Chapitre 1 - Avant que tout ne commence. La naissance de PVTistes.net

[Lilou]

C'est en étant à Sydney que je me décide à poster ce chapitre un, que j'ai écrit il y a plusieurs mois maintenant... Il raconte mes aventures depuis le moment où j'ai connu l'existence du PVT jusqu'au jour de mon départ... pour le Canada !
J'avais prévu de faire un chapitre par mois en PVT, je vais essayer de le faire mais je crains que ma mémoire me joue des tours... Il y aura au moins les quatre premiers mois, c'est sûr ! Ce que vous allez lire, vous l'avez déjà lu ici ou là sur le site, vous l'avez vous-même vécu mais peut-être que si je parviens à réellement écrire un chapitre par mois en PVT, cela représentera un témoignage complet d'une année au Canada pour les futurs pvtistes, je l'espère du moins
Je précise que je raconte ma vie
Ca me fait sourire de relire ce texte, j'espère bien faire la même chose pour l'Australie, vous verrez à quel point mon état d'esprit est différent et à quel point une année à l'étranger forge, rend débrouillard, déstresse, bref, vous enrichit

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-“Je vais peut-être faire mon stage en Zambie avec mon père”
-“C’est vrai? Tu penses que je pourrais trouver un stage là bas moi aussi?

Nous ne sommes jamais allées en Zambie finalement, Haby et moi, mais il était clair que nous avions envie de voyager, de fuir cet amphi d’université pour découvrir un nouveau pays et sa langue. Nous étions étudiantes en Langues Etrangères Appliquées, Anglais – Espagnol et aux yeux de tous, nous maîtrisions parfaitement ces deux langues, après l’obtention de notre licence. Pour ma part du moins, ce n’était absolument pas le cas. Mon espagnol était bon. En anglais, par contre, ma compréhension orale était plus qu’approximative et mon vocabulaire limité à ce que nous étudiions à la Sorbonne cette année-la, à savoir l’import l’export, la bourse, les échanges internationaux, en résumé, l’économie dans les pays anglophones. Pourquoi avais-je choisi cette voie-la ? Pour écouter mes professeurs me parler anglais ou espagnol, parfois de façon approximative ? Pour écouter des cassettes et répondre ensuite à une série de questions ? Non, ça n'était clairement pas ma motivation. Ce que je visualisais au moment de remplir mon dossier de LEA, c’était moi parlant parfaitement anglais et espagnol. Il fallait faire quelque chose ! L’Angleterre… j’avais déjà testé, Plymouth et Londres, deux bonnes expériences mais j’étais tentée par un autre pays, à quelques centimètres à gauche sur la carte du monde, là où il fait froid et où les francophones ne parlent pas tout à fait comme nous.

-« Mat, j’ai réfléchi et j’aimerais beaucoup partir vivre un an au Canada, pour améliorer mon anglais, pour découvrir un nouveau pays. Qu’est-ce que tu en penses ? »
-« C’est vrai ? Mais, je parle pas anglais et puis mon nouveau job me plait, je gagne bien ma vie alors je sais pas trop… »
J’ai donc temporairement renoncé à ce projet qui me tenait pourtant très à cœur, car je ne concevais pas une année à 6 000 km de Mat. Quelques semaines plus tard, après m’être fait secouer par mes copines d’amphi, j’ai tenté une nouvelle approche :
-« Mat, je sais que tu n’es pas tenté par l’expérience que je te propose au Canada et je n’ai pas l’intention de te traîner de force, mais c'est vrai que pour moi c’est une grosse concession que de renoncer à ce projet parce que j’ai fait des études de langues justement pour avoir l’opportunité de voyager et pourquoi pas de travailler a l’étranger. »
Silence.
-« ……….. D’accord, tu veux y aller, on y va ! »

