Pour mon trajet, j’ai choisi un Paris-Carthagène opéré par Air France. C’est dans la chaleur caribéenne que j’ai fait mes premiers pas dans un pays dont j’ignorais tout, le 28 février 2017.

Et quelle joie de découvrir au premier matin les rues colorées de
Carthagène, le folklore de ses habitants, le bord de mer et son coucher de soleil majestueux… Depuis l’aéroport où je suis arrivée vers 20h (donc de nuit) j’ai partagé un taxi avec un couple de Français que je connaissais, ce qui fut une drôle de coïncidence!
Sur recommandation d’un voyageur, j’ai réservé ma première nuit à
El Viajero (une chaîne d’auberge de jeunesse) qui se trouve dans le centre de la ville.
L’auberge n’a rien d’extraordinaire mais je m’y suis sentie à l’aise (un facteur important quand on vient d’arriver en territoire inconnu) et j’y ai fait de belles rencontres dont certaines avec qui j’ai continué mon voyage par la suite. J’y ai passé 5 jours, sous un soleil brûlant mais qui vaut la peine d’être supporté.
Se promener dans les rues de la vieille ville ou dans le quartier un peu plus animé de Getzemani est tout à fait faisable, sans aucun problème de sécurité, même le soir (mais j’étais toujours accompagnée).
La plage de la ville,
Bocagrandee, est également accessible à 20 min de marche. Elle offre un peu d’air et de rafraîchissement mais n’a rien du paradis caribéen que l’on peut imaginer.
Pour la trouver, il faudra prendre un bus et vous rendre à
Playa Blanca. Je recommande d’y passer la nuit, il y a de nombreuses cabanes le long de la plage qui offrent des hamacs. Une fois le flux de touristes reparti en fin de journée, il y règne un calme absolu et l’on est réveillé par le murmure des vagues.
Alors qu’en Argentine, j’ai vécu 1 an à Buenos Aires où j’ai travaillé, pour la Colombie, je me suis dit « prends le temps de visiter avant de te poser quelque part ». Et c’est ce que je fais depuis mon arrivée.
Après Carthagène, je me suis rendue à
Santa Marta (je recommande
The Dreamer Hostel) puis j’ai continué le long de la « Troncal », la route qui borde la côte jusqu’à
Riohacha. Je recommande également
The Journey hostel (tout près de l’entrée du Parque Tayrona) et
El Rio (qui se trouve à Buritaca). J’ai passé une semaine à
Palomino, un village de bord de mer à l’ambiance extrêmement relax. Il est toutefois recommandé de ne pas tenter de baignade non surveillée car les courants y sont très forts.
Portée par le récit des voyageurs croisés sur mon chemin, je me suis donnée une direction en acceptant un travail volontaire (via le site
workaway) à Riohacha dans une auberge de jeunesse. J’y suis restée 1 mois, et donc 2 mois en tout sur la côte caribéenne.

La région de
La Guajira est sans doute ce qui m’a le plus marquée jusqu’à présent. Cela n’a rien à voir avec le reste du pays, le tourisme encore peu présent se mêle à l’extrême pauvreté de ses habitants.
C’est particulièrement flagrant à
Cabo de la Vela, un spot de kitesurf.
Il y a de nombreuses auberges mais pas d’eau courante! En allant vers
Punta Gallinas on doit traverser des étendues désertiques et on y croise souvent des enfants de
la tribu Wayuu (une des plus importantes du pays). Leur artisanat (que vous trouverez un peu partout en Colombie, sous forme de sac de toutes les couleurs appelé « mochila ») est exporté aux quatre coins du monde mais cela ne les enrichit pas pour autant.
En arrivant à ce qu’on appelle le point le plus nordique de l’Amérique du Sud, on découvre un panorama splendide, des dunes de sable fin qui se jettent dans la mer des Caraïbes. Un spectacle magnifié à la tombée du jour, à ne surtout pas rater!

Puis je suis descendue en bus par Santander, Boyacá, Bogota pour finalement arriver à Filandia dans
la région du Quindío au cœur des plantations de café où j’ai fait mon deuxième workaway.
En termes de volontariat, mes expériences ont été similaires et très positives. J’ai travaillé à la réception de deux auberges de jeunesse pendant 1 mois chacune car je m’y suis beaucoup plu. Il n’y a pas d’engagement, ni de réelle contrainte de temps, si cela ne te convient pas libre à toi de t’en aller. L’emploi du temps varie d’un endroit à un autre mais en moyenne on te demande de travailler entre 4 et 8 heures par jour, le matin, l’après-midi ou le soir, avec 2 ou 3 jours de repos.
Ton job consiste à refléter une atmosphère sympathique à l’arrivée des hôtes, donc les accueillir, être cordial et souriant, rien de bien compliqué!
(2) Commentaires
Tres beau temoignage! Ca donne clairement envie d’aller en Colombie!
Carrément, einh ?!! 🙂
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