ertains d’entre vous ont choisi le Canada pour pouvoir profiter des grands espaces que le pays offre. Qui dit grands espaces dit... faune !
1Les animaux que l'on croise à chaque coin de rue canadienne (ou presque)


Certains d’entre vous ont choisi le Canada pour pouvoir profiter des grands espaces que le pays offre. Qui dit grands espaces dit… faune ! Il n’y a parfois même pas besoin de quitter la ville pour apercevoir les animaux sauvages canadiens. Ainsi, à Montréal, vous pouvez tout à fait avoir un voisin raton laveur. À Toronto, ce sera peut-être plutôt la moufette qui viendra vous signaler sa présence odorante…
Pour voir des animaux en liberté, la meilleure idée est d’aller randonner, camper et profiter de la nature dans les nombreux parcs nationaux et provinciaux qu’offre le Canada.

La star des villes canadiennes : l’écureuil

Comment reconnaître un touriste ou un pvtiste fraîchement arrivé ? Facile ! Il suffit de repérer tous les gens en train de s’émerveiller et de prendre en photo les gros écureuils gris peuplant la ville…
Les écureuils que l’on voit le plus souvent en ville au Canada sont des “écureuils de l’est” (Sciurus carolinensis), qu’ils soient gris ou noirs : ils sont pourtant de la même espèce. Ils sont souvent très gros, et souvent comparés à des rats par les locaux ! Notre coeur tendre de pvtiste ne peut cependant que fondre en les voyant courir sur les fils électriques…

Ce n’est cependant pas le seul écureuil que vous pourrez voir puisque l’on compte 22 espèces d’écureuil au Canada, y compris 2 espèces d’écureuil volants, comme le Northern Flying Squirrel (le grand polatouche, en français), que vous trouverez dans les forêts de conifères, du Yukon à la Nouvelle-Écosse.

Le grand polatouche est capable de planer entre les arbres, sur une distance allant jusqu’à 50 mètres, grâce à la membrane de peau qui se trouve entre ses pattes ! Vous aurez cependant plus de chance de rencontrer des tamias (ou chipmunks), qui ne se priveront pas d’essayer de chaparder de la nourriture dans votre sac à dos à chaque pause, en randonnée ! S’ils sont sympathiques et très mignons, ne les nourrissez pas pour autant : il en va de leur survie.

L’emblème du Canada : le castor

L’animal le plus emblématique du Canada, c’est le castor ! Symbole de l’essor économique du Canada, le castor est même frappé sur les pièces de 5 cents.
Le castor du Canada est un grand architecte reconnu pour ses prouesses hydrauliques : il est un animal « utile », créant des zones humides grâce à ses barrages, ce qui attire de nombreuses autres espèces animales. Les castors sont indispensables à la survie de certaines espèces, comme certains coléoptères, qui ne survivent que dans les plans d’eau créés par les castors. A contrario, les barrages peuvent également être un obstacle pour la migration de certaines espèces de poissons et de mollusques.

Après avoir été longtemps chassée par les trappeurs pour leur fourrure (et avoir failli disparaître !), sa population est aujourd’hui prospère en Amérique du Nord (de 10 à 15 millions d’individus).
Pour autant, il n’est pas si facile que ça d’apercevoir un castor en liberté : ces animaux sont actifs au crépuscule et pendant la nuit, et sont plutôt discrets…

Le raton laveur, en ville comme à la campagne

Les ratons laveurs (raccoon, en anglais), de l’espèce du North-American Racoon, plus précisément, peuplent les villes ! Dans la nature, ils trouvent refuge dans les arbres creux, les terriers et les buissons, mais ils sont tout à fait à l’aise dans les granges et les sous-sols. L’étalement urbain (en Amérique du Nord, les villes sont très étendues, créant d’immenses banlieues pavillonnaires) ne les a pas chassés. Ils se nourrissent de ce qu’ils trouvent : contenu de poubelles, nourriture pour chiens ou chats… Vous en apercevrez peut-être un dans votre jardin, de préférence la nuit !

Attention, cependant, si le raton est très mignon et réputé pour être intelligent, le mâle adulte est souvent agressif et peut être porteur de la rage. Il vaut mieux les observer de loin !

La mouffette, mignonne mais… odorante

La mouffette s’invite parfois sur vos terrasses. Lorsqu’elle se sent menacée, elle sécrète une odeur réellement nauséabonde et tenace. Pour tenter de la faire partir, il faut laver votre parquet à l’eau de javel ou au vinaigre blanc. Si votre chien ou chat a été imprégné, paraît-il que le laver au jus de tomate fonctionne… Contrairement aux idées reçues, la mouffette et le putois sont deux animaux différents ! Ils sont souvent confondus mais ils ne se ressemblent pourtant guère… Ils ont un point commun : leur odeur !