Malgré ce revirement de situation, plutôt en ma faveur, c’est sur moi que j’ai dû compter pendant les semaines qui ont suivi, la motivation de Mat n’ayant pas du tout changée. Mais j’étais ravie, je ne l’avais pas supplié pour qu’il dise oui et j’espérais sincèrement qu’il prendrait goût à l’idée de partir, au cours des six mois à venir. C’est à remplir nos deux formulaires, à rédiger nos deux lettres de motivation, à peaufiner nos deux CV, que j’ai passé la majeure partie de mon temps libre en ce début de mois de mars 2005. J’étais angoissée à l’idée de laisser filer tous ces jours, alors qu’il ne restait peut-être plus que quelques places pour le PVT.
Le site Internet de l’ambassade du Canada à Paris indiquait qu’il restait toujours des places pour l’année en cours mais la dernière mise a jour datait du mois de janvier. J’ai donc écrit un courriel à l’ambassade et quelqu’un m’a très gentiment répondu qu’il restait bel et bien des places.

Mat et moi avons commencé a parcourir le site de la ville de Toronto, celui d’Ottawa, ainsi que celui de Vancouver, afin de déterminer quelle serait notre destination. Choix difficile, nous ne connaissons pas le Canada. Mon objectif étant d’améliorer mon anglais, Mat s’imaginant parler anglais merveilleusement bien, nous voilà focalisés sur une ville anglophone. Nous avions quasiment choisi Ottawa quand des échos assez négatifs de cette ville nous sont arrivés aux oreilles :
-« Ottawa ????? Mais vous allez vous ennuyer ! En quelques jours vous aurez fait le tour de la ville. En plus, comme c’est la capitale, la plupart des gens sont bilingues, vous n’allez pas progresser en anglais. »
Cette dernière phrase me faisait renoncer à jamais à Ottawa et après de nombreuses hésitations, nous avons choisi Toronto, pour sa localisation. Nous espérions visiter New York au cours de notre année au Canada et géographiquement parlant, Toronto se prêtait plus à ce projet.

« Date de départ » (sur le formulaire) - comment savoir dès maintenant quel jour nous voulions partir ? Septembre, c’était sûr, nous travaillions tous les deux en août, il nous fallait donc une semaine pour toucher nos paies, c’était décidé, nous partions le 7 septembre 2005.

Deux semaines après que j’ai obtenu mon passeport, celui de Mat tardait toujours et le stress montait de plus en plus. Je voyais cette année au Canada nous passer sous le nez et je commençais déjà à envisager une autre destination pour le cas où notre dossier serait refusé. L’Irlande, non ça ne le tentait pas, il s’était habitué à l’idée de partir au Canada et un pays d’Europe réputé pour son haut niveau de pluie représentait pour lui une concession bien plus grande que celle de me suivre au Canada. Une fois son passeport obtenu, c’est avec un grand soulagement que j’ai envoyé nos deux dossiers par la poste. Sur le dossier, il était précisé qu’il fallait compter de trois à huit semaines pour avoir une réponse. Je me suis donc formellement interdit de penser à ce dossier avant le 12 avril, date à laquelle nous aurions atteint les trois semaines.

J’ai plutôt pas mal réussi à relever ce challenge, mais c’est avec déception que j’ai découvert ma boite aux lettres vide, lundi 12 avril. Nous étions refusés, c’était sûr, sinon pourquoi on n'avait toujours rien reçu ? Je perdais espoir de recevoir un jour cette lettre d’acceptation jusqu’au samedi 16 avril, où j’ai ouvert ma boite aux lettres pour la vingtième fois en quatre jour, sans même penser à cette fameuse lettre, pour une fois. Enveloppe avec le tampon de l’ambassade du Canada, je regarde ma mère, je tiens fort l’enveloppe avec la peur de lire le fameux « malheureusement » que nous avons presque tous lu une fois dans notre vie. J’ai crié très fort, de joie. Toute tremblante j’ai appelé Mat pour qu’il coure à sa boite aux lettres.

