La recherche d’un logement en France peut être ardue comparée aux démarches (souvent simples) que l’on a eu à faire à l’étranger.
La principale difficulté tient du fait qu’il est souvent nécessaire de présenter énormément de documents à un potentiel propriétaire.
Parmi eux, les plus compliqués sont les trois dernières quittances de loyer (qui peuvent être remplacées par un certificat d’hébergement), un contrat de travail, les trois derniers bulletins de salaire, le derniers avis d’imposition… Ces documents sont difficiles à réunir après une ou deux années à l’étranger.
Nous vous proposons ici une liste de quelques documents alternatifs qui pourraient permettre de convaincre un propriétaire d’accepter votre dossier (si vous avez retrouvé un emploi mais que vous n’avez pas encore toutes les garanties que les propriétaires demandent) :
- Les trois dernières quittances de loyer : remplacez-les par une attestation de la personne qui vous héberge à votre retour. Cette attestation est tout à fait acceptable d’un point de vue légal, au même titre que les quittances de loyer. Les quittances de loyer permettent toutefois de prouver au propriétaire que vous êtes en mesure de payer votre loyer en temps et en heure. Si vous louiez un logement pendant votre PVT, vous pouvez réunir également les trois derniers reçus de votre loyer (ou demander à votre ancien propriétaire de vous fournir une telle preuve).
- Les trois derniers bulletins de salaire : ce sont les documents les plus compliqués à remplacer. Vous pouvez fournir vos derniers bulletins de salaire obtenus en PVT. Il n’est pas certain que cela fonctionne, mais les propriétaires pourraient être un peu plus conciliants en voyant que vous avez eu des revenus.
- L’avis d’imposition ou l’avant dernier avis d’imposition : si avant votre départ, vous avez eu au moins un avis d’imposition, présentez ce document. Vous pouvez aussi présenter un document équivalent du pays d’où vous rentrez (un document de l’Australian Taxation Office ou de Revenue Canada, par exemple).
Comment retrouver un logement ?
Dans la mesure où les pièces justificatives vont être compliquées à réunir, il va falloir tomber sur un propriétaire suffisamment compréhensif pour accepter votre dossier en ayant moins de documents que d’habitude.
Vous aurez certainement plus de difficultés à trouver un tel propriétaire si vous cherchez un logement dans une grande ville comme Lyon ou Paris, souffrant d’une pénurie de logement.
Passer par des plateforme de location de particulier à particulier ?
Vous pouvez envisager de passer par des plateforme de recherche de logement ou d’annonce entre particuliers comme le Bon coin ou encore De Particulier à Particulier.
Toutefois, dans les grandes villes notamment, si le propriétaire reçoit des dizaines de dossiers, il est peut probable que le votre sorte positivement du lot des dossiers.
Par ailleurs, vous n’êtes là pas aussi à l’abris d’une arnaque. Si l’on vous demande de faire des paiements via Western Union, Moneygram ou via mandat cash, par exemple, il y a toutes les chances que ce soit une arnaque. Ne versez rien avant d’avoir rencontré le/la propriétaire et visiter le logement. Vous n’avez pas à payer pour faire une visite de logement.
Passer par une agence immobilière ?
Vous pouvez toujours essayer, mais il n’est pas garanti que cela fonctionne. Dès le début de vos échanges, présentez concrètement votre situation à l’agence immobilière en lui indiquant les pièces que vous pouvez présenter et celles que vous ne pouvez pas présenter. Ils vous diront certainement si votre dossier a une chance de passer ou non.
Mais bon, on ne va pas se mentir, il vaudrait peut-être mieux passer par votre réseau.
