
Je sais aussi dire beaucoup de mots en cantonnais mais je ne peux pas faire de phrases. Les mots que je connais sont notamment des noms de légumes ou d’ustensiles de cuisine ! Je les ai appris dans le cadre de mon emploi.
Mais j’ai trouvé mon compte dans le restaurant pour lequel je travaille : Serge et le Phoque. Il y a un bon équilibre entre les techniques françaises, européennes, et les goûts et techniques asiatiques. Par exemple, j’ai appris à découper un poisson comme des Japonais.
Je gagne bien mieux ma vie à Hong-Kong qu’en France (même s’il est vrai que je travaille 6 jours sur 7). Et j’ai même le droit de prendre des congés sans solde quand j’en ai envie (ce qui est loin d’être le cas partout, à Hong Kong). Pour le travail aussi, je crois que j’ai eu beaucoup de chance.
J’ai beaucoup aimé le Cambodge et les Philippines. Au Cambodge, les gens sont juste géniaux, le pays est incroyable. Ils ont une histoire qui est super intéressante et qui donne envie d’en apprendre plus. Les Philippines, c’est paradisiaque. Palawan, c’est juste fabuleux. Ensuite, il y a quand même beaucoup de problèmes de transports aux Philippines (ndlr : une fois arrivé à Manille, les transports sur les différentes îles du pays sont assez chaotiques).
Au niveau professionnel, c’est ma première plus longue expérience professionnelle pour l’instant et c’est très bénéfique. J’ai travaillé avec de nouvelles personnes, ayant d’autres cultures, j’ai appris plein de choses. J’ai énormément appris au contact de personnes ayant de l’expérience. Je pense qu’on peut dire que ce sont des pointures dans le métier, qu’ils savent ce qu’ils font. Je leur en suis super reconnaissante. Je suis super heureuse de travailler chez Serge et le Phoque.
Et ce que j’aime à Hong Kong, c’est le contraste de la ville : des coins super modernes avec des rues de marché peu entretenues, des gens vraiment riches au milieu de gens vraiment pauvres, des gros buildings avec des arbres, un H&M à côté d’un temple. Tout et son contraire rassemblés sur un microscopique territoire.
Mais j’ai envie d’aller jusqu’au bout de mon PVT parce que c’est mon défi. Je suis assez compétitive et j’ai dit que je le ferais jusqu’au bout. Il me reste 3 mois et demi donc ça ne sert à rien de couper court alors que je peux faire des voyages. Ici, on est quand même vachement bien placé pour voyager en Asie et ça serait bête de renoncer à ça.
La seconde piqûre de rappel, elle, aurait pu mal se finir. Je suis montée dans un taxi, et le mec a fermé les portes et a essayé de m’emmener dans un autre endroit que celui où je voulais aller. Là aussi, j’ai réussi à sortir du taxi. Il n’avait pas de macaron à l’avant de son taxi (ndlr : une petite plaque dans le taxi indique son numéro et une photo du chauffeur). C’était un peu flippant. C’était au milieu de la nuit et je n’étais pas ivre. Et heureusement que je ne l’étais pas, sinon, j’aurais pu ne pas me rendre compte qu’on n’allait pas dans la bonne direction. À un feu, j’ai tout fait pour sortir de la voiture, j’ai couru très vite pour prendre un taxi un peu plus loin.
Je n’avais jamais eu de problème avant. Les taxis sont généralement tous très gentils, là, j’ai vraiment été surprise. À Hong Kong, on est en sécurité, mais il faut faire attention et ne pas faire n’importe quoi non plus.
Il ne faut simplement pas venir avec des a priori et se laisser vivre. Il faut aussi être un peu maître dans l’art de la débrouillardise pour négocier. Je pense que si on est comme ça en France, on l’est un peu partout.
(3) Commentaires
Témoignage très intéressant ! Je suis moi aussi à HK en PVT à la recherche d’un emploi. ….
Merci beaucoup pour ton témoignage Emmanuelle !!
Super témoignage, parcours original et merci pour la piqûre de rappel sur la sécurité, on oublie vite de faire attention dans ces pays au bout d’un moment.
{{like.username}}
Chargement...
Voir plus