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Gaëtan a récemment terminé son PVT à Hong-Kong. Nous l’avons interviewé pour avoir ses impressions, à chaud, sur ces 12 derniers mois ! Vous pouvez lire ses réponses ou opter pour la version vidéo de son interview (en version longue ci-dessous, ou en version plus courte sur Youtube)!

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Villes de provenance et de destination

Paris, direction Hong-Kong.
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Que faisais-tu en France ?

J’étais étudiant en droit. J’ai pris la décision de prendre un an pour moi entre mes deux années de master et de venir à Hong-Kong afin de faire un visa vacances-travail.
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Comment se sont passées les démarches d’obtention du visa ?

Ca a été un peu sur un coup de tête et finalement, ça s’est réalisé assez simplement. J’ai réussi à avoir le visa en une quinzaine de jours après l’envoi des documents. Je me suis rendu une première fois à l’ambassade de Chine à Paris près de l’Arc de Triomphe. Ces derniers m’ont donné le numéro de l’Office de l’Immigration à Hong-Kong auprès duquel je devais faxer certains documents. Suite à cela, il m’aura fallu attendre environ 15 jours pour obtenir la confirmation de l’obtention de mon visa. Le site dédié au visa vacances-travail avec Hong-Kong est très bien réalisé, toutes les informations y figuraient, ça a été très facile à réaliser.
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Pourquoi cette envie de partir à Hong-Kong ?

J’étais seul en France pendant mes années de licence et de master. Ma soeur avait déjà pris la décision de s’expatrier en Asie il y a plusieurs années. Je lui rendais visite naturellement pendant les vacances. Et c’est suite à mes dernières vacances passées à Hong-Kong que je me suis dit qu’un PVT Hong-Kong me ferait le plus grand bien, pour améliorer mon anglais, pour réfléchir à mon projet professionnel et pour passer également du temps avec ma soeur. Mes parents résidant eux-mêmes dans un pays étranger, le fait de partir s’expatrier ne serait-ce qu’une année semblait logique pour moi, ça faisait partie d’un cheminement naturel.
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Quel était ton état d’esprit pendant les deux premières semaines, à ton arrivée ?

Alors je dois bien avouer que les deux premières semaines à Hong-Kong ont été un peu difficiles. Le soir, dans le lit, je cogitais en se disant « mais mince, pourquoi je suis parti à 10 000 kilomètres de chez moi ? Pourquoi j’ai fait ça ? ». C’était peut-être un peu précipité, un peu stupide. Et au final, les angoisses liées à ces deux premières semaines sont très vite parties et maintenant, je me dis tout simplement que c’est la meilleure décision que j’aie prise.
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Comment se sont passées tes démarches à l’arrivée ?

Ça s’est fait très facilement. J’ai eu la chance d’avoir un logement assez rapidement étant donné que je logeais chez ma sœur.
Pour la Hong Kong ID, finalement, je n’ai dû y aller que deux fois, ça a été très rapide, très facile.
Pour la banque, j’ai créé un compte à la banque HSBC. Je suis allé à celle de Lyndhurst terrace. En ayant rencontré une consultante de la banque locale, en une demi-heure, mes démarches étaient faites et une semaine après, je recevais ma carte Advance Union Pay HSBC . Donc ça s’est fait très rapidement, très simplement.
Pour le téléphone, J’ai fait le choix de ne pas prendre un forfait, dans la mesure où j’envisageais de ne rester qu’un an ou moins d’un an. La carte prépayée semblait être la solution la plus simple. J’ai pris une carte prépayée chez China Mobile. Je pense qu’elles se valent à peu près toutes. C’est juste l’opérateur qui était le plus proche de chez moi et qui m’avait été recommandé par un ami, ça s’est fait très simplement également.
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Comment se sont passées tes recherches d’emploi ?

Après deux semaines passées à Hong Kong faites de tourisme, de vacances, de plage, d’amusement… Je me suis dit qu’il allait falloir commencer à gagner sa vie, gagner sa croûte pour payer son logement, logement qui revient finalement assez cher.
Je ne voulais pas exercer dans la même industrie que celle de mes études, le droit. Je voulais me diversifier un peu plus et améliorer mon anglais. Et c’est tout naturellement que je me suis tourné vers la restauration, car c’est un milieu qui permet de faire de nombreuses rencontres avec des personnes de cultures différentes. Pour mon premier emploi, j’ai mis à jour mon CV et je me suis rendu un à un dans les restaurants de la rue Hollywood, que je pensais être les plus fréquentés, et ce qui s’est avéré vrai.
Finalement, dès ma première tentative, j’ai été rappelé, 10 minutes après être sorti du restaurant. J’ai eu un entretien dans la foulée avec le general manager de ce restaurant. J’ai commencé le lundi qui suivait, et ce pour 6 mois. En travaillant dans la restauration, on rencontre beaucoup de monde qui travaillent dans le même domaine. Donc j’ai eu la chance de rencontrer des personnes travaillant tout autour, dans divers bars et restaurants. Du coup, au moment de la fin de mon contrat dans mon premier établissement, j’ai eu finalement assez peu à me poser la question de retrouver un job. Mes amis qui travaillaient dans la restauration m’ont proposé d’en parler autour d’eux et très rapidement, j’ai trouvé un restaurant intéressé et qui correspondait à mes attentes.
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Quel était ton niveau de salaire ?

