Localisation
Newcastle, Nouvelle Galles du Sud, Australie
Profession
pvtistes

Ville de provenance

Poitiers

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Ville de destination

Après un premier PVT réussi en Australie, j’avais envie de tenter l’Argentine avec la même formule.

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Tu as passé combien de temps en Australie et en Argentine ?

Je suis restée 9 mois en Australie en 2010, puis un an en Argentine en 2013.

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Baroudeuse ou pas ?

Oh yeaaaah !!! Je suis curieuse alors j’ai toujours envie de vadrouiller à droite à gauche. Si je ne connais pas un endroit, un plat, une danse, il faut que j’essaye pour pouvoir savoir si j’aime ou pas ! Je ne reste pas en place bien longtemps…

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Que faisais-tu en France avant de partir en PVT et pourquoi tu as décidé de t’envoler vers l’Australie, puis en Argentine ?

Avant de partir en Australie j’étais Assistante ADV Export. Tout se passait bien, je parlais anglais et italien tous les jours avec mes clients, j’étais polyvalente et ça correspondait à mes attentes. Mais j’ai vite fait le tour du poste et surtout j’avais l’impression d’étouffer… J’avais besoin de prendre l’air, de connaître de grands espaces et de bousculer mes habitudes. Je suis donc partie en Australie ! Le retour en France après mon premier PVT a été très difficile. J’avais l’impression d’avoir beaucoup changé mais que c’était compliqué de partager mes impressions avec mes amis restés en France. Je me sentais un peu étrangère dans mon propre pays. J’étais contente de retrouver mes proches, mais j’avais l’impression de subir ma vie à nouveau. C’est comme si j’étais devant un écran de TV et que je regardais la vie se dérouler sous mes yeux, sans vraiment y être présente… J’ai finalement réussi à me réadapter avec le temps et j’ai trouvé un poste très intéressant dans l’évènementiel, au service Export, encore une fois, pour pouvoir voyager depuis mon écran d’ordinateur…
Mais c’était trop tard, j’avais chopé le virus du voyage ! J’adorais mon travail et mes collègues, et pourtant cela n’a pas suffi à me faire rester en France ! Ca faisait un moment que j’avais envie de mettre les pieds en Amérique Latine et une amie était partie vivre à Buenos Aires et venait de me dire qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse de sa vie. Il n’en fallait pas plus pour que je plaque tout et que je prenne mes billets d’avion !!

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Pourquoi partir avec un PVT ?

C’est assez simple : je voulais voyager mais je n’avais pas forcément les moyens ! Ca m’énerve d’ailleurs quand on me dit « j’aimerais bien faire comme toi, mais je n’ai pas d’argent ». Pour vivre à l’étranger, il ne suffit pas d’avoir des économies, il faut avoir de la motivation ! On peut financer n’importe quel voyage en travaillant sur place et en étant débrouillard !
En plus, avec le PVT, on peut rester un an dans le pays, ce qui nous donne la possibilité de s’intégrer et de se faire des amis sur place. C’est bien mieux que les 5 semaines de congés annuels en France… Le PVT c’est la solution la plus simple pour vivre une expérience inoubliable à l’étranger et changer de vie !!

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Est-ce que c’est la première fois que tu vivais à l’étranger ou que tu partais aussi longtemps ?

Non j’avais déjà vécu un an en Angleterre en tant qu’étudiante Erasmus. Mais c’était la première fois que je partais aussi loin et toute seule !

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Pourquoi as-tu choisi Melbourne et à Buenos Aires ?