Les moustiques, mouches noires et tiques, les « bibittes » dont on se passerait bien

L’animal que vous aurez le plus de chance de rencontrer au Canada est cependant… le moustique (aussi appelé le maringouin, au Québec). Pendant tout l’été, et particulièrement au mois de juin, les moustiques sont particulièrement redoutables parce qu’ils sont présents en très grand nombre, surtout dans les milieux boisés. Ne rigolez pas avec les moustiques ! Ce ne sont pas du tout les mêmes qu’en Europe. Ici, ils sont beaucoup plus gros et coriaces. Ils peuvent vraiment vous gâcher vos vacances si vous n’êtes pas préparé.

Les mouches noires (ou black flies) se faufilent dans le moindre interstice pour vous mordre. La morsure de la mouche noire est ronde et généralement très irritante. Attention, en très grand nombre, les morsures de mouches noires peuvent provoquer la fièvre de la mouche noire : maux de tête, fièvre, nausées, articulations douloureuses, ganglions etc. Pour éviter cela, les précautions sont les mêmes que pour contrer les moustiques.
Si vous êtes allergique aux piqûres et aux morsures, évitez tout simplement de vous exposer pendant cette saison (en évitant les balades en forêt, par exemple), et n’oubliez pas d’apporter toujours votre traitement sur vous, même pour vous balader en ville.

Quelques précautions :

  • Dans la nature, il faut toujours vous promener avec des vêtements longs couvrant intégralement vos bras et vos jambes. Attention à bien glisser votre tee-shirt dans votre pantalon, sinon, certains petits malins en profiteront pour piquer cette fine bande de peau… En ville, les moustiques sont présents aussi (heureusement, la plupart des appartements sont munis de moustiquaires).
  • En fonction de votre projet de balade, il est parfois indispensable de se munir d’une moustiquaire de visage.
  • Évitez de vous parfumer ou encore d’utiliser des produits de beauté ou une lessive trop parfumés.
  • Un répulsif anti-moustique au DEET est souvent indispensable. Attention, cependant, c’est un produit hautement toxique et allergène. Vérifiez le taux de concentration du DEET dans votre répulsif. À vous de jugez si vous souhaitez utiliser des répulsifs plus “naturels” !

On a parlé des astuces pour éviter d’être piqué par les moustiques, mais si cela arrive quand-même, que faire ? Certaines personnes réagissent plus ou moins bien aux piqûres, et parfois, la démangeaison peut vraiment rendre fou… Produits à base d’ammoniaque ou baume apaisant… chacun sa technique de survie !

Enfin, les tiques sont présentes sur tout le continent, et même si elles ne sont pas toutes porteuses de la bactérie transmettant la maladie de Lyme, il faut rester vigilant. Si après une morsure, votre peau présente une rougeur, consultez un médecin au plus vite pour bénéficier d’un traitement antibiotique. Dans certaines régions du Canada, un traitement préventif vous sera proposé en cas de morsure, même si votre peau ne présente aucun symptôme. Vous pouvez consulter cette page d’information du gouvernement canadien avec notamment une liste des régions les plus à risque. Une carte interactive est également proposée par le gouvernement québécois.

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isa

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !

J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.

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(76) Commentaires

Malika I |

Merci pour ce dossier!
C’est grave si c’est seulement les rongeurs qui me font peur :D. Rien que voir leur photos mon coeur s’emballe.
Sinon j’ai une préférence pour les animaux marins, j’irais leur rendre une petite visite sans aller jusqu’à nager avec eux.

Chrystelle I |

Ce dossier est vraiment super,merci!

Je me souviens que lors de mon road-trip,j’avais trouver un livret expliquant pas mal de choses sur les ours dont des trucs du genre: « If the bear attacks you and if it’s an offensive attack, you have no choice : Fight back !  » ou encore  » Fight with anything you could use as a weapon, fight until the end ».
En lisant ses lignes,tu espères de tout coeur que ça t’arrive pas lol!