Nous avions mis nos dossiers dans la même enveloppe pour que l’employé de bureau comprenne que nos dossiers devaient être traités ensemble, tous les deux acceptés ou tous les deux refusés. Je me souviens encore des angoisses qui m’ont torturé l’esprit pendant les derniers jours d’attente. Je me revoyais écrire « Etudiant en candidat libre » dans la case « profession actuelle » dans le dossier de Mat. Il travaillait en réalité en tant que support technique chez un fournisseur d’accès à Internet et avait décidé de passer son examen en candidat libre. J’avais pensé qu’entre les deux options, celle de l’étudiant qui veut améliorer son anglais était la meilleure, mais avec le recul je doutais d’avoir fait le bon choix.
Mat m’a annoncé que lui aussi était accepté. Il y avait moins d’euphorie dans sa voix, je ne savais pas si c’était parce qu’il ne réalisait pas la signification de cette lettre ou bien parce qu’il ne souhaitait pas plus que ça ce voyage…

Au cours des mois qui ont suivi notre acceptation, les choses ont pris forme dans nos têtes. Il n’était plus question de remplir un formulaire ou d’attendre une lettre, non, nous savions que notre départ était fixé au 7 septembre 2005 et nous devions nous organiser de façon à être prêts à partir, en temps voulu. Nous devions donc acheter un billet d’avion, si possible pas trop coûteux car il nous fallait de l’argent pour commencer notre aventure PVT sans problème d’argent. Nous avions bien les 2 100 euros exigés par l’ambassade mais allions-nous toujours les avoir en septembre ? Cela suffirait-il à éviter un retour précipité en France ? Allions-nous être obligés de vivre dans un appartement minable pour ne pas se ruiner ?

Tant de questions qui commençaient à me chambouler. C’est ainsi que je me suis mise à la recherche d’informations supplémentaires sur Internet. « PVT », « PVT Canada », « Programme Vacances Travail Canada », tout me conduisait au site de l’ambassade du Canada à Paris, assez limité si l’on recherche des informations concrètes, des impressions, des expériences et non pas simplement des renseignements administratifs. Le stress m’envahissait, c’était officiel ! Je n’avais jamais voyagé, Mat non plus. Nous vivions chez nos parents, le PVT était donc pour nous une expérience à part entière.

Nous avons trouvé un billet d’avion à 550 euros, avec la possibilité de changer notre date de retour si nous le désirons. Voilà une bonne chose de faite ! Deuxième chose importante : l’assurance. Après avoir comparé plusieurs offres, nous avons appris que nos cartes d’étudiants nous permettaient de profiter d’une assurance moins onéreuse. Nous ne voulions pas dépenser une trop grande part de nos économies, nous avons donc souscrit cette assurance pour une durée de six mois. Nous la renouvellerons sur place. [Note en 2014 : ce n'est désormais plus possible de faire, je préfère le préciser, il faut une assurance de la durée du séjour.]

Le travail de Mat l’intéressait de moins en moins et l’idée d’aller voir ailleurs si l’herbe était plus verte commençait sérieusement à lui plaire, d’autant que nous entendions beaucoup parler de la mentalité canadienne dans le travail, à savoir que lorsqu’on travaille sérieusement, la possibilité de gravir les échelons rapidement était tout à fait envisageable, contrairement à la France où les diplômes tiennent une place prépondérante dans un début de carrière. Mat a donc commencé à chercher lui aussi des informations, principalement sur le site Internet du « Routard » où le PVT était rapidement évoqué mais où Mat espérait trouver des contacts, eux aussi intéressés par le PVT.