Melbourne me paraissait être la ville la plus culturelle d’Australie. Je voulais avoir la possibilité d’assister à des concerts et des festivals, d’aller dans des boutiques vintage, de trainer au musée et à la plage. Et c’est ce que j’ai fait ! J’ai adoré Melbourne. Ca a été un vrai coup de cœur ! Je cherchais une grande ville aussi pour pouvoir faire la transition avec ma vie parisienne et trouver du travail rapidement. Buenos Aires s’est désignée d’elle-même. J’y suis allée en vacances pour rendre visite à ma fameuse amie la plus heureuse du monde. Je ne suis pas tombée sous le charme de la ville tout de suite. Son rythme effréné, son bruit et sa pollution m’ont fait un peu peur… Par contre j’y ai rencontré un groupe de Vénézuéliens super sympa qui m’a proposé de vivre avec eux dans leur colocation. J’y ai vu une opportunité, je ne pouvais pas laisser passer la chance de vivre cette nouvelle aventure… 4 mois après, je posais mon sac à dos dans cette belle colocation à Buenos Aires !

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Quel était ton niveau d’anglais, puis d’espagnol, en arrivant dans ces deux pays ?

Voici un peu la « problématique » de cette question.
Avant de partir en Australie, mon niveau d’anglais était correct. Je parlais anglais tous les jours au travail et j’avais étudié en Angleterre. Mais je voulais parler plus couramment, c’était d’ailleurs le prétexte de mon départ ! Une fois arrivée en Australie, je me suis pris l’accent australien en pleine face !!! Je devais faire répéter avant de comprendre quand on me parlait, ça a été une vraie douche froide pour moi qui pensais me débrouiller suffisamment en anglais… Mais cela ne m’a pas empêché de trouver du travail rapidement. Et j’ai vite appris à m’adapter ! J’ai rencontré des Français qui ne parlaient pas un mot d’anglais quand ils sont arrivés en Australie, ils ont tous réussi à trouver du travail ! C’est sûr qu’ils n’ont pas fait les meilleurs jobs qui existent, mais ils ont réussi à mettre de l’argent de coté pour financer leurs voyages et ils ont tous progressé en anglais !
Ne pas bien parler anglais en Australie n’est pas un problème selon moi. Avec du bagou et de la débrouillardise, tout est possible là-bas ! En revanche, ce n’est pas pareil en Argentine…
Le pays n’a pas du tout la même croissance économique que l’Australie. C’est difficile au quotidien pour l’Argentin moyen : les prix qui grimpent sans cesse, l’insécurité, la méfiance envers les banques, etc. Les salaires sont plutôt bas, donc si tu ne parles pas espagnol, tu te retrouves à faire des petits jobs sous-payés qui suffisent à peine à payer ton loyer. Tu peux vite dépenser tes économies… En plus les recrutements sont très longs et cela peut prendre plusieurs mois entre le premier entretien et l’embauche. L’idéal est de partir avec un niveau d’espagnol correct pour pouvoir faire un bon travail dans un bureau qui te paiera plus que la moyenne. Avoir un petit job en Argentine ne va pas suffire à financer ton séjour… Tu pars en Argentine plus pour l’expérience que pour faire fortune de toute façon ! Moi, j’y suis allée sans parler espagnol, mais je n’avais pas de plan précis en tête. Je parlais italien donc ça n’a pas été très difficile pour moi en Argentine. On dit que les Argentins sont des italiens qui parlent espagnol. C’est pas faux ! ☺ L’argentin est vraiment une langue à part…
J’ai pris des cours dans une école pendant un mois et surtout j’ai fait une coloc’ avec mes supers potes vénézuéliens, donc j’ai vite appris me débrouiller en espagnol ! A savoir qu’en Argentine les gens ne parlent pas anglais. T’as pas le choix, il faut parler espagnol pour pouvoir y survivre. Dans ces conditions, tu apprends à la vitesse éclair !
En ce qui concerne le travail, j’ai eu la chance de travailler avec un ami sur place. C’était complètement informel mais c’était super intéressant et surtout ça m’a permis de rester plus longtemps sur place. Sans ça, ça aurait été vraiment très compliqué pour moi de trouver un job en Argentine !

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Programme VACANCES-Travail oblige, parle-nous de ta découverte de ces deux pays !

