Chroniques d'un voyage [TO]

Super tes récits , à quand la suite ????

A bientôt alors....

Superbes tes récits Flashball!! Sympa à lire, ca coule comme de l'eau de roche. Ca laisse rêveur, on aurait envie d'y etre aussi!

Ca m'a fait sourire la nuit sur la moquette dans l'appart vide. L'avoir fait... au Canada, c'est pas pareil tout de suite! Justemment en lisant que vous aviez quitté l'auberge et que vous alliez acheté des meubles chez ikéa, je me posais justemment la question: 'mais ou vont-ils dormir en attendant la livraison?' Sinon dans quel quartier vivez-vous?

En passant, bonne idée de tout poster à la suite dans ce topic. On attend la suite et bonn continuation à vous 2

Toronto, voilà maintenant ce nom associé à ma vie. Les rues commencent à me devenir familières, les voisins aussi. Je commence à vivre avec le quartier, ressentir son rythme, savoir vers où je me dirige lorsque je sors de mon sous-terrain. Je reconnais cet arbre, cette odeur aussi. Le vent, le soleil, et les quelques averses commencent à changer notre environnement. Les arbres arborent de belles couleurs rouge, orange, vert pâle, les caniveaux se gorgent de feuilles mortes mais encore éclatantes de vie. Au petit matin, après une nuit balayée par le vent et les assauts de la pluie, les trottoirs sont couverts d’un tapis pastel à l’image du Canada. Tandis que les arbres commencent à se dévêtir, nous, parcourons le chemin inverse, et voyons nos corps se couvrir de coton, laine, feutre.

A présent nous sommes installés. Les quatre murs et le toit, commencent à prendre vie. Cette semaine j’ai trouvé un emploi, je suis « busboy ». Ne cherchez pas de traduction, il me semble ne jamais avoir vu cet emploi en France. Pour faire simple je suis l’aide des serveurs. Je fais à quelques détails près le même travail. C’est sympa, le restaurant est assez chic, « le rushton » se prénomme-t-il. De plus, c’est à 4 minutes de chez nous. Je traverse 2 ou 3 rue et j’y suis. Ici, être français est un avantage. Attention je dis français européen, car le français du Québec, ce n’est pas pareil. Au restaurant le soir, lorsque je m’excuse de ne pas bien comprendre ce que l’on me demande car je suis français, la question est immédiate : « européen ? ». S’en suis une tension, une attente, je sens que ma réponse va être déterminante de leur réaction. Après quelques secondes la réponse tombe, et je ressens un soulagement entre tous. « Bienvenue !». Cet étrange, je me pose des questions, suis-je fou ? Non, cela me sera confirmé plus tard lors d’une discussion, il vaut mieux être français d’Europe à Toronto, car il y a des problèmes politiques avec le Québec et une grande rivalité entre Montréal et Toronto. Bon à savoir !

Pour l’instant notre installation se passe pour le mieux, il n’y a aucun accroc, et s’est tant mieux ! Lorsque nous sommes libres de toutes charges liées au travail, nous allons piqueniquer à HighParc, où ailleurs. Ce qui à d’extraordinaire à Toronto c’est cette capacité d’être en quelques dizaines de minutes dans une forêt rempli d’écureuils, puis sur une plage au bord d’un lac, que l’on nommerait « mer intérieure » en France, au pied d’une structure autoportante de plus de 550 m de haut dont le sommet flirt avec les nuages, et enfin sous terre dans un immense réseau de galeries souterraines. Oui car cette semaine j’ai fais la découverte de cette fourmilière marchande. En surface, le ciel, les buildings vont indiquent votre chemin, votre situation géographique. En dessous les néons ne vous indiquent…rien. Je me suis fais surprendre. Quelle expérience de vraiment se perdre ! Je marchais de couloirs en couloirs, scrutais tantôt la frénésie, tantôt le calme, qui animent ses immenses artères de ce cœur englouti, mais bien vivant, sous cette forêt de buildings impersonnels. Les vendeurs se mêlent aux business man, qui se mêlent aux touristes et flâneurs des quatre coins du monde.

Qui suis-je ? Cette question m’est venue lors de mon expédition souterraine. Je ne suis pas vraiment un touriste, mais pas non-plus un citoyen. Ces personnes me regardent, certaines me sourient, d’autres m’ignorent. Un agent de sécurité vient à ma rencontre. « Vous cherchez quelque chose ? », oui, je cherche désespérément un magasin de chaussures pour mon premier jour de travail. Il sourit comprend que je suis ultra paumé et m’indique le chemin d’un air amusé. Je réponds une fois de plus à cette éternelle question « je suis un français Européen ». Et dans son regard je vois que je viens de répondre à la question qui me trainait dans l’esprit depuis quelques minutes, je suis français et Européen. Nous nous serrons la main, je le remercie et pars à la recherche de mes chaussures, ces canadiens ils sont vraiment bien.

