Après cette expérience catastrophique dans les kiwis, j’ai décidé d’aller dans un endroit dans lequel je m’étais bien sentie lors de mon road trip, sans avoir trouvé de travail au préalable (une première pour moi !). Le futur était assez incertain pour tout le monde. Mon visa expirait 3 mois plus tard, et je voulais juste profiter de mes derniers mois en Nouvelle-Zélande.
Au début, je trouvais cela difficile de trouver un job. J’ai marché des heures durant dans la ville de Napier en distribuant mes CV, sans succès. Après deux semaines, un bistrot m’a recontactée. Quelques jours plus tard, j’ai commencé un deuxième travail (le prochain sur la liste). Comme quoi, il ne faut jamais abandonner !
Mon introduction dans le milieu de l’hôtellerie a donc été mon job de glassy, c’est-à-dire que je polissais les verres et les couverts derrière le bar d’un bistrot gastronomique. Je suis super maladroite. Donc, je l’avoue, ce travail me faisait un petit peu peur. Finalement, ce n’était pas si mal que ça.
Les pour
Si glassy est votre tâche unique, alors le travail est en fait plutôt cool. Je m’entendais super bien avec le barman et donc, c’était fun de travailler avec lui. En plus, de temps en temps, il me faisait goûter ses nouvelles créations, ce qui était plutôt cool.
Dans ce type de travail, il faut souvent être assez rapide. L’avantage est que la soirée passera plutôt vite. Vous ferez aussi de nombreux aller-retours sur les 5 mètres de longueur du bar. Si j’en crois mon podomètre, je marchais plus ou moins 7-8 km par période de travail.
Les contre
Malheureusement, l’endroit dans lequel je travaillais en tant que glassy n’était pas l’environnement de travail le plus sain. Il y avait une très mauvaise organisation et quelques conflits au sein de l’établissement. En plus d’être glassy, il m’ont donc demandé d’aider les serveuses. Le problème, c’est que je ne voulais pas être serveuse et qu’on ne m’a pas appris à être serveuse.
J’ai donc commencé à travailler entre 20 et 30 heures par semaine alors que j’étais censée travailler 15 heures. Ce ne serait pas un problème si c’était mon job principal. Mais comme mentionné plus haut, j’ai commencé un autre travail peu après à 40-45 heures par semaine. Je vous laisse donc faire le calcul. L’avantage, ceci dit, est que comme j’avais très peu de temps libre, je mettais beaucoup d’argent de côté.
Puis, le patron, qui était aussi le chef, n’avait pas une bonne communication et criait assez souvent sur ses employés. Ce travail est donc devenu très stressant pour moi et c’est devenu difficile d’y aller tous les jours.
Résultat : testé, approuvé (mais pas à cet endroit).
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