Mon PVT en Australie m’a permis de voir les choses différemment et de comprendre ce qui me rendait heureuse. Ca a été un vrai bouleversement dans ma vie.
J’ai vécu 4 mois à Melbourne et je suis partie faire un tour en Asie du Sud-Est. Mon job ne me plaisait plus à Melbourne et je m’étais fait gronder par ma manager, alors je lui ai annoncé que je démissionnais et j’ai acheté des billets d’avion pour la Malaisie le jour même. 5 jours après, j’étais en Asie. Je ne me suis jamais sentie aussi libre ! Puis j’ai fait un road trip sur la cote ouest et j’ai été voir Uluru. Ce n’était plus l’été à Melbourne et j’avais besoin de soleil donc j’ai décidé de le suivre et de changer de région en fonction des saisons ! Je me suis installée sur la Gold Coast !
Après avoir vécu à Surfers Paradise, j’ai vécu à Brisbane quelques temps et j’ai fini mon séjour en Australie par un road trip sur la cote est.
J’ai donc vécu de manière itinérante pendant cette année en Australie. C’était un choix parce que je voulais découvrir le pays en entier. La vie est tellement différente d’une ville à l’autre là-bas. Pendant mon PVT Argentine, je suis restée la plupart du temps à Buenos Aires. C’est plus difficile de trouver un logement et un travail en Argentine. J’avais les deux et j’étais heureuse à Buenos Aires, je n’avais pas besoin de me compliquer la vie en cherchant ailleurs !
En revanche, j’ai quand même réussi à beaucoup voyager pendant mon séjour : je suis allée au Brésil, au Paraguay, en Uruguay, au Venezuela et bien sûr j’ai parcouru l’Argentine. Le fait de travailler avec un ami me permettait d’être flexible.

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Le boulot, ça a donné quoi en Australie et en Argentine ? Quelles difficultés as-tu rencontrées ?