Bon sang qu’il me tarde d’y retourner..

isa I |

Je me rappelle avoir eu un guide comme ça aussi, dans l’Utah, pour les mountain lions (puma). La seule chose dont je me souviens, c’est s’ils attaquent « FIGHT BACK!!! » (vraiment écrit en majuscule et en gras dans le guide :-D)

Anonyme I |

C’est quand même toutefois super rare qu’un ours t’attaque… faut que ce soit un ours qui a l’habitude des humains et qui donc n’en a pas peur. Mais un ours, ça veut juste défendre son territoire comme nous même le ferions… il suffit de ne pas paniquer (je sais, facile à dire). Avec un ours noir, il faut se faire plus grand que lui et hurler à la mort si il commence à se lever et à hurler (attention, s’il ne fait QUE se lever, il vous renifle, ne faites donc rien); lui faire peur en gros. Avec un grizzli, il faut au contraire se mettre au sol, face contre terre, et ne plus bouger; il nous reniflera et s’en ira quand il verra que vous êtes inoffensif… j’avais écrit cet article à l’époque, si ça en intéresse: https://mywildlife.free.fr/?p=790 😉

Juliette I |

Charlotte je serais curieuse de lire ton article mais il faut un mot de passe 😉

Anonyme I |

Ah, zut, le mot de passe est ChubbyChicken (oui oui haha) 😉

Anonyme I |

Arf!! Vivement la lettre d’introduction…
Merci pour ce dossier, vraiment trés intéressant!

Marine I |

Et ben, ça fait rêver tout ça !! Vivement le mois de mars, j’ai hâte de voir toutes ces bébêtes et j’ai bien l’intention de faire mon maximum pour m’en mettre plein les yeux !!!

Les pikas c’est juste adorable – je ne connaissais pas du tout et c’est super mignon je craque… ^^

Merci pour cet article, comme toujours plein de bonnes infos !

Pauline I |

Ce dossier est absolument génial, j’adore !!! la vidéo avec les ourson dans la poubelle ? ohhhhhhh adorable !!!! je vais aller me perdre dans un village reculé du Yukon je pense, je veux voir les pikas, les ratons laveurs, les écureuils volant TOUT !!!! Merci pour ce dossier ! Memo : bombe anti ours et clochettes sur le sac-à-dos !!!

Francois I |

Tu sais Pauline , pour voir tout ca pas besoin d’aller dans le Yukon, à Vancouver tu vois la grande majorité de ces espèces, y compris de black bears dans les jardins des quartiers nords et est^^

Les ratons laveurs n’en parlons pas yen a partout^^

Les pikas j’avoue… :p

Pauline I |

Oui bien sûr j’ai dit le Yukon, comme j’aurais pu dire le Nunavut, je voulais juste dire pas trop ville histoire d’en voir le max 😉 Quand je suis allée au Québec l’an dernier, il y avait des biches partout (Mont Tremblant) j’en ai croisé une dans le village en train de brouter tranquillement les plates bandes de la mairies 😀

Anonyme I |

Encore quelques espèces sur ma check list mais ça s’en vient, ça s’en vient ! 😀
Personnellement, ours noir / grizzli, je les différencie avec leur couleur (même si parfois, ça peut être trompeur), leur taille et aussi leurs empruntes de patte (quand j’observe des traces en me baladant, histoire de savoir à quoi je peux avoir à faire). Les grizzlis me font le plus peur parce qu’ils sont plus audacieux que leurs « amis » les ours noirs.
J’avais arrêté de lutter à savoir la différence entre wapiti, caribou, orignal et tout et tout mais là, tu m’as pas mal éclairé, les photos aidant aussi! 😀

Francois I |

Pour ceux qui vont à Vancouver, il y a un bon moyen de trouver des castors à Stanley Park, presque en plein coeur de la ville. Pourtant la grande majorité des Vancouverois ne les ont jamais vu. Il suffit de savoir leurs heures de sortie après la sieste^^ Si vous etes sages promis on ira ensemble lol.

Sinon dossier très complet et très interessant. Beaucoup de ces animaux sont des goinfres, méfiez vous. Un raton laveur ne vous veut aucun mal, mais ca reste un estomac sur pattes et un sacré chapardeur.

Delphine I |

Génial! Hâte de voir un Grolar! lol

Thomas I |

et surtout de pouvoir lui dire : t’es vraiment qu’un grolar.

Vincent I |

Sympa comme article !
Une petite erreur s’est glisée en page 5, sur la photo qui doit représenter la moufette on voit en fait des blaireaux d’europe …
Et pour avoir visité un grand nombre de parc nationaux au Canada et aux USA, on peut voir beaucoup d’animaux, et même si il convient d’être prudent il ne faut pas se faire une peur bleue des ours ou des loups.
https://pvtistes.net/forum/photos/49445-photos-animaux.html
Pour un petit avant gout nous sommes quelques un a avoir poster des photos sur cette discution.

isa I |

Rhaaa pourtant j’avais bien vérifié sur la plateforme de téléchargement que c’était une mouffette nord américaine ! Je change, merci !

Ann I |

Super ! ça donne une première idée mais il y en a tellement dont les bisons bien sûr mais aussi les Antilopes d’Amérique, les cerfs de Virginie, les cerfs mulets et des milliers d’oiseaux et les bélugas pour les chanceux !