2Les différents types de logement longue durée


Si vous comptez rester plusieurs semaines, mois ou même années au Japon, les options énumérées ci-dessus ne vous conviendront évidemment pas. Il existe de nombreuses solutions rentables pour des séjours longue durée.
Une note pour les amis des animaux : il est assez compliqué de trouver des locations acceptant les animaux de compagnie au Japon (toutes formes d’hébergement confondues), ces logements sont souvent plus chers et/ou plus vieux.

Si vous comptez changer régulièrement de lieu de vie pendant votre PVT, vous pouvez lire notre dossier sur Les logements au Japon, afin de connaître toutes les options qui s’offrent à vous.

Les share houses / guest houses / gaijin houses

Probablement l’option qui a le plus de succès auprès des pvtistes (peu coûteux, sûr, pratique…) les share houses sont des appartements ou maisons où chacun loue une chambre, généralement assez petite. La cuisine, la salle de bains et les toilettes sont communes et les tâches ménagères sont partagées (sauf si vous avez la chance d’avoir un service d’entretien dans votre share house). Les conditions sont à peu près similaires dans chaque guest house : les chambres sont toujours meublées au minimum (lit ou futon, bureau, penderie) et une connexion internet est comprise dans le prix.

Concrètement, c’est le principe d’une colocation, mais la résidence est gérée par une agence spécialisée. Longtemps réservées uniquement aux étrangers (d’où l’ancien nom « Gaijin house »), les share houses ont aujourd’hui le vent en poupe et de nombreux jeunes Japonais font le choix d’y vivre, soit pour faire des économies soit pour s’y faire des amis.

Avantages des share houses

  • Facilité d’accès aux étrangers ;
  • Le personnel de l’agence parle souvent anglais ;
  • Grand choix d’appartements, souvent bien situés ;
  • Toutes les charges sont (généralement) incluses ;
  • Location au mois ou à la semaine ;
  • Aucun garant demandé ;
  • Logements meublés ;
  • Possibilité de se faire des amis étrangers ou japonais.

Inconvénients des share houses

  • Caution d’un mois à payer d’avance ;
  • Difficile d’inviter d’autres personnes chez soi. Certaines share houses exigent d’être prévenues à l’avance de tout invité et peuvent même vous demander de payer des frais pour pouvoir accueillir une personne supplémentaire. En pratique, peu sont ceux qui déclarent vraiment la présence de leurs invités, mais c’est à vos risques et périls car vous pourriez être exclu si on le découvre.
  • Mauvaise réputation (mais qui tend à changer, notamment avec le succès de l’émission de télé-réalité « Terrace House » sur la colocation) ;
  • Potentielle insalubrité. Ce sont souvent des bâtiments anciens et certains pvtistes relatent des conditions sanitaires très limites. Vérifiez bien que votre chambre est dans un état salubre pour éviter toute mauvaise surprise ! 

Parmi les agences les plus connues on peut citer :

Il y a également des sites répertoriant les share houses par ville comme Guest-house bank.

Les prix varient, notamment selon le quartier et la superficie, entre 45 000 et 120 000 ¥ (310 à 825 €) par mois. Parfois, il existe des frais supplémentaires comme l’électricité, la connexion internet ou la climatisation. 

Certaines agences proposent également des chambres partagées qui permettent d’atteindre des prix relativement bas (ou de se loger en couple), et parfois même des petits studios.

Nous avons plusieurs discussions sur le forum consacrées aux share houses notamment des retours d’expérience avec les agences les plus connues. 

Nous avons plusieurs discussions consacrée aux share houses sur le forum :

Les colocations

Le concept de colocation tel qu’on peut l’entendre en France n’est pas aussi répandu au Japon. Vouloir vivre avec des amis pourrait paraître étrange pour des Japonais. Finalement, les share houses sont donc le type de logement qui se rapprocherait le plus de notre définition européenne.

Il est possible de trouver une chambre dans un appartement géré par un propriétaire et non une agence. Ce sont souvent les locataires eux-mêmes qui sous-louent une chambre.

Cette solution n’est pas la plus fiable car aucune garantie ne vous est offerte (principe de la sous-location au Japon) et la sous-location est interdite sans l’accord du propriétaire (qui est rarement au courant). Les prix sont un peu moins élevés que les share houses gérées par des agences.

Certaines annonces sont disponibles sur des sites tels que :

On ne vous conseille pas vraiment cette option : il y a le risque d’être mis à la porte du jour au lendemain et pas de recours si vous avez un problème avec un colocataire. Tout cela représente pas mal d’inconvénients pour très peu d’économies par rapport aux share houses.

En revanche, certains pvtistes, partis à plusieurs, font le choix de louer un appartement et de le « transformer » en colocation.

Les appartements

Louer un appartement au Japon s’apparente un peu à un parcours du combattant. En effet, de nombreux frais (qui n’existent pas en France) sont à prévoir et surtout, les agences classiques se montrent très réticentes à l’idée de louer à un étranger.

Il vaut mieux s’assurer de rester au moins deux ans au Japon pour rentabiliser tous ces frais et cette longue bataille administrative. Dans tous les cas, il vous faudra pas mal d’économies et surtout, de bons amis japonais.

Les contrats sont généralement de deux ans. Cette solution semble donc difficilement envisageable pour un pvtiste, sauf si vous êtes prêt à payer les frais de rupture de bail ou que vous avez la chance de signer un contrat qui vous autorise à quitter sans frais le logement quand vous le souhaitez (assez rare).

De plus en plus d’agences se spécialisent dans la location aux étrangers, cependant vous payez en général assez cher leurs services. Si la vie en communauté des share houses n’est vraiment pas faite pour vous, vous pouvez toujours explorer cette piste. Plus d’informations sur Louer un appartement au Japon.

Vous trouverez également dans cette discussion les retours d’expérience de pvtistes : Forum : louer un appartement au Japon, c’est possible 

Et si vous souhaitez faire des économies et que vous n’êtes pas superstitieux, avez-vous pensé aux appartements jiko bukken ? Signifiant « logements stigmatisés », on raconte qu’ils abriteraient des fantômes, d’où leurs loyers très peu élevés. Plus d’informations dans notre article Les jiko bukken : faire des économies quand on n’est pas superstitieux.

Acheter une maison

Avec la dénatalité, il n’a jamais été aussi avantageux d’acheter qu’en ce moment, particulièrement en dehors des grandes villes. Certaines campagnes désespérées vendent (voire donnent !) des terrains ou des maisons abandonnées pour une bouchée de pain (parfois vendues environ 400 €), dans l’espoir de faire revenir des habitants et relancer l’économie locale.

Cette solution est très peu probable pour un pvtiste, nous ne la détaillerons donc pas plus mais si jamais cela vous intéresse, voici quelques liens :

On espère que ce petit tour des options longue durée de logement au Japon vous aura aidé à y voir plus clair. On vous recommande  fortement de ne rien signer avant d’arriver. L’idéal serait de passer les premiers temps en auberge de jeunesse afin de pouvoir visiter une fois sur place différents types de logement longue durée et choisir selon vos besoins (proximité du travail, quartier que vous aimez, lignes de train que vous prenez fréquemment…).

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