Je suis partie en PVT non pas pour construire une carrière mais pour me construire moi-même. J’ai donc pris les premiers jobs corrects que je trouvais ! En Australie, j’ai été serveuse. On gagne bien sa vie là-bas, donc même en tant que serveuse, on arrive à payer son loyer facilement et même à mettre des sous de côté ! Travailler dans un restaurant m’a permis d’améliorer mon anglais rapidement et de me faire des contacts.
Un conseil pour trouver un poste en tant que serveuse : cherchez d’abord s’ill y a un resto français dans la ville où vous vous trouvez. Ils embauchent plus facilement un Français qui fait bonne impression parce que ça colle à l’image de leur établissement. S’il n’y a pas de resto français, visez les restos méditerranéens. Etant brune à la peau mate, j’ai trouvé du travail rapidement dans un resto grec puis dans un resto Italien. Je ne pense pas que ça soit le hasard… Un autre conseil : montrez que vous avez de l’assurance quand vous postulez. Avoir de l’énergie et ne pas avoir froid aux yeux, c’est quand même beaucoup plus vendeur ! En Argentine j’ai travaillé dans le tourisme et j’ai adoré ! En plus, pour la première fois de ma vie, je devais travailler depuis chez moi. Ca a été une révélation ! Cette expérience m’a donné des idées et maintenant je n’ai plus qu’une envie : créer ma société et avoir la liberté de gérer mon emploi du temps ! C’est évident que les jobs que j’ai faits pendant mes PVT sont précaires ! Cela ne peut pas convenir à tout le monde, surtout sur le long terme… En Australie j’ai toujours trouvé du travail rapidement. En revanche, pouvoir être embauchée rapidement signifie aussi que l’on peut se faire virer rapidement… Ca m’a fait bizarre quand mon boss m’a appelée pour m’annoncer qu’il avait plus besoin de moi le soir-même…
Maintenant, je suis partie en Australie il y a 5 ans (aïe aïe aïe, que le temps passe vite…), donc il y avait moins de pvtistes qu’aujourd’hui, la concurrence était moins rude ! Et si le fruit picking ou le service dans un restaurant ce n’est pas votre tasse de thé, si vous recherchez un poste à responsabilité similaire à celui que vous avez en France, là ça devient compliqué… C’est quasiment mission impossible de trouver un sponsorship en Australie!
Surtout que les Français n’ont malheureusement pas une si bonne réputation. Certains Australiens pensent qu’on est fainéants (on passe bien trop de temps à faire la grève…) et qu’on est des voleurs. Et oui, le French shopping a laissé des traces… Le fait de rentrer dans un supermarché et de remplir son sac de provisions sans passer par la caisse, je n’ai vu que des Français faire ça, pas une autre nationalité… Quand j’y pense, j’ai un peu honte d’être française ! Trouver un logement correct en Australie peut prendre un peu de temps aussi. Il y a tellement de demande qu’on se retrouve facilement à faire de la colocation dans des conditions un peu folles. Moi j’ai fait une coloc avec 15 autres personnes à Melbourne. On dormait à plusieurs dans la même chambre, on n’avait qu’une petit cuisine jamais propre, et 2 salles de bain pour 16 personnes, ça peut vite devenir la galère… Vivre dans ces conditions-là n’est pas de tout repos, mais c’est une expérience qu’on ne vit qu’une seule fois et au final on rigole bien ! En Argentine, c’est difficile de gagner de l’argent correctement. Pour un poste égal, c’est sûr que vous serez mieux payés en France. Et les prix ne sont pas aussi bas qu’on imagine à Buenos Aires… Ils augmentent sans cesse. Voyager en Argentine coûte cher. La plupart de mes amis argentins n’ont jamais mis les pieds en Patagonie ou dans le nord du pays par exemple ! Et en plus, les douanes ne connaissent pas vraiment le PVT. Je n’ai jamais eu d’ennuis à l’aéroport, mais j’ai toujours mis plus de temps que la moyenne à rentrer ou sortir d’Argentine parce que je devais expliquer ma situation au moment de présenter mon passeport. Surtout, pensez à amener avec vous des euros en liquide pour pouvoir les échanger au blue quand vous arrivez ! On m’avait conseillé de faire ça, je n’étais pas forcément très à l’aise avec l’idée et je me suis vite rendue compte que tout le monde le fait. Même les Argentins ! Surtout les argentins… Ils n’ont pas confiance en leur système bancaire, du coup ils n’épargnent pas mais ils échangent leurs pesos contre des dollars ou des euros pour économiser. En cas de dévaluation, ils n’ont pas peur de perdre leurs économies, comme cela s’est déjà produit par le passé… Toute cette demande a donc créé un marché parallèle (le blue market) et vendre vos euros en liquide contre des pesos va vous permettre de beaucoup économiser ! C’est pas vraiment légal, mais pour autant tout le monde le pratique. Même les hôtels ! L’Argentine c’est vraiment le pays de la débrouille !

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Quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Ils sont tellement nombreux, c’est difficile de n’en citer que quelques-uns !
Mon road trip sur la cote ouest d’Australie a été l’une de mes meilleures aventures. C’est tellement sauvage et calme que j’avais l’impression que le monde m’appartenait. La fois où j’ai vu une baleine en Australie m’a émue aux larmes, tout comme quand j’ai vu les glaciers en Patagonie. Ma rencontre avec un toucan dans la forêt d’Iguaçu a été magique. Mon trekking sur le glacier Perito Moreno en Argentine a été l’une des expériences les plus folles que j’ai vécues. Sans parler des nombreux fous rires partagés sur la route…

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Quelles « choses » françaises t’ont manquées pendant tes PVT ?

La baguette et le bon fromage !

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Qu’est ce qui te manque maintenant que tu es rentrée en France ?

C’est très simple, je ne suis pas restée en France ! Je vis en Australie à nouveau. J’ai travaillé quelques mois en France pour économiser et vite repartir !! ☺

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Qu’est-ce que ces expériences t’ont apporté, du point de vue personnel et professionnel ?

