Louise, étudiante à Nagoya, puis VIE et pvtiste à Tokyo !

J’ai été employée de Convenience Store chez Seven Eleven (j’ai fait le shift de nuit, puis je suis passée au shift du soir plus tard), j’ai donné des cours particuliers de français et d’anglais (j’avais environ 4 élèves réguliers), j’ai été employée dans une agence d’évènementielle où j’ai fait quelques salons, et jobs d’animation. Tout ça pour dire que si vous parlez un minimum Japonais, c’est très facile de trouver des petits boulots au Japon.
Pour les baito (petits boulots), il suffit d’aller sur les sites spécialisés, ou prendre le magazine qu’on peut trouver dans toutes les stations, de téléphoner tout le monde jusqu’à ce qu’on vous donne un RDV. J’ai même eu le choix de choisir les entretiens auxquels j’allais. Ce que j’aime au Japon, c’est qu’ils sont très flexibles sur les horaires pour les baito. En France, c’est vraiment dur à trouver quand on est étudiant. Pour ceux qui ne parlent pas japonais, le réseautage dans les forums français ou étrangers peut s’avérer intéressant. Malheureusement faisant aussi un stage, j’ai dû faire un choix au bout de quelques mois et travailler moins dont arrêter le boulot d’évènementiel et réduire mes heures au konbini sinon je ne pouvais plus tenir. Mes rentrées d’argent en ont pris un coup, mais j’ai pu me reposer plus tranquillement.
L’une des premières difficultés pour un étranger c’est de s’adapter au Keigo (langage de politesse en business). J’ai toujours l’impression de parler une autre langue quand je l’utilise. Je n’appellerai pas ça une difficulté mais dans mon cas, j’étais la seule de ma boite à être au Japon. Bien qu’étant en bureau partagé, je n’étais pas vraiment seule, mais je reste seule au niveau de mon business et c’est dans ces moments-là qu’on aimerait bien avoir un collègue pour parler du dernier client ou fournisseur, chose qu’on ne peut pas faire avec des personnes extérieures de l’entreprise. Le décalage horaire avec la France peut être un grand frein à la communication avec le siège surtout dans les boîtes où ils sont très overbookés le matin. Quel est ton meilleur souvenir ?
(6) Commentaires
Super interview!!
Je connais d’autres pvtistes qui avaient migré a Nagoya après avoir testé Osaka et Tokio, la ville ne m’avait pas vraiment emballé mais après tes arguments je comprend mieux.
En espérant que ta nouvelle aventure se déroulera au Canada 😉
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