Avez-vous déjà entendu parler du mal de l’altitude, aussi connu sous le nom de mal aigu des montagnes ? Si vous prévoyez un PVT au Pérou, en Colombie ou encore au Chili, vous découvrirez rapidement ce phénomène courant dans les régions montagneuses.

Qu’est-ce que le mal de l’altitude ?

Il peut survenir à partir de 2 300 mètres d’altitude et peut toucher tout le monde. Chaque personne a une sensibilité plus ou moins forte au mal des montagnes.

L’essoufflement à haute altitude est principalement dû à la réduction de la pression atmosphérique et de la concentration en oxygène dans l’air, ce qui signifie que chaque respiration contient moins d’oxygène.

Pour vous donner un ordre d’idées :

  • 2 300 mètres : début des symptômes du mal de l’altitude
  • 3 500 mètres : les symptômes sont plus intenses et peuvent toucher plus de monde
  • 5 500 mètres : altitude où presque tout le monde ressentira des symptômes (si non acclimaté)

Il n’a rien à voir avec votre condition physique, votre âge ou vos antécédents médicaux, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Des personnes très sportives dans la vie de tous les jours peuvent ressentir plus de gêne que d’autres qui n’ont pas d’activité physique régulière. Aussi, d’un jour à l’autre, les symptômes peuvent se faire ressentir de manière plus ou moins forte (en raison de la fatigue, du stress…).

Quels sont les symptômes du mal des montagnes ?

Les symptômes surviennent généralement quelques heures après l’arrivée en altitude et peuvent durer plusieurs jours.

Ils sont nombreux et diffèrent d’une personne à une autre. Les plus courants sont des maux de tête, des nausées, des sensations d’essoufflement, des vertiges, une fatigue intense, des perturbations du sommeil et une perte d’appétit.

Dans de rares cas, le manque d’oxygène peut provoquer des œdèmes cérébraux et pulmonaires. Ne prenez donc pas vos symptômes à la légère.

Comment prévenir le mal aigu des montagnes ?

Pour limiter les symptômes, voici quelques conseils qui pourraient vous être utiles.

Prenez le temps de vous acclimater

La solution numéro 1 est certainement l’acclimatation. En effet, il est important de prendre le temps de s’adapter et de se reposer.

Si vous atterrissez directement à Cusco (3 400 m) par exemple, depuis la France, vous risquez de ressentir le mal de l’altitude. En revanche, si vous commencez par Arequipa (2 300 m), la différence sera moins violente. Quoi qu’il en soit, prenez le temps dont vous avez besoin pour vous acclimater. Vous êtes en PVT, vous avez le temps ! Les treks de plusieurs jours et les efforts qui en résultent peuvent attendre.

Buvez de l’eau et évitez l’alcool

Buvez beaucoup d’eau pour atténuer les symptômes et évitez l’alcool qui peut les aggraver.

Consommez des feuilles de coca

Les feuilles de coca sont vendues partout sur place. Vous verrez que beaucoup de personnes en consomment, pour le mal de l’altitude mais aussi pour son effet énergisant. Vous verrez la plupart des guides touristiques avec des grosses boules d’un côté de la bouche. Non, non, ce n’est pas un abcès mais bien des feuilles de coca qui macèrent.

Prenez-en une dizaine que vous placez d’un côté de votre bouche, contre les muqueuses. Ne les mâchouillez pas mais faites-les macérer 10-15 minutes et absorbez le jus qui en découle. Vous pouvez ensuite recracher ! Si vous avez tout le côté de la bouche anesthésié, pas d’inquiétude, c’est normal. Ce n’est ni très sexy, ni très agréable, mais ça a le mérite d’être efficace !

Vous pouvez aussi les consommer sous forme d’infusions ou de bonbons.

altitude

Faites vous préscrire des médicaments par votre médecin

Vous pouvez demander à votre médecin de vous prescrire un traitement qui vous aidera à vous adapter à l’aptitude. 
 

Comment y remédier ?

Si vous ressentez de la gêne ou des symptômes sévères, voici quelques conseils.

Redescendez en altitude

Le meilleur moyen de stopper les symptômes est de redescendre en altitude. Attention, même si vous descendez, allez-y par étape. Les symptômes sont causés par des différences importantes en peu de temps. Dans un sens comme dans un autre, allez y doucement et ménagez votre organisme.

Ne paniquez pas

Si lors d’un effort vous avez l’impression de ne plus pouvoir respirer et de vous étouffer, surtout ne paniquez pas. En effet, vous allez ventiler et utiliser le peu d’oxygène que vous avez. Arrêtez-vous et prenez le temps de respirer. Hydratez-vous et pensez aux solutions suivantes.

Hydratez-vous

À haute altitude, l’air sec et la respiration rapide entraînent une perte de liquide, augmentant le risque de déshydratation, ce qui peut aggraver les symptômes du mal de l’altitude, tels que les maux de tête et la fatigue. Boire suffisamment d’eau améliore la circulation sanguine et aide à maintenir un bon apport en oxygène. En restant hydraté, vous réduisez les risques de complications graves et aidez votre corps à mieux s’adapter à l’altitude.

Consommez des feuilles de coca

On y revient toujours, qu’on aime ou qu’on aime pas, les feuilles de coca calment rapidement les effets de l’altitude.

L’agua de Florida

Plus étonnant mais tout aussi efficace, l’agua de Florida est une autre solution miracle ! 

Cette méthode a le mérite de vous réveiller et a tendance à vous faire revenir à la raison quand vous commencez à divaguer.

Le mal de l’altitude peut être une expérience difficile, mais avec une bonne préparation et des mesures préventives, vous pouvez minimiser ses effets et profiter pleinement de votre aventure en haute altitude.

Marie

En PVT au Canada de novembre 2021 à 2023, je répondrai à vos questions avec plaisir. Pour le premier trimestre 2024, direction l'Amérique latine !

I moved from France to Canada on a WHV from November 2021 to 2023, followed then by spending the first quarter of 2024 in Latin America! Happy to answer all your questions.

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