Comment valoriser son expérience d'expatriation sur son CV ? Comment trouver un travail après une expérience internationale : jobs et voyages à l'étranger ?

Vous êtes nombreux à vous demander si votre année en PVT sera un atout dans votre future vie professionnelle ou étudiante ou si elle risque de passer pour une année de vacances, surtout si vous n’avez pas l’opportunité de travailler dans votre domaine.

Nous allons évoquer ci-dessous la façon de mettre en valeur votre PVT auprès de votre futur recruteur par exemple mais avant cela, nous allons tout de même insister sur le mot-clé de ce site : le voyage.

Voyager lorsqu’on est jeune (et un peu moins jeune), ça n’a pas de prix. Quelle meilleure école que celle du voyage ?
Selon l’âge que l’on a, l’expérience est plus ou moins stressante, grisante, inquiétante, fascinante, mais pour tous, un départ à l’autre bout du monde ne peut être qu’une preuve de curiosité, d’audace, d’initiative, de courage, d’indépendance ! Quitter son quotidien pour tout recommencer ailleurs, tout le monde n’est pas capable de le faire.

À l’étranger, les mois passés dans une ville, une région, voire dans un pays tout entier si vous insistez sur le V de votre PVT, ce sont des mois de souvenirs, de rencontres, de découvertes, de bonheurs et de déceptions, entre autres choses.
Se mettre à l’épreuve, partir vers l’inconnu et découvrir des choses nouvelles tous les jours, c’est assez magique et c’est sans doute pour ça que l’on est de plus en plus de pvtistes à partir chaque année.

Avant tout, soyez donc fier de vous et de votre expérience. Assumez-la et mettez-la en avant !

Sachez expliquer les raisons de votre départ

Si votre projet vous semble naturel, il ne le sera peut-être pas pour votre entourage, ni pour les recruteurs ! Entraînez-vous à trouver des raisons convaincantes pour expliquer votre volonté de partir à l’étranger.

  • Envie de partir loin de chez vous pour apprendre à vous débrouiller seul, à vous mettre à l’épreuve ou vous ouvrir à une nouvelle culture ? Envie de réaliser un challenge personnel ?
  • Envie d’améliorer votre connaissance d’une langue étrangère ?
  • Envie de découvrir une autre façon de travailler, des codes différents, une culture du travail différente ? Envie de découvrir le monde du travail et de l’entreprise dans un autre pays ?
  • Envie d’entrer dans la vie active pour en apprendre plus sur le monde du travail en général et sur vous, vos capacités à travailler seul, en équipe, dans une ambiance stressante, etc. ?
  • Envie de faire le point avant de vous lancer dans de longues études ?
  • Envie d’exercer une autre activité professionnelle pour un temps ? Envie de faire de l’humanitaire, de vous engager dans une association ?
    Expliquez-le !
Toute expérience, intelligemment mise en avant, pourra convaincre votre interlocuteur.

Des envies, des projets, des parcours différents, il y en a des centaines chaque année. Nous ne partons pas tous pour les mêmes raisons, n’hésitez pas à expliquer les vôtres. Parlez ensuite de votre expérience, telle qu’elle s’est déroulée. Certains auront eu un parcours sans faille et n’auront aucun mal à mettre en avant cette année loin de chez eux. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Cela ne veut pas dire pour autant que cette expérience à l’étranger ne vous aura rien apporté.

Il n’est pas toujours facile de justifier son envie de tout quitter pour quelques mois. Voici quelques conseils et arguments que vous pourriez reprendre et développer au cours d’un entretien d’embauche ou dans une lettre de motivation.

Comment valoriser un voyage si vous n’avez pas ou peu travaillé ?

Vous n’avez fait que voyager ?

C’était magique ! Vous avez découvert des choses magnifiques, vous avez connu des difficultés et avez réussi à mener à bien votre projet avec le budget que vous vous étiez donné et en tenant compte des aléas. Vous vous êtes enrichi et vous avez des images plein ta tête. Rien d’honteux à cela. Désormais, vous souhaitez vous consacrer activement à vos études ou à votre carrière. Après cette expérience si enrichissante, vous êtes prêt à le faire et à vous engager pour un certain temps.

