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Bonjour, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Térence, j’ai 28 ans, je suis originaire de la région lyonnaise, du côté du Beaujolais. De métier, je suis charpentier et après 4 ans dans la même entreprise, j’ai eu l’envie de changer de profession. Je me suis lancé dans d’autres projets professionnels avant de prendre une année sabbatique pour faire mon premier PVT en Nouvelle-Zélande.
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Avant ton départ, quel était ton rapport aux voyages ?
La première fois que j’ai pris l’avion, c’était avec ma copine en 2018 pour un voyage de deux semaines en Afrique du Sud. Mais avant, je n’avais jamais pris l’avion, je n’avais jamais voyagé. Ces vacances ont été un déclencheur. Après être rentrés, on a décidé, avec ma copine, de partir en Nouvelle-Zélande en septembre de la même année.
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Pourquoi avoir fait le choix d’un PVT Nouvelle-Zélande ?
Sur un coup de tête ! J’avais deux amis qui étaient là-bas et qui m’ont bien vendu le PVT en Nouvelle-Zélande. Et ça s’est fait comme ça.
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Quels étaient tes objectifs en PVT Nouvelle-Zélande ?
C’était juste d’acheter un van et de partir. Rien de plus.
Ça ne s’est d’ailleurs pas du tout fait comme ça, puisqu’en arrivant en Nouvelle-Zélande, avec ma copine, on a cherché un van dans un Car Fair (ventes en extérieur le week-end) et on a rencontré un couple de Français. En discutant, de fil en aiguille, j’ai rencontré leur patron qui était intéressé par mon profil de charpentier. J’ai décroché un boulot dès le lundi, alors que j’étais venu acheter un van à la base.
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Ce job consistait en quoi ?
J’ai travaillé pendant 3 mois dans ce garage pour lequel j’ai fait de l’aménagement de vans. C’était des véhicules orientés backpackers. Un travail d’aménagement rapide, simple et fonctionnel. J’ai eu l’occasion de retaper, d’aménager plein de vans et de rencontrer plein de gens. C’était génial.
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C’est à ce moment-là qu’est né cet intérêt pour l’aménagement de van ?
Complètement ! Ce que j’ai le plus aimé là-dedans et ce que j’aime encore aujourd’hui, c’est ce que ressentent les gens une fois l’aménagement fini. Le fait de procurer du plaisir aux gens avec un van fait pour eux et pour leurs projets voyages. C’est l’une des choses que je préfère dans ce boulot.
Au final, j’ai acheté un van bien plus tard, mais j’ai pu l’aménager moi-même !
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Qu’est-ce qui t’a poussé à partir ensuite en Australie ?
Après le Nouvelle-Zélande, on est rentrés en France avec ma copine. On vivait en appartement depuis deux ans sur Lyon, ma copine venait de terminer ses études et moi mon boulot, c’était en dents de scie. On a décidé de repartir et on a longtemps hésité entre le Canada et l’Australie. Ma sœur avait vécu 3 ans et demi en Australie donc on s’est dit qu’on allait tenter l’expérience.
Un jour, on était avec des amis, on leur a dit “on part en Australie, est-ce que ça vous dit de venir ?”, il n’y a pas eu tant de réponses que ça. Un mois après, ils avaient fait les passeports pour partir avec nous. Au final, pour ce deuxième PVT en Australie, on est venus à 5
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Et l’aménagement de van dans tout ça ?
En arrivant en Australie, j’ai aidé le couple d’amis à aménager leur van et j’ai aussi appris à mon meilleur ami les bases de l’aménagement. Ensuite, avec ma copine, on a acheté le nôtre, que j’ai aussi aménagé.
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Comment avez-vous choisi votre véhicule en Australie ?
Pour moi, pouvoir tenir debout, c’était un premier facteur important. En Nouvelle-Zélande, on avait un Toyota HiAce et je faisais la vaisselle vraiment baissé, même si je ne suis pas très grand, ce n’était pas facile. Du coup, pour l’Australie on a trouvé un Ford Transit de 2010 taille standard mais réhaussé. Donc je tiens debout dedans même avec l’ajout du plancher et du plafond. Et c’est super agréable.
On a quand même eu beaucoup de chance quand on l’a choisi parce que l’intérieur du van était très très sain. Je ne pensais pas qu’il allait être aussi propre.
On est tombé sur un Australien très gentil. À la base le véhicule était affiché à 20 000 $AU et on est reparti avec à 16 000 $AU.
Si comme Térence, vous souhaitez acheter un van en Australie, voici tout ce qu’il faut savoir.
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Ensuite, comment as-tu organisé l’aménagement de ton van ?
C’est vraiment le voyage en Nouvelle-Zélande qui m’a permis d’acquérir les compétences et connaissances pour aménager mon van en Australie.
Ce van, je l’ai fait au même moment que j’ai fait mes jours de ferme, après le travail et tous les week-ends. Je ne me suis pas arrêté. C’était très dur et génial à la fois. Si je mets toutes les heures bout à bout, je pense que j’ai mis 1 mois et demi, 2 mois pour le faire. C’était un gros chantier ! J’ai beaucoup appris en le faisant.