Géniale !!
Toutes tes histoires me font rêver, vraiment !
Je m'y voit déjà dans ce grand pays qui a l'air si chaleureux...
Ca me rassure un peu aussi, parce que moi je pars toute seule à l'aventure, et j'espère que ça se passera aussi bien que pour vous.
J'ai hâte de connaître la suite de votre vie là-bas !!
A très vite et profitez à fond !

oui on attend la suite quand tu en as l occasion...

félicitations pour ce récit mais franchement, tu nous laisses sur notre faim!

Merci pour commentaires encore une fois...
Oui, je laisse sur votre faim, mais aussi sur la mienne d'écrire et de partager notre expérience.
La suite arrive, ce soir j'avais le temps !
Merci à tous, et j'espère vraiment que cela motivera des gens, à lacher la routine pour 1 an de PVT.
Bye !
Axe*

Comme on dit « De l’eau a coulé sous les ponts » depuis ma dernière chronique. Pour nous l’aventure continue sans problèmes il faut bien l’avouer. Nous avons désormais un rythme de vie, nos différents horaires nous amènent à nous croiser de temps à autres, échanger nos regards, nos impressions et partager ensemble des tranches de vie. Mes horaires varient d’une semaine à l’autre, tantôt je travail le soir jusque tard dans la nuit, tantôt de jour. Mes tips sont bons, et me permettent de faires quelques sorties sans penser réellement à ce que je vais dépenser. Dernièrement nous sommes allés à la CN tower, nous y avons passé un agréable moment. Du haut de notre tour nous avons vu Toronto de jour, le soleil s’en allant puis la lune veiller sur l’immensité de cette géante.

C’était extraordinaire. Au fur et à mesure que le soleil tirait sa révérence, un autre Toronto naissait. Petit à petit les artères s’illuminaient, les buildings se confondaient avec la nuit et le lac laissait place à une immense tache noire où seul le reflet de la lune régnait. Toronto de jour, Toronto de nuit, ombre et lumière, la géante se pare d’un nouveau visage. Ces immensités vertes peuplées de milliers de maisons à perte de vue devenaient invisibles. Seules les artères sans fin avec leurs différentes ramifications apparaissaient à nos yeux. Le voile tombe, cette cité d’apparence si calme devient alors un cœur à ciel ouvert où des milliers de voitures roulent côte à côte, où les avions décollent sans cesse, où les gratte-ciels ne s’endorment jamais. Il s’y dégage une frénésie formidable, les milliers de pointillés lumineux qui s’égarent ça et là nous le rappel. Quoi qu’on en dise Toronto est bien le centre nerveux du Canada. Et comme pour nous faire oublier la vue de cette fourmilière à l’air libre, nous sommes allés manger un pique-nique nocturne sur les bords du lac, accompagnés d’un vent chaud et doux ainsi que de quelques clapotis aquatique en guise de dessert.

« C’est busy ce soir ? Busy, busy ? », Kanthan, le dishwasher (le plongeur, celui qui fait la vaisselle) me pose cette question dès que je descends pour lui apporter un nouveau fardeau qu’il accueil avec sourire. Les cuisines du Canada sont remplies d’Indiens, de Sri-lankais. Un autre monde. Il suffit de descendre les escaliers et nous voici en plein Bollywood, où la radio débite un flot constant de musiques aux rythmes endiablés venant des Indes, où l’anglais est banni, et les dialectes Hindous sont rois. Kanthan à travaillé en France, il est content le soir de pouvoir mélanger allégrement anglais et français pour se faire comprendre et tenir une mini conversation entre les couteaux, fourchettes et gamelles fumantes. Ombre et lumière, il y a ce que le client voit, et les coulisses. En haut le pain est manipulé avec des pinces pour éviter tout contact avec les mains, en bas je le coupe avec un couteau et le manipule avec …mes mains. Le sourire est de circonstance certaine fois, surtout lorsque le client demande l’impossible, et vous fusil du regard car l’assiette n’est pas vraiment posée comme il l’entendrait, en effet elle n’est pas d’équerre avec la table. Le feu qui rugît à l’intérieur de moi-même, laisse place à un éclatant sourire et un « Bon appétit !». Il faut dire que les clients adorent la « french touch », et l’on m’encourage à employer certains mots français afin de laisser transparaître mon pays d’origine.