En outre, vous pourrez prouver votre capacité d’organisation et de planification. Organiser un long voyage (un tour du monde, un tour d’Australie ou du Canada, etc.) prouve que vous avez des qualités certaines : vous avez su gérer votre budget et votre temps.

Notez également que tout dépend de votre domaine. Si vous travaillez dans le tourisme, par exemple, une expérience en PVT pourra facilement être mise en avant quelles que soient les expériences que vous avez faites (voyage uniquement, voyage et travail, travail dans votre domaine ou pas).

Vous n’avez pas du tout travaillé dans votre domaine ?

Vous n’avez pas réussi à travailler dans votre domaine malgré vos efforts mais vous n’avez pas voulu rester les deux pieds dans le même sabot. Vous avez souhaité travailler pour aller au bout de votre expérience et côtoyer locaux et voyageurs. Vous avez sensiblement amélioré votre connaissance d’une autre langue et cette expérience a confirmé votre souhait de travailler dans votre domaine et dans aucun autre !

Si vous n’avez pas travaillé dans votre domaine, ce n’est pas un drame, les expériences que vous avez eues prouvent que vous êtes quelqu’un de débrouillard, que vous avez réussi à appréhender un marché du travail complètement différent, avec des codes culturels différents. C’est la preuve que vous possédez une grande adaptabilité et que vous êtes plein de ressources.

Vous n’avez travaillé que peu de temps dans votre domaine ?

Les arguments ci-dessus fonctionnent également.
De plus, vous avez dû faire vos preuves. Dans certains pays, il faut parfois prendre le premier emploi que l’on vous propose pour ensuite pouvoir prétendre à un emploi qui vous plaît. Dans d’autres pays, on ne peut pas travailler plus de quelques mois pour un même employeur, vous avez donc fait en sorte d’avoir au moins une expérience pertinente tout en faisant l’expérience de jobs typiques du pays (le fruit picking par exemple). Sûr de vous, vous convaincrez.

Peu importe votre parcours à l’étranger, n’hésitez pas à montrer que vous êtes quelqu’un de stable, qui ne va pas s’enfuir à l’étranger au bout de quelques mois, en abandonnant un poste nouvellement acquis ! Rassurez votre employeur : on peut être baroudeur, tout en étant fiable.

Pensez au bénévolat

Si vous vous rendez compte, au bout de quelques semaines en PVT, que vous ne trouvez pas de travail dans votre domaine, ou que vous ne comptez pas en chercher, une façon intéressante de valoriser votre PVT pourrait être d’effectuer des travaux bénévoles, et d’être impliqué dans une cause qui vous tient à coeur.

Ainsi, vous y gagnez sur tous les plans :

  • Vous acquérez une expérience professionnelle dans votre pays d’accueil, même si vous avez voyagé la plupart du temps
  • Vous œuvrez pour une cause qui a de l’importance à vos yeux !

En rentrant, votre CV sera encore plus fourni : votre expérience en PVT sera aussi une expérience associative. Aux yeux des employeurs, cela peut être une belle façon de légitimer votre voyage.
Samya Kouraychi, recruteuse, précise qu’avec un tel parcours à l’étranger, un PVT “n’est pas un voyage neutre, sans bénéfice”.

Comment intégrer vos expériences PVT sur votre CV ou votre lettre de motivation ?

Un “trou” de quelques mois sur votre CV ne sera pas forcément du meilleur effet. Il faut donc trouver des façons de valoriser votre expérience en PVT, afin de l’inclure à votre parcours professionnel, et, en d’autres termes, d’en faire un atout et non un handicap.

Si vous avez fait votre PVT à la fin de vos études, ou entre le Bac et vos études supérieures : « l’expérience est facilement valorisable », comme l’explique Delphine Debbia, RH. C’était, pour vous, l’occasion d’acquérir votre première expérience professionnelle et vous avez décidé d’entrer dans la vie active à l’étranger. Avant d’entamer vos études supérieures, votre départ en PVT vous aura permis de faire le point avant de vous engager dans une nouvelle étape de votre vie.

