J’exerçais le métier de Business Analyst en ESN (Entreprise du Service Numérique), mais j’ai démissionné pour pouvoir partir en PVT.
Dans la vie, je fais du basket, et je suis passionnée par les voyages, la photo, les animaux et le chocolat.

L’un des objectifs principaux du voyage est de perfectionner notre espagnol. La Colombie est réputée pour parler un espagnol clair et facile à comprendre, contrairement au Chili par exemple. Ça représentait donc vraiment un atout pour nous !
La Colombie reste une destination relativement peu choisie par rapport à d’autres pays d’Amérique du Sud comme l’Argentine ou le Mexique. C’est tout ce qu’on recherchait, une destination hors des sentiers battus !
C’est un pays en pleine transformation. Il pâtit encore de sa mauvaise réputation et on voulait démontrer les clichés à son sujet ! C’est un pays dynamique et en plein développement, avec une population très accueillante et conviviale.
Ce qui nous a vraiment séduit, c’est la richesse culturelle et la biodiversité de la Colombie : des paysages allant des plages des Caraïbes et Pacifiques aux forêts tropicales de l’Amazonie, ses festivals de danses et de cuisines traditionnelles…
D’abord, on a lu les témoignages d’anciens voyageurs partis en Colombie donc ça nous a permis d’avoir une connaissance des villes, de leurs expériences, etc,
On a aussi lu toute la section « Colombie » sur le site, où tout est très bien détaillé donc on a pu avoir quasiment toutes les informations nécessaires (démarches en France et à l’arrivée dans le pays, assurance PVT, 10 choses à savoir avant de partir…).
En parallèle, on a pas mal regardé des vidéos sur YouTube : interview, vlog mais aussi des vidéos “What’s in my bag” proposées par certains backpackers. Franchement, ça nous a aidés à savoir quoi prendre comme affaires et les choses utiles à mettre dans le sac à dos auxquelles on ne pense pas forcément !
D’abord, c’est une excellente opportunité de pouvoir partager des moments de vie incroyables. Aussi, cela permet de faire de nombreuses découvertes au quotidien, ça permet clairement de renforcer les liens du couple. On se crée de merveilleux souvenirs en commun et ça n’a pas de prix.

Si on devait donner un inconvénient, ça serait la différence de rythme entre les 2 personnes. Il faut s’accorder sur les choses à faire et sur le rythme du voyage, et parfois, ça peut créer des tensions si les deux n’ont pas le même rythme ou ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Mais ce n’est pas du tout notre cas !
À peine sortis de l’aéroport, on a remarqué l’accueil des chauffeurs de taxi qui se précipitent vers la foule, chacun essayant de nous convaincre de monter dans son véhicule. Ça nous a fait tout drôle. C’était un peu stressant sur le moment, mais ça fait aussi partie du charme d’arriver dans un nouveau pays.
Puis, en montant dans le taxi, on a découvert un autre aspect de la Colombie : la conduite. Les règles de circulation ? Très flexibles ! Entre les klaxons à tout bout de champ, les dépassements hasardeux et le nombre impressionnant de motos et scooters qui se faufilent parmi les voitures, c’était… wouah ! On s’y habitue, mais sur le moment, ça décoiffe !
Et dernier point, on va dire lorsque l’on a rejoint notre logement dans un quartier populaire au sud de Chapinero. En réservant, nous avions vu que Chapinero était un coin plutôt « cool », avec une ambiance touristique et plus “safe”. Mais nous avons découvert que notre logement se trouvait bien plus au sud, dans une zone non fréquentée par les visiteurs. Là, on a été complètement dépaysés : les rues étaient animées par des vendeurs ambulants, des stands improvisés, des musiques de rue… C’était un premier contact avec la vraie vie quotidienne des habitants, loin des quartiers les plus « propres » ou touristiques.

Sinon, depuis, on utilise Hostelworld et Booking pour nos réservations. En règle générale, on loue des chambres dans des auberges de jeunesse ou des co-livings. Il y a beaucoup de choix car ce sont 2 options très répandues en Colombie, c’est pas cher, et c’est un excellent moyen de rencontrer d’autres voyageurs. On s’y prend 2-3 jours à l’avance quand on connaît notre parcours, on réserve 2 nuits pour commencer et on allonge si besoin.
Ce sont ces 2 sites qu’on vous conseille car ça marche très bien et c’est ce qui est le plus connu ici. Parfois, les réservations Airbnb sont de moins bonne qualité que des auberges de jeunesse. Aussi, bien penser à regarder les avis et les commentaires des autres voyageurs quant à la localisation, la propreté et l’organisation générale de l’auberge/logement.
Trois semaines après, on a trouvé notre première mission à Viota (à 2 h au sud de Bogota), dans une finca (une ferme). L’annonce correspondait exactement à ce qu’on recherchait. Nous avons rapidement pris contact avec la propriétaire, échangé quelques messages, et une semaine plus tard, nous sommes partis pour 2 semaines.
Finalement, l’expérience ne s’est pas du tout passée comme prévu. On a donc décidé de partir après seulement une semaine, au lieu des deux initialement prévues.
Malgré tout, cette expérience ne fut pas totalement négative : on a appris quelques notions sur le processus du café, on a eu l’opportunité de pratiquer un peu notre espagnol et on a pu être dans la nature tout le temps.
Les quelques conseils qu’on peut donner pour trouver une mission :
- S’inscrire sur Workaway : c’est la plateforme la plus utilisée pour rechercher une mission, et la plus sûre aussi.
- Toujours vérifier les avis : les commentaires peuvent donner un bon aperçu de l’expérience.
- Discuter longuement avec la personne avant de partir : ça peut éviter les mauvaises surprises.

