4Le Pérou : avantages et inconvénients

Le Pérou est un pays magnifique mais, comme partout, il y a des avantages et des inconvénients à vivre au pays des Incas…

Les principaux points positifs du Pérou

L’apprentissage de l’espagnol : au Pérou, presque personne ne parle anglais, ni français. Si vous voulez apprendre ou vous perfectionner en espagnol, c’est donc une destination idéale. Vous vivrez en immersion dans un pays hispanophone.

La sécurité : l’Amérique latine est pour beaucoup synonyme d’insécurité. Si cela est sans doute vrai dans certains pays, le Pérou m’a semblé plutôt sécuritaire. Que ce soit dans les quartiers touristiques de Lima, dans la petite ville d’Huaraz ou à Cusco, je n’ai jamais eu le moindre problème de sécurité, et je n’ai jamais eu peur de rentrer tard le soir ou de prendre un taxi, par exemple.

La variété des paysages : montagnes, vallées, glaciers, jungle, désert… Le Pérou possède une variété de paysages assez incroyable ! En sortant des villes, vous tomberez rapidement sur des endroits sublimes, totalement différents de ceux qu’on connaît en France.

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Le coût de la vie : le Pérou est un pays peu cher, que ce soit pour les logements, la nourriture, les sorties ou encore les excursions touristiques. Le coût total de votre séjour dépendra bien évidemment de votre façon de voyager, mais, globalement, vous pouvez vivre au Pérou sans dépenser énormément.

La facilité des déplacements : il existe de nombreuses compagnies de bus qui assurent des liaisons entre tous les points d’intérêts principaux du pays. Si vous avez du temps devant vous, c’est une solution économique pour explorer le Pérou. Vous avez également la possibilité de prendre l’avion, de nombreux petits aéroports étant répartis un peu partout sur le territoire.

Les principaux points négatifs du Pérou

La barrière de la langue : comme évoqué dans les points positifs, la très grande majorité des Péruviens ne parlent pas anglais, même dans les lieux touristiques et les grandes villes. Si, comme moi, votre connaissance de l’espagnol est absolument inexistante, vous risquez donc d’avoir pas mal de difficultés à communiquer.

La dangerosité des routes : les routes péruviennes, en-dehors des principales villes, sont souvent en terre, glissantes, et au bord de précipices… Le problème, c’est que les Péruviens ne respectent absolument pas de code de la route. La règle : celui qui réussit à s’imposer passe. Ils roulent très vite, ne s’arrêtent pas aux stops, et, pire, dépassent les autres voitures sans n’avoir aucune visibilité sur ce qui arrive en face.
En ville, le problème est un peu différent : les conducteurs roulent moins vite. En revanche, ils ne respectent absolument pas les piétons, quand bien même la signalisation indiquerait un passage clouté. Ajoutez à ça des coups de klaxons incessants et vous pourrez imaginer à quoi ressemblent les routes péruviennes.
Les accidents de la route, plus ou moins graves, sont très fréquents au Pérou. Et, en tant que passagère, j’ai souvent eu très peur dans les minibus ou les taxis !

Les temps de transport : restons sur la route pour parler des temps de transport. Au Pérou, les routes ne sont donc pas en très bon état et sont peu nombreuses. Résultat : il faut souvent plusieurs heures de voiture pour vous rendre au point de départ d’une randonnée, que ce soit autour d’Huaraz ou de Cusco. Pour vous donner une idée, à Cusco, presque toutes les randonnées se trouvaient à 3 h de route aller (donc 3 h aussi au retour).

La difficulté physique : si, comme moi, vous n’êtes pas habitué à l’altitude ou aux randonnées, le Pérou peut vite être difficile à visiter. La plupart des lieux naturels intéressants sont situés à plusieurs heures de marche du parking (et souvent à plus de 4 000 m d’altitude). Il faut donc être préparé, le Pérou est un pays qui se mérite !

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Annelise

Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.

I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.

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(1) Commentaire

Vladimir I |

Manque plus que la ratification du PVT et on est bon ! ?

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