Faire jouer votre réseau au maximum
Pour cela, vous pouvez compter sur un coup de chance bien entendu (un propriétaire qui connait le PVT et qui comprend que le retour puisse être un peu compliqué, par exemple), mais vous pouvez également essayer de faire jouer votre réseau au maximum :
- Vos parents, votre famille : les membres de votre famille plus ou moins éloignée sont peut-être propriétaires d’un petit studio, ils ont peut-être eux-mêmes des amis qui recherchent quelqu’un pour louer leur logement. La limite de pièces justificatives sera peut-être jugée beaucoup plus acceptable par un propriétaire s’il connait une personne qui peut vous « recommander ».
- Vos amis, anciens collègues : faites appel à votre réseau de connaissances pour savoir si l’un d’eux (ou l’un de leurs amis) prévoit de quitter prochainement son logement et a besoin, par exemple, de trouver quelqu’un en urgence. Là aussi, le soutien de l’ancien locataire peut jouer en votre faveur auprès du propriétaire : si le locataire était sérieux, alors son ami l’est sûrement aussi. C’est tout bête, mais un dossier transmis par l’actuel locataire ou l’ami d’un propriétaire aura souvent plus de valeur que le dossier d’un parfait inconnu. Et puis, vous éviterez ainsi les éventuels frais d’agence immobilière. Quelques semaines avant votre retour, n’hésitez pas à indiquer sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter que vous cherchez un logement. Vos amis, ravis de vous voir rentrer, seront surement très heureux de pouvoir vous aider à vous réinstaller. Une fois rentré, là aussi, dès que la situation se présente, n’hésitez pas à indiquer que vous cherchez un logement (même de quelques mois au début).
- Les pvtistes : chaque jour, des pvtistes partent pour vivre de nouvelles aventures à l’étranger. Alors qu’ils s’apprêtent à décoller, ils doivent de leur côté quitter leur logement. Ce logement pourrait peut-être devenir le vôtre. Eux aussi pourraient glisser un petit mot à leur propriétaire. Le propriétaire pourrait être soulagé que l’ancien locataire retrouve immédiatement quelqu’un pour prendre sa place sans avoir de période inoccupée ou avoir à payer des frais d’agence.
Garant et caution : un élément clé de votre dossier
C’est triste à dire, mais si vous disposez d’un garant avec suffisamment de ressources, il pourrait être moins compliqué pour vous de retrouver un logement (même si vous n’avez pas encore trouvé d’emploi).
Les agents immobiliers et les propriétaires regardent énormément les ressources des garants pour déterminer si le profil du candidat convient.
Si un candidat a d’énormes revenus, ce sont évidemment ses revenus qui joueront en sa faveur. Mais pour les autres candidats, les propriétaires vont avant tout consulter les ressources du ou des garants.
Si vos parents sont propriétaires de leur logement et ont un emploi bien rémunéré, vous n’aurez pas trop de soucis à vous faire.
Si un autre membre de votre famille dispose de ressources importantes, n’hésitez pas à lui demander d’être votre garant.
Si vos proches ne représentent pas des garants de « confiance » pour un propriétaire, la recherche de logement risque d’être plus compliquée, mais elle n’est pas pour autant impossible. Il existe plusieurs alternatives possibles.
Le dispositif VISALE
La garantie VISALE est un système de cautionnement gratuit mis en place par Action Logement pour permettre aux personnes éligibles de disposer d’une caution pour la recherche de leur logement qui couvre les loyers et les charges impayés à un propriétaire pour une durée de 36 mois maximum. La garantie VISALE est donc censée rassurée le propriétaire.
Pour en bénéficier, vous devez toutefois prouver que vous disposez de revenus. Cela peut être parfait si vous trouvez un emploi rapidement après votre retour et que vous êtes maintenant en quête d’un logement.
Les conditions d’accès à la garantie VISALE varient en fonction de votre âge.
- Si vous avez entre 18 ans et 30 ans (veille du 31ème anniversaire) : ouvert à tout le monde, quelque soit votre situation (étudiant, chômage, salarié, CDI confirmé ou non…)
- Si vous avez plus de 30 ans : ouvert uniquement si vous êtes salarié (ou disposez d’une promesse d’embauche) et entrez dans votre logement dans les 6 mois suivant le début de votre emploi. Par ailleurs, les personnes de plus de 30 ans ayant un CDI confirmé ne sont pas éligibles (sauf en cas de mutation professionnelle).
