Le poste d’Aide-soignant·e ou Préposé·e aux bénéficiaires, comme on l’appelle au Canada, est référencé sous le code 33102 sur le site du gouvernement canadien. C’est une profession admissible aux traitements simplifiés qui permet l’obtention plus facile d’un permis ou visa de travail.
Être aide-soignant·e / auxiliaire de vie au Canada
Les préposé·e·s aux bénéficiaires sont très recherché·e·s au Canada.
Le vieillissement de la population est une cause de cette forte demande et de cette pénurie d’aide-soignant·e·s ou d’auxiliaires de vie au Québec, ce qui est prometteur pour les candidats.
Cependant, de nombreux paramètres sont à prendre en considération avant de se lancer dans une recherche d’emploi.
Les diplômes et les exigences
Pour postuler à une offre d’emploi au Québec, il faut avoir un diplôme reconnu dans les métiers de la santé. Cependant, il n’existe officiellement aucune réglementation concernant ce titre d’emploi, chaque employeur décide de la formation et/ou de l’expérience exigée pour les candidats à ces postes. Généralement, les diplômes d’aide-soignants diplômés hors Québec sont reconnus par les employeurs québécois.
Pour mieux comprendre le point de vue des employeurs québécois dans la sélection des candidats, il faut avoir à l’esprit qu’au Québec, contrairement à beaucoup de domaines en France, le parcours est autant, voire plus, valorisé par les employeurs que le prestige des diplômes. Une formation dans le milieu de la santé est demandée mais dans le cas de l’entreprise pour laquelle nous recrutons, ce qui est recherché en premier lieu, c’est : “l’expérience dans des milieux de travail semblables (EHPAD) et/ou auprès d’une clientèle en perte de capacités cognitives”.
Des formations peuvent malgré tout être requises au cours de l’année suivant l’embauche.
Localisation des emplois
Au niveau de la localisation, la demande au Québec est générale.
Les résidences pour personnes âgées sont présentes partout dans la province, il est donc possible de trouver un emploi dans les 2 principales villes, Montréal et Québec ou “en région”, dans des endroits plus éloignés, plus isolés et qui permettent de vivre pleinement l’expérience canadienne.
Les horaires
Comme souvent pour ce type d’emplois, les horaires sont variables et proposent des “quarts de travail”, de jour comme de nuit.
Les horaires des journées de travail, comme dans beaucoup d’emplois au Québec, sont de 8 heures par jour, sur 5 jours par semaine, excluant la pause du midi, ce qui fait une semaine de 40 heures, la norme locale. Cependant, les besoins de main-d’œuvre sont tels que toute personne ouverte à effectuer des heures supplémentaires est encouragée à le mentionner et pourra avoir plus d’heures de travail dans sa semaine. Au Québec, les heures supplémentaires sont habituellement payées une fois et demie le tarif horaire habituel.
Les salaires
Pour ce qui est des salaires, au Québec, ils peuvent également varier en fonction de différents critères comme l’expérience et les compétences, mais pas seulement !
En effet, ils dépendent aussi de la région où se trouve le poste. Le marché du travail n’est bien sûr pas le même dans les grandes villes comme Québec ou Montréal, que dans les plus petites villes comme Victoriaville ou Trois-Rivières.
Il arrive aussi souvent que les salaires soient fixés par une convention collective qui est habituellement négociée de façon spécifique à chaque établissement. Au Canada, plus de 50 % des employés du secteur de la santé et de l’aide sociale sont syndicalisés.
Pour se concentrer sur le secteur des résidences privées de soins aux personnes âgées, le site métiers Québec indique que dans ces résidences, le salaire moyen en 2022 était de 15,82 $/h.
Les conditions de travail des préposé·e·s aux bénéficiaires au Québec
Dans les dernières années, le Québec a beaucoup investi pour améliorer les conditions de travail des préposé·e·s aux bénéficiaires. Cependant, les travailleurs de ce milieu vous diront qu’il y a encore des efforts à faire pour attirer plus de personnes dans le domaine. En effet, le manque de personnel cause du stress, et la rémunération est encore critiquée par un bon nombre de travailleurs.
Cependant, beaucoup de résidences privées, pour attirer des personnes dans le métier, investissent dans les avantages pour les employés, par exemple :
- une progression rapide au sein de l’entreprise (par exemple, de préposé·e aux résidents à responsable d’unité de vie) ;
- une entreprise qui met la bonne ambiance au cœur de ses préoccupations et une grande reconnaissance du métier de préposé·e aux résidents ;
- un accompagnement de qualité (accueil à l’aéroport, transport, appartement à prix modique) ;
- une possibilité de renouveler le permis de travail et même d’obtenir un accompagnement jusqu’à la résidence permanente.
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