Les médias argentins
Les principaux quotidiens argentins sont Clarín (centre-droite), La Nación (conservateur) et Página/12 (centre-gauche). Chaque province dispose de ses quotidiens régionaux, souvent utiles pour les événements et les petites annonces.
La télévision est, comme partout, très populaire : beaucoup de telenovelas (séries) et les présentateurs sont de vraies stars !
Le cinéma argentin
Le cinéma est une industrie importante en Argentine, les films tiennent une forte place dans la culture, un pan souvent méconnue du public européen, et pourtant !
Outre le riche héritage de la conquête espagnole, l’Argentine est fortement influencée depuis le XIXè siècle
par la culture européenne, et notamment italienne. Les traces des cultures amérindiennes y sont beaucoup
moins visibles que dans les autres pays sud-américains. Le cinéma argentin est l’un des plus dynamiques
d’Amérique centrale et du Sud.
Le premier cinéaste qui compte dans le cinéma argentin est José Augustin Ferreyra. Cinéaste du Buenos Aires pauvre et populaire, il réalise « El Tango de la muerte » (1917) mais également le premier film parlant argentin avec « Muñequitas porteñas » (1931).
Le cinéma argentin connait une renaissance importante depuis le milieu des années 1990 après avoir essuyé récession du temps de Peron et des dictatures qui ont suivi, censure oblige ! Aujourd’hui, les grands festivals de films internationaux sélectionnent régulièrement les films argentins, et la qualité de la production nationale est remarquée.
La production nationale reste quantitativement modérée, mais Buenos Aires est de fait, une ville qui attire
chaque année plusieurs dizaines de productions.
On se souviendra entre autres de « Leonera » de Pablo Trapero, « La femme sans tête » de Lucrecia Martel ou encore plus récemment « El secreto de sus ojos » de Juan Jose Campanella. Un film policier tiré d’un roman d’Eduardo Sacheri.
(4) Commentaires
Les rapports homme/femme en Argentine… tout un programme ! Sur mon blog j’en parle ici https://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2011/02/el-no-ya-lo-tenes-ou-hommes-femmes-mode.html
Dans la partie Danse et Musique, un petit mot sur les milongas s’impose. C’est le meilleur endroit pour découvrir ce que signifient danse et musique en Argentine yo creo que!
« Et l’infidélité – des hommes essentiellement – est grandement tolérée. » J’aime pas énormément cette phrase.
Je sais pas si c’est une femme ou un homme qui a écrit cet article mais ici en Argentine, quand on est un homme étranger, c’est tout le temps qu’on se fait draguer.
Et si vous croyez y échapper en disant « Non j’ai déjà une copine » c’est franchement assez régulier que la femme/jeune femme vous réponde « Moi aussi mais c’est pas grave ».
Donc ce ne sont pas juste les hommes qui sont infidèles. C’est toute la société.
C’est tout à fait vrai ! Il y a de l’infidélité de tous les côtés.
Néanmoins, j’ai rencontré beaucoup de familles où le mari avec maîtresses est considéré comme un dieu, un beau gosse, etc. La fille, même si c’est « toléré », aura plutôt tendance à le cacher au risque de se faire taper sur les doigts.
C’est donc plus la façon dont l’infidélité est mise en avance par chaque sexe dont je parlais.
Par ailleurs, la société argentine reste machiste et, ça, je peux le dire qu’on le ressent en tant que femme !
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