Nicolas, quant à lui, est arrivé avec un niveau moyen. Il avait les bases pour se faire comprendre car il avait travaillé dans une entreprise franco-argentine où la plupart des échanges se faisait en espagnol. En parallèle, il a révisé de son côté les conjugaisons et les mots principaux pour être plus à l’aise.
C’est toujours mieux d’arriver avec quelques bases pour se faire comprendre, et comprendre un minimum. Mais si ce n’est pas le cas, les Colombiens sont très patients et vous aident à parler leur langue, et ça c’est très appréciable ! Leur accent est assez simple à comprendre donc déjà au bout de quelques semaines on devient à l’aise.
- La population est accueillante : ils ont une hospitalité inégalée. Ils n’hésitent pas à engager la conversation avec nous, à nous aider spontanément. Ils sont toujours plein de petites attentions, comme vous offrir un jus frais ou une collation. Leur sourire et leur bienveillance rendent chaque échange super agréable, on l’avait beaucoup entendu avant d’arriver et c’est véridique ! On a rencontré plein de gens dans la rue juste au détour d’un “Buenos dias” qui s’est fini en discussion sur le trottoir !
- Une curiosité pour les étrangers : ils sont très curieux et s’intéressent à nos origines. Ils posent beaucoup de questions sur notre culture, notre pays et nos habitudes. Cette curiosité est un plaisir parce qu’elle crée un échange enrichissant.
- Un esprit festif : la Colombie vit au rythme de la fête ! La musique, la danse et les moments partagés en famille ou entre amis font partie intégrante de leur culture. Ils nous invitent facilement à danser et à partager ces moments avec eux, leur joie de vivre est particulièrement contagieuse !
- Un rythme de vie détendu : contrairement à d’autres cultures plus stressées, les Colombiens prennent le temps de vivre. Ils ne sont pas pressés et abordent les choses avec calme. Au départ, ça peut déstabiliser, mais ça permet de relativiser et de profiter davantage du moment présent.
- Un état d’esprit positif : ils se plaignent rarement. Même face à des difficultés, ils restent impliqués et donnent le meilleur d’eux-mêmes dans tout ce qu’ils entreprennent. Leur positivité est inspirante et encourage à adopter cette attitude dans la vie de tous les jours.
En revanche, il y a quelques aspects qui nous ont déstabilisé :
- Une culture sonore… intense : l’environnement est bruyant. La musique est omniprésente et souvent très forte dans les lieux publics. Dans les transports en commun, c’est souvent que les gens à côté de nous écoutent leur musique sans écouteurs de manière assez forte (sur les longs trajets, on met notre tolérance au max). Aussi, les Colombiens se lèvent tôt, alors dès 6 h, ils commencent leur journée sans filtre. Ils ont des conversations animées et des éclats de rire, au détriment du sommeil des autres.
- L’écologie qui n’est pas dans leur culture : ce n’est pas encore une priorité pour la majorité des Colombiens. Les déchets sont jetés dans les rues, et les pratiques environnementales rappellent celles d’il y a plusieurs années en France. La clim est utilisée de manière excessive (dans les bus de nuit, la clim tourne à fond dans le visage et on se caille ! Les Colombiens voyagent avec des plaids et des doudounes pour se couvrir, c’est pour dire). Les moteurs des véhicules restent souvent allumés pendant les pauses…
- La conduite : c’est tout un art ! Il faut s’accrocher et ne pas avoir le mal des transports… Le permis de conduire c’est clairement en option ici ! Ils créent des voies sur la route, ils ne font pas les stops, conduisent vite, doublent n’importe où, klaxonnent à tout va… c’est une vraie expérience.

Dans les grandes villes, il faut quand même rester vigilant et éviter certains quartiers à la nuit tombée. En suivant ça, il n’y a rien à craindre. En 4 mois ici, il ne nous est jamais rien arrivé et nous avons pu profiter comme si nous étions en France.
- Être bilingue : passer 1 an dans un pays étranger permet de maîtriser une langue de manière fluide. Être en immersion quotidienne avec des locaux développe des compétences linguistiques.
- L’ouverture d’esprit : le PVT c’est sortir de sa zone de confort pour découvrir de nouvelles cultures, des paysages différents de ce qu’on a l’habitude d’avoir… Cette expérience favorise une meilleure compréhension des autres, ça renforce l’adaptabilité et surtout ça nous fait grandir sur tous les points, on en ressort mûri !
- L’autonomie et la curiosité : vivre à l’étranger, ça demande une grande autonomie. Trouver un logement, gérer un budget ou faire face à des imprévus dans un environnement inconnu sont des défis qui développent la débrouillardise et la prise d’initiative. Aussi, le PVT nourrit la curiosité : explorer un pays, tester de nouvelles activités ou s’immerger dans une culture différente stimule la créativité et l’envie d’apprendre !
- Expériences variées à travers les volontariats : on acquiert des compétences variées. Apprentissage de nouveaux savoir-faire, travail en équipe avec des personnes de différents horizons…
Et pour le futur après l’Amérique du Sud, nous sommes en pleine hésitation entre partir en PVT pour découvrir un autre pays, ou bien se poser pour retrouver un quotidien en France et investir dans des projets plus perso. Avant d’arriver en Colombie, nous avons passé 1 semaine au Canada, à Montréal, et ce pays nous a énormément plu. Du coup, on réfléchit à l’éventualité d’y faire un PVT mais pour découvrir l’ouest canadien et développer notre anglais, après avoir bossé notre espagnol. Pvtistes.net, RDV dans 1 an peut-être…
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