Depuis quelques semaines déjà mon court trajet jusqu’au Rushton, s’allonge, non pas qu’au Canada les rues s’agrandissent petit à petit, mais car nous approchons d’Halloween, et qu’ici Halloween c’est du sérieux. Les jardins se transforment en cimetières, les arbres en repère de corbeaux en plastique et les entrées sont colonisées par des gangs de citrouilles malfaisantes. J’ai hâte d’y être, de vivre cette fête nocturne, de croiser des bandes de squelettes parlant avec des sorcières allant aux portes des maisons réclamer des friandises sous peine de jeter des mauvais sorts. Quoi qu’il en soi, le couteau est déjà prêt…pour créer notre propre citrouille cette semaine.

Le réveil hurle, enfin, la sonnerie de téléphone portable car pour l’instant nous n’avons pas de vrai réveil matin diffusant à l’heure prévue les informations, la météo et…les publicités nous rappelant que sans tel où tel produit notre journée ne sera certainement pas la même. Sous la couette dur de mettre en marche la machine. Dehors il fait frais, dans notre lit une chaleur des plus douce. Mon oreiller ne veut pas rester seul, il m’implore de rester encore cinq minutes, j’accepte, j’ai grand cœur.

Après avoir rassasié quelque peu mon estomac et m’être fait présentable pour les « customers » il est temps de rejoindre le restaurant. Dès mes premiers pas dehors le froid matinal me réveil définitivement. Cependant ce matin j’ai l’impression de n’être pas tout à fait réveillé, peut-être que le « school bus » rempli de tigres, sorcières, squelettes, citrouilles et autres déguisements y est pour quelque chose. Quelques foulées plus loin à l’angle de la rue un loup et un fantôme croise mon chemin, « Hi ! », eh bien, il faudra s’y faire aujourd’hui c’est Halloween. Ici la fête dure toute la journée et va en s’intensifiant. Les gens sont heureux et enthousiastes, au restaurant la soirée risque d’être bonne, du coup l’ambiance y est aussi.

Une fois mon service terminé nous allons avec Charlène chez des Canadiens avec qui nous avons sympathisé. Pour moi c’est la première, Charlène y a déjà passé quelques après-midis. Il faut parler quelques mots de français avec les enfants, Ben et Jonathan, afin de leur apprendre quelques phrases. En échange ces passionnés de la France nous font la discussion en anglais. Moi ça me va ! Mais ce soir l’ambiance est électrique, les enfants intenables, au fur et à mesure que le soleil s’enfonce dans les abîmes de l’horizon, la tension monte. Les cris de joies raisonnent au sein de cette immense maison, les sacs UNICEF « Trick or treat » sont prêts, il est 19h la lune encore pâle, les deux monstres ne tiennent plus il est temps de s’en aller glaner quelques friandises sous peine de jeter des sors aux malheureux ne s’acquittant pas de la traditionnelle taxe.

Les rues sont engorgées de diablotins, c’est impressionnant il faut le vivre. S’engage alors un grand chassé croisé entre les différentes maisons arborant une citrouille malveillante au pas de sa porte. Les parents discutent tant bien que mal essayant de garder à l’œil leurs enfants. Pas évident lorsque l’on voit le nombre de bambins déambulant ça et là qui plus est déguisé. Après avoir partagé ce début de soirée en leur compagnie il est temps pour nous de s’éclipser, un client fort sympa m’a parlé d’un rassemblement à Church Street, pour l’occasion la rue est fermée, l’ambiance y est fameuse me dit-on. Direction downtown, pour trouver la rue pas de problème, ce soir tous les monstres mènent à Church Street suivez les momies…

Wahouwwww ! Comment résumer ? Génial, l’ambiance y était, les costumes aussi. La soirée fût excellente, dommage pour nous que le lendemain soit une journée de travail sinon nous y aurions passée la nuit. Nous croisons une dernière vache dans le street car et rentrons. Les quelques heures passées là-bas passèrent en un clin d’œil. Tout comme notre séjour ici. Déjà plus d’un mois, et le temps file aussi vite que les feuilles qui tombent des arbres. De verdoyant à rougeoyant les érables commencent à se dévêtir, Il faut en profiter, l’année passera vite. Après une nuit des plus brève mon oreiller fait une fois de plus des siennes, mais ce matin il ne faut pas trainer le réveil n’a pas sonné.