Sur votre CV, vous pourrez indiquer vos expériences professionnelles en PVT comme n’importe quelle autre expérience.

Les mots-clés importants pour votre CV : adaptabilité, persévérance, curiosité, ouverture à l’international, autonomie, réalisation d’un challenge personnel, autonomie, apprentissage linguistique, ouverture d’esprit…

Si vous travaillez dans le tourisme ou tout domaine professionnel touchant à l’international : il est même plutôt naturel de voyager et travailler à l’étranger, un futur recruteur ne sera pas suspicieux, bien au contraire !

Selon Delphine B., ex-pvtiste en Australie et responsable RH, vous pouvez, sur votre CV, créer une partie dédiée à vos expériences à l’international (intitulée par exemple « Expériences à l’international »), où vous choisirez avec soin les mots-clés (apprentissage d’une langue, découverte d’une autre culture, réalisation d’un challenge personnel, par exemple) qui permettront de définir votre projet PVT. C’est d’autant plus pertinent si vous avez plusieurs expériences à l’étranger !

Certains recruteurs ne comprendront pas pourquoi il est intéressant de partir travailler à l’étranger, sans forcément travailler dans son domaine. À vous d’en faire une force et de montrer au contraire que cela témoigne d’une grande capacité d’adaptation et d’une certaine curiosité. Vous avez réussi à transposer votre expérience et votre savoir-faire dans un contexte professionnel différent.

Il peut être pertinent de ne pas noter “PVT”, “Permis Vacances-Travail” ou “Working Holiday Visa” sur votre CV. En effet, tous les employeurs ne connaissent pas ce programme : ils pourront être suspicieux. De plus, les mots “Vacances” ou “Holiday” pourraient vous desservir : l’employeur pourrait penser que vous n’êtes parti que pour vous amuser ! Vous pourrez donc inclure votre PVT sous d’autres appellations, ou en notant tout simplement les expériences professionnelles que vous avez faites pendant votre PVT, en précisant le lieu d’exercice du job.

Si vous n’avez fait que voyager, vous pourrez tout de même parler de cette intervalle, mais pas en la définissant comme une période de vide, de loisirs. Dites plutôt que vous avez voyagé, que vous avez découvert des lieux et fait des rencontres enrichissantes. Montrez que vous avez été actif et débrouillard, et que, vous avez de bonnes capacités de gestion, par exemple de votre budget et de votre temps…

Si vous avez traversé des moments difficiles (difficultés à trouver un emploi, à vous intégrer, choc culturel…) : parlez-en ! Montrez que malgré ces difficultés, vous avez réussi et que vous êtes pleinement satisfait de votre expérience à l’étranger. Cela prouve votre persévérance et votre ténacité, explique Samya Kouraychi, recruteuse.

Selon Marianne Soulier, chargée de recrutement, il faut toujours illustrer votre expérience à l’international avec des exemples concrets : « mettez en avant vos capacités linguistiques nouvellement acquises, les nouvelles compétences métier et votre savoir-faire (s’il y a lieu), votre nouveau “savoir-être” : autonomie, goût du challenge, débrouillardise… Pour chacune de ces compétences, vous pourriez trouvez un exemple ou une anecdote tirée de votre année en PVT ».

Ne basez pas non plus votre CV uniquement sur ces expériences internationales : n’en faites pas trop. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes se donnent les moyens d’acquérir une expérience à l’étranger. Vous n’êtes pas le seul. À vous, donc, de prouver que votre séjour à l’étranger était intéressant et de vous démarquer !

Cependant, rien ne vous empêche de faire apparaître votre passion pour le voyage dans la section Centres d’intérêt de votre CV.

N’hésitez pas à regarder, en commentaire, le témoignage de T. qui vous indique ce qu’il a mis sur son CV 🙂

Les questions que l’on pourrait vous poser lors d’un entretien d’embauche

Concernant votre PVT, la première question qu’un recruteur pourrait se poser, c’est tout simplement “Pourquoi est-il parti ?” (les raisons d’un départ en PVT sont développées au début de ce dossier). À vous de peaufiner votre discours et de le rendre crédible et pertinent.