Ces expériences ont changé ma vie. Elles ont bouleversé mes habitudes, m’ont donné l’opportunité de voir les choses autrement et de découvrir que le monde est rempli d’opportunités.
D’un point de vue personnel, j’ai appris que tout est possible ! On ne doit pas se limiter, à aucun moment ! En France, avant de partir en PVT, je ressentais le besoin de toujours consommer pour être heureuse, mais au final ça ne me rendait pas plus heureuse ! J’avais toujours besoin d’acheter quelque chose de nouveau. C’était sans fin… En partant à l’autre bout du monde sans « filet de protection », il fallait que je me débrouille et il n’y avait pas de place pour le superflu. C’était exactement ce dont j’avais besoin ! J’ai ainsi découvert ce qui était important pour moi, j’ai pris le temps de m’ennuyer et je me suis épanouie. D’un point de vue professionnel, j’ai appris à maitriser l’anglais et l’espagnol. Le fait de partir au bout du monde montre aussi aux employeurs que je n’ai pas peur, que je suis autonome et responsable. Je n’ai eu que des commentaires positifs vis-à-vis de mon parcours lors de mes recherches d’emploi !

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Quels conseils donnerais-tu aux futurs pvtistes ?

Foncez !!! Dès que vous avez suffisamment d’économies, partez ! Ne remettez pas au lendemain ce qui peut vous rendre heureux aujourd’hui ! Le temps passe tellement vite. Peu importe ce qui se passe pendant votre PVT, votre parcours ou la durée de votre séjour, cette expérience sera toujours positive et vous permettra de grandir et d’apprendre sur vous-même et sur les autres !
Ne vous laissez pas décourager par les craintes de vos proches. Si j’avais écouté ce qu’on m’avait dit, je ne serais jamais partie en Argentine, « ce pays en crise ». Et pourtant, c’est là-bas que j’ai trouvé le bonheur ! Si vous hésitez à partir, ça veut dire qu’il faut partir ! C’est trop dur de vivre avec des regrets…

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Question piège : alors, Australie ou Argentine ?

Haha ! Très bonne question !! L’Australie a été une révélation pour moi ! Ce voyage a changé ma vie et a permis de me construire ! C’est magnifique et on peut se débrouiller sans trop de complications là-bas. C’est un pays riche avec toutes les infrastructures nécessaires, c’est propre et les gens sont courtois. J’ai tellement aimé que j’y suis retournée. Je vis actuellement à Newcastle, près de Sydney et j’y suis très heureuse. Mais après je suis amoureuse d’un australien donc je ne suis peut-être pas la plus objective… L’Argentine c’est presque tout l’opposé ! C’est pollué, chaotique, pauvre (même si c’est l’un des pays les plus riches d’Amérique Latine, il y a des bidonvilles dans la capitale et les enfants mendient dans la rue). Il y a du bruit, de la circulation, il faut faire la queue pour payer sa facture d’électricité et il y a sans arrêt des coupures de courant. Même si ce pays est bancal et même si sa situation économique ne cesse de s’empirer, je dois l’avouer : Buenos Aires me manque ! J’y ai rencontré les gens les plus gentils de la terre ! Malgré tous les problèmes auxquels ils doivent faire face au quotidien, les personnes que j’ai rencontrées en Argentine ont une joie de vivre contagieuse. Ils sont chaleureux, attentionnés, entiers. Ils dansent, rient et profitent de la vie. Je me sens beaucoup plus proche de la culture argentine et latino en général que de la culture australienne. C’est beaucoup plus confortable de vivre en Australie, mais c’est beaucoup plus passionnel de vivre en Argentine ! Ma réponse est mi-figue mi-raisin, mais je suis incapable de choisir entre ces deux pays. Ces deux PVT m’ont énormément apporté et ont été complémentaires l’un à l’autre.

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Quels sont tes projets aujourd’hui ?