Aujourd’hui, j’ai vraiment un confort dans ce van. J’ai un four, j’ai un évier, je dors super bien dedans. Je suis super content.
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Selon toi, quels sont les équipements indispensables pour avoir un bon véhicule aménagé ?
Un conseil que je donne aux gens, c’est de ne pas négliger le budget du matelas. On a fait l’erreur en Nouvelle-Zélande et c’est important pour pouvoir bien dormir.
Avoir une douche extérieure, c’est un plus. Pour les toilettes, il n’y en a pas forcément besoin puisque la plupart des free camp en sont équipés.
L’important, c’est aussi de vérifier que l’aménagement ait été bien fait, par exemple de bien vérifier la partie électrique, batteries, panneaux, solaires, etc. Que ce soit bien fait, suffisant et fonctionnel.
En Nouvelle-Zélande, pour que votre van soit certifié self contained, il y a des critères obligatoires à respecter et notamment le fait d’avoir des toilettes. Pensez-y.
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Même sans expérience, peut-on aménager son van seul en Australie ?
Ça dépend du type d’aménagement. Mais tout le monde peut aménager un van. Il faut prendre le temps, s’entraîner, avoir l’envie d’apprendre. Il faut se passionner. Mais tout le monde en est capable.
Mon ami était comptable, je l’ai accompagné dans l’aménagement de son van. Le manuel ce n’était pas sa branche pourtant, il a adoré et maintenant, il sait faire un lit peigne, une cuisine et il aide même d’autres backpackers dans leurs aménagements.
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Quelles sont les plus grosses difficultés dans l’aménagement d’un véhicule en Australie ?
Je pense que c’est de trouver le temps, les outils et l’endroit où le faire.
Heureusement, il existe des ateliers et des workshop ou les gens se prêtent des outils et s’entraident. Il est possible de louer des outils et des ateliers. Il existe beaucoup de services comme ça en Australie.
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Que conseilles-tu aux pvtistes qui souhaitent acheter un véhicule en Australie ?
Il y a une chose importante en Australie, c’est de faire un check mécanique. Acheter un véhicule très beau, très bien aménagé, c’est bien, mais si au bout de 150 km le moteur ne marche plus, c’est compliqué. Après, comme je le dis souvent, c’est vous et votre chance…
Il faut juste bien entretenir son véhicule, faire attention, bien se renseigner sur le côté mécanique.
Au niveau de l’aménagement, dès qu’il y a une partie électrique, des installations au gaz, il faut regarder si ça a bien été fait, si la personne l’a fait faire par un professionnel ou pas.
Personnellement, en tant que personne manuelle qui fait des aménagements, j’ai toujours voulu un véhicule vide. Je préfère partir de zéro, comme ça je sais ce qui a été fait et pas été fait.
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Quels sont tes projets pour la suite ?
Aujourd’hui, j’aménage des vans pour les backpackers en Australie en parallèle de mon travail. Je voudrais continuer et proposer aussi ces aménagements à des Australiens. Je voudrais accompagner les gens qui ont un projet, les aider, les conseiller. Ce que j’adore, c’est partir de zéro et à la fin que le projet soit fini et que le client soit content.
Ce qui est bien, c’est que tout est possible dans un van. Je veux offrir aux gens des aménagements comme ils aiment et comme ils en ont envie.
Pour ça, je cherche un local ou un entrepôt sur Sydney pour poursuivre mon projet professionnel.
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Un troisième PVT et un nouveau van aménagé, peut-être ?
Peut-être un départ au Canada, j’ai de la famille là-bas.
Par contre, si je fais un PVT au Canada, ce sera une approche différente. Ce sera plus posé, plus réfléchi. On travaillera d’abord, pour mettre de l’argent de côté et ensuite, on prendra le temps d’aménager un van. Ce sera vraiment le projet de mes rêves en termes d’aménagement.
Mais bon ça reste un PVT, ça ne se passera pas forcément comme prévu.
Toutes les aventures de Térence sont à retrouver sur son compte Instagram @pimp.myvan. Il y partage tous ses projets et ses secrets pour aménager un van en Australie et ailleurs aussi.
Morgane
Je suis partie en PVT Australie en avril 2022. Je suis restée 1 année sur place entre road trip à bord de mon van aménagé et travail (dans la restauration, en ferme, en cleaning en vente, en Freelance, etc). Aujourd'hui, j'ai retrouvé ma vie en France, mais je continue d'animer des ateliers pour parler de mon aventure et pour aider ceux qui souhaitent partir en Australie. Et peut-être un prochain PVT, qui sait ?
___
I went on a Working Holiday Visa to Australia in April 2022. I stayed for one year, combining road trips in my beautiful van and various jobs in areas like hospitality, farming, cleaning, sales, and freelancing. Today, I've returned to my life in France, but I still conduct workshops to share my adventure and assist those who wish to go to Australia. And perhaps another Working Holiday Visa, who knows ?
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