D’autres questions pourront émerger :

  • Quel a été le véritable apport personnel et professionnel de ce séjour à l’étranger ?
  • Quelles capacités avez-vous développées ?
  • [Si votre destination a été le Québec] : Pourquoi ne pas être parti vers une destination où vous auriez pu développer une compétence linguistique ?

Utilisez votre expérience à l’étranger pour mettre en avant vos savoir-faire

Lorsqu’un employeur reçoit des centaines de CV, il est fort possible qu’il consulte les blogs cités dans les candidatures. Un blog, c’est personnel, du coup, c’est intéressant car ça peut être un bon moyen de cerner un peu plus un candidat. Votre créativité, votre humour et vos compétences peuvent ainsi transparaître en quelques clics seulement.

  • Rédigez des articles sur votre blog si vous souhaitez être rédacteur, journaliste, relecteur, voire traducteur.
  • Tenez un blog de dessin si vous souhaitez travailler dans le dessin, le design, l’architecture ou l’art en général.
  • Faites des photos et des vidéos pendant votre voyage si vous travaillez dans l’audiovisuel (son, vidéo, montage, etc.), la photo, le journalisme, etc.
  • Mettez en avant ces supports sur votre CV ou dans votre lettre de motivation.
  • Tenez un blog bilingue (ou partiellement bilingue) si vous souhaitez être interprète, traducteur ou si vous souhaitez tout simplement prouver que vous parler anglais, espagnol, ou autre.
  • Tenez un blog consacré à votre passion dans votre ville ou votre pays d’adoption : mode, nourriture, graphisme, etc. Votre blog peut concerner un domaine dont vous dresserez les similitudes et les différences entre votre pays d’origine et votre pays d’accueil : l’architecture, l’informatique, l’éducation (maison de naissance, apprentissage, éducation des enfants), la coiffure…

Ces récits, ces photos, ces dessins, ces vidéos pourront en dire plus long sur vous que votre CV.
Et puis qui sait ? Vous n’aurez peut-être pas besoin de convaincre un employeur. Peut-être connaîtrez-vous un petit succès sur la toile. C’est le cas de pas mal de blogs régulièrement alimentés et cela pourrait vous ouvrir des portes.

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(28) Commentaires

T I |

Mon expérience au cas où quelqu’un retombe sur ce site :
Je n’ai eu aucun mal à vendre mon année de PVT, vraiment, n’ayez pas peur de cela. Pour info, je suis partie après 4 ans dans la même boîte, en tant qu’ingé génie civil à l’âge de 28 ans.

A mon retour, je l’ai indiqué sur mon CV ainsi :
Année de césure en NZ – Réalisations de challenges personnels
– Apprentissage de l’anglais au travers de postes divers dans le tertiaire et de déplacements continus en autostop : 6.5 mois
– Treks en indépendance et en autonomie pendant 4.5 mois (… km parcouru)

Ce qui a plu en entretien sont (selon les dires des différents employeurs / RH) :
1/ Que j’ai réalisé ce break après avoir accompli ce que je souhaitais dans mon précédent emploi, donc nope ce n’était pas un coup de tête

(Insister sur une mission / un apprentissage finalisé vous permettant de vous lancer dans votre challenge d’après.)

2/ Que ce projet semblait être mûri et organisé (alors que pas du tout, je suis arrivée j’savais même pas où pioncer le premier soir, mais ça on ne dit pas 😉 ) et surtout que c’était un projet nécessaire à mon développement et bonheur personnel, un vrai choix effectué et assumé pour ne pas avoir de regrets.

3/ Que ça démontrait ma capacité d’adaptation, d’endurance, que je n’avais pas peur des « petites taches » (malgré mon diplôme, j’ai fait du nettoyage dans un hôtel => Quand quelque chose doit être fait je le ferai sans rechigner), de sociabilité, d’entente facile, pas de complaintes mais recherche de solutions etc….

4/ Que ça concordait avec mes centres d’intérêts (= treks) et que donc ma personnalité avait quelque chose à raconter.