Grace au PVT, j’ai découvert de nouvelles opportunités.
J’ai par exemple créé mon blog de voyage et à ma grande surprise, j’adore passer des heures à travailler dessus. Et la semaine dernière, une inconnue m’a écrit pour me dire qu’elle hésitait à partir en Argentine, mais qu’après être tombée par hasard sur mon blog, ça lui avait donné envie d’aller y vivre. Elle était désormais sûre de son choix, elle entamait les démarches administratives pour le PVT dès le lendemain ! Avoir pu partager mon expérience et l’aider m’a rendu super heureuse ! J’ai aussi pour projet de devenir auto entrepreneuse. J’ai découvert que je ne voulais plus travailler pour quelqu’un d’autre et qu’il était temps que je tente quelque chose ! Alors je retrousse mes manches et fait marcher mes méninges pour le moment. 😉 Et j’ai bien sûr des tas de voyages en prévision. J’attends d’ailleurs l’ouverture du PVT au Chili ou au Brésil avec impatience ! Je n’ai qu’une hâte : retourner vivre en Amérique Latine. J’aimerais aussi beaucoup expérimenter le Wwoofing !

Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…

Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(16) Commentaires

Cynthia I |

Merci beaucoup pour ce partage Amélie!
Je vais entamer les démarches très bientôt !

Lucie I |

Merci pour cette interview! Je vais découvrir ton blog!

Anonyme I |

Bon! c’est l’Australie mais les procédures chez nous c’est extrêmement difficile et compliqué alors vue pas situation, je dois finir mon Master 2 en Développement Durable plus de liberté.

Anonyme I |

Merci pour l’interview c’est vraiment génial ma grande j’aimerai bien faire comme toi dans 2 ans

Amélie I |

Et où voudrais-tu aller Oumar? Quel pays te fais rêver???

Fabien I |

Très belle interview.
Et là tu es de retour en Oz avec le visa touriste?

Amélie I |

Merci Fabien!
Oui c’est ça, j’ai un visa touristique longue durée (mais il fut constituer un dossier en béton et le payer bien-sûr…)

Bastien I |

C’est toujours très intéressant de voir des témoignages comme celui-ci 🙂
Dans les « choses » françaises qui t’ont manquées pendant tes PVT, tu as répondu la baguette, tu n’as pas trouvé de boulangeries pâtisseries française/européenne à Melbourne?
Enfin ma question est, quelle boulangerie pâtisserie me conseillerais-tu? (Car je souhaiterais faire un PVT à Melbourne et travailler en tant que boulanger ou pâtissier).

Merci et bonne continuation 😉

Julie I |

Salut Bastien,

Amélie t’a répondu juste au dessus 😉

Bastien I |

Oui merci 😉

Julie I |

Belle interview, bonne continuation à toi en Oz et en Amérique du Sud!

Amélie I |

Merci à tous! 🙂

Pour répondre à ta question Bastien, la bonne baguette croustillante et fraiche n’existe qu’en France. On peut trouver quelque chose qui essaye d’y ressembler en Australie, mais ça n’a jamais été à la hauteur de mes espérances!
Alors à force d’essayer et d’être déçue, je me suis fait une raison!
Par contre je raffole du cheesecake!!! Et ça, y en a partout et des délicieux! 🙂

J’ai vécu à Melbourne il y a 5 ans déjà, donc je ne sais pas vraiment quelle boulangerie/patisserie te conseiller, il faudrait que j’y retournes pour ça… Je te conseille d’y aller et de faire le tour des établissements. A mon avis, en tant que boulanger-patissier français, tu vas avoir du succès!
Bonnes recherches!

Bastien I |

Je te remercie de m’avoir répondu 🙂
Oui en effet une fois sur place, je pourrais faire le tour et voir ce qu’il y a. J’ai déjà cherché un peu sur internet et trouvé des noms, il n’y a plus qu’à…

Encore une fois, bonne continuation, profites bien 😉

Amélie I |

Merci Bastien!
Une fois sur place tu trouveras plus d’adresses 🙂
Bon voyage à toi!!

Jonathan I |

interview très sympa. c’est bien ça l’Argentine: malgré leurs problèmes, « ils profitent de la vie » !!
A ceux qui hésitent encore, allez-y vite, vous tomberez amoureux de Buenos Aires, un joyeux capharnaüm organisé !

Julie I |

Merci pour cette interview pleine de vécu, je me suis reconnue à différents moments, y a pas de doute, le voyage ça fait du bien 🙂