chance dans la vie a été de voyager, jamais je n'ai pris ça à la légère, ou comme un acquis. Que ce soit les périples que j'ai entièrement financés, séjours pendant lesquels j'ai dû travailler ou ceux que je me suis offert en récompense comme de vraies vacances, y compris les voyages effectués sur place, en rencontrant d’autres voyageurs.
La mentalité du "j'y mange pas donc je peux y chier" (désolée du langage) est malheureusement très répandu chez les jeunes nantis.
Ben oui, je ne suis pas vieille mais pas de la génération numérique (j'ai eu mon premier portable à 22 ans lol) et, c'est bête à constater, mais en 15 ans de séjours linguistiques, de participante à responsable de groupe, je n'ai vu que des gamins avec fringues de marques, parents bourrés de thunes et qui savaient exactement qu'ils auraient un diplôme de telle ou telle super école se comporter comme des pourris.
Vols, injures aux locaux, comportement non-professionnels... la liste des offenses est longue et au final c'est toujours le même motif: un égoïsme forcené qui fait que la personne pense que tout lui est dû et agit comme une ingrate.
Il me semble clair, à la lecture de ce récit, que la facilité (légale) à obtenir
le PVT devrait être équilibrée avec une facilité équivalente à se le voir retirer.
Faudrait quand même pas perdre de vue que cela reste de l’immigration et que les répercussions indirectes à grande échelle sont désastreuses.
C'est un magnifique cadeau ce permis, qui donne au gamin de 20 ans qui a besoin de savoir ce qu'il a dans le ventre à l'autre bout du monde en faisant du fruit picking et à l’adulte en plein marasme qui a besoin de préparer consciencieusement un tremplin vers une expatriation définitive, une chance égale et réelle.
Ces deux extrêmes du panel des pvtistes ont une chose en commun : la compréhension de ces trois petites lettres.
Il s'agit bien d'un permis, d'une autorisation qu'on nous donne, celle de poursuivre un rêve, la réponse à une question… pas d’une invitation. Et il s'agit bien de vacances-travail pas "ou", le trait d'union vaut pour "et", comme dans vacances que l'on se paie, comme un grand, et travail, quelque chose que l'on fait sérieusement, voir même dans l'idéal le plus réaliste qui soit : vacances que votre travail sur place vous permet de mieux apprécier car il vous confronte à la réalité de la population locale, et travail que vos vacances viennent enrichir car lorsqu'on a l'esprit ouvert à la al découvert, il devient plus performant de manière générale.
Mais voilà, plutôt que de déchiffrer ces 3 lettres, certains préfèrent incarner un autre mot de 3 lettres et tout pervertir.
Voilà comment des mioches se retrouvent à questionner Lilou en salon sur ce qui n'est en rien un PVT mais une saison des anges de la téléréalité, et comment certains interprètent le laid-back Australien et la géographie locale comme un Cancun pour français.
Ben ça me fout les boules, dans les deux sens du terme, parce qu’en plus de créer du racisme et de me débecter sur le plan humain, ça compromet mon rêve et celui de tant d’autres ces attitudes.
Du coup, je leur souhaite de finir dans une ville toute grise, au SMIC, et de marcher dans de la crotte de chien tous les jours à ces gens là.