C’est de cette façon qu’il a fait la connaissance de Vincent, avec qui il a pensé à la création d’un site Internet entièrement consacré à ce super programme qu’est le PVT. Super, oui, parce que grâce à lui, il était possible d’obtenir un permis de travail d’un an au Canada, en Australie, au Japon ou en Nouvelle Zélande. L’obtention de ce permis était rapide et facile, il suffisait de remplir un dossier, d’y joindre un CV, une lettre de motivation, des photos et, point plus difficile pour certains, une attestation prouvant que l’on disposait de 2100 euros sur son compte. Il était donc possible de programmer un voyage d’un an à l’autre bout du monde en quelques semaines seulement. [Note 2014 : ne c'est plus aussi facile qu'à l'époque car la concurrence est rude et il faut désormais avoir 2 500 $CA sur son compte]

C’est ainsi que Mat a eu l'idée du mot "PVTiste" qui n'existait pas auparavant et qu'avec Vincent, il a crée www.pvtistes.net dans l’espoir de faire quelques cyber-rencontres qui nous fourniraient des informations que nous pourrions par la suite, organiser. Ils espéraient ainsi permettre à ceux qui cherchaient des renseignements sur le PVT de trouver leur bonheur. Ils n’avaient pas la prétention de croire que ce site serait un succès, mais au mois de juillet, les choses ont commencé à prendre forme.

Il y avait d’une part les demandeurs d’informations, majoritaires, et les pvtistes déjà sur place, qui ont, il faut bien le dire, grandement participer au lancement du site. En effet, si Vincent consacrait du temps au site, si Mat travaillait à l’amélioration du site, d’un point de vue technique, il nous fallait des informations concrètes, révélées justes. Seuls ces pvtistes pouvaient tenir ce rôle de guides et de conseillers.

Je n’ai pas immédiatement pris part au projet, mais mon rôle s’est imposé de lui-même. J'ai rapidement lu des phrases mal tournées ou avec des fautes d’orthographe et j’ai dit à Mat que s’ils voulaient que leur site soit crédible, il leur fallait améliorer cet aspect. C’est ainsi que je suis devenue rédactrice, correctrice. J’ai ensuite été chargée de rédiger la Foire Aux Questions et c’est ainsi que je suis devenue un membre du staff pvtistes.net à part entière !
Fin août, le site comptait déjà un nombre conséquent de membres et nous avait fourni beaucoup d’informations sur le PVT, les démarches à suivre en arrivant au Canada et les conditions de vie là-bas. Nous étions prêts, du moins c’est ce que nous pensions.

Il nous restait quelques petits points à régler. Pour résilier nos abonnements téléphoniques, nous avons appelé nos opérateurs. En fonction de la personne avec qui nous parlions, une simple lettre de résiliation suffisait, la copie de notre bail à Toronto était indispensable, une copie des billets devait suffire... Nous avons opté pour une copie des billets et une lettre expliquant notre départ au Canada et tout s’est bien passé. Mat, qui venait de vendre sa voiture, a dû également se rendre chez son assureur auto pour résilier son contrat. Il n’a rencontré aucun problème - nous pouvions partir l’esprit tranquille.

Chapitre 2 et 3

[Carinette]

AH, ca fait plaisir de te lire miss.. quel plaisir de découvrir vos 1ers pas

Et dire que Mat n'était pas motivé au début !! LOL

[Civili]

ça fait plaisir de lire la genèse pvtistes.net !

j'ai remarqué un truc aussi : de vous deux il semble que c'était toi, Lilou, la plus motivée pour cette année, et au final, un an et demi plus tard, de vous deux c'est pourtant Mathieu qui est resté. La vie recèle bien des surprises !

[céline21]

la suite, la suite !!!

très sympa de découvrir l'avant toronto !!!
très bien écrit, comme toujours...

[lilti972]

Merci pour ce retour dans le passé. Nous savons maintenant à qui nous devons ce super site (au travail de Mat et Tatane mais à ta motivation à toi Lilou )
ça fait bizarre de ce dire que nous devons ce super site qui nous aide tous vraiment grâce au choix de la destination du Canada.ça aurait été les states peut etre que ce site s'appelerait "greencard.net"
J'attends avec impatience la suite du récit

[Lilou]

Merci

Oui en effet c'est Mat qui est resté, c'est ça qui est génial car on sait tous les deux que s'il était resté en France, il n'aurait pas le job qu'il a maintenant et qu'il s'ennuierait (je pense, le connaissant un peu quand même ). Quant à moi, ma vie a repris le droit chemin pour répondre à mes attentes initiales : le voyage, et je peux vous dire aujourd'hui qu'avec tout ce que je prévois de faire cette année, je ne peux pas du tout regretter mon départ du Canada...