Vous pouvez vérifier votre éligibilité en passant ce test.
Le loyer maximum garanti par Action Logement sera défini par le montant de vos ressources. Le loyer maximum (charge comprise) ne doit pas dépasser 50 % de vos ressources mensuelles déclarées.
Par exemple, si vous déclarez (et prouvez) un revenu mensuel de 1 500 euros : Action Logement ne pourra pas garantir un logement dont le loyer serait supérieur à 750 euros. Si vous déclarez un revenu mensuel à 1 200 euros, Action Logement ne pourra pas garantir un logement dont le loyer (charges comprises) serait supérieur à 600 euros.
Si le loyer du logement que vous visez dépasse le montant maximal garanti par Action Logement, vous ne pourrez pas bénéficier du dispositif.
Par ailleurs montant maximum est déterminé par action logement : le montant du loyer (charges comprises) ne doit pas dépasser 1 500 euros en Île de France et 1 300 euros dans le reste de la France. Si vous trouvez un logement dont le montant du loyer (charges comprises) est supérieur à 1 500 euros (en Île de France), ou 1 300 euros dans le reste de la France, vous ne pourrez dans tous les cas pas bénéficier de la garantie VISALE.
Vous pouvez obtenir la garantie VISALE avant de commencer la recherche de votre logement. En fonction de vos revenus, votre visa VISALE indiquera au propriétaire le montant maximal du loyer garanti par Action Logement (au maximum 1 500 euros en Île de France et 1 300 euros ailleurs).
Votre propriétaire pourra alors demander le contrat de cautionnement dans lequel Action Logement s’engagera à lui payer les loyers et charges impayées pendant un délai maximal de 36 mois.
Si vous deviez avoir des problèmes de paiement du loyer auprès du propriétaire, Action Logement versera la somme au propriétaire. Vous devrez alors rembourser Action Logement en fonction de modalités établies avec eux.
Pour en savoir plus, nous vous recommandons la lecture de ces liens :
- Garantie Visale : caution gratuite couvrant les impayés (loyers et charges) (Site Service public)
- Le site Visale.fr
- La garantie Visale sur le site d’Action Logement
L’avance loca-Pass pour le dépôt de garantie
L’avance Loca-pass est une avance de fonds permettant de payer le dépôt de garantie pour un logement. Il s’adresse aux jeunes de 18 à 30 ans quelques soit leur situation (étudiant, chômeur, salarié…) et aux salariés du secteur privé du secteur non-agricole de plus de 30 ans.
Le montant de l’avance Loca-Pass peut être au maximum de 1 200 euros.
Le remboursement de cette avance se fait ensuite par mensualité de 20 euros minimum.
Vous devez avoir remboursé l’ensemble de l’avance sous 25 mois, ou avant la fin de votre contrat de location si celui-ci est plus court. Vous ne payez aucun taux d’intérêt ou de frais de dossier.
Pour en savoir plus, nous vous recommandons la lecture de ces liens :
- Avance Loca-Pass : aide pour le dépôt de garantie d’une location (Site Service Public)
- L’avance Loca-Pass sur le site d’Action Logement
La caution bancaire
Si vous disposez vous-même d’importantes économies (acquises avant votre départ ou même pendant votre PVT), vous pourriez opter pour un cautionnement bancaire.
Votre banque est votre garant auprès du propriétaire du logement. En contrepartie, vous devez verser une certaine somme sur un compte bancaire qui sera bloqué.
Les montants à verser dépendent de votre banque et de l’entente que vous avez avec votre banquier. Le cautionnement bancaire peut représenter 6 mois de loyer par exemple, la banque peut même vous demander de bloquer sur un compte l’intégralité du loyer pour toute la durée du bail dans certains cas…
Si vous n’êtes pas en mesure de payer votre loyer, le propriétaire pourra se tourner vers la banque qui lui versera le montant du loyer en prenant les économies sur votre compte bloqué.