Dans mon premier restaurant (un restaurant anglais produisant de la nourriture fusion japonais-anglais), j’avais un rythme de travail avoisinant les 12 heures par jour, avec une pause au milieu. C’était quand même assez long. Je commençais à environ 10 h 30 le matin et je finissais vers 23 h 30 – 00 h. On peut estimer qu’il y avait environ 10 heures passées sur place, 10 heures de travail quotidien, pour un niveau de salaire avoisinant les 14 000 $HK par mois.
J’ai eu la chance après d’aller travailler dans un autre établissement, où les conditions se rapprochaient plus de celles de la France avec une moyenne de 8 heures par jour et un salaire avoisinant les 16 000 $HK par mois.
Après, il faut prendre en compte le fait qu’à Hong Kong, le logement coûte très cher au quotidien, même chose pour le forfait téléphone et la carte de transport. C’est vrai que si j’avais ce salaire là en France, je vivrais très très bien. Ici, je vis sans me priver, confortablement.
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Quel était ton niveau d’anglais ?

J’avais une maîtrise de l’anglais qui était passable, sans être exceptionnelle. Je m’en tirais avec 15 de moyenne en anglais. C’est vrai qu’une fois arrivé sur place, je me suis rendu compte que ce 15 ne valait pas grand chose et que l’immersion était la meilleure voie d’apprentissage.
Très rapidement, au bout de quelques mois, je me suis senti très à l’aise dans ma vie de tous les jours.
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Et ton niveau de cantonais ?

En cantonais, j’ai ce qu’on pourrait appeler un kit de survie : demander l’addition, demander aux gens de bien vouloir se pousser dans la rue. Ca reste quand même très limité.
C’est vrai que j’aurais pu faire l’effort d’apprendre le cantonais, mais j’ai estimé qu’un an ne valait pas la peine de mettre autant d’effort dans l’apprentissage d’une langue. J’espère pouvoir revenir ici un jour mais l’anglais permet quand même de vivre au quotidien, sans trop se poser de questions.
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Quels sont tes trois endroits préférés à Hong-Kong ?

J’ai vraiment apprécié Hong-Kong pour sa diversité. Il y a plusieurs endroits que je privilégie. L’un d’eux est l’île de Lantau, qui se trouve à environ 45 minutes en ferry de Central. C’est tout simplement magnifique, entre plages et montagnes. Je trouve que c’est ce qui symbolise le plus Hong-Kong, c’est la diversité des paysages. J’apprécie particulièrement ce lieu, avec notamment le Grand Bouddha, ou encore les deux pics de Lantau, dont le plus grand culmine à plus de 900 mètres d’altitude. Alors, ça n’est pas super grand, c’est sûr, mais bon, ça permet déjà d’avoir un bon point de vue de Hong-Kong et de ses environs. Ensuite, j’aime beaucoup aller au Peak Victoria, le pic de Hong-Kong sur Hong Kong Island. Tout simplement pour la vue qu’il propose, avec d’un côté, la partie plus building qui donne sur Central, et le dynamique quartier des affaires, et de l’autre côté, la partie qui oriente plus vers Stanley, ou vers l’île de Lamma qui est une jungle, une forêt avec de vrais bruits de jungle, de vrais animaux. J’ai eu l’occasion de croiser, au cours de randonnées, des serpents, des porcs-épics, des scolopendres, des chats sauvages… C’était très très impressionnant. Comme troisième lieu, j’aimerais parler de l’aire entre Central et Wanchai. J’aime beaucoup ce quartier-là où il y a beaucoup de restaurants, beaucoup de boutiques, beaucoup d’endroits très sympas, fréquentés le soir et en journée.
Tous les aspects de la vie sont agréables ici à Hong-Kong.
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Est-ce que des choses t’ont manquées à Hong-Kong ?

C’est sûr que le fait de quitter ses amis restés en France n’est pas facile. Après, les réseaux sociaux et les smartphones font que la distance paraît tout de suite plus réduite. Donc avec Facebook ou Whatsapp, pour ne citer qu’eux, j’ai pu rester en contact avec mes amis en France.
Ce qui aurait donc pu me manquer est d’un autre ordre : culinaire. Hong-Kong offre une certaine diversité, on y trouve de la très bonne nourriture occidentale. J’ai trouvé du très bon vin, du très bon pain, de très bons fromages et de la charcuterie.
Donc, non, je dirais que j’ai assez bien vécu la distance, la séparation avec la France.
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Oui, mais tout ceci a un coût ?

