À nouveau pays, nouvelle Gally…
Cela passe par une nouvelle job (beurk), de nouveaux amis (youpi), une nouvelle alimentation (c’est pas un succès !), et tant qu’on y est, un nouveau moyen de transport !
Telle la bonne banlieusarde que je suis et parisienne dans l’âme, je ne me déplaçais qu’en métro, RER ou, must du must, Gallymobile (ma douce, elle me manque… soupir… ).
À mon arrivée à Montréal, j’ai redécouvert l’usage de mes pieds (bah alors, vous étiez cachés où ?), mais la carte de transport mensuelle est vite redevenue ma meilleure amie me suivant dans tous mes déplacements, et j’ai vite adopté et apprécié le fabuleux réseau de transport en commun montréalais !
Cette fois ç’en était trop ! Il fallait que ça cesse… J’ai donc pris une décision et je me suis dirigée vers le petit garage associatif du coin pour demander de l’aide… Celle-ci c’est présenté sous le nom de « Storm », il possède 2 roues, un cadre de couleur mauve, des freins (j’ai testé), un guidon et un magnifique porte-bagages fin prêt à transmettre le tétanos… Non, non vous ne rêvez pas, c’est bien une « bici » et même un VTT, excusez-moi du peu… Pour achever sa tenue, je lui ai offert un antivol, objet plus que nécessaire dans ville d’une haute insécurité en ce qui concerne le kidnapping de nos 2 roues bien aimés… !
C’est donc officiel, depuis le 1er juin, je suis une … CYCLISTE !! Désormais, je vais bosser en vélo et je l’utilise également dans tous mes autres déplacements…
Pour me rendre au travail, l’aller est plus facile : ça descend sur la majorité du parcours… Mais malgré ça, je vous avoue que j’ai quand même souffert, en fait, le vélo, c’est physique… mais pas seulement ! En effet, pour préserver l’intégrité de mon corps, il faut aussi penser pour ne pas passer sous les roues d’un kéké montréalais (et c’est pas ce qui manque). Donc, en tant que novice, j’observe les autres cyclistes (surtout ceux qui sont équipés d’un casque (??)). Quelles techniques ils utilisent pour dépasser les « chars » aux « lumières », etc… Bref, c’est un vrai sport le vélo en milieu urbain.
Mais là où il y a un aller, il y a un retour (enfin pas tout le temps, mais là oui)… et selon la règle : « là où il y a une descente, il y a une montée », mais selon Gally : « là où il y a des pieds pour pédaler dans la montée, il y a des pieds pour marcher à côté de ton vélo » !!!! Et surtout sur la partie entre Ontario & Sherbrooke. Cependant, je dois ajouter que « Storm » a quelque peu développé une personnalité propre, en effet, il change les vitesses quand ça lui chante et non pas à ma demande, « fait que » la côte en mode difficile : je suis pas encore prête…
Alors, quels sont les résultats après 2 semaines de vélo ??
Mon portefeuille a économisé 63 dollars mais en a dépensé 53 pour l’achat de la bête et son collier (plus les éventuels tickets les jours de pluie), ce n’est donc rentable qu’à partir du 2ème mois…
Mon corps a découvert des muscles dont il ne soupçonnait pas l’existence et en a redécouvert certains qui étaient en congé sans solde pour une durée indéterminée… Pour mon trajet maison-travail, je crois que j’ai transpiré encore une heure après avoir attaché le monstre… Maintenant, je n’ai plus mal aux muscles mais j’ai des séquelles dues à l’usage de ma selle un peu trop haute (les garçons, je sais pas comment vous faites )… Je constate que je fatigue moins et que je suis donc plus rapide… Je suis également plus attentive à la route et j’anticipe mieux les chars, piétons et lumières, ce qui me fait gagner du temps aussi !
Bref, ça peut pas faire de mal, alors j’ai plus qu’une chose à dire :
tous en vélo !!