Renseignez-vous auprès de votre banque pour en savoir plus ou auprès d’organismes spécialisés dans le cautionnement bancaire.
Par exemple, le Crédit Mutuel propose le dispositif Clic Clac à ses clients étudiants et jeunes actifs de 18 à 30 ans, idem pour le Crédit Agricole avec l’offre Good Loc’, la BNP propose une Garantme, mais seulement aux 18-25 ans, le CIC propose l’Accès locatif Parcours J.
La caution bancaire s’adresse ainsi à vous si vous ne pouvez pas par exemple bénéficier de la garantie VISALE.
En passant par une caution bancaire, votre propriétaire ne peut pas vous demander de garant supplémentaire.
La garantie des loyers impayés (pas forcément adapté aux pvtistes)
Les propriétaire peuvent décider de souscrire à une Garantie loyers impayés auprès d’un assureur privé. De cette façon, ils se prémunissent contre les loyers impayés. Les propriétaires qui disposent de telles assurance n’ont pas le droit de demander une caution (sauf si vous êtes étudiant ou apprenti)
Toutefois, pour que le propriétaire puisse souscrire à une telle assurance, cette dernière doit considérer que le locataire est bien solvable à ses yeux.
Or, les exigences et les garanties de solvabilité demandées par l’assurance peuvent être encore plus lourdes que les exigences demandées par le propriétaire.
Voici des exemples de documents et de garanties demandées par les assurances :
- 3 derniers bulletins de salaires démontrant que la personne gagne au moins 2,85 fois le montant du loyer – compliqué si vous venez de rentrer.
- Un RIB
- 2 derniers avis d’imposition – encore plus compliqué si vous êtes partis un an ou plusieurs années.
Quelle alternative si je ne trouve pas de location ?
Si la recherche d’un logement à louer vous semble trop compliquée à votre retour (vous ne pouvez vraiment pas fournir de documents pertinents, vous n’avez pas encore de travail, etc.), il existe d’autres options qu’une location standard dans un logement privé.
Les amis/la famille : camper sur le canapé d’un ami ou retourner chez ses parents, c’est le choix que font une grande partie des pvtistes à leur retour en France. La famille et les amis sont trop heureux de vous revoir pour ne pas essayer de vous faire une petite place s’ils en ont la possibilité. Cette solution temporaire peut vous permettre de vous ré-acclimater au départ mais ça n’est pas forcément une solution pérenne.
Rejoindre une colocation : vous l’avez sûrement expérimenté lors de votre séjour en PVT, vous avez peut-être envie de poursuivre l’aventure de la colocation une fois rentré en France !
Les colocations ont l’avantage de permettre plus de souplesse au niveau des documents à fournir. Là aussi, faites jouer votre réseau pour voir si des amis, des proches ou des amis d’amis ne recherchent pas un colocataire pour quelques mois.
Vous pouvez également rejoindre des groupes Facebook ou consulter les annonces des sites comme le Bon Coin, Se loger ou À partager (la version française de Roomgo, anciennement Easyroomate). Pour Facebook, tapez « Colocation » et le nom de la ville où vous souhaitez vivre et vous trouverez sûrement votre bonheur.
Même si intégrer une colocation est généralement plus simple que la location standard d’un appartement, notez qu’il est tout de même possible que vous ayez besoin d’un dossier béton et d’un garant. Enfin, comme toujours pour des (co)locations, faites attentions aux arnaques…
Les sites de location collaboratifs : beaucoup l’ignorent, mais certains propriétaires mettant des annonces sur des sites comme Airbnb acceptent aussi les locations de plusieurs mois.