Bien sûr, c’est un autre prix. On a l’habitude en France d’aller dans les supermarchés et de trouver des bouteilles de vin à des prix très abordables et de très bonne qualité.
Ici, c’est différent : il faut se mettre dans la tête que c’est importé, que ce ne sont pas des produits locaux, et donc qu’évidemment, c’est beaucoup plus cher. Ensuite, les salaires font que ça reste encore raisonnable, c’est un peu cette petite récompense que l’on s’offre à soi-même.
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Qu’est-ce qui va te manquer en rentrant en France ?

Ce qui va me manquer, c’est cette sécurité : de l’emploi et la sécurité au quotidien. C’est vrai qu’ici à Hong Kong, la vie est assez tranquille,, on se pose finalement peu de questions, en retirant au guichet, en prenant les transports, en buvant un peu trop le soir.
Ce qui va beaucoup me manquer également, c’est la nourriture locale. En venant ici, je me suis rendu compte que le traiteur asiatique en France ne nous offrait finalement pas du tout les mêmes plats que l’on peut trouver ici, ça n’a rien à voir. Ici, on trouve quand même une diversité culinaire qui est tout simplement extraordinaire.
Le climat va aussi me manquer un peu : beaucoup de chaleur, beaucoup de soleil. Mêlés à la plage, c’est vrai que c’est un agréable cocktail.
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Qu’est-ce que tu adores à Hong-Kong ?

J’adore la gastronomie asiatique, j’adore le fait que les transports soient très propres, que les rues soient propres, qu’il soit très facile de se déplacer. C’est un tout, mais j’adore vivre ici, c’est tout simplement génial. Ma routine du quotidien est juste exceptionnelle et je n’ai pas envie d’en changer.
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Et quelque chose qui t’irrite un peu ?

Le fait que les gens marchent un peu plus lentement dans la rue, qu’ils passent un peu plus de temps sur leur téléphone mais finalement, ça n’est que peu de choses. Peut-être un peu la rudesse de la culture asiatique, certaines choses qui peuvent nous choquer. Il faut se rappeler qu’on n’est pas chez nous, qu’on vient dans une culture qui n’est pas la nôtre. Il faut pouvoir s’adapter aussi, c’est ce que l’on demande aux gens qui viennent en France et c’est ce qu’il est tout à fait logique de faire quand on va dans un autre pays.
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Quels conseils donnerais-tu aux pvtistes intéressés par le PVT à Hong-Kong ?

Faites-le ! C’est le meilleur conseil que je puisse vous donner. C’est tout simplement la meilleure décision que j’aie prise en 25 ans. C’était vraiment très enrichissant. Je pense qu’il y aura plus de problèmes en retournant en France qu’en arrivant ici. L’acclimatation va peut-être être plus dure dans ce sens-là.
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Après cette expérience à Hong-Kong, est-ce que tu as envie de repartir à l’étranger ?

Je ne m’imagine pas rester en France pendant des années par la suite. Sans renier mes origines, sans renier mon pays, j’aimerais pouvoir avoir cette chance de vivre dans un pays d’une autre culture tant que je peux le faire, c’est vraiment profitable.
Ce que j’aimerais, c’est trouver une opportunité qui me permette de rester plus longtemps, plus qu’un an sur place. Je pense avoir trouvé à Hong-Kong un point d’attache finalement. Si possible, j’aimerais revenir ici après mes deux années de master, et avoir une situation qui me permette de rester.

Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…

Marie

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(4) Commentaires

ipsette I |

J’ai une autre perception de la vie à Hong Kong.
J’étais une « Discovery Bay girl » c’est-à-dire que j’habitais à l’île de Lantau, assez appréciée des expatriés. j’ai mis un point d’honneur à ne pas déranger les moines qui sont là pour prier…
L’énorme différence entre Hong Kong et la France, c’est l’absence de musées, de lieux culturels. Oui, je crois que mes collègues m’ont conseillé d’ouvrir un compte chez HSBC.
L’ atmosphère à Hong Kong : FRANTIC !!! On bosse 25 heures sur 24, 8 jours sur 7, toute l’année.
L’arrivée au consulat de France, où un jeune gendarme dans sa guérite m’a accueillie. J’étais venue pour m’enregistrer, j’ai vite su qui arrivait, qui allait déménager.
Je crois qu’il n’y a guère plus de 3 000 français enregistrés à Hong Kong, auprès du consulat.
La librairie française « Parenthèse » , où le ministère des Affaires étrangères ne nous oublie pas apparemment, puisque nous pouvons acheter nos quotidiens au même prix qu’en métropole.
Je travaillais dans l’industrie du luxe à Central, devant la « General Post Office » où il y a un guichet spécial pour les étrangers, et où l’on reçoit du courrier jusqu’à 5 fois par jour ! Combien de temps pour recevoir du foie gras de France : 2 jours, c’est tout.
Si l’on se fait enregistrer au consulat, on dépendra du représentant semi-officiel de son quartier, donc moi, je pouvais toujours compter sur la famille française de « Discovery Bay ». Donc c’est utile pour ne pas passer les fêtes de Noël seul(e), ou poser toutes les questions de débutant.
Dans l’industrie du luxe, il y a beaucoup de contrefaçon, donc je travaillais comme « appat ».
Je n’ai pas fini coulée dans du béton, c’est déjà pas mal !
Je pense que la grande entreprise pour laquelle je travaillais avait choisi d’envoyer une femme sur le terrain, tout le temps, parce que certains détaillants se méfient moins de celles qui se présentent comme clientes.
Se méfier de tout le monde, tout le temps, car les surprises ne seront jamais là où on les attend, jamais le jour où on les attend. C’était comme un travail de douanier en planque, à part que je ne pouvais compter que sur moi-même. Je connais donc tous les bas-fonds de Hong Kong comme ma poche !
Je recevais la télé en français à Discovery Bay, grâce à TV5 Monde, c’était trop bien !
On m’a fait travailler dans cette grande entreprise dès mon arrivée… à 10 heures du matin !
On se prend le décalage horaire en pleine gueule, soyez-en bien conscients !
A Central, dans le quartier de la bourse, donc, ne ratez pas « l’autoroute pour piétons » qui sert aux hommes d’affaires avec leur attaché-case ! C’est… au dixième étage, comme dans le quartier de la Défense, c’est dingue ! A voir au moins une fois, mais j’ai toujours préféré marcher avec la foule dans la rue.
Et le dimanche, les femmes de ménage thaïlandaises qui partagent la popote et toutes les nouvelles du pays, par terre, au pied de Central, le quartier de la bourse donc ! Elles n’ont qu’un jour de congé, envoient le maximum de leur salaire à leur famille qui est restée au pays. Elles sont très catholiques, et les semaines avant Noël, c’est la course pour terminer la plus belle broderie, qui sera affichée dans l’église locale !
Leurs employeurs les font travailler 6 jours sur 7…
A Hong Kong, on affiche son salaire, c’est-à-dire que dès que l’on gagne pas mal d’argent, on affiche ses signes extérieurs de richesse, alors que les habitants étrangers de « Discovery Bay » ont une attitude « low profile » tout le temps.
Les enfants vont à l’école le matin, rentrent chez eux vers 15 heures, marchent calmement et … enchaînent sur la classe prépa, puis rentrent chez eux pour… des cours privés.
Certains adolescents bossent chez eux jusqu’à minuit.
D’autres ne supportent pas la pression familiale et sociale, se referment plus en plus chez eux et… finissent par se suicider…
Apprendre que la famille trouve normal de faire bosser des gamins de 15 ans jusqu’à minuit, c’est quelque chose que je ne m’explique pas. Pour les français, il faudra l’appui de votre entreprise, un an à l’avance, pour qu’ils puissent aller au collège et au lycée français, car les places sont chères !
Il m’a fallu à peu près un mois pour pouvoir reconnaître les secrétaires de mon service !
7 millions d’habitants sur la superficie de… 2 arrondissement parisiens !
Emportez 3 mois de traitement médical de base, faites le maximum de vaccinations avant de partir, et enregistrez vous auprès du consulat.
3 000 français enregistrés auprès du consulat, ça veut dire que rapidement, tout le monde connaît tout le monde. Pour qui je vote : lepetitjournal.com/ option Hong Kong.
Ah oui, le quartier des ambassades : ADMIRALTY.
Les avions qui donnent l’impression de raser la cime des gratte-ciels quand ils atterrissent ! tout le temps, tout le temps ! et les laveurs de vitres qui travaillent sur des échafaudages en bambous, ce que j’avais peur que l’un d’entre eux tombe sous mes yeux !
Et les vieux hong kongais qui crachent dans la rue, ce que j’avais peur que ça atterrisse sur une de mes chaussures !
Je vote… Lord Christopher PATTEN…

Gaëtan I |

De retour en France depuis deux mois et Hong Kong me manque terriblement !!! Franchement, j’ai eu la chance de pas mal voyager et c’est l’une voire ma destination préférée !

Mylène I |

Super interview qui donne une autre image de Hong-Kong, plus abordable que ce qu’on a l’habitude d’entendre (niveau emploi notamment).

Merci !

Julie I |

Merci pour cette interview ! Ca donne envie de partir en PVT à Hong-Kong, c’est top ! 🙂