On Aurait Aime Connaitre Les Prix Pratique Au Canada?

C'est une grande question ça !
Ca dépend des secteurs d'activités. Les services sont chers (internet, portable, cable tv...).
Pour l'alimentaire ça varie du simple au triple voir plus, il suffit de chercher les bons supermarchés. Je pense que la vie est un peu plus cher, mais il faut aussi voir qu'ici on à tendance à gagner plus donc ça s'équilibre. Ici si tu veux gagner de l'argent, que tu as du courage et du temps, après quelques dépot de Cv tu peux vite gagner pas mal.
En esperant avoir un peu répondu à ta question.
Bye!

La lueur des lumières dessine un couloir de bruine, il est tard mes yeux sont lourds, après une longue journée je m’imagine déjà m’engouffrer dans le lit bien au chaud. Une fine pluie vient s’écraser sur mon visage, tandis que de ma bouche, s’échappe par intervalles régulier une épaisse fumée blanche, le temps est frais et humide. La rue est déserte « pas un écureuil » dirait-on ici. Je viens de quitter le restaurant, le royaume des fourchettes.

Mon manteau sur les épaules, l’écharpe sous le bras, le bonnet dans le sac, « tu vas être en retard » me répète Charlène, il est 17h55 dans 5 minutes je dois prendre mon poste. Deux rues plus loin, le temps d’un petit jogging, j’ouvre la porte une musique « lounge » s’en échappe. Les premiers clients sont déjà attablés et dégustent lentement le « pain français » accompagné de quelques « dips ». Je file en bas poser ma veste et remonte en vitesse sans oublier de passer dire « bijour, bijour » à mes dishwashers favoris dans leur univers bollywoodiens. J’ai désormais une bonne demi-heure pour préparer la soirée, couverts, pain, plats, petit nettoyage, le volume augmente le son des verres qui s’entrechoquent avec, la soirée est lancée, le travail augmente en intensité.

Des clients s’en vont à peine qu’il faut déjà penser à préparer la table pour les suivants qui attendent studieusement au bar. Le main floor est surchargé, les odeurs de plats des quatre coins du monde s’entremêlent, les corps se frôlent pour se frayer un passage au sein de la marée humaine qui doucement mais surement s’est infiltrée et a envahit la salle. Nous sommes au plus haut de la soirée, des personnes sont refusées à l’entrée. A ce moment tout est automatisme, le stress qui règne au sein de l’équipe nous donne l’énergie nécessaire pour assurer le rythme. Le bruit est présent sous toutes ces formes, les enceintes crachent de la musique à n’en plus finir, le Chef annonce les commandes à venir, le manager « envoi » les différents plats en salle, le bar prépare les bouteilles de vins, San Pellegrino, cafés ou soda. La mécanique est bien huilée.

Le son s’estompe doucement, les bougies s’évanouissent les tables redeviennent célibataires. Les plats pour les employés sont prêts, ce soir cari poulet. Mon ventre criant famine je m’empare d’une assiette encore fumante, et tel un renard affamé, je m’éclipse au sous-sol pour déguster seul mon diner de minuit. Sinistre mais néanmoins excellent repas. En face de moi pour me tenir compagnie Mister Clean senteur « citrus » multi-surface, un compagnon de fortune me dis-je. Au dessus de moi mes collègues s’affèrent à débarrasser les tables, les derniers clients partent dans un fracas sourd de chaises tirées puis repoussées en même temps, vieux souvenirs du lycée et des fins de cours…

Après la tension le calme, le temps du verre de vin ou bien d’une bonne pinte. Le temps des échanges, les habitués arrivent et s’installent au bar, petit moment d’intimité partagé. De bonnes soirées passées à évoquer l’Ecosse avec Sean et à trinquer en Ecossais « Alright Paul ». Le vent balaie mon visage, la neige craque sous mes pieds, il est tard mes yeux sont lourds, après une longue journée je m’imagine déjà m’engouffrer dans le lit bien au chaud.

Super!!! j'ai tout lu d'une traite!! ça donne trop envie!!! vivement mon pvt!
Au plaisir de lire la suite de vos aventures!!!

J'adore ta façon d'écrire! J'ai l'impression de lire un roman! Ca me donne envie!!

La suite, la suite !!!
Toujours aussi prenant tes récits, et si réels...