Souvent, ces logements sont proposés à des prix plus élevés que les prix du marché, mais ils peuvent faire office de solution temporaire à votre retour : le logement est meublé et les propriétaires ne demandent pas de nombreuses garanties. Vous disposerez ainsi d’un peu de temps pour retrouver un emploi, accumuler les fiches de paie nécessaires et chercher votre prochain logement.
Les auberges de jeunesse / gîte : si vous voulez encore avoir l’impression de voyager un tout petit peu, la solution de l’auberge de jeunesse peut aussi être une bonne option temporaire à votre retour.
La France regorge d’auberges de jeunesse (et de gîtes) où vous pourriez vous loger temporairement. Pour économiser un peu d’argent, vous pouvez aussi, comme beaucoup le font à l’étranger, essayer de négocier quelques heures de travail (ménage, entretien) avec le gérant de l’auberge de jeunesse, en échange d’un lit gratuit.
Les foyers de jeunes travailleurs : si vous avez moins de 25 ans (parfois 30 voire 32 ans, dans certains cas) et que vous avez trouvé un travail, vous pouvez aussi regarder du côté des foyers de jeunes travailleurs qui proposent des logements à des prix relativement modérés et qui ne nécessitent pas forcément de garants ou un engagement sur le long terme.
Les foyers de jeunes travailleurs sont une bonne solution si vous avez besoin de vous loger rapidement pour quelques mois seulement. Ce type de logement permet notamment d’obtenir des quittances de loyer.
Ces logements sont conventionnés donc ils peuvent vous ouvrir des droits pour bénéficier des Aides personnalisées au logement (APL). Un garant est parfois nécessaire, mais les demandes varient d’une association à une autre. En savoir plus…
Voici quelques liens pour trouver des foyers de jeunes travailleurs
- UNHAJ (Union nationale pour l’habitat des jeunes), un réseau de foyers de jeunes travailleurs dans toutes la France.
- ARFJ (Association des Résidences et Foyers de jeunes), un réseau de foyers de jeunes en île de France, en Côte d’Or, en Savoie, en Meurthe et Moselle, en Vendée et dans les Pyrénées Atlantique.
- ALJT (Association pour le logement des jeunes travailleurs) à Paris et en région parisienne.
- CLJT (Centre de logement des Jeunes travailleurs, étudiants et stagiaires) à Paris.
Vous pouvez également saisir le nom de votre région suivi de « Foyer de jeunes travailleurs » dans Google pour voir les différentes résidences de votre région.
Les aides au logement
À votre retour, vous pourriez également bénéficier d’une aide de l’Etat en matière de logement. Ces aides sont les mêmes que celles que peuvent toucher les personnes restées en France.
L’aide personnalisée au logement (APL)
Cette aide mensuelle, fixée en fonction des conditions de ressources, de la situation familiale et du lieu d’habitation du demandeur, peut vous être attribuée si vous louez un logement « conventionné », c’est-à-dire un logement qui a fait l’objet d’une convention entre l’Etat et le propriétaire.
Les personnes vivant en HLM, par exemple, sont dans des logements conventionnés. Mais les logements conventionnés ne sont pas le seul fait des organismes HLM.
Des particuliers peuvent aussi avoir des logements conventionnés (sous conditions) pour pouvoir bénéficier d’avantages fiscaux ou d’aides financières.
La mention du conventionnement figure souvent sur les petites annonces concernées (ou bien, il est fait référence aux APL). Pour en savoir plus.
L’Allocation de logement familiale (ALF)
Cette aide mensuelle s’adresse aux personnes qui ne seraient pas éligibles aux APL (parce qu’elles n’ont pas un logement conventionné, par exemple) et dépend là aussi des revenus et de la situation géographique du demandeur.
L’ALF est surtout grandement liée à la situation familiale.
Par exemple, si vous êtes enceinte, si vous avez un enfant en bas âge ou/et si vous êtes marié depuis moins de 5 ans, vous pourriez bénéficier de l’ALF (en fonction de vos revenus et de votre situation géographique). En savoir plus…
L’Allocation de logement social (ALS)
Cette aide mensuelle s’adresse en priorité aux jeunes (en location, sous-location, ou même colocation), les étudiants ou les couples sans enfant. Il est lui aussi fixé en fonction des conditions de ressources, de la situation du foyer et du lieu de logement. Pour en savoir plus.
