Bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Anne Lise, Toulousaine de 29 ans. Je suis actuellement en Australie, dans le cadre du Working Holiday Visa. Je suis en train de faire mon farm work afin de pouvoir rallonger obtenir un 2e WHV. J’ai déjà une précédente expérience WHV effectuée en Nouvelle Zélande, l’une des meilleures années de ma vie !

Est-ce qu’avant de partir, tu souhaitais impérativement travailler dans ton domaine ? Si oui, pourquoi ?
Absolument pas ! J’ai tout quitté en France après un ras-le-bol général. En France, j’étais chef de projets, je travaillais dans un bureau. Travailler dans mon domaine ne faisait pas partie de mes plans !

Parmi les jobs que tu as effectués, duquel tu vas nous parler ?
Celui que j’occupe actuellement : ouvrière agricole (Farm Hand) dans une ferme avec des chevaux.

Tu travaillais déjà dans ce domaine dans ton pays d’origine ?
Pas du tout ! C’est complètement nouveau pour moi.

Farm Hand_Chevaux de course-Australie

Comment as-tu trouvé ton emploi ?
Le hasard de la vie! Après quelques mois galère passés à Melbourne, j’avais décidé de faire mon farm work, pour pouvoir rallonger mon visa (ndlr, il faut travailler au moins 88 jours dans certaines régions et dans certains domaines précis pour pouvoir obtenir un second Visa Vacances-Travail australien). En plein mois d’avril, je cherchais comme la plupart des gens à faire du fruit picking dans le Queensland. J’épluchais les annonces en ligne, téléphonais à des fermes. C’est assez difficile quand tu n’es pas sur place, encore plus quand tu n’as pas de voiture (mais c’est faisable malgré tout) !
J’ai accompagné une amie à moi dans une auberge de jeunesse, à Melbourne, elle cherchait un endroit où se poser quelques semaines, et pendant qu’elle visitait l’auberge, je regardais le tableau des petites annonces à l’entrée, et je suis tombée sur cette annonce : « feeding/grooming horses + odd jobs, eligible second year, 1hour drive from Melbourne ». L’annonce de rêve ! N’ayant aucune expérience avec les chevaux, je me suis dis que ce serait mort d’avance, mais qui ne tente rien n’a rien ! Cela fait maintenant plus de 2 mois que je suis dans cette ferme, et j’adore !!

Farm Hand_Chevaux de course-Australie 3

Comment s’est passé ton entretien d’embauche ?
Je n’ai pas vraiment eu d’entretien d’embauche. J’ai échangé pas mal de textos avec le fermier avant d’arriver, sur les conditions du job, etc. Mais je présume que mes premiers jours à la ferme étaient une sorte de période d’essai.

A-t-on exigé que tu aies des compétences ou des diplômes particuliers ?
Non, pas particulièrement. J’ai été formée par la personne précédente au poste, et j’apprends au fur et à mesure avec le fermier. Avoir un bon anglais a été un plus pour moi, car il faut connaitre tout le vocabulaire lié aux chevaux, etc.

Combien es-tu payée ?
Concernant mon salaire, en fait, je ne paie pas l’accommodation (le logement) et la nourriture et j’ai 150 dollars par semaine. Je n’ai pas de salaire à l’heure.

Farm Hand_Chevaux de course-Australie 2

En quoi consiste ton travail ?
Le travail consiste à nourrir les chevaux 2 fois par jour, à les brosser, à donner des soins à ceux qui ont des blessures et à nettoyer les étables.
Plus d’autres tâches autour de la ferme, comme couper les mauvaises herbes dans les enclos des chevaux, repeindre les clôtures et réceptionner le foin lorsqu’il y a besoin. Je m’occupe également de la maison, je fais du nettoyage et de la cuisine. Je précise que les chevaux sont des chevaux de course, c’est tout un milieu que je ne connaissais pas, auquel je n’aurais probablement pas eu accès en France, par exemple. C’est très intéressant. Certains chevaux partent en entrainement pour des courses, d’autres en reviennent et il faut canaliser leur énergie ! J’ai été amenée à assister à des courses, côté coulisses, c’était très intéressant !

As-tu pu gravir des échelons, voire envisager de rester en Australie grâce à cet emploi ?
Non, car c’est un emploi de 3 mois. Il ne m’apporte pas réellement de revenus, ni le moyen de rester ici, en Australie. Du moins, pas au-delà de l’année supplémentaire en working holiday visa.
Ceci dit, le fermier ne souhaite pas me voir partir, il m’a demandé de rester un mois de plus !

Que dirais-tu aux personnes qui travaillent dans ton domaine et qui souhaitent partir en Australie ?
Malheureusement je ne connais pas le domaine des chevaux de course en France. Je ne peux pas vraiment donner de conseils.
Cependant si vous souhaitez travailler avec des chevaux en Australie, c’est tout à fait possible. Je vois pas mal d’annonces passer sur différents groupes Facebook, et l’expérience n’est pas forcément nécessaire. Le bouche à oreille fonctionne pas mal également.

Quel(s) autre(s) job(s) as-tu faits pendant ton PVT ?
En Australie, j’ai été Fundraiser pour l’œuvre caritative Plan International, et Door Knocker, j’offrais le remplacement d’ampoule LED. Deux expériences qui n’auront pas forcément été épanouissantes, ce genre de boulots n’est pas fait pour moi !

Quels sont tes projets professionnels (ou autres !) aujourd’hui ?
Terminer mon farm work et essayer d’avoir une expérience en tant que barista à Melbourne. Mon projet sur le long terme est d’ouvrir un café à but non lucratif. Être formée à Melbourne serait une belle opportunité !

Anne

*Wanderlust*

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(2)Commentaires

Aurélien I |
Bonjour,

Est-ce que ce plan existe encore aujourd'hui 3 ans après? Je cherche à aller travailler en ferme, avec des chevaux, et sur ce type de ferme (familiale et pas trop grande).

Merci de votre retour
Hélène I |
Merci pour ton récit et bonne continuation en Australie