Il n’existe pas d’expériences inutiles. Juste des mauvaises manières de les raconter 🙂
Bref voilà, si ça peut remotiver quelqu’un sur la route hein, qu’il hésite pas!

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Annelise I |

Merci pour ton message qui pourra aider pas mal de pvtistes ! 🙂

Célia I |

Article pertinent ! Après un long séjour en NZ, il faut désormais apprendre à mettre en avant cette si belle expérience !

Julie I |

Super intéressant ce dossier ! Merci !

Je pensais à quelque chose, en plus de mettre en avant année à l’étranger et les différents emplois exercés pourquoi ne pas aussi mettre en avant le blog que l’on tient à jour (compétences de rédaction, utilisation de wordpress, gestion d’une communauté ect). Pour certains métiers cela peut-être bien vu et c’est un véritable virtine de ladite expérience !

Sylvain I |

Pour ma part ça n’a pas posé de problème à mon retour. Je pense que si on arrive à mettre en avant ce que cela a pu nous apporter de positif, c’est toujours valorisant.

Sandrine I |

Très bon article !

Clara I |

Super dossier en effet ! Bien intéressant de voir comment on peut le valoriser après. Surtout que ça apporte beaucoup le PVT, qu’importe la façon dont on le vit (sédentaire ou nomade) .. Merci pvtistes pour toutes les infos !

Noemie I |

Très bon dossier, merci! Je suis en train de rédiger mon CV et je voulais dire aux canadiens et québécois que l’appellation au Canada n’est pas « Permis Vacances-Travail », mais bien « Expérience Internationale Canada (EIC) », ce qui à mon avis, paraît bien dans un CV vu qu’il n’y a pas le fameux mot « vacance », mais bien « expérience ». Hésitez donc pas à le mettre sur votre CV avec son vrai nom!

Julie I |

EIC regroupe le PVT, le JP, le Stage et le Job d’été, j’imagine que si tu mets EIC, on te demandera sans doute quel permis tu as fait car elles sont assez variées les unes des autres.

Stéphanie I |

Merci pour l’article. Très utile 😉

Damien I |

Je me permet de « réveiller » le sujet pour savoir si certains ont mis en application les recommandations qui sont dans le sujet.
plz 🙂

Laura I |

Pendant mon PVT j’ai fais vendeuse et j’ai voyagé. En postulant en tant qu’infirniere en revenant en France j’ai eu des « j’aime votre CV, votre voyage de 1 an montre votre maturité et votre capacité à vous adapter à un environnement étranger! » Damien tu es parti pour une raison! Meme la raison du « la France me saoulait » est valable, dans le sens ou tu as eu le courage d’aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs! Toute raison est bonne si tu arrives à l’expliquer!!!

Julie I |

Merci pour ton retour Laura 🙂

Damien I |

Merciiii pour ton retour :). Si tout c’est bien passé pour toi à ton retour c’est cool 😉

Anne I |

Bonjour à tous!
Bientôt de retour en France, je suis en train de mettre à jour mon cv et j’aurais besoin de quelques conseils 🙂
J’ai passé 1 an à voyager à travers le Canada et à faire des ptits boulot (barista, restauration). Dans mon cv je pensais inclure cette expérience à l’étranger dans « expérience professionnelle » mais je ne sais pas vraiment quoi mettre…
En France, je vais postuler dans mon domaine (aéronautique), j’aimerais avoir des idées/conseils sur comment mettre en valeur cette année, sans pour autant rentrer dans les détails.
Merci 🙂

Julie I |

Tu peux peut-être mettre une phrase de type « Année de découverte culturelle, linguistique et professionnelle du Canada dans le cadre du Programme Vacances-Travail. Emplois effectués : barista, serveuse »

On se dit pas « ouah elle a bossé dans son domaine » mais on peut comprendre que ton but était de t’améliorer en anglais, de découvrir un nouveau pays à fond et de travailler. Après si tu as un ami en RH, tu peux toujours lui poser la question 🙂

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Alexandre I |

il faut tout simplement savoir le vendre! sur le cv, pour pendant les entretiens !
Pour ma part, c’est une « expérience professionnelle » comme une autre.