Pour les trois aides ci-dessus, il vous sera demandé de déclarer les revenus que vous avez touchés lors de votre PVT.
Remarque : les APL, ALF et ALS ne peuvent pas se cumuler. Toutefois, si vous êtes bénéficiaire de l’une de ces aides, vous pourriez bénéficier de la Protection Universelle Maladie (PUMa)
(86)Commentaires
Bonjour,
Avez-vous eu l'occasion de confirmer que cela a fonctionné en pratique ?
En consultant ce site : https://www.francetravail.fr/candida...res-avo-1.html, ca me donne l'impression qu'il ne faut pas avoir travaillé du tout à l'étranger pour bénéficier du reliquat.
Mais le site de service-public et du MAE semble indiquer le contraire.
Je recherche des témoignages de personnes qui aurait vécu concrètement le retour.
Merci d'avance,
Marion
Cet article de France-Travail explique assez bien : Je rentre en France après avoir résidé en Europe |France Travail
En gros c'est le formulaire U1, si tu n'as pas encore bénéficié des indemnités du pays où tu résidais (Irlande) et le formulaire U2 si tu touchais déjà des indemnités.
Par contre, ils indiquent aussi, que tu ne peux être indemnisé que si tu travaillais en France avant de travailler dans un pays européen, mais dans ton cas, comme tu travaillais au Canada, je ne sais pas si ça fonctionne.
Aussi, à confirmer, mais je pense que ce n'est pas grave (pour France Travail) si tu n'as plus de docs pour prouver ton travail au Canada. Ton travail au Canada, ne te permet pas de bénéficier d'indemnité en France dans tous les cas.
Je pense que pour ta situation, il est mieux de voir avec France Travail directement, normalement ils doivent être en mesure de t'aider et de t'accompagner.
Je n'ai pas trouvé de réponse sur le forum, ni dans les commentaires sous ce dossier, désolée si le sujet a été abordé.
Je suis partie du Canada il y a plus de deux ans, je suis revenue en Europe, mais pas en France en 2022, et je suis désormais en France et en fin de contrat. Je suis partie de Toronto en "catastrophe", et j'ai perdu bon nombre de documents dans le process, dont mes accès aux impôts (oui, c'est pas idéal...). Je fais les démarches pour avoir droits aux allocations chômage d'ici un mois, et en anticipation de ma réinscription, je voudrais commencer à demander les documents nécessaires. Je crois savoir que pour les emplois que j'ai occupés en Europe, il me faudra le formulaire U1 (ou U2), mais quelqu'un saurait quels documents il me faudrait pour justifier ma présence au Canada ? Est-ce qu'ils sont réellement impératifs, si j'ai travaillé en Europe et en France, depuis (j'ai démissionné à Toronto, pour partir en Irlande) ?
Pour être totalement honnête, si j'ai pensé à bien faire mes démarches en arrivant en Europe, je pense vraiment avoir bâclé mon départ du Canada, et j'ai peur que ça m'empêche de récupérer tous les documents nécessaires à France Travail, est-ce que quelqu'un a déjà dû justifier sa présence et son activité au Canada, même après être retourné en France ?
Merci !
Bonjour Delphine,
As-tu finalement mentionner à l’ARC puis Revenu Québec de ta nouvelle adresse en France ? Si oui, par quel moyen ? Merci beaucoup pour ton retour d’expérience.
1 - Pour le consulat, tu n'as rien à faire. Et non, ce n'est pas grave si tu ne t'étais pas inscrite.
2 - Pour la sécurité sociale. Normalement, tu aurais dû te désinscrire en partant. Comme tu ne l'as pas fait, tu es toujours inscrite, donc tu n'as rien besoin de faire en rentrant. Si tu les contactes et que tu les préviens un an et demi après que tu étais partie vivre au Canada, ils verront que tu ne t'es pas désinscrite, ce qui peut être considéré comme une fraude.