[Sophie]

J'attends la suite avec impatience!!!

[Juju56]

Merci pour cette petite tranche de vie lilou, bien écrite et qui décrit bien toute cette phase post pvt. J'ai hâte de lire a suite! merci également à mat et tatane pour ce super site!

ready for the next episode,

[cldbaden56]

Merci beaucoup Lilou pour ce partage d'expérience.

& merci à tous ce site pour très intéressant.

[Anonyme]

Merci Lilou pour toutes ces infos et cette fabuleuse histoire, vivement l'épisode II

[imhotep]

C'est clair que c'est trop bien écrit !
J'attend également la suite avec impatience.

[boucly]

J'adore te lire Lilou, merci merci merci!
C'est tout mignon l'histoire de la naissance de pvtistes.net
Ca fait un peu esprit pionner, c'est vrai qu'avec le site tout est plus simple maintenant! On est gâtés lol

[Anonyme]

Lol c'est vrai, merci papa maman !!

[Gerry]

On a parfois peur de se lancer, peur que çà rate, envie que ce soit grandiose tout de suite.

En te lisant on voit que vous avez simplement compris qu'il y avait quelquechose à faire, que vous l'avez fait et bien, sans même imaginer l'ampleur que çà aurait pris.

On oublie souvent que derrière les grandes réussites, il y a eu une simple petite idée qui a germé, beaucoup de travail, de la persévérance, du rêve et de la passion .

Bravo et merci

[crepuscule]

C'est vraiment très plaisant de te lire lilou, une belle plume comme on dit. On apprend plein de choses en plus : des choses historiques (la création du site), des choses techniques (visa,billets d'avion...) et en plus il a de l'amour (mat et toi) et du suspense ( la suite!!...), tous les bons ingrédients pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin ;-)
Impatiente de lire la suite comme tout le monde et aussi que t'aborde l'Australie, je voulais initiallement partir là bas mais j'ai eu des échos assez négatifs, j'ai donc porté mon choix sur le Canada, il me tarde donc d'avoir tes impressions.

Bonne continuation d'ici là et merci de nous faire partager ton expérience!

[Lilou]

De toute façon, je passe du temps en ce moment à me remémorer un peu chaque mois canadien et je compte bien enchaîner sur mes trois mois de transition en France et sur l'Australie bien sûr, comme ça il y aura deux pays différents, deux expériences différentes, une évolution du personnage et tout et tout
Par contre, ceux qui attendent la suite avec impatience, vous me mettez la pression, c'est pas Prison Break hein Le but n'étant pas d'inventer une histoire, ce sera peut-être plat par moment mais bon c'est un témoignage, donc forcément avec des moments cools, d'autres pas (ils arrivent dans les prochains chapitres ceux-là), de l'action et de l'ennui également... Bref, je me dépêche de vous pondre ça

[dede.breizh]

on te l'as deja dit, mais merci!
il faut que je le fasses lire a mon "chum" parce que lui n'est pas tres motivé, (comme pour toi avec mat),mais vu la fin ca va ptêtre le decider!héhéhé
et bon ben on attend la suite!
dédé
encore merci!

[Sel]

LA SUITE LA SUITE !! Ca se dévore les chroniques de notre Lilou !!

[babs]

comme d'hab , felicitations!!!

[Mat]

Merci Lilou de me remémorer ces bons souvenirs... je suis tout ému !
En tout cas, c'est grace à toi que pvtistes.net a pu prendre son envol et d'un point de vue personnel je te remercie de m'avoir changé... regarde tout ce que tu fais autour de toi, tu peux etre fiere de toi !