La demande du permis Jeunes Professionnels (Visa 3A) pour la France

Arrivé à la fin de son PVT, mon copain, qui avait le même employeur depuis un an, décide d’entreprendre les démarches pour faire un JP.

Le remplissage de la trousse ne nous a pas posé de problème. Le fait qu’il ait déjà fait un PVT et travaillé en France lui avait déjà ouvert des droits à la sécurité sociale, il n’avait donc pas besoin de prendre une assurance privée. Il n’a pas eu besoin non plus de prendre de responsabilité civile puisque déjà contractée suite au PVT.

Ce qui nous a posé problème c’est le dernier point éclairci plus haut. Nous n’avions pas idée à quel point cela allait être long et à quel point nous allions défricher le terrain.

La procédure n’est finalement connue de A à Z par personne, on a assemblé un casse tête. Mon copain est d’abord allé à la DDTEP qui l’a renvoyé à l’Ofii au service de l’immigration qui l’a renvoyé dans un autre bureau, où là miracle une bureaucrate s’est prise de passion pour ma bouille d’amour lasse et fatiguée. Elle a su lui expliquer quoi faire et dans quel ordre, et elle a finalement était très efficace. Nous étions très justes dans les délais et la lenteur administrative ne nous a pas permis de récupérer le document tamponné avant de partir.

Deux jours après notre arrivée au Canada, nous avions la bonne surprise d’avoir reçu par e-mail une copie du dossier accepté par l’Ofii, également envoyé à l’ambassade par courrier.
Nous avons joint le document de l’Ofii à la demande et avons posté le tout comme décrit sur le site de l’ambassade et dans la trousse.

Mais… Surprise… Lorsque mon copain a reçu le courrier l’informant de prendre un rendez-vous avec l’ambassade, on lui a demandé de venir avec sa demande. Alors là grosse interrogation ?! Il s’est rendu à son rendez-vous où il a expliqué qu’il avait mal compris, mais ouf ! Les documents papiers ont été retrouvés dans leur courrier. Finalement, on lui dit qu’il sera contacté dès que son dossier sera traité. Une semaine s’était déjà écoulée depuis notre arrivée, on avait peur de pas avoir assez de temps et finalement une semaine plus tard… Tadaaa ! Mon copain devait déposer son passeport et revenir le chercher quelques heures plus tard… Pleurs et soulagement, tout ça devant les monsieur avec leur gilet par balle (eh oui ça rigole pas à l’ambassade), nous pouvions recommencer à respirer. Mon copain pouvait rentrer dans les temps et ne pas perdre son emploi. Cela nous donnait encore au moins 18 mois de répit en France.

Voilà notre petite expérience du JP, j’invite tous ceux tapis dans l’ombre à apporter leur pierre à l’édifice, afin d’éclairer un peu ceux qui vont se lancer dans cette démarche !