3 - Pour le paiement des impôts à distance, tu peux soit conserver ton compte le temps de faire ta dernière déclaration puis le clôturer. Tu peux demander à ta banque canadienne en amont s'il est possible de clôturer un compte à distance. Sinon tu clôtures ton compte à distance et tu payes tes impôts via un autre moyen de paiement. Ici Faire un paiement pour les particuliers - Paiements à l'ARC - Canada.ca, tu trouveras tous les moyens de paiement acceptés par l'ARC. (Garder son compte canadien le temps de la démarche puis le clôturer après semble être le plus simple).
J'envisage de rentrer en France après 1 an et demi passé au Canada.
Petite question : je n'ai pas le souvenir de m'être inscrite au consulat sur le registre des français à l'étranger. Dans ce cas on est d'accord que je n'ai aucune démarche à faire auprès du consulat ? Ce n'est pas "dramatique" de ne pas y être inscrit ?
Pour ce qui est de la sécurité sociale, je n'ai fais aucune démarche en quittant la France. Du coup je ne sais pas trop dans quelle situation je me trouve en réalité... J'imagine que je dois directement m'adresser à eux.
Et pour les impôts, y en a-t-il permis vous qui ont déjà effectué leurs impôts à distance ? Et par conséquent fermé un compte en banque canadien à distance ?
Je suis très confuse dans mes questions j'en suis vraiment désolée mais en même temps je suis tellement confuse dans ma tête...
Je vous remercie par avance pour vos retours.
À bientôt !
Margaux
Ce qui se passe en matière d'emploi dans ton pays de PVT, n'aura pas d'impact sur tes droits à Pôle emploi en France.
Quand tu reviendras en France, la situation restera la même qu'avant ton départ (si tu ne dépasses pas les 3 ans).
J'ai une question par rapport à ce point:
Si vous êtes dans la situation n°1
À votre retour en France (s’il date d’il y a moins de 3 ans), vous disposez probablement d’un « reliquat de droits », c’est-à-dire de droits au chômage que vous n’avez pas utilisés en intégralité avant votre départ à l’étranger. Il suffit d’informer le Pôle Emploi de votre retour pour bénéficier à nouveau de l’aide au chômage. Dans ce cas, vous retrouvez immédiatement votre affiliation à la sécurité sociale dès votre réinscription à Pôle Emploi.
Je suis actuellement en France et envisage potentiellement de partir en PVT dans les mois à venir.
Je suis inscrite chez Pôle Emploi et bénéficie du versement d'ARE (post rupture conventionnelle). Je sais qu'il m'est possible de "geler" mes droits pendant 3 ans + durée de versement des ARE.
J'ai plusieurs questions auxquelles je ne trouve pas de réponses claires:
- Si je gèle mes droits au chômage pour partir en PVT, et que je travaille dans cet autre pays pendant le PVT, le montant de mes droits à mon retour sera-t-il recalculé en fonction de mon dernier emploi fait en PVT, ou restera-t-il le même montant qu'avant mon départ?
- Dans le cadre d'un emploi dans le pays du PVT et d'une démission, puis-je tout de même bénéficier de la réouverture de mes droits et du versement de mes ARE restants à mon retour?
- Dans le cadre d'un CDD ou d'un licenciement dans le pays du PVT, le montant de mes droits sera-t-il recalculé en fonction de mon salaire gagné en PVT?
Je vous remercie par avance pour votre aide ! A bientôt!
Je vais quitter le québec d'ici la fin de la semaine et je me posais la question de savoir s'il fallait informer service canada de ce départ? dois je également contacter agence du revenu du Canada pour transmettre mes coordonnées?
merci
On a des infos sur comment refaire l'échange de permis au retour du Canada? Je suis un peu en galère
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