Je viens de découvrir ce post, et ton récit est absolument génial !
J'attends la suite avec impatience !!
Moi je pars également à Toronto mais seulement en octobre prochain alors cela me permet de rêver un petit peu... Merci

Salut à tous !!
Avec un retard monstrueux je vous souhaite à tous une très très bonne année 2008 !
Pour certains cette année sera celle du départ, et je sens d'ici l'excitation qui peut vous envahir lorsque vous y pensez, à votre travail, à la Fac entre deux cours (ou généralement pendant), où que vous soyez !
Je sais aussi que cette année sera pour d’autres le "grand" retour, après une année pleines d'expériences bonnes ou mauvaises. Une chose est sûr on en sort grandi, quelque soit notre âge ! Voilà c’est fait je me sens mieux. Héhé !

Avant de vous laisser un peu de lecture j’aimerais tenir un commentaire à propos de notre aventure ici et de certains postes que je viens de lire.
Pour nous, tout se passe très bien, nous n’avons pas eût de gros problèmes (sinon vous l’auriez lu !).Quoi qu’il en soi cela ne signifie pas que l’on trouve du travail en 4 jours, que l’on trouve un basement ou appartement dans le quartier désiré, que l’on trouve l’emploi qui nous plait ! NON ! L’essence même de cette aventure est d’aller au-delà, de se dire « si je ne trouve pas LE job que je cherche en particulier, et bien je vais commencer à travailler dans un autre secteur pour commencer… ». Croyez-vous que je souhaitais être busboy à mon départ ? Où bien être cashier ? Tout doit se construire se Reconstruire, il faut avoir le moral, aller de l’avant, abandonner son orgueil. Aussi je tiens à ajouter que si vous n’aimez pas la neige…enfin vous m’aurez compris ! le PVT existe aussi pour l’Australie, ou il y a la côte Ouest du Canada. Je conclurai sur le fait que le Canada est le 2ème pays le plus grand du monde avec une superficie de 9 984 670 Km², de fait ce pays comporte de nombreux visages, de l’Ontario au Québec en passant par la Colombie-Britannique et le Nunavut (pourquoi pas ?). Et c’est l’ensemble de tout ces aspects qui FAIT le Canada et non pas seulement les territoires « francophone ».

Je pense que tout est dit, n’hésitez pas à réagir je suis ouvert au débat !!
Je vous embrasse tous et vous remercie pour vos commentaires ça me fait toujours très plaisir.

geniale ton recis j'ai cru assister à un moment de ce que tu racontais comme si j'y etais suspendu comme une camera qui assistait tout pour ne pas perdre une miette de chaque mouvement^^

encore encore^^

La vie canadienne suis son cours, les amitiés se tissent, et telle une araignée nous constituons au fil de nos métiers, de nos sorties et de nos rencontres, une toile sociale, des amitiés éphémères, de quelques mois seulement. Le temps semble nous glisser entre les mains sans que nous puissions véritablement le saisir, histoire de toute une vie me semble-t-il…Un temps qui file d’autant plus vite que nous parcourons Toronto de long en large, du Nord au Sud, et même le Canada. Montréal, Québec, Niagara, New-York, quatre mois et déjà autant de destinations.

Voici maintenant quelques mois la neige à fait son apparition, des mètres ce sont accumulés dans ce qui fût un jardin, maintenant véritable réservoir de poudreuse. Nous somme habitués aux chassés croisés des chasse-neige, camions aux remorques surchargées de sel ou de neige à évacuer hors de la ville avant la prochaine tempête qui fera le bonheur des enfants, le désespoir des automobilistes et l’indifférence des écureuils. Nous découvrons donc le Canada blanc, celui des cartes postales et récits d’aventures en tout genre. Histoires d’esquimaux et de trappeurs.

Il faut apprécier, se délecter de tous les moments. Nous le savons le temps nous est compté et notre retour en France irrésistible. Peut-être cela sera même une des leçons de cette aventure à deux, au-delà de l’apprentissage d’une langue, d’une culture et d’une façon de penser : celle de profiter de chaque instants, de regarder vers l’avant. Bientôt le printemps et la neige ne sera qu’un vaste souvenir, une autre page tournée, un pas en avant, un pas vers la France. A quoi bon m’étendre ? Je pense que cet éphémère chronique suffit.

Merci infiniment pour ces chroniques; on s'y croirait vraiment !! Mon départ pour Toronto arrivant très vite, c'est un plaisir immense de te lire, pour tenter d'imaginer ce que pourra être mon aventure et puis se rassurer aussi en se disant qu'on n'est pas tout seul à vivre une telle expérience. merci à toi donc, bonne continuation et peut être